45 rue d'Ulm 75005 Paris
Localisation du CAPHÉS : 29 rue d'Ulm
Le CAPHÉS est le Centre d’Archives en Philosophie, Histoire et Édition des Sciences. Il a été créé le 15 octobre 2003 sous la forme de l’Unité Mixte de Service (UMS 2267) résultant de l’élargissement de l’Unité de Service "ACTA". Son projet scientifique s’inscrit dans une longue tradition d’études, de recherches et d’entreprises collectives qui trouve son origine dans les activités de la Fondation « Pour la science » - Centre international de synthèse, fondée en 1925 par Henri Berr.
Les activités du CAPHÉS consistent dans le soutien de deux revues, la Revue d'histoire des sciences et la Revue de synthèse ; la mise en place d'un Centre documentaire dédié à l'histoire et à la philosophie des sciences ; enfin, en une animation scientifique sous la forme de séminaires et de journées d'étude.
A l'occasion de sa recréation en 2014, le CAPHÉS (UMS 3610) a vu son projet scientifique élargi, notamment par la constitution d’un pôle "Archives de la recherche", la mise en oeuvre de deux nouveaux axes portés par le directeur relatifs à "la science en train de se faire" - entretiens filmés de scientifiques - et à l'"ignorance" prise dans son rapport à la recherche scientifique, fondamentale et réglementaire, enfin le développement d'un pôle Humanités numériques et édition électronique. En outre, le CAPHÉS participe à une animation scientifique, sur la base de ses fonds comme de projets pluriannuels (sur la Lumière, sur les rapports entre psychiatrie et sciences humaines).
Présentation du Centre documentaire
Le Centre documentaire du CAPHÉS propose des bibliothèques et archives personnelles de philosophes, d’historiens des sciences et de scientifiques, ainsi que des fonds appartenant à des institutions scientifiques - sociétés savantes ou associations scientifiques - centrées sur l'histoire et la philosophie des sciences.
L’un des atouts du Centre documentaire du CAPHÉS réside dans la possibilité d’appliquer à la lettre le principe du respect de l’intégrité des fonds donnés ou déposés.
Le CAPHÉS bénéficie de dons faits par des scientifiques, des philosophes et des historiens des sciences, leur famille ou leurs ayants droit. Il s’agit pour l’essentiel de bibliothèques personnelles, d’archives de travail, source originale pour les chercheurs.
Le CAPHÉS dispose également de dépôts de fonds provenant d'institutions scientifiques (associations scientifiques, sociétés savantes, etc.), constitués d'archives et/ou de bibliothèques correspondant à leur activité scientifique passée et présente. En ce sens, le CAPHÉS s'avère à la fois le dépositaire d'une mémoire et le partenaire d'une activité scientifique en plein déploiement.
Les fonds sont identifiés, classés par provenance et conservent si possible un ordre établi avant leur arrivée au CAPHÉS.
Site internet : https://cak.ehess.fr/
Présentation du CAK
Fondé en 1958 au sein de la VIe section (Sciences économiques et sociales) de l’École pratique des hautes études (EPHE), le « Centre de recherches d’histoire des sciences et des techniques », devenu Centre Alexandre-Koyré en 1966, est un laboratoire de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, du CNRS et du Muséum national d’histoire naturelle (UMR 8560). Il réunit actuellement plus d’une centaine de chercheurs, enseignants-chercheurs, post-doctorants et doctorants. Leurs travaux s’inscrivent dans une perspective d’histoire sociale et culturelle des sciences, des savoirs et des techniques, en dialogue avec des approches philosophiques et sociologiques. Ces travaux se caractérisent par une très large ouverture quant aux périodes historiques – de l’Antiquité au monde contemporain –, aux aires culturelles et géographiques, aux échelles d’analyse – du local au global et leurs interactions –, ou encore aux objets de recherche : des sciences de l’homme et de la société aux savoirs naturalistes, des enjeux politiques des technosciences aux circulations des savoirs, des études visuelles des sciences à l’institution historique des disciplines et leur évolution, des savoirs sur le corps et sur le vivant à l’histoire de l’historiographie des sciences.
Le Centre Alexandre-Koyré est partenaire de deux laboratoires d’excellence, le LabEx « Histoire et anthropologie des savoirs, des techniques et des croyances » (HASTEC) et le LabEx « Sciences, innovations et techniques en société » (SITES). Il organise une formation à la recherche par la recherche, du master au doctorat, dans le cadre de l’EHESS, son établissement de tutelle principal. Il s'est doté d’une plateforme numérique, et possède une bibliothèque spécialisée qui constitue, de par la richesse de ses fonds, l’une des plus importantes dans le domaine de l’histoire et l’étude des sciences et des techniques en France.
Présentation de la bibliothèque
De par la richesse de ses fonds, la bibliothèque du Centre Alexandre-Koyré est l'une des plus importantes dans le domaine de l'histoire et l'étude des sciences, des techniques et des savoirs en France.
Dans ce sens, la bibliothèque du CAK développe un fonds documentaire pointu et contemporain concentré sur l’histoire, la philosophie, la sociologie et l’anthropologie des sciences et des techniques. Ces approches et domaines sont présents dans la longue durée (du XVIe au XXIe siècle) et concernent la France, l’Europe et le monde.
Le fonds compte environ 30 000 documents (livres, thèses, tirés à part, catalogues et bibliographies), ainsi que 1500 livres et périodiques anciens ainsi qu’une soixantaine d’abonnements à des revues scientifiques.
Le CAK est également dépositaire des fonds personnels des personnalités qui ont marqué la vie et l’identité du Centre Koyré depuis sa fondation et détient des collections rares et anciennes. En outre, le CAK conserve les archives personnelles et la bibliothèque personnelles de chercheurs et historiens des sciences.
Les collections relevant de la Bibliothèque du Centre Alexandre Koyré sont à présent déposées à l'Humathèque Condorcet sur le campus Condorcet à Aubervilliers.
Ce fonds est particulièrement riche et complet. Il rend compte des activités de Kastler sous toutes leurs formes. On y trouve des documents relatifs à ses activités de recherche (des manuscrits, dont des inédits), mais aussi à ses responsabilités administratives. De nombreux documents témoignent également de son investissement caritatif et de son engagement pour de nombreuses causes, notamment pour la paix. Une correspondance très fournie (plus de 17.000 lettres) est présente dans le fonds, montrant l'étendue de son réseau professionnel et le retentissement de son Prix Nobel au niveau international. De nombreux articles de presse complètent la documentation personnelle du physicien.
]]>Ce fonds est particulièrement riche et complet. Il rend compte des activités de Kastler sous toutes leurs formes. On y trouve des documents relatifs à ses activités de recherche (des manuscrits, dont des inédits), mais aussi à ses responsabilités administratives. De nombreux documents témoignent également de son investissement caritatif et de son engagement pour de nombreuses causes, notamment pour la paix. Une correspondance très fournie (plus de 17.000 lettres) est présente dans le fonds, montrant l'étendue de son réseau professionnel et le retentissement de son Prix Nobel au niveau international. De nombreux articles de presse complètent la documentation personnelle du physicien.
Le Centre d’EPistémologie et d’ERgologie Comparatives (Ceperc) est une unité mixte de recherche associant l’Université d’Aix-Marseille (Aix-Marseille Université - AMU) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il est rattaché au Département de Philosophie de l’AMU et à l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS (section 35 : Sciences philosophiques et philologiques, sciences de l’art). Le Ceperc est intégré dans l’ensemble fonctionnel de la Maison de la recherche sur le site géographique de la Faculté de lettres d’Aix-en-Provence, mais aussi sur le site de St-charles à Marseille. Ce laboratoire de recherche, issu du Séminaire d’Epistémologie Comparative, créé en 1974 par Gilles-Gaston Granger, est devenu Ceperc en 1995, intégrant ainsi la dimension ergologique dans ses programmes de recherche. Les recherches conduites au sein du Ceperc ont trait à l’étude comparative des objets, des concepts et des méthodes propres aux différentes disciplines scientifiques, d’un triple point de vue historique, ontologique et fondationel. La direction de cette unité a été successivement assurée, après l’élection de G.G. Granger au Collège de France, par Elisabeth Schwartz, Alain Michel, Pierre Livet et Gabriella Crocco. Elle est assurée depuis janvier 2016 par Pascal Taranto. Notre première spécificité, au sein de la réflexion épistémologique contemporaine, tient en premier lieu à ce que nous étudions à la fois l’épistémologie des sciences mathématiques, physiques, biologiques et des sciences de l’homme et de la société, réunissant ainsi un large éventail de compétences indispensables pour entreprendre des études comparatives. Notre seconde spécificité tient également à ce que nous sommes la seule équipe d’épistémologie à aborder l’étude des disciplines scientifiques sous la triple perspective de l’histoire, des fondements et des pratiques. Enfin, notre troisième spécificité tient à la volonté de lier l’ensemble de nos travaux sur les disciplines particulières à la philosophie dans le sens le plus usuel du terme, c’est-à-dire à la métaphysique et à l’ontologie.
Présentation de la Bibliothèque Granger-Guillermit
La bibliothèque de philosophie et d’ergologie Granger-Guillermit est issue du regroupement, en février 2013, de la bibliothèque d’épistémologie du centre d’épistémologie et d’ergologie comparative, CEPERC, du centre de documentation de l’Institut d’ergologie, de la bibliothèque de l’institut d’histoire de la philosophie, IHP. Les fonds ainsi rassemblés sont gérés en mutualisant les ressources et les personnels au moyen d’un seul système informatisé.