Bibliothèque Charcot
Neurosciences
Spécialisée en neurosciences, la bibliothèque Charcot propose 7300 ouvrages répartis entre salle de lecture (4700) et magasin (2600), 76 titres de périodiques.<br /><br />Elle est constituée de :<br />* la bibliothèque personnelle de Jean-Martin Charcot : ouvrages, périodiques, collection de thèses et de tirés à part, manuscrits, collection neurologique couvrant la seconde partie du 19ème siècle, fonds bibliophilique ancien. Une partie du fonds Charcot est numérisé et consultable sur la bibliothèque numérique de Sorbonne Université, SorbonNum,<a href="https://patrimoine.sorbonne-universite.fr/collection/Fonds-Charcot" target="_blank" rel="noopener"> https://patrimoine.sorbonne-universite.fr/collection/Fonds-Charcot</a><br />*la bibliothèque des Internes de la Salpêtrière: ouvrages, périodiques, thèses en neurologie et psychiatrie pour la période 1800-1950.<br />*la donation en ouvrages du docteur Achille Souques, un élève de Charcot, comportant environ 3500 volumes.
Charcot, Jean-Martin (1825-1893)
Internes de la Salpêtrière
Souques, Achille (1860-1944)
Site de la bibliothèque Charcot
La salle de lecture et de la bibliothèque est ouverte à tous les personnels, chercheurs, enseignants-chercheurs, professeurs et étudiants de Sorbonne Université et de l’ICM, ainsi qu’à toutes les personnes effectuant une recherche portant sur les collections de la bibliothèque (un justificatif de recherche pourra être demandé).<br /><br />L’ensemble des documents conservés à la bibliothèque Charcot sont <span style="text-decoration: underline;">consultables uniquement sur place</span>, sous réserve de leur état de conservation. Une partie des documents de la bibliothèque Charcot est consultable sous forme numérique.
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
Photographies
Ressources iconographiques
Objets
Bibliothèque d'Auxerre
<div style="text-align: justify;">Constituée à l'époque révolutionnaire par le père Laire, bibliothécaire de Monseigneur Loménie de Brienne, la Bibliothèque est principalement constituée avec des ouvrages confisqués à l'abbaye de Pontigny, à l'abbaye Saint-Germain et aux autres communautés d'Auxerre, ainsi qu'aux émigrés : Martineau de Soleines, Tardieu de Maleyssie et Planelli. En l'an XII, Prunelle, délégué du Ministère de l'Intérieur, fit prélever des manuscrits et des imprimés au bénéfice de l'Ecole de médecine de Montpellier. Au XIXe et au XXe siècles, la bibliothèque s'enrichit de nombreux legs. Installée d'abord dans l'abbaye Saint-Germain, puis dans une aile du collège, ensuite dans les locaux vacants de l'église Notre-Dame-la-d'Hors, elle a pris place sous le Second Empire dans un bâtiment qui abritait également le musée. En 1979, elle gagne le quartier du Pont, dans une nouvelle structure de 3100 m2, conçue par l'architecte Alain Bourbonnais. Deux annexes de quartier, construites en 1973 et 1976, renforcent cet équipement.</div>
Ouvrages imprimés
Manuscrits
Bibliothèque de la Société libre de l'Eure
<div style="text-align: justify;">La Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure, fondée en 1798, est la plus ancienne société savante de ce territoire. Elle est communément désignée sous l'appellation simplifiée de Société libre de l'Eure. Présidée depuis 2008 par Jean-Pierre Raux, elle a son siège à Évreux, aux Archives départementales de l'Eure. <br /><br /><strong>Historique de la Société libre de l'Eure</strong> <br /><br />• 4 Prairial an VI (23 mai 1798) : création de la Société libre d’agriculture et de commerce du département de l’Eure. Elle est la plus ancienne société créée en Haute-Normandie. <br />• 1807 : après quelques années d'inactivité, cette société est réorganisée par le préfet Masson de Saint-Amand et devient la Société d’agriculture, sciences et arts du département de l’Eure. <br />• 1830 : suite à sa réorganisation, la société prend le nom de Société Libre d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l’Eure, ou encore Société libre de l'Eure (SLE). Dotée de nouveaux statuts, elle est déclarée d’utilité publique en 1832. <br />• 1877 : la Société libre de l'Eure est primée par le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) pour avoir « contribué au progrès de l’histoire