Collège de France
<p style="text-align: justify;">Le service des archives conserve et communique des fonds administratifs ainsi que des fonds scientifiques légués au Collège par des professeurs ou leurs ayants droit. Il porte également le projet Salamandre, né en 2013, qui rassemble la bibliothèque numérique du Collège de France et le catalogue en ligne de ses archives. Salamandre s’enrichit régulièrement de nouveaux documents patrimoniaux : manuscrits, photographies, objets, archives audiovisuelles.</p>
<a href="http://www.college-de-france.fr/site/bibliotheques-archives/archives.htm" target="_blank">Site web</a>
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École normale supérieure (ENS-PSL). Bibliothèque des sciences expérimentales
Physique
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Géosciences
<div style="text-align: justify;">École normale supérieure (ENS-PSL). Bibliothèque des sciences expérimentales</div>
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Objets
Fonds Alfred Kastler (1902-1984)
Pompage optique
École normale supérieure. Département de physique
Laboratoire Kastler-Brossel
Laboratoire de spectroscopie hertzienne
Prix Nobel de Physique
Kastler, Alfred (1902-1984)
Brossel, Jean (1918-2003)
Cohen-Tannoudji, Claude (1933-....)
<div style="text-align: justify;">Alfred Kastler est né en Alsace en 1902. Reçu en 1921 au concours de l'Ecole normale supérieure, il devient enseignant en lycée à Mulhouse, puis Colmar, enfin Bordeaux, où il soutient sa thèse de doctorat en 1936. Georges Bruhat lui demande en 1941 de rejoindre le Département de Physique de l'ENS en remplacement de Pierre Auger parti aux Etats-Unis. C'est en 1952, lorsqu'il devient professeur à l'ENS, qu'il fonde son groupe de recherche. <br />C'est avec l'un de ses élèves, <strong>Jean Brossel</strong>, qu'il va lancer des recherches qui vont lui permettre d'obtenir le <strong>Prix Nobel de Physique en 1966</strong>. Ces recherches portent sur le pompage optique. C'est aussi ensemble qu'ils créent et dirigent le <strong>Laboratoire de spectroscopie hertzienne</strong> qui deviendra le <strong>Laboratoire Kastler-Brossel</strong> (LKB), berceau de plusieurs Prix Nobel, ceux de Claude Cohen-Tannoudji (en 1997) et de Serge Haroche (en 2012). Alfred Kastler prend sa retraite en 1972. <br />Par ailleurs, Alfred Kastler s'engage politiquement, notamment au moment de la guerre d'Algérie. Après la guerre, il devient un militant pour la paix et un défenseur de l'Europe. <br /><br /><strong>Le fonds Alfred Kastler</strong> résulte du rassemblement des archives et ouvrages qui se trouvaient, d’une part, dans son bureau, documents essentiellement scientifiques, et d’autre part, des archives qui se trouvaient à son domicile, relatives à sa vie publique, déposées par sa fille Mireille à l’ENS en 1986.<br />
<p>Ce fonds est particulièrement riche et complet. Il rend compte des activités de Kastler sous toutes leurs formes. On y trouve des documents relatifs à ses activités de recherche (des manuscrits, dont des inédits), mais aussi à ses responsabilités administratives. De nombreux documents témoignent également de son investissement caritatif et de son engagement pour de nombreuses causes, notamment pour la paix. Une correspondance très fournie (plus de 17.000 lettres) est présente dans le fonds, montrant l'étendue de son réseau professionnel et le retentissement de son Prix Nobel au niveau international. De nombreux articles de presse complètent la documentation personnelle du physicien.</p>
</div>
Kastler, Alfred (1902-1984)
<div style="text-align: justify;">Le fonds est consultable sur simple demande.<br />La reproduction des documents d'archives est soumise à autorisation.</div>
