Fonds Albert Calmette (1863‑1933)
BCG
Brasserie
Charbon
Choléra
Fermentation
Hygiène
Peste
Syphillis
Tuberculose
Variole
Venin
<div style="text-align: justify;">Médecin et biologiste français né à Nice (Alpes‑Maritimes, France), le 12/07/1863 ; mort à Paris, le 29/10/1933. Conduit des recherches expérimentales sur le rouge de morue à Saint‑Pierre‑et‑Miquelon (1888‑1890). Dirige un centre vaccinogène et un laboratoire de recherches à Saigon, filiale de l'Institut Pasteur, (1891‑1894). Directeur de l'Institut Pasteur de Lille (1899‑1918). Sous‑directeur de l'Institut Pasteur, Paris (1919‑1933).</div>
Calmette, Albert (1863-1933)
<div style="text-align: justify;">Consultation libre. Reproduction sur autorisation des Archives et de la Photothèque.</div>
Institut Pasteur de Lille (fonds A. Calmette)
Médiathèque de Dôle (fonds Pasteur Vallery‑Radot, 65 A‑C)
Académie des sciences (dossier de membre)
44 cartons ; 5000 pièces. (environ) ; 4,40 m.l.
français (quelques documents en anglais ou en allemand)
Archives
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Objets
Photographies
FR-AIP-CAL.
1880‑1933
Fonds Jacques et Raïssa Maritain
Philosophie
Théologie
Littérature
Spiritualité
Mystique
Art
Sciences
<div style="text-align: justify;">Le fonds Jacques et Raïssa Maritain de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) est remarquable tant par sa densité historique et scientifique que par sa volumétrie, elle constitue une source de premier ordre pour l’étude de la pensée et de l’œuvre de Jacques (1882-1973) et de Raïssa Maritain (1883-1960) et, au-delà, pour l’histoire spirituelle, intellectuelle, artistique et politique du 20e siècle.<br />Il est constitué de plusieurs ensembles :<br />- l’œuvre des Maritain : notes et dossiers de travail, brouillons manuscrits, dactylogrammes, épreuves d’imprimerie ainsi qu’une collection complète de leurs ouvrages et contributions dans leurs différentes éditions et traductions.<br />- la correspondance de Jacques, de Raïssa et de Véra Oumançoff (la soeur de Raïssa ), soit environ 46 000 lettres reliées à plus de 6 000 correspondants d’horizons variés (intellectuels, politiques, écrivains, artistes religieux et religieuses) auxquels s’ajoutent les membres de la famille (Geneviève Favre, mère de Jacques, Jeanne Garnier-Maritain, sa sœur, et Evelyne Garnier, sa nièce),<br />- 17 fonds particuliers,<br />Eléments mobiliers et objets, constitutifs de la « chambre de Raïssa Maritain » ; des œuvres d’art, en particulier des tableaux offerts par des amis peintres, une collection de photographies témoignant des sphères privée, spirituelle et académique des Maritain ; divers dossiers relatifs à la Guerre d’Espagne, à l’antisémitisme, à l’Action Française, à la France Libre et à la Résistance, à l’Ecole Libre des Hautes Etudes cofondée par le philosophe à New York en 1942 ou encore ses dossiers relatifs à son poste d’ambassadeur auprès du Saint-Siège occupé de 1945 à 1948. D’autres fonds de papiers privés complètent encore cet ensemble : papiers Jules Favre, grand-père maternel de Jacques, papiers Geneviève Favre, papiers Achsa Belkind, filleul des Maritain, spécialiste des langues sémitiques anciennes et fille d’Israël Belkind, l’un des fondateurs du groupe des Bilouim à l’origine de la première vague d’émigration de Juifs de Russie vers la Palestine dans les années 1880 ; papiers Roland Dalbiez, philosophe et disciple de Jacques Maritain, spécialiste de Freud.<br />- un fonds photographique.