nationale ». <br />• 1884 : la loi sur les syndicats professionnels entraîne un transfert des fonctions agricoles de la Société libre aux syndicats agricoles et aux chambres d’agriculture. <br />• Seconde Guerre mondiale : les activités de la Société libre sont mises en veille pour reprendre après-guerre. Son siège est transféré en 1945 aux Archives départementales de l’Eure, où il se trouve toujours. <br /><br /><strong>Organisation de la Société libre de l'Eure</strong> <br /><br />La Société libre de l'Eure était organisée à l'origine en plusieurs sections : <br />• <strong>Agriculture</strong> : Très active au XIXe siècle, cette section intervenait dans des domaines aussi variés que l’organisation de concours et comices agricoles, la promotion de l’enseignement agricole, l’encouragement aux domestiques ruraux. Elle encourageait également l’innovation agricole et industrielle en publiant de nombreux comptes rendus d’expérience entre 1830 et 1937 et en octroyant des primes aux agriculteurs désireux de se mécaniser. Elle fut à l’origine d’une ferme-modèle, qui se solda par un échec. À compter du XXe siècle, l’activité de la section d'agriculture s’essouffla et malgré un sursaut important à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, elle déclina au profit de la section culturelle. <br />• <strong>Sciences naturelles et physiques</strong> : Active jusqu’en 1850, cette section s’intéressa aux sciences et à leurs applications strictement agricoles. Si la section disparut, la thématique scientifique resta vivace au sein de la Société libre grâce à la mise à disposition du jardin botanique et de deux serres à compter de 1814, qui permettent de développer les plantations et de mener diverses expériences. <br />• <strong>Sciences médicales</strong> : À son apogée entre 1830 et 1840, cette section promut la recherche et l’innovation médicale, par le biais de comptes rendus d’articles et publications, d’études pathologiques et prophylactiques. Elle encouragea la prévention, en particulier la vaccine, et organisa des cours publics et gratuits à visée hygiéniste. Elle s’intéressa également aux sciences vétérinaires et botaniques. Elle finit par disparaître faute de membres.<br /><br />La bibliothèque de la Société libre de l'Eure est conservée à la bibliothèque des archives départementales de l'Eure.<br /><br /><br /></div>
Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure
<a href="http://societe-libre-eure.org/" target="_blank" rel="noopener">Site de la Société libre de l'Eure</a>
Consultation sur place
français et d'autres langues
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
Fonds SLE
Bibliothèque Eric Weil
<div style="text-align: justify;">Éric Weil, né à Parchim (Mecklembourg) le 8 juin 1904 et mort à Nice le 1er février 1977, est un philosophe français, émigré d’Allemagne.<br />Il a suivi des études de médecine et de philosophie à Hambourg et Berlin. Après sa thèse de doctorat sur Pomponazzi, en 1928, dirigée par Ernst Cassirer, il poursuit ses recherches sur la Renaissance, notamment sur Marsile Ficin, au sein de la Bibliothèque Aby Warburg. En 1933, à l’accession de Hitler au pouvoir, il quitte l’Allemagne. <br /><br />Dès son arrivée en France, Éric Weil, exilé, vécut une situation matérielle des plus précaires. Il eut toutefois la chance de fréquenter quelques éminents philosophes français comme <strong>Raymond Aron</strong>, <strong>Alexandre Koyré</strong> et <strong>Alexandre Kojève</strong>. C’est en participant au séminaire de Kojève sur Hegel qu’il contribua à renouveler la lecture de Hegel en France. <br />Ayant obtenu la nationalité française en 1938, il fut recruté par l’École pratique des hautes études, entra au CNRS et fonda la revue <em>Critique</em> avec <strong>Georges Bataille</strong> et Alexandre Koyré. Il y développa l’idée que l’avenir de l’enseignement de la philosophie consiste à passer du singulier indéfini au pluriel défini : de la philosophie aux philosophies. Il est en quelque sorte l’inventeur d’un pluralisme raisonnable qui seul parvient à dépasser la thèse sceptique selon laquelle la vérité n’existe pas, et la thèse selon laquelle l’ambition de vérité anime néanmoins le discours philosophique.