<div style="text-align: justify;">Plusieurs <a title="Kastler Institut Pasteur" href="http://caphes.ens.fr/IMG/image/Institut_Pasteur_Kastler.pdf" target="_blank" rel="noopener"> fonds à l'Institut Pasteur</a> (notamment les fonds Daniel Bovet, René Dujarric de la Rivière, François Jacob, Antoine Lacassagne, Pierre Lépine, Jean Levaditi, André Lwoff, Pierre Manigault, Jacques Monod, Elie Wollman)<br />Dans CALAMES : des documents à la BDIC (Nanterre), la B.N.U.S. (Strasbourg), l'Institut de France, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, le MNHN, les universités de Bordeaux.</div>
1er versement : 99 boîtes d'archives
2e versement : 15 boîtes d'archives
français
anglais
allemand
Archives
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
Photographies
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Objets
AK
Fonds André Gorz (1923-2007)
Sartre, Jean-Paul (1905-1980)
Marcuse, Herbert (1898-1979)
École de Francfort
Théorie politique
<div style="text-align: justify;">Né en 1923 à Vienne, de son vrai nom Gerhard Horst, demi-juif par son père, catholique par sa mère, André Gorz se réfugia en Suisse romande dès l’Anschluss. Pendant la guerre, il lut <em>L’Être et le Néant</em> et s’en imprégna fortement. Il rencontra <strong>Jean-Paul Sartre</strong> à Genève en 1946, anima longtemps le comité de direction des <em>Temps Modernes</em> et il entreprit d’écrire un traité de morale existentielle, qui fut toutefois édité plusieurs années après <em>Le Traître, autobiographie intellectuelle</em> préfacée par Sartre.</div>
<div style="text-align: justify;">André Gorz devint un intellectuel écouté dans les milieux syndicaux, parfois davantage en Allemagne et en Scandinavie qu’en France. Il produisit notamment une théorie du néo-capitalisme, ainsi qu’une stratégie de lutte ouvrière échappant à la logique des partis. Journaliste sous le pseudonyme de Michel Bosquet à<em> L’Express</em>, puis au <em>Nouvel Observateur</em>, dont il fut l’un des fondateurs, il développa également, sous la double influence d<strong>’Ivan Illich</strong> et de <strong>Herbert Marcuse</strong>, et avec une connaissance approfondie de l’<strong>École de Francfort,</strong> les bases d’une écologie politique.</div>
<div style="text-align: justify;">En outre, il ne cessa de s’intéresser à la littérature et de produire des textes. Sa dernière œuvre littéraire,<em> Lettre à D.</em>, qui analyse son histoire d’amour avec sa femme Dorine – avec qui il conclut un pacte de fidélité qui mena jusqu’à leur suicide commun en 2007 – le fit connaître à un public plus large.<br /><br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les archives conservées par André Gorz concernent principalement son activité d’essayiste. On y trouve : une grande partie des manuscrits de ses monographies, de nombreux manuscrits de ses entretiens. Par contre, le fonds d’archives ne contient aucun manuscrit de ses articles en tant que journaliste. Cette activité est cependant très présente par la correspondance des lecteurs, principalement celle des lecteurs du <em>Nouvel Observateur</em> et des <em>Temps modernes</em>, qui met en évidence une relation forte entre André Gorz et son lectorat. Le reste de la correspondance reçue est classée par scripteur ou par activités. La première série (scripteur) met en évidence des correspondances soutenues d’échanges intellectuels, autour de réflexions et projets communs. La deuxième série classée par activités, fait ressortir les différentes sollicitations dont André Gorz a été l’objet pour participer à des conférences, des débats, réaliser des interviews (principalement pour la presse écrite mais également pour la radio et la télévision). Des dossiers documentaires, des dossiers de travail ainsi qu’un dossier de presse, des photographies et un ensemble de documents audio-visuels complètent cet ensemble.</div>
Gorz, André (1923-2007)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/gorz-andre/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord IMEC