<br />- une bibliothèque d’environ 9 000 volumes, bibliothèque privée des Maritain. Composée de monographies et de périodiques, elle est le miroir des territoires intellectuels du couple, à la croisée de plusieurs domaines : philosophie, littérature, théologie, spiritualité et mystique, art mais aussi sciences. Parmi les œuvres littéraires et les essais, il convient de relever la présence d’environ 2 000 ouvrages dédicacés formant autant de témoignages des « grandes amitiés » des époux (Léon Bloy, Jean Cocteau, Paul Eluard, André Gide, Julien Green, Max Jacob, Marc Chagall, Jean Hugo, Gino Severini entre autres). Parmi les revues présentes dans le fonds figurent essentiellement celles auxquelles Jacques Maritain a étroitement collaboré durant l’entre-deux-guerres : <em>Nova et Vetera</em>, <em>La Vie Spirituelle</em>, <em>Vigile</em>, <em>Esprit</em>, <em>La Vie Intellectuelle</em>, <em>Etudes Carmélitaines</em>, <em>Revue des Jeunes</em>, <em>Revue Universelle</em>, <em>La Documentation Catholique</em>, <em>La Revue Thomiste</em>.</div>
Maritain, Jacques (1882-1973)
Maritain, Raïssa (1883-1960)
<a href="http://www.bnu.fr/collections/patrimoine/la-collection-jacques-et-raissa-maritain" title="BNUS" target="_blank">Site de la BNU de Strasbourg</a>
<div style="text-align: justify;"><strong>Consultation et communication</strong><br />Le fonds est consultable par tout lecteur inscrit à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.<br /><br />Les membres du Cercle d’études Jacques et Raïssa Maritain sont exonérés du paiement des droits d’inscription à la BNU pour la consultation du fonds Maritain exclusivement, sur présentation d’un document attestant de leur qualité de membre.<br />Selon la volonté testamentaire de Jacques Maritain, le Cercle d’études Jacques et Raïssa Maritain détient le droit moral sur l’œuvre de Jacques et de Raïssa Maritain.<br />Les manuscrits d’ouvrages et d’articles publiés par Jacques et Raïssa Maritain sont librement communicables. Les notes, textes et documents graphiques inédits de Jacques et de Raïssa Maritain ainsi que la correspondance sont communiqués sous réserve de l’autorisation du dépositaire du droit moral de l’œuvre à savoir le Cercle d’études Jacques et Raïssa Maritain.<br />La communication de certains manuscrits, en particulier les correspondances et journaux, doit être faite dans le respect de la vie privée de l'auteur, du destinataire des lettres, ou de toute personne citée ou mise en cause dans le manuscrit.<br />Dans le cas des correspondances, des réserves de communication sont susceptibles d’être posées par les auteurs (scripteurs) ou leurs ayants droit.<br />Une autorisation de consultation ne donne en aucun cas le droit de citation et de reproduction.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions de reproduction<br /></strong>Toute reproduction d’un document provenant des archives ou du fonds des manuscrits est soumise à l’autorisation préalable du dépositaire du droit moral, soit pour les œuvres de Jacques et de Raïssa Maritain, le président du Cercle d’études Jacques et Raïssa Maritain M. Michel Fourcade mfourcade[@]9online.fr<br />Pour des raisons de préservation des documents, les archives et les manuscrits ne peuvent pas être photocopiés.<br />Seules des copies numériques peuvent être autorisées, en conformité avec l’exercice du droit moral et la législation relative aux archives privées.<br />La reproduction intégrale d’un dossier n’est pas autorisée.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions de publication</strong><br />Le Cercle d’étude Jacques et Raïssa Maritain est titulaire du droit moral ansi que du droit patrimonial attachés à la production littéraire, intellectuelle et artistique de Jacques et de Raïssa Maritain, tels que définis dans le Code de la propriété intellectuelle.<br />Toute publication d’inédit de Jacques ou de Raïssa Maritain est soumise à l’autorisation préalable du Cercle.</div>