<br />Ses principaux ouvrages sont : <em>Logique de la Philosophie</em> (1950), <em>Philosophie politique</em> (1956), <em>Philosophie Morale</em> (1961), <em>Problèmes Kantiens</em> (1963).<br />De 1956 à 1968, Éric Weil enseigna la philosophie à la Faculté des Lettres de Lille, puis, de 1968 à 1974, à la Faculté des Lettres de Nice. Un « Centre de recherche Éric Weil » est fondé à Lille en 1982 afin de publier et étudier l'ensemble de ses écrits. Le Centre Eric Weil a été dissout en 2006. Éric Weil a légué tous ses biens, dont son importante bibliothèque, à l’Université de Lille III. <br />La Bibliothèque Eric Weil, composante du Service commun de la documentation de l'Université de Lille 3, est gérée par l’<a href="https://eric-weil-recherche.univ-lille3.fr/" target="_blank">Institut Eric Weil-Institut d’Histoire des Concepts et des Idées</a>. L'institut Eric Weil consacre notamment ses activités à la diffusion et à l’analyse de l’œuvre d’Eric Weil ; aux questions auxquelles cette œuvre s’est attachée : questions de philosophie première, de philosophie pratique, d’histoire de la philosophie, questions relatives à l’éducation, à l’historiographie, à l’histoire, à la sociologie et aux sciences politiques.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Cette bibliothèque présente un grand intérêt : composée d'éditions rares, de tirages numérotés, d'ouvrages avec ex-libris, de livres anciens... Elle reflète les goûts littéraires, les amitiés, les curiosités d'un homme qui fréquenta et influença le monde philosophique du XXe siècle. <br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les archives sont composées : des publications d’Eric Weil, ouvrages, tirés à part, etc., ; des publications sur l’œuvre d’Eric Weil, traductions, actes de colloques, comptes rendus, travaux universitaires, textes de conférences... ; des textes dactylographiés portant sur l’œuvre de Weil, notes d’auditeurs, etc.<br />Les différentes archives personnelles d’Eric Weil (papiers manuscrits, correspondance, documents d’état-civil, enregistrements sonores ou audio-visuels, etc.) ont été classées et numérisées pour la plupart par G. Kirscher.<br /><br /></div>
Weil, Eric (1904-1977)
Eléments biographiques extraits de Wikipédia ; description du fonds, voir <a href="https://eric-weil-biblio.univ-lille3.fr/Presentation.html" target="_blank">Site web</a>
<div style="text-align: justify;">La consultation sur place du fonds documentaire est ouverte aux chercheurs à partir du Master 2. Elle est accessible à tous les chercheurs inscrits à la Bibliothèque universitaire. L'inscription est gratuite pour les étudiants des universités de Lille 1, Lille 2 et Lille 3.<br />Demande préalable à adresser à la responsable de la Bibliothèque Eric Weil pour une autorisation spéciale pour les chercheurs extérieurs à l’Université de Lille-3 non inscrits à la BU. <br /><br />Les archives sonores numérisées peuvent être enregistrées, sous réserve d’engagement au respect des règles de droit concernant la propriété intellectuelle. Toute publication partielle ou totale de ces documents doit être autorisée par la Bibliothèque Eric Weil, propriétaire des droits du Legs Eric Weil.<br /><br /><br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">La partie de la correspondance d’Eric Weil rédacteur de la revue <em>Critique</em> n’a pas été numérisée. On peut trouver à l’IMEC la correspondance d’Eric Weil avec Jean Wahl et Jean Piel.</div>
La Bibliothèque comprend 10.000 volumes
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Archives
Manuscrits
Ressources audiovisuelles
Bibliothèque Historique de la Faculté de médecine (Strasbourg)
Sciences -- Histoire
Ethique
Santé
Médecine
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque Historique de la <a href="http://med.unistra.fr/eng" title="Accueil-Faculté de Médecine de Strasbourg" target="_blank">Faculté de Médecine</a> est une bibliothèque d’études et de recherche implantée dans l'Institut d'anatomie, sur le site de l'Hôpital civil. Son fonds est composé de collections multidisciplinaires dans le domaine des<strong> sciences, de la santé et de l'éthique</strong> : botanique, chimie, physiologie, anatomie et physiologie comparées, anatomie pathologique, médecine, chirurgie, éthique et ophtalmologie.