50 boîtes d’archives ; 2400 imprimés
Français
Archives
Ouvrages imprimés
Ressources audiovisuelles
Photographies
GRZ
1923-2007
Fonds Ariane Deluz (1931-2010)
Gouro
Malinké
Embera
Choco
Afrique de l'Ouest
Côte d'Ivoire
Zaïre
Amérique du Sud
Colombie
Anthropologie
Ethnologie
<div style="text-align: justify;">Ariane Deluz, née le 6 septembre 1931, anthropologue de nationalité française et suisse, entreprit une carrière d'ethnologue sous les directions successives de <strong>Georges Balandier</strong> et <strong>Claude Lévi-Strauss</strong>, dans le cadre de l'Ecole Pratique des Hautes Études VIe Section devenue EHESS (de 1955-1964) et du CNRS (de 1964 à 1997).</div>
<div style="text-align: justify;">Ariane Deluz effectua alors de nombreuses missions de recherche sur le terrain en Afrique de l'Ouest - principalement en Côte d'Ivoire - (chez les Gouro et les Yohouré), au Zaïre, puis en Amérique du sud (Embera du Choco, Colombie) et de nouveau en Afrique. Sur une période couvrant une trentaine d'années, elle a passé environ 70 mois sur le terrain pendant lesquels elle étudia et analysa des matériaux ethnographiques, des données historiques, de parenté et d'alliance, et le rôle de la parenté dans l'organisation socio-économique rurale et urbaine.<br />Ses travaux personnels portent sur les moyens de réinterpréter ces structures aux niveaux religieux, politique et économique. Une formation psychanalytique et clinique l'y aida et la rendit attentive aux problèmes de santé mentale (1966-1967 et 1972-1975) : Séminaires de recherche en Ethnopsychiatrie, directeur d'études : Georges Devereux, EPHE, VIè section).<br />Avec d'autres collègues françaises, Ariane Deluz est l'une des pionnières des études sur les femmes qui n'étaient pas encore dites "Gender Studies". Dès 1985, elle eut l'occasion d'étudier des faits sociaux et des comportements directement ou indirectement liés au sida, ce qui l'amena à l'analyse plus approfondie d'événements et de perceptions liées à la maladie. Par ailleurs, elle organisa, ou intervint, dans de nombreux séminaires et colloques. De 1983 à 1991, elle fut chargée de cours à l'Institut Universitaire d'Etudes du Développement (IUED) de Genève. Enfin, elle fut secrétaire générale de la Société des africanistes (1990-1994) et présidente (1997-1999) de l'Association française des anthropologues (AFA). Ariane Deluz est décédée le 16 janvier 2010, à Lausanne.<br /><br />Le fonds est classé de la manière suivante : les documents bio-bibliographiques, les matériaux de terrains ethnographiques, les photographies des terrains.</div>
Deluz, Ariane (1931-2010)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FAD" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation
<div style="text-align: justify;">65 boîtes d'archives concernant son activité professionnelle ; 1500 diapositives ; 85 films noir et blanc ; 235 bandes audio, numérisées sur CD, DVD, mini-disques, disque dur, portant principalement sur les Gouro. Ariane Deluz a fait don de sa bibliothèque de recherche qui comprend environ 800 ouvrages, intégrés au catalogue des imprimés.</div>
Archives
Ressources iconographiques
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
Ouvrages imprimés
fr/cdf/las/FAD
Fonds Bernard Halpern (1904-1978)
Médecine expérimentale
<div style="text-align: justify;">Bernard Halpern nait le 2 novembre 1904 à Tarnos Rude, en Ukraine. Exilé une première fois en Sibérie avec sa famille, c'est seul qu'il doit s'enfuir en Pologne à l'âge de 14 ans. Passionné de culture et langue française, il réussit à rejoindre la France en 1925, débute des études de médecine à la faculté de Nancy, puis les poursuit à partir de 1928 à Paris.</div>