Archives
Manuscrits
Photographies
Objets
Fonds Louis Rapkine (1904-1948)
CNRS
Institut de biologie physico-chimique
France Libre
Scientifiques réfugiés
Scientifiques en exil
Biochimie
Savants réfugiés
<div style="text-align: justify;">Biochimiste français d'origine russe, né à Tchichenitch (Russie), le 14/07/1904, décédé à Paris, le 13/12/1948. Assistant (1927‑1936), puis chef de service adjoint (1936‑1940) au service de biophysique de l'Institut de biologie physico‑chimique, Paris. Crée le Comité français pour l'accueil et l'organisation du travail des savants étrangers (1936).<br />Chef du Bureau scientifique au sein de la Délégation de la France Libre aux États-Unis (1941, New York). Dirige à Londres la Mission Scientifique Française en Grande-Bretagne (1944-1945). Chef de service à l'Institut Pasteur, Paris (1946‑1948). <a href="http://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2000_num_60_1_403238" title="Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre" target="_blank">Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre</a></div>
Rapkine, Louis (1904-1948)
<div style="text-align: justify;">Consultation libre. Reproduction sur autorisation des Archives et de la Photothèque.</div>
Archives nationales, Paris (fonds de la Légion d'honneur)
<div>Archives nationales , (fonds 770898, article 64, dossier de naturalisation n° 46749X38 ; Journal Officiel, 1er octobre 1939, p. 11889)</div>
<div style="text-align: justify;">Rockefeller Archive Center, Tarrytown, Etats‑Unis</div>
<div style="text-align: justify;">Archives de la Society for the Protection of Science and Learning, Bodleian Library, Oxford, Grande‑Bretagne</div>
15 cartons ; 1000 pièces. (environ) ; 1,90 m.l.
français, anglais, yiddish
Archives
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Photographies
Manuscrits
FR-AIP-RAP
1920‑1948
Fonds Jacques Monod (1910‑1976)
Institut Pasteur
Biologie moléculaire
Droits de l'homme
Prix Nobel
Adaptation enzymatique
Allostérie
Croissance bactérienne
Régulation génétique
Expédition polaire
Philosophie des sciences
Planning familial
<div style="text-align: justify;">Biologiste et biochimiste français né à Paris le 09/02/1910, mort à Cannes (Alpes‑Maritimes) le 31/05/1976. Assistant au Laboratoire de zoologie de la Faculté des sciences de l'université de Paris (1934‑1945). Participe activement à la Résistance, puis aux campagnes d'Alsace et d'Allemagne dans la 1ère Armée française (1940‑1945). Chef de Laboratoire (1945‑1953), chef de service (1953‑1971), puis directeur (1971‑1976) de l'Institut Pasteur, Paris. Prix Nobel de physiologie ou de médecine (1965).</div>
Monod, Jacques (1910-1976)
<div style="text-align: justify;">Consultation libre. Reproduction sur autorisation des Archives et de la Photothèque.</div>
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences, Paris (prix Montyon 1955, prix Léopold Mayer 1962) ; Archives nationales, Paris (fonds de la Légion d'honneur) ; Collège de France, Paris</div>
104 Cartons ; 10.000 pièces (environ), 10,40 m.l.
français, anglais
Archives
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Photographies
FR‑AIP‑MON.