<p><b>Lundi, mardi, jeudi :<br /></b></p>
<ul>
<li>9h00-12h00</li>
<li>13h00-16h30</li>
</ul>
<p> <b>Mercredi : </b></p>
<ul>
<li>9h00-12h00</li>
<li>13h00-17h30</li>
</ul>
<p> <b>Vendredi : </b></p>
<ul>
<li>9h00-13h00</li>
</ul>
<p> (<i>Hors congés et vacances universitaires)<br /></i><a href="http://med.unistra.fr/eng" title="Accueil-Faculté de Médecine de Strasbourg" target="_blank"><br /></a></p>
</div>
Ouvert à tous.
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
17e - 21e siècles
Bibliothèque interuniversitaire Santé (BIU Santé)
Santé -- histoire
Médecine -- Histoire
Pharmacie -- Histoire
Médecine
Spécialités
Chirurgie dentaire
Sages-femmes
Paramédical
Psychologie
Santé publique
Pharmacie
Chimie
Cosmétologie
Bibliothèque interuniversitaire Santé (BIU Santé)
<a href="http://www.biusante.parisdescartes.fr/index.php" title="BIU Santé" target="_blank">Site web BIU Santé</a>
<div style="text-align: justify;"><strong>Pôle Médecine-Odontologie<br /></strong>Réservé aux étudiants de 2e et 3e cycles, enseignants, chercheurs dans les domaines médicaux et paramédicaux, tous professionnels de la santé. Autres lecteurs sur demande argumentée ou justificatif.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Pôle Pharmacie</strong> <br />Réservé aux étudiants, enseignants et chercheurs de l’université Paris Descartes et de la faculté de Pharmacie de l’université Paris-Sud 11. Autres lecteurs sur demande argumentée ou justificatif.</div>
Ouvrages imprimés
Revues
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
Littérature française
Surréalisme
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet est une bibliothèque patrimoniale consacrée à la littérature française de la seconde moitié du XIXe siècle à nos jours. Créée par le grand couturier Jacques Doucet, léguée à l’Université de Paris en 1929, elle relève depuis 1972 de la Chancellerie des Universités de Paris. <br />Collectionneur et mécène, le couturier Jacques Doucet (1853-1929) se constitue à partir de 1916, une bibliothèque littéraire d’exception, offrant la particularité de réunir, autour d’une oeuvre, non seulement l’édition rare, mais tout document permettant d’en suivre la formation et l’élaboration (manuscrit, épreuves corrigées, correspondance).<br /><br />Le legs de Jacques Doucet est accepté par l’Université de Paris en 1932. En 1933, à l’initiative du recteur Charléty, la bibliothèque est transférée et ouverte au public dans une salle de la nouvelle Réserve de la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Depuis cette date, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet n’a cessé et ne cesse de s’enrichir de dons prestigieux ou d’acquisitions. Une extension lui fut accordée dans les années 1960, puis 1980 au premier, puis au deuxième étage du 8 place du Panthéon.</div>
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
Site web de la <a href="https://www.sorbonne.fr/la-chancellerie-des-universites-de-paris/une-bibliotheque-consacree-a-la-litterature-du-xixe-et-xxe-la-bibliotheque-jacques-doucet/" target="_blank">Chancellerie de Paris</a><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_litt%C3%A9raire_Jacques-Doucet" target="_blank">Wikipédia</a>
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Photographies
Revues
Objets
Ressources numériques
Bibliothèque Municipale de Versailles
Bibliothèque municipale classée (depuis 1932)
Ville de Versailles (1806)
L'établissement est propriétaire des documents
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Bibliothèque nationale de France (BNF)