<div style="text-align: justify;">Tout en poursuivant ses études, il devient aide-chirurgien du professeur Moulonguet à l'hôpital Tenon, puis aide technique et préparateur du professeur Gautrelet, directeur de l'école pratique des hautes études. Par la suite chargé de conférence, il y enseigne la pathologie expérimentale.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1936, il soutient sa thèse en médecine sur les propriétés du venin de Vipera aspis.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1937, il prend la direction des laboratoires de recherches en pharmacodynamique de Rhône-Poulenc ; il s'y consacre à l'étude des sulfamidés.</div>
<div style="text-align: justify;">De confession juive, en 1939 il se réfugie en Ardèche et endosse la carrière de médecin de campagne avant de reprendre des recherches sur les substances synthétiques inhibant l'histamine et protégeant contre le choc anaphylactique. Ainsi, il publie en 1942 un mémoire consacré au premier antihistaminique de synthèse, l'antergan.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1944, il entreprend l'étude des produits dérivés de la phénothiazine, qui aboutit à la création au phénergan et entres autres, des neuroleptiques.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1945, Louis Pasteur Vallery-Radot lui propose de diriger une équipe d'immunobiologie à l'hôpital Broussais. Il devient maitre de recherche CNRS.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1951, après des années de recherches en pharmacologie, Bernard Halpern se tourne vers l'immunologie. Il s'intéresse à l'activité phagocytaire du système réticulo-endothélial tout en étudiant l'emploi du sérum anti-lymphocytaire contre le rejet des greffes d'organes.</div>
<div style="text-align: justify;">Ses dernières recherches, toujours dans le domaine d'étude des facteurs de stimulation des défenses immunitaires, s'applique aux propriétés anticancéreuses du corynebacterium parvum.</div>
<div style="text-align: justify;">Il s'éteint le 23 septembre 1978, à Paris.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1928, Bernard Halpern rencontre Renée, sa future épouse, et peintre de renom. Ils auront 3 enfants : Georges, devenu médecin allergologue, Marie-Christine, devenue avocate, et Françoise, psychologue.</div>
<div style="text-align: justify;">Marie-Christine présidera l'association des Amis de Bernard Halpern, décernant de 1979 à 1999 un prix à un jeune chercheur en immunothérapie contre le cancer.</div>
<div style="text-align: justify;">Le fonds présente les multiples facettes de la vie personnelle et de l'activité scientifique de Bernard Halpern, depuis ses études en médecine jusqu'à ses dernières recherches.</div>
<div style="text-align: justify;">Les cours qu'il a promulgués à l'Ecole pratique des hautes études et au Collège de France reflètent son activité d'enseignement.</div>
<div style="text-align: justify;">Les nombreuses conférences et participations à des congrès, ainsi que ses projets de publications, d'articles, de présentation d'ouvrages présentent son activité de chercheur et son réseau de connaissances, amis et collègues en pharmacologie et immunologie.</div>
<div style="text-align: justify;">Un important ensemble de photographies représente son entourage familial, amical, professionnel et les personnalités rencontrées au cours de colloques, congrès ou réunions internationales.</div>
<div style="text-align: justify;">Des films et bandes sonores complètent le fonds, mais n'ont pour l'instant pas pu être identifiés et exploités.</div>
Halpern, Bernard (1904-1978)
<a href="https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_00CDF0077&c=FR075CDF_00CDF0077_e0000018&qid=eas1552907258556#!{%22content%22:[%22FR075CDF_00CDF0077_e0000018%22,true,%22eas1552907258556%22]}" target="_blank">Catalogue des archives du Collège de France - Salamandre</a>
Contactez le service des archives
11 boîtes ; 4 ml
Français
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Ressources audiovisuelles
77 CDF