1920‑1976
Bibliothèque nationale de France (BNF)
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est la bibliothèque nationale de la République française, inaugurée sous cette nouvelle appellation le 30 mars 1995 par le président de la République François Mitterrand et héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge. Première institution chargée de la collecte du dépôt légal, à partir de 1537, elle est la plus importante bibliothèque de France et l’une des plus importantes au monde.<br />Ses activités sont réparties sur sept sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand ou Tolbiac, située dans le 13e arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Le site historique, datant du XVIIe siècle, qui occupe désormais un îlot entier, se trouve dans le 2e arrondissement de Paris, sur le lieu du palais Mazarin qui hébergeait également la Bourse de Paris au XVIIIe siècle. On a coutume de le nommer «quadrilatère Richelieu», du nom de la rue de son entrée principale.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France comporte <strong>quatorze départements</strong> et plusieurs collections principalement conservées sur ses quatre sites parisiens, incluant le Département des monnaies, médailles et antiques, héritier du Cabinet des Médailles. L'ensemble des collections conserve environ 40 millions de documents imprimés et spécialisés. Hors de Paris, elle comprend la maison Jean-Vilar à Avignon et deux centres techniques de conservation à Bussy-Saint-Georges et Sablé-sur-Sarthe. Elle est également de plus en plus connue pour sa bibliothèque numérique, <strong>Gallica</strong>, qui permet de consulter la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore. Ses collections, qui s'accroissent d'environ 670 000 documents par an, hors fichiers internet, par le dépôt légal et par acquisition, dont environ 170 000 volumes, s'élèvent à un nombre total de 14 millions de livres et d’imprimés (11 millions à Tolbiac), dont près de 12 000 incunables. Outre des livres imprimés, ses collections comprennent plusieurs millions de périodiques, comptés pour 360 000 titres, environ 250 000 manuscrits, dont 2 500 vélins et 10 000 manuscrits enluminés médiévaux (ce qui en fait la plus grande bibliothèque au monde dans ce domaine), des cartes, estampes, photographies, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédias, numériques ou informatiques (16,5 milliards d'adresses URL), des objets et objets d’art, décors et costumes… Une grande partie des références est consultable en ligne sur le catalogue général de la BnF et ses catalogues spécialisés. Le site François-Mitterrand accueille également l'Inathèque de France chargée du dépôt légal de la radio-télévision qui comporte aussi un fonds de cinéma.<br /><br />La BnF a une <strong>mission</strong> de collecte, d’archivage et d’entretien (conservation, restauration), en particulier de tout ce qui se publie ou s'édite en France, mais aussi des activités de recherche et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l’organisation régulière d’expositions à destination du grand public, et de multiples manifestations culturelles, conférences, colloques, concerts, dans ses locaux et sur son site internet.</div>
Bibliothèque nationale de France
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_de_France" target="_blank">Wikipédia</a>
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Revues
Tirés à part
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
Cartes
Objets
Fonds Henri Bergson (1859-1941)
Philosophie
<div style="text-align: justify;">Henri Bergson fit sa scolarité à Paris. Sa première publication fut sa solution au problème du concours général de mathématiques de 1877 dans les <em>Annales de Mathématiques</em>. Il entra ensuite à l’<strong>École Normale Supérieure</strong> l’année de ses dix-neuf ans dans la promotion d'<strong>Émile Durkheim</strong>, de <strong>Jean Jaurès</strong> et de son ami <strong>Pierre Janet</strong>. Il y suivit les cours d’<strong>Émile Boutroux</strong>. Il publia en 1884 des morceaux choisis de Lucrèce, accompagnés d’une étude critique du texte et de la philosophie du poète. Cet ouvrage fut plusieurs fois réédité. Il rédigea ensuite l<em>’Essai sur les données immédiates de la conscience</em> qu’il