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est la bibliothèque nationale de la République française, inaugurée sous cette nouvelle appellation le 30 mars 1995 par le président de la République François Mitterrand et héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge. Première institution chargée de la collecte du dépôt légal, à partir de 1537, elle est la plus importante bibliothèque de France et l’une des plus importantes au monde.<br />Ses activités sont réparties sur sept sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand ou Tolbiac, située dans le 13e arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Le site historique, datant du XVIIe siècle, qui occupe désormais un îlot entier, se trouve dans le 2e arrondissement de Paris, sur le lieu du palais Mazarin qui hébergeait également la Bourse de Paris au XVIIIe siècle. On a coutume de le nommer «quadrilatère Richelieu», du nom de la rue de son entrée principale.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France comporte <strong>quatorze départements</strong> et plusieurs collections principalement conservées sur ses quatre sites parisiens, incluant le Département des monnaies, médailles et antiques, héritier du Cabinet des Médailles. L'ensemble des collections conserve environ 40 millions de documents imprimés et spécialisés. Hors de Paris, elle comprend la maison Jean-Vilar à Avignon et deux centres techniques de conservation à Bussy-Saint-Georges et Sablé-sur-Sarthe. Elle est également de plus en plus connue pour sa bibliothèque numérique, <strong>Gallica</strong>, qui permet de consulter la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore. Ses collections, qui s'accroissent d'environ 670 000 documents par an, hors fichiers internet, par le dépôt légal et par acquisition, dont environ 170 000 volumes, s'élèvent à un nombre total de 14 millions de livres et d’imprimés (11 millions à Tolbiac), dont près de 12 000 incunables. Outre des livres imprimés, ses collections comprennent plusieurs millions de périodiques, comptés pour 360 000 titres, environ 250 000 manuscrits, dont 2 500 vélins et 10 000 manuscrits enluminés médiévaux (ce qui en fait la plus grande bibliothèque au monde dans ce domaine), des cartes, estampes, photographies, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédias, numériques ou informatiques (16,5 milliards d'adresses URL), des objets et objets d’art, décors et costumes… Une grande partie des références est consultable en ligne sur le catalogue général de la BnF et ses catalogues spécialisés. Le site François-Mitterrand accueille également l'Inathèque de France chargée du dépôt légal de la radio-télévision qui comporte aussi un fonds de cinéma.<br /><br />La BnF a une <strong>mission</strong> de collecte, d’archivage et d’entretien (conservation, restauration), en particulier de tout ce qui se publie ou s'édite en France, mais aussi des activités de recherche et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l’organisation régulière d’expositions à destination du grand public, et de multiples manifestations culturelles, conférences, colloques, concerts, dans ses locaux et sur son site internet.</div>
Bibliothèque nationale de France
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_de_France" target="_blank">Wikipédia</a>
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Revues
Tirés à part
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
Cartes
Objets
Bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson (1888-1983)
Philosophie
Médecine
Sciences humaines
Sciences sociales
Littérature
Beaux-Arts
<div style="text-align: justify;">
<p>Originaire de Varsovie, Ignace Meyerson (1888-1983) arrive à Paris en 1906 et y retrouve son oncle <strong>Émile Meyerson</strong>, philosophe et historien des sciences. De 1907 à 1920, il poursuit des études de sciences naturelles, de médecine et de philosophie et développe des travaux de physiologie musculaire et nerveuse. En 1915, il entre comme interne dans les services de <strong>Ph. Chaslin</strong> et <strong>J. Nageotte</strong> à l’hôpital de la Salpêtrière. Il se lie à <strong>P. Curie</strong> et <strong>Ch. Seignobos</strong>. Inscrit au parti socialiste en 1908, il noue des liens étroits avec <strong>Victor Basch</strong> et <strong>Jeannette Halbwachs</strong>. A la fin de la guerre, Meyerson devient chef adjoint au laboratoire de psychologie de l’asile clinique de <strong>Sainte-Anne</strong>. Il remet en route le <strong><i>Journal de psychologie normale et pathologique</i></strong> et est élu, en 1920, secrétaire de la Société française de psychologie (fonction qu’il exerce jusqu’en 1938) et secrétaire général de la Fédération des sociétés françaises des sciences philosophiques, historiques, philologiques et juridiques. En 1921, il est nommé chef de travaux au <strong>laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études</strong>. En 1922, il commence la traduction de la <i>Traumdeutung</i> de S. Freud. Cette traduction est publiée en 1926. Naturalisé français en 1923, il devient directeur-adjoint au laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études. Entre 1927 et 1938, il mène une série de recherches sur les grands singes au <strong>Muséum d’histoire naturelle</strong> et à l’<strong>Institut Pasteur</strong>. A partir de 1928, il est chargé de cours de psychologie à la <strong>Sorbonne</strong>.</p>
Réfugié dès le début de la Seconde Guerre mondiale à <strong>Toulouse</strong>, il est détaché par le ministère pour enseigner la psychologie à la faculté des lettres. Relevé de ses fonctions le 19 décembre 1940, il continue clandestinement son enseignement et crée la <strong>Société toulousaine de psychologie comparative</strong>. Après l’invasion de la zone sud, il dirige le journal clandestin de l’Armée secrète du Sud-Ouest. A la fin de la guerre, il est réintégré et mis à disposition du recteur de Toulouse pour donner un enseignement à la faculté de lettres. En 1947, il soutient sa thèse de doctorat, <strong><i>Les fonctions psychologiques et les œuvres</i></strong>. En 1951, il est nommé directeur d’études à la 6e section de l’<strong>École pratique des hautes études.</strong> Il y crée le <strong>Centre de recherches de psychologie comparative</strong>. Meyerson a également dirigé le <i>Journal de psychologie</i>, qui après la création de <i>Psychologie française</i>, en 1950, a cessé d’être l’organe de la Société de psychologie.<br />Meyerson, père fondateur de la psychologie historique, objective et comparée, représente — avec <strong>Henri Wallon</strong>, <strong>L-S. Vygostky</strong>, <strong>Jerome Bruner</strong> et <strong>Philippe Malrieu</strong> — l'un des penseurs de référence de ce que l'on appelle la psychologie historico-culturelle, qui s'oppose aux réductionnismes positivistes en psychologie, en particulier dans le champ des théories cognitivo-comportementales. <strong>Jean-Pierre Vernant</strong> le reconnaissait comme son maître.<br /><br />La <strong>bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson</strong> a fait l'objet d'une donation de la part de sa veuve, Mme Claire Bresson. Ce fonds est encyclopédique et témoigne de des intérêts intellectuels très nombreux de Meyerson : la médecine et la philosophie, objets de ses études, mais aussi la psychologie, voie vers laquelle il s'est orienté. Fondateur de la psychologie comparative, sa réflexion a accompagné l'essor des sciences humaines et sociales. Il a constitué également une belle collection littéraire et de beaux-arts (intérêt qu'il a partagé avec sa compagne, Claire Bresson, qui était peintre). Ami d'un certain nombre d'artistes, son appartement recelait un grand nombre d'oeuvres d'art données par les artistes eux-mêmes en gage d'admiration pour ce psychologue qui savait si bien leur parler et les faire parler de leur travail. Ce fonds est constitué d'environ 10.000 ouvrages, de collections de revues et de plus de 3.000 tirés à part. Une salle a été installée spécialement à la Bibliothèque du Campus Centre de l'UPEC pour accueillir ce fonds niveau recherche.<br /><a href="http://bibliotheque.u-pec.fr/vos-bibliotheques/scd/vie-culturelle/espace-ignace-meyerson-homme-signes-culture-societe-240503.kjsp" target="_blank">En savoir plus</a></div>
Meyerson, Ignace (1888-1983)
Site web
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/246" target="_blank">Archives d'Ignace Meyerson</a> conservées aux Archives nationales</div>
Plus de 13.000 volumes - ouvrages et tirés à part
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