1881-2007
Fonds Charles-Henry Pradelles de Latour (né en 1938)
Parenté
Psychanalyse
Ethnopsychanalyse
Littérature orale
Rite
Sorcellerie
Médecine traditionnelle
Croyance
Linguistique
Bamiléké
Pèrè
Ethnologie
Afrique
Cameroun
<div style="text-align: justify;">Charles-Henry Pradelles de Latour, né en 1938, ethnologue africaniste, directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale et de l’Ecole lacanienne de psychanalyse, chargé de cours à l’Université de Strasbourg de 1974 à 2002.<br />Titulaire successivement d’une licence en théologie, puis d’une maîtrise en ethnologie de la Faculté de Strasbourg, il est élève de la FRAS (Formation pour la recherche en anthropologie sociale) en 1971.<br />Il part au Cameroun pour sa première mission en pays Bamiléké en 1972 et y retournera en 1976 et 1978 pour poursuivre une enquête monographique sur la chefferie Bangoua.<br />En 1974-1975, il est engagé par la municipalité de Montbéliard pour mener une enquête sur le système de parenté auprès des habitants de quartiers populaires.<br />En 1986, il soutient à l’EHESS sa thèse de doctorat intitulée<em> Le champ du langage dans une chefferie Bamilékée</em>. Il retournera au Cameroun en 1988-89, puis en 1999 pour une enquête en pays Pèrè.<br />Il exerce par ailleurs une fonction de médiation auprès des familles africaines de la région parisienne. Son travail porte sur l’étude des systèmes de parenté et la linguistique, les croyances et les rites thérapeutiques traditionnels, recoupant régulièrement anthropologie sociale et psychanalyse.<br /><br />Le fonds est principalement composé de notes de terrain, de fichiers lexicaux et de notes thématiques, provenant de trois terrains distincts : Missions Bamiléké, Cameroun (1972, 1976 et 1978) ; enquête sur les familles des Grands ensembles de Montbéliard, 1974 ; enquête sur les Pèrè, Cameroun, 1988-1989.</div>
Pradelles de Latour, Charles-Henry (né en 1938)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FCP" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation.
<div style="text-align: justify;">10 dossiers, 12 cahiers de notes, 4 fichiers, 2 classeurs photos, 74 cassettes audio.</div>
Français
Archives
Photographies
Ressources audiovisuelles
fr/cdf/las/FCP
Fonds Claude Lévi-Strauss (1908-2009)
Anthropologie
Ethnologie
Parenté
Mythologie
Structuralisme
Totémisme
<div style="text-align: justify;">Claude Lévi-Strauss, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l'échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du XXe siècle. Il est devenu notamment l'une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l'anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l'ethnologie et l'anthropologie en leur appliquant les principes holistes issus de la linguistique, de la phonologie, des mathématiques et des sciences naturelles.</div>
<div style="text-align: justify;">Professeur agrégé de philosophie et enseignant au début des années 1930, il se tourne à partir de 1935 vers l'ethnologie, dont il va faire son métier. Après ses premiers travaux de terrain sur les peuples indigènes du Brésil entre 1935 et 1939, il est contraint de s'exiler en 1941 à New York ; où il rencontre de grandes figures des sciences humaines et sociales, dont le phonologue russe Roman Jakobson, auprès de qui il s'initie aux principes de l'analyse structurale et de la linguistique moderne. À partir de cette découverte décisive qu'il choisit d'appliquer à la parenté, il élabore les principes de l'anthropologie structurale, en rupture radicale avec les courants alors dominants en ethno-anthropologie (évolutionnisme, diffusionnisme, culturalisme, fonctionnalisme) : il cherche à expliquer la société et ses manifestations comme un tout doté d'une cohérence interne autorégulée, échappant à la conscience des individus. À son retour en France, il soutient et publie en 1949 sa thèse sur <em>Les Structures élémentaires de la parenté</em>, première application de sa méthode novatrice, qui lui apporte une notoriété précoce parmi les anthropologues de nombreux pays.</div>
<div style="text-align: justify;">Durant les années 1950, il enseigne en France, où il est directeur d'étude à l'Ecole pratique des hautes études, et aux États-Unis et consolide les principes de sa méthode structurale, qu'il présente en 1958 au public sous la forme d'un recueil d'articles, <em>Anthropologie structurale</em>, premier d'une série d'ouvrages méthodologiques.<br />Ses travaux apportent un éclairage neuf sur un grand nombre de problématiques anthropologiques classiques jusqu'alors mal connues ou inexpliquées. Ils acquièrent rapidement un rayonnement international et inspirent d'autres disciplines, participant dans une large mesure à la naissance du mouvement structuraliste français. Élu en 1959 à la chaire d'anthropologie sociale du Collège de France, Lévi-Strauss quitte le champ de la parenté et continue avec <em>Le Totémisme aujourd'hui</em> et <em>La Pensée sauvage</em> (1962) à revisiter les grandes thématiques anthropologiques, bouleversant le regard occidental sur les sociétés sans écriture. Puis, durant près d'une décennie, il se consacre à une approche structurale des mythes, publiant entre 1964 et 1971 les quatre volumes des <em>Mythologiques</em>, son œuvre majeure.<br />Dans les années 1970 puis après sa retraite en 1982, il adapte sa méthode scientifique à l'évolution générale du paradigme structuraliste vers la dimension temporelle (diachronie, structuralisme génétique), travaillant notamment avec les historiens des <em>Annales</em> à la naissance de l'anthropologie historique sur des thèmes comme la famille, la parenté cognatique, le système à maison. Parallèlement, tout au long de sa carrière, il participe à la réflexion sur les sciences sociales et leur organisation institutionnelle, et réexamine de façon critique de vastes thématiques des sciences humaines comme l'art, le progrès, la race, les rapports entre nature et culture, le développement et la condition humaine.</div>
<div style="text-align: justify;">Auteur, à côté de ses nombreux ouvrages de caractère universitaire, d'un livre plus littéraire et autobiographique, <em>Tristes Tropiques</em>, qui connut dès sa parution en 1955 un large succès public en France comme à l'étranger, Lévi-Strauss a été élu en 1973 à l'Académie française. Ayant acquis à partir des années 1980 une très grande stature intellectuelle, consacrée en 2008 par l'entrée de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade, il reste présent dans les médias et les débats de société jusqu'à un âge avancé.<br />Sa pensée, qui avait perdu après les années 1970 une grande partie de son influence dans les sciences sociales avec le reflux du paradigme structuraliste et holiste, connaît une nouvelle vitalité à partir des années 2000 en philosophie des sciences et des mathématiques, autour de la notion-clé de transformation.<br /><br />Le fonds conservé à la BNF comprend la totalité des archives qu'il a produites au cours de ses recherches.</div>
Lévi-Strauss, Claude (1908-2009)
Éléments biographiques extraits de Wikipédia ; Notice de présentation du fonds dans la catalogue de la BNF
<div style="text-align: justify;">La consultation du fonds est soumise à l'autorisation de Mme Lévi-Strauss (la BnF se charge de faire suivre les demandes qui lui seront adressées). Par ailleurs, toute demande de consultation - après autorisation - s'effectue sur rendez-vous, au moins 72 h avant la date souhaitée pour la communication des documents, par exemple par courrier électronique à l'adresse : manuscrits@bnf.fr</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/515" target="_blank">Fonds d'archives administratives</a> du Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS).
Oeuvres, carnets, fichiers, documentation de travail, correspondance, documents le concernant, iconographie, objets, documents audiovisuels
Archives
Manuscrits
Photographies
Ressources audiovisuelles
Objets
Ressources iconographiques
NAF 28150
Fonds Claude Tresmontant (1925-1997)
Philosophie des sciences
Religion
Pensée hébraïque
Linguistique
Traduction
Philosophie médiévale
<div style="text-align: justify;">Correspondant de l’Institut, Claude Tresmontant a enseigné pendant plusieurs années à la Sorbonne la philosophie des sciences et la philosophie médiévale. Ses travaux et publications ont porté sur l’histoire de la pensée chrétienne depuis ses origines juives jusqu’à la crise moderniste. Avec une égale ferveur, Claude Tresmontant s’est intéressé aux problèmes posés par la philosophie des sciences.<br />Depuis son premier ouvrage, un <em>Essai sur la pensée hébraïque</em> paru en 1953, il n’a cessé d’approfondir sa connaissance de l’hébreu et de s’interroger sur le texte grec des <em>Évangiles</em>, publiant notamment <em>Christ hébreu</em> (1983) qui a suscité de très vives controverses. Claude Tresmontant a également travaillé de nombreuses années à une vaste étude lexicale comparative entre la langue grecque utilisée dans les <em>Évangiles</em> et l’hébreu parlé au temps de Jésus et des évangélistes. Cette étude – non publiée – court sur plusieurs milliers de pages.<br />Claude Tresmontant a obtenu le prix Maximilien-Kolbe en 1973 et le Grand Prix de l’Académie des sciences morales et politiques en 1987 pour l’ensemble de ses travaux dont témoignent plus d’une cinquantaine d’ouvrages et de nombreux articles.<br /><br />Ce fonds comprend les manuscrits de l’œuvre, des notes et des dossiers de travail, des cassettes audio (cours et conférences). On y trouve aussi des dossiers éditoriaux, des dossiers de presse et quelques photographies. La bibliothèque de l’auteur est particulièrement riche en ouvrages sur la patristique, les hérésies chrétiennes, la gnose, la pensée médiévale, le judaïsme.</div>
Tresmontant, Claude (1925-1997)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/tresmontant-claude/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord IMEC
438 boîtes d’archives
Français
Grec ancien
Hébreu
Archives
Ressources audiovisuelles
Photographies
TRS
1953-1997
Fonds Conrad Stein (1924-2010)
Psychanalyse
Freud, Sigmund (1856-1939)
Rêve
<div style="text-align: justify;">Psychiatre de formation, il soutient une thèse sur <em>Le mutisme chez l’enfant</em> avec Serge Lebovici, et formé à la psychanalyse par Marc Schlumberger puis par Sacha Nacht, Conrad Stein marquera le monde de la psychanalyse par son ouverture d’esprit et son opposition à toute position idéologique.<br />Élu membre titulaire de la Société Psychanalytique de Paris en 1960, il est proche de Wladimir Granoff, Serge Leclaire, François Perrier, mais aussi de Jacques Lacan sans pour autant être lacanien. De 1961 à 1992 il tient son propre séminaire intitulé « L’interprétation du rêve » à l’Institut de Psychanalyse de Paris. Ouvert à tous les courants de pensée, il favorise et encourage les échanges entre les différentes mouvances de la communauté psychanalytique. En 1967, il crée avec Piera Aulagnier et Jean Clavreul la revue <em>L’Inconscient</em> puis la revue <em>Études freudiennes</em> en 1969 et l’AEF (Association pour Études freudiennes) avec l’appui de Danièle Brun. Parmi ses livres, il faut citer <em>L’Enfant imaginaire</em> (Denoël, 1972), <em>La Mort d’Œdipe</em> (Gonthier, 1977), <em>Aussi je vous aime bien</em> (Denoël, 1978).<br /><br />Le fonds comporte les manuscrits des essais, articles et conférences ; les frappes des séminaires d’anthropologie psychanalytique de Conrad Stein et ses commentaires sur les textes de Freud (<em>L’interprétation des rêves</em> ; <em>Totem et tabou</em>), des entretiens, de la presse et quelques dossiers de correspondance. Des enregistrements de ses séminaires et ses ouvrages (y compris les traductions) complètent l’ensemble. </div>
Stein, Conrad (1924-2010)
Communicable après accord IMEC
45 boîtes d’archives, 1 boîte d’imprimés
Français
Archives
Ouvrages imprimés
Ressources audiovisuelles
STN
1954-2011