présenta en même temps qu’une courte thèse en latin sur Aristote pour son diplôme de docteur ès lettres qu’il obtint en 1889. Sa thèse principale fut publiée la même année par l'éditeur parisien Félix Alcan dans la série "La Bibliothèque de philosophie contemporaine". De retour à Paris, il enseigna au collège Rollin, puis il fut nommé au lycée Henri-IV. En 1896, il publia son second ouvrage majeur, <em>Matière et mémoire</em>. En 1898, Bergson devint maître de conférences à l’École Normale Supérieure, et obtint ensuite le titre de professeur la même année. En 1900, il fut nommé professeur au <strong>Collège de France</strong>, où il accepta la chaire de philosophie grecque. Sa troisième œuvre majeure, <em>L'Évolution créatrice</em>, parut en 1907. Henri Bergson reçut le <strong>prix Nobel de littérature</strong> en 1927. En 1932, il acheva son dernier ouvrage, <em>Les Deux Sources de la morale et de la religion</em>. Il mourut le 4 janvier 1941 à 81 ans. <br />Les manuscrits des œuvres imprimées ont été légués à la Bibliothèque nationale. Les autres manuscrits ainsi que la bibliothèque personnelle d’Henri Bergson et le mobilier de son cabinet de travail furent légués à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet.</div>
Bergson, Henri (1859-1941)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-440" target="_blank">CALAMES</a>
<div style="text-align: justify;">Conditions d'accès : Communication sur place avec accord des ayants droit.</div>
<div style="text-align: justify;">Conditions d'utilisation : La reproduction des documents est soumise à l'autorisation des ayants droit.</div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/237" target="_blank">Manuscrits d'Henri Bergson</a> à la Bibliothèque nationale de France<br />Voir les fonds conservés par l'ENS Ulm, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, la Bibliothèque de l'Institut de France dans <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/" target="_blank">CALAMES</a><br />Voir les archives du Collège de France dans le catalogue <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank">Salamandre</a><a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank"><br /></a></div>
47 mètres linéaires environ
Français
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Photographies
Objets
Revues
BGN 1-BGN 3212
1859 - 1991
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
Littérature française
Surréalisme
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet est une bibliothèque patrimoniale consacrée à la littérature française de la seconde moitié du XIXe siècle à nos jours. Créée par le grand couturier Jacques Doucet, léguée à l’Université de Paris en 1929, elle relève depuis 1972 de la Chancellerie des Universités de Paris. <br />Collectionneur et mécène, le couturier Jacques Doucet (1853-1929) se constitue à partir de 1916, une bibliothèque littéraire d’exception, offrant la particularité de réunir, autour d’une oeuvre, non seulement l’édition rare, mais tout document permettant d’en suivre la formation et l’élaboration (manuscrit, épreuves corrigées, correspondance).<br /><br />Le legs de Jacques Doucet est accepté par l’Université de Paris en 1932. En 1933, à l’initiative du recteur Charléty, la bibliothèque est transférée et ouverte au public dans une salle de la nouvelle Réserve de la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Depuis cette date, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet n’a cessé et ne cesse de s’enrichir de dons prestigieux ou d’acquisitions. Une extension lui fut accordée dans les années 1960, puis 1980 au premier, puis au deuxième étage du 8 place du Panthéon.</div>
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
Site web de la <a href="https://www.sorbonne.fr/la-chancellerie-des-universites-de-paris/une-bibliotheque-consacree-a-la-litterature-du-xixe-et-xxe-la-bibliotheque-jacques-doucet/" target="_blank">Chancellerie de Paris</a><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_litt%C3%A9raire_Jacques-Doucet" target="_blank">Wikipédia</a>
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Photographies
Revues
Objets
Ressources numériques
Maison Auguste Comte
Positivisme
