Fonds Charles Sainte-Claire Deville (1814-1876)
Géologie
Volcanologie
Vulcanologie
Minéralogie
<div style="text-align: justify;">Charles Sainte-Claire Deville est né en 1814, mort le 10 octobre 1876. Originaire de Saint-Thomas (îles vierges américaines), il fait ses études en France au Collège Sainte-Barbe, avant d'entrer à l'Ecole des Mines. Il y suit les cours de Léonce Elie de Beaumont. Son diplôme obtenu, il réalise de nombreux voyages d'études, s'intéressant particulièrement à la géologie des terres volcaniques.<br />En 1839, il séjourne en Auvergne, dans le Cantal et le Vivarais, avant de partir pour les Antilles en 1841. Sur place, il fait dresser une carte topographique de la Guadeloupe, pré-requis nécessaire pour ses recherches sur la partie volcanique de l'île. Il y relève de nombreux échantillons, réalise des dessins et relevés d'observations ; malheureusement une grande partie de ce matériel de recherches est perdue pendant le tremblement de terre qui dévaste la région en 1843 et détruit la maison de son oncle dans laquelle il la conservait.<br />En 1842, il se rend à Ténériffe, aux Canaries, pour étudier le Pic, puis sur l'île de Fogo au Cap-Vert. En 1843, malade, il rentre en France et se joint au laboratoire de J.B. Dumas où il s'intéresse à la minéralogie chimique.<br />De 1848 à 1849, il seconde Elie de Beaumont dans son enseignement à l'Ecole d'administration. C'est encore Elie de Beaumont qu'il supplée à partir de 1852 au Collège de France avant de lui succéder comme professeur en 1875 à la chaire d'Histoire naturelle des corps inorganiques.<br /><br />Le cours de 1852-1853 conservé dans le présent fonds d'archives est ainsi le premier donné par Sainte-Claire Deville. Lui sont associés des dossiers concernant ses recherches en volcanologie et en géologie.</div>
Sainte-Claire Deville, Charles (1814-1876)
<a href="https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_00CDF0062" target="_blank">Notice de présentation du fonds</a> sur Salamandre, la bibliothèque patrimoniale numérique du Collège de France.
<div style="text-align: justify;">Son dossier personnel est conservé dans les archives des professeurs du Collège de France : 16 CDF 380</div>
4 unités documentaires
Français
Archives
62 CDF 1-4
[1843]-1865
Fonds Françoise Zonabend
Ethnologie
Anthropologie
France
Normandie
Bourgogne
Parenté
Histoire orale
Anthropolgie du risque
<div style="text-align: justify;">Après avoir suivi des études d'ethnologie et de sociologie à la Sorbonne (devenue Paris V après 1968) et effectué des recherches de terrain au Sénégal, elle soutient une thèse de doctorat dirigée par Paul Mercier et intitulée Les Lycéens de Dakar.<br />En 1962, elle entre à l'École des hautes études en sciences sociales, aux fins de collaborer avec Isac Chiva à la rédaction de la revue <em>Études rurales</em>, publiée par le Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS), institution fondée et dirigée par Claude Lévi-Strauss en 1960. C'est dans ce cadre institutionnel et scientifique – l'EHESS et le LAS – qu'elle accomplira toute sa carrière, se spécialisant alors dans l'anthropologie de la France.<br />Entre 1968 et 1980, elle conduit, avec trois autres chercheuses, une étude sur le village de Minot, situé en Bourgogne du Nord (France). Pour sa part, Françoise Zonabend y étudie plus particulièrement le rôle et la fonction de la parenté dans ce monde rural, ainsi que les représentations de l'histoire locale ou globale qui s'y perpétuent de génération en génération, soutenues par des formes de mémorisation spécifiques. En 1985, elle ouvre un nouveau chantier à la Hague, pointe ouest de la presqu'île du Cotentin, (Manche, France). Elle y poursuit des recherches sur la parenté et la mémoire, mais elle y traque aussi, dans ce lieu dédié à l'industrie nucléaire, les stratégies défensives mises au point par les employés et les riverains pour travailler et vivre sans trop de souffrances auprès de ces établissements à haut risque. C'est tout un pan de ce champ nouveau qu'est l'anthropologie du risque qui se trouve, ici, exploré.<br />Françoise Zonabend s'est aussi intéressée à la fabrication de l'écriture ethnographique, ainsi qu'aux modes de constitution des archives des ethnologues et aux usages dont celles-ci peuvent faire l'objet. Francoise Zonabend a succédé, en 1996, à Jean Jamin à la tête de la revue <em>Gradhiva</em>, revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie, actuellement édité par le Musée du Quai Branly. Elle a dirigé cette revue jusqu'en 2006.<br /><br />Le fonds est divisé en 4 parties : les axes de recherche, l'activité scientifique, l'enseignement, les matériaux de terrain.</div>