<div style="text-align: justify;">L’association internationale « La Maison d’Auguste Comte », qui possède le statut « association loi 1901 », a pour mission de conserver l’appartement d’Auguste Comte, le fonds d’archives positiviste et de faire connaître la pensée du philosophe et de ses disciples.</div>
Maison Auguste Comte
<div style="text-align: justify;">Site internet de la Maison Auguste Comte : <a target="_blank" href="http://augustecomte.org/">http://augustecomte.org/</a></div>
<div style="text-align: justify;">Le centre de documentation et de recherche est prioritairement mis à la disposition des chercheurs, des étudiants et de toute personne engagée dans une recherche en rapport avec Auguste Comte, le XIXe siècle et les positivismes. La consultation se fait sur place, du lundi au vendredi sur rendez-vous uniquement.</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/499" target="_blank">Fonds Auguste Comte de l'Ecole Polytechnique</a>
<div style="text-align: justify;">Une centaine de manuscrits<br />Une riche correspondance entre disciples a été rassemblée (6500 lettres)<br />Les manuscrits des œuvres et la correspondance d’Auguste Comte ont été mis en dépôt à la BNF, respectivement en 1981 et en 1993, le reste du fonds est toujours à la Maison d’Auguste Comte.</div>
86 documents personnels d'Auguste Comte
français
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Photographies
Ressources audiovisuelles
Fonds Ignace Meyerson (1888-1983)
Psychologie
Histoire des idées -- XXe siècle
Histoire culturelle -- XXe siècle
<div style="text-align: justify;">Originaire de Varsovie, Ignace Meyerson (1888-1983) arrive à Paris en 1906 et y retrouve son oncle <strong>Émile Meyerson</strong>, philosophe et historien des sciences. De 1907 à 1920, il poursuit des études de sciences naturelles, de médecine et de philosophie et développe des travaux de physiologie musculaire et nerveuse. En 1915, il entre comme interne dans les services de <strong>Ph. Chaslin</strong> et <strong>J. Nageotte</strong> à l’hôpital de la Salpêtrière. Il se lie à <strong>P. Curie</strong> et <strong>Ch. Seignobos</strong>. Inscrit au parti socialiste en 1908, il noue des liens étroits avec <strong>Victor Basch</strong> et <strong>Jeannette Halbwachs</strong>. A la fin de la guerre, Meyerson devient chef adjoint au laboratoire de psychologie de l’asile clinique de <strong>Sainte-Anne</strong>. Il remet en route le <strong><i>Journal de psychologie normale et pathologique</i></strong> et est élu, en 1920, secrétaire de la Société française de psychologie (fonction qu’il exerce jusqu’en 1938) et secrétaire général de la Fédération des sociétés françaises des sciences philosophiques, historiques, philologiques et juridiques. En 1921, il est nommé chef de travaux au <strong>laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études</strong>. En 1922, il commence la traduction de la <i>Traumdeutung</i> de S. Freud. Cette traduction est publiée en 1926. Naturalisé français en 1923, il devient directeur-adjoint au laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études. Entre 1927 et 1938, il mène une série de recherches sur les grands singes au <strong>Muséum d’histoire naturelle</strong> et à l’<strong>Institut Pasteur</strong>. A partir de 1928, il est chargé de cours de psychologie à la <strong>Sorbonne</strong>.
<p>Réfugié dès le début de la Seconde Guerre mondiale à <strong>Toulouse</strong>, il est détaché par le ministère pour enseigner la psychologie à la faculté des lettres. Relevé de ses fonctions le 19 décembre 1940, il continue clandestinement son enseignement et crée la <strong>Société toulousaine de psychologie comparative</strong>. Après l’invasion de la zone sud, il dirige le journal clandestin de l’Armée secrète du Sud-Ouest. A la fin de la guerre, il est réintégré et mis à disposition du recteur de Toulouse pour donner un enseignement à la faculté de lettres. En 1947, il soutient sa thèse de doctorat, <strong><i>Les fonctions psychologiques et les œuvres</i></strong>. En 1951, il est nommé directeur d’études à la 6e section de l’<strong>École pratique des hautes études.</strong> Il y crée le <strong>Centre de recherches de psychologie comparative</strong>. Meyerson a également dirigé le <i>Journal de psychologie</i>, qui après la création de <i>Psychologie française</i>, en 1950, a cessé d’être l’organe de la Société de psychologie.<br />Meyerson, père fondateur de la psychologie historique, objective et comparée, représente — avec <strong>Henri Wallon</strong>, <strong>L-S. Vygostky</strong>, <strong>Jerome Bruner</strong> et <strong>Philippe Malrieu</strong> — l'un des penseurs de référence de ce que l'on appelle la psychologie historico-culturelle, qui s'oppose aux réductionnismes positivistes en psychologie, en particulier dans le champ des théories cognitivo-comportementales. <strong>Jean-Pierre Vernant</strong> le reconnaissait comme son maître.<br /><br />Le<strong> fonds d'archives</strong> conservé aux Archives nationales couvre ses années de formation, son enseignement, les centres de recherche auquel il a partipé et animé, les notes relatives à sa thèse de doctorat, aux articles qu'il a publiés, ainsi qu'aux ouvrages collectifs qu'il a dirigés, sa direction du Journal de psychologie normale et pathologique, et enfin, une vaste correspondance.</p>
</div>
Meyerson, Ignace (1888-1983)
<div style="text-align: justify;"><a href="https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?formCaller=&irId=FRAN_IR_017786&gotoArchivesNums=false&defaultResultPerPage=&frontIr=&optionFullText=&fullText=&udId=&consIr=&details=false&page=&auSeinIR=false" target="_blank">Site internet</a><br />Informations biographiques extraites de l'introduction de l'instrument de recherche rédigé par T. Charmasson, D. Deméllier, F. Parot et G. Vermès.<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_Meyerson" target="_blank">Wikipédia</a></div>
<div style="text-align: justify;">Il n'y a pas de restriction juridique à la consultation de ces documents, qui se fait selon les modalités matérielles en vigueur aux Archives nationales.</div>
<div style="text-align: justify;">Reproduction autorisée, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales.</div>
<div style="text-align: justify;"><a href="http://bibliotheque.u-pec.fr/vos-bibliotheques/scd/vie-culturelle/espace-ignace-meyerson-homme-signes-culture-societe-240503.kjsp" target="_blank">Bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson</a> conservée par la Bibliothèque l'Université Paris Est Val-de-Marne <br />Voir à l'<a href="https://webext.pasteur.fr/archives/mey1.html" target="_blank">Institut Pasteur</a><br /><a href="http://www.zionistarchives.org.il/en/Pages/Default.aspx" target="_blank">Archives d'Emile Meyerson</a> conservées aux Archives centrales sionistes de Jérusalem (CZA, A 408).<br /><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/250" target="_blank">Archives d'Henri Piéron</a> aux Archives nationales</div>
67 cartons d'archives
Français
Archives
Manuscrits
Photographies
521 AP
1888-1984
Fonds Henri Piéron (1881-1964)
Psychologie expérimentale
Physiologie
Psychiatrie
<div style="text-align: justify;">Henri Piéron est né en 1881 dans une famille d'universitaires parisiens. Après des études de philosophie, Piéron fréquente la clinique neurologique de la <strong>Salpêtrière</strong> et sera en 1908 un des membres fondateurs de la <strong>Société clinique de médecine mentale</strong>. Tout en s'initiant à la recherche expérimentale au laboratoire de psychologie physiologique que dirige <strong>Alfred Binet</strong> à la Sorbonne puis, dès 1901, au laboratoire de psychologie expérimentale qu'E. Toulouse a créé à Villejuif et qui est rattaché à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE), Piéron commence des études de physiologie. Ses années de formation aboutissent en 1912, à une thèse de sciences naturelles dans laquelle il démontre la sécrétion d'hypnotoxines au cours de l'insomnie expérimentale. <br />En 1912, Piéron est nommé directeur du <strong>laboratoire de psychologie physiologique de la Sorbonne</strong>, rattaché à l<strong>'Ecole pratique des hautes études</strong>, en remplacement de Binet. Il s'emploie alors à développer le laboratoire de la Sorbonne et, en 1920, obtient la création de l'<strong>Institut de psychologie</strong>, premier institut d'université en France. Il devient en 1923 titulaire, au <strong>Collège de France</strong>, de la <strong>chaire de physiologie des sensations</strong> créée pour lui ; autour de cette chaire, il organise un laboratoire auquel est rattaché, en 1926, le laboratoire de l'Ecole pratique des hautes études. Piéron ne cessera de développer cet outil de recherche.<br />A partir de 1925, Piéron s'investit dans l'administration des trois sections scientifiques de l'EPHE et devient, en 1937, président de la section des sciences naturelles.<br />Il fonde l'<strong>Institut national d'orientation professionnelle</strong> (INOP) en 1928 et s'adjoint <strong>Julien Fontègne</strong> et <strong>Henri Laugier</strong> au conseil de direction. Enfin, avant qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, Piéron est élu membre du Conseil supérieur du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et participe à la constitution progressive du <strong>CNRS</strong> aux côtés de <strong>Jean Perrin</strong>.<br />En 1939, il prend à Mérignac près de Bordeaux la direction d'un service de psycho-physiologie et de sélection dans le cadre de l'Inspection médico-psychologique de l'armée de l'air. A partir de 1940, il assure à Paris, le maintien et la défense des institutions dont il a la responsabilité et la direction du <strong>laboratoire de biométrie humaine et de l'institut Marey</strong>. Il est également président de l'<strong>Association française pour l'avancement des sciences</strong> (AFAS).<br />En 1944, son ami <strong>Paul Langevin</strong> lui demande de collaborer au projet de reforme de l'enseignement en France, qu'il prépare avec <strong>Henri Wallon</strong>. A la même époque aussi, il participe à la transformation de la fondation Alexis Carrel en Centre d'étude et de recherche sur les problèmes humains.<br />Henri Piéron a été l'organisateur infatigable de la recherche et de l'enseignement de la psychologie en France. Ses travaux personnels en psychologie physiologique concourrent également à sa notoriété. Piéron est à la retraite dès 1952 ; il continue bien sur à travailler, mais à un rythme qui, malgré la conviction qu'il lui reste beaucoup à faire, décroît jusqu'en 1962. Il meurt en 1964.<br /><br />Malgré quelques lacunes (dans la correspondance par exemple), dues sans doute au délai écoulé entre la mort d'Henri Piéron et la prise en charge de ses papiers, l'ensemble des documents conservés témoigne de l'activité quotidienne, tant scientifique qu'administrative, d'Henri Piéron. En effet, celui-ci conservait tous ses papiers, et avait eu à coeur de classer ses dossiers. Aussi avons-nous, dans la majorité des cas, préservé ce classement, qu'il a fallu toutefois considérablement affiner. Les documents ont été regroupés sous cinq grandes rubriques :<br />1) Les documents concernant les études, la carrière et la vie privéede Piéron (520 AP 1 à 3).<br />2)La correspondance(520 AP 4 à 9), pour laquelle nous avons respecté le classement effectué par Henri Piéron : les lettres reçues sont classées dans l'ordre alphabétique des correspondants, et pour chaque correspondant, dans l'ordre chronologique. Nous avons recensé 2907 lettres pour un total de 445 correspondants.<br />3)Les dossiers à caractère administratif(520 AP 10 à 19).<br />4)Les manuscrits d' Henri Piéron(520 AP 22 et 23) accompagnés des notes pour ses cours et conférences, et en particulier l'essentiel de ses cours au Collège de France.<br />5)Les documents de travail (520 AP 24 à 43).<br />Dans chacun de ces dossiers, on relève aussi bien des coupures de presse, des références ou analyses bibliographiques que des notes de travail et des résultats d'expérience.<br />Enfin, ont été classées à part, de nombreuses photographies ; photographies concernant des travaux scientifiques, photographies de savants et de collègues, photographies privées (520 AP 19 à 21).<br /><br />Le fonds Henri Piéron comporte en outre <strong>les archives d'Alfred Binet</strong>, apparemment les seules qui aient échappé à une suite de destructions volontaires ou non (520 AP 44 à 46). On suppose que ces archives étaient demeurées dans le laboratoire. Elles comportent de très nombreux enregistrements, au noir de fumée, de différentes activités physiologiques, effectués lors de tâches comme le calcul mental (le cas Inaudi) et des enregistrements d'écritures pathologiques ou non, effectués à la Salpêtrière.</div>
Piéron, Henri (1881-1964)
Binet, Alfred (1857-1911)
51 cartons d'archives
Archives
Manuscrits
Photographies
520 AP
1901-2000