Zonabend, Françoise
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FFZ" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation
Français
Archives
Photographies
Ressources audiovisuelles
fr/cdf/las/FFZ
Fonds Jacques Lizot (né en 1938)
Yanomami
Amérique du Sud
Vénézuela
Ethnologie
Linguistique
<div style="text-align: justify;">Jacques Lizot est né en 1938. Après un premier terrain en Algérie en 1966, Jacques Lizot part au Vénézuéla chez les indiens Yanomami en 1968, dans le cadre d'une mission Commissariat à l'Energie Atomique-CNRS jusqu'en 1970. Il reviendra ensuite et y restera plus de vingt ans. Il y étudiera aussi bien la culture matérielle que l'économie ou les mythes. Son travail le plus important est l'étude de la langue yanomami. Après la publication d'un dictionnaire Yanomami-espagnol et de différents articles de linguistique, il publie en 2004 le <em>Diccionario enciclopedico de la lengua yanomami</em>, son oeuvre majeure.<br /><br />Le fonds se compose de plus de cinquante carnets de terrain, environ 2400 documents photographiques, des bandes magnétiques audio, des cartes et des notes de terrain.</div>
Lizot, Jacques (né en 1938)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FJL" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation.
11 boîtes et 4 classeurs photos
Archives
Photographies
fr/cdf/las/FJL
Fonds Maurice Croiset (1846-1935)
Littérature
Hellénisme
Historiographie
Histoire grecque
Littérature grecque
Mythologie
Platon
<div style="text-align: justify;">Maurice Croiset, né le 21 novembre 1846 à Paris où il est mort le 15 février 1935, est un helléniste français.<br />Élève de l’École normale supérieure (1865-1868), où il suit les cours de Jules Lachelier, Gaston Boissier et Jules Girard. Agrégé de lettres en 1868, Maurice Croiset devient docteur ès-lettres en 1874 avec une thèse sur Les idées morales dans l’éloquence politique de Démosthène, publiée en 1875.<br />Il enseigne au lycée de Moulins, puis occupe la chaire de rhétorique au lycée de Montpellier. Nommé professeur de langue et littérature grecques à la faculté de lettres de Montpellier en 1876, il est appelé à Paris en 1891, où il devient maître de conférences à l’École normale supérieure. C’est en 1893 qu’il est élu au Collège de France pour enseigner les langue et littérature grecques, chaire qu'il tiendra jusqu’en 1930.<br />De 1911 à 1929, il fut administrateur du Collège de France. Membre de l'Association pour l'encouragement des études grecques depuis 1873 et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres depuis 1903, il fut l’un des fondateurs de la société d’édition Les Belles Lettres en 1917, et présida l'Association Guillaume Budé, dont il fut l’un des fondateurs, à partir de 1918. Il obtient le rang de grand officier de la Légion d'honneur.<br />Ses nombreux ouvrages abordent tout autant la pensée, la civilisation que la littérature de la Grèce ancienne. Outre ses contributions au <em>Dictionnaire des antiquités grecques et romaines</em> de Charles Daremberg et Edmond Saglio, il a établi l’édition et la traduction des œuvres de Platon (<em>Hippias mineur</em>, <em>Alcibiade</em>, <em>Apologie de Socrate</em>, <em>Euthyphron</em>, <em>Criton</em>, 1920), Démosthène (Harangues, 1924-1925) et de Sophocle (Œdipe roi, 1931). Il meurt à l'âge de 89 ans, laissant inachevée une étude de la <em>République</em> de Platon qui sera publiée à titre posthume.<br /><br /> Contenu du fonds : notes de cours - documentation et manuscrits liés aux publications et ayant pu servir aussi pour des cours : épreuves manuscrites d'ouvrages et d'articles ; notes de lecture et de travail, feuillets bibliographiques, tirés-à-part, brochures, comptes rendus d'ouvrages pour des revues, coupures de presse – correspondance (relativement peu).</div>
Croiset, Maurice (1846-1935)
Informations biograhiques extraites de Wikipédia ; <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_00CDF0053" target="_blank">notice de présentation du fonds</a> sur Salamandre, la bibliothèque patrimoniale numérique du Collège de France.
<div style="text-align: justify;">Son dossier personnel est conservé dans les archives des professeurs du Collège de France : 16 CDF 87</div>
116 unités documentaires.
Français
Allemand
Anglais
Grec
Archives
Tirés à part
53 CDF 1-41
1877-1997
Fonds Michel Izard (1931-2012)
Mossi
Afrique de l'ouest
Haute-Volta
Burkina Faso
Yatenga
Ethnologie
<div style="text-align: justify;">Michel Izard, ethnologue africaniste, directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire d'anthropologie sociale, est né le 26 octobre 1931. Après ses études de philosophie à la Sorbonne, il soutient sa Thèse de 3e cycle à l'Université de Paris en 1967 puis son doctorat d'Etat à l'Université Paris V-René Descartes en 1980.<br />Son premier terrain s'est déroulé à Plozévet d'avril 1961 à septembre 1963, dans le cadre de la RCP Plozévet. Puis il effectue plusieurs missions en Haute-Volta entre 1957 et 1981. Son projet principal porte sur l'étude anthropologique et historique de la formation de l'Etat africain et en particulier de l'ancien royaume du Yatenga en Haute-Volta.<br />A l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, il a dirigé un séminaire intitulé "Anthropologie politique" entre 1977 et 1980 et un séminaire institulé "Anthropologie sociale comparée" entre 1984 et 1987.<br />Il a eu de nombreuses activités dans l'administration de la recherche : Directeur du Centre voltaïque de la recherche scientifique à Ouagadougou en 1968-1969, chargé de mission auprès de la direction des sciences de l'homme et de la société du CNRS en 1982, président de la section 33 « Anthropologie, ethnologie, préhistoire » de 1983 à 1986 ; il a également été consultant dans différents ministères et à l'Unesco, a siégé dans les comités scientifiques de plusieurs revues : <em>L'homme</em>, <em>Journal des africanistes</em>, <em>Système de pensée en Afrique noire</em>, etc. Michel Izard est mort à Paris le 1er février 2012.<br /><br />Le fonds comprend des notes de terrain couvrant les années 1963-1964 retranscrites et dactylographiées par le producteur. Les pages sont numérotées selon une numérotation continue de 1 à 1015. Documents concernant l'histoire coloniale de la Haute-Volta. Le fonds est organisé en trois sous-fonds : Activités scientifiques, Matériaux de terrain, Publications. M. Izard a également fait don de la partie de sa bibliothèque de recherche consacrée aux Mossi de Haute-Volta.</div>
Izard, Michel (1931-2012)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FMI" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation
<div style="text-align: justify;">2 boites archives de notes de terrain et des tapuscrits d'articles classés dans des sous-chemises numérotées</div>
Archives
fr/cdf/las/FMI
Fonds Robert Hertz (1881-1915)
Folklore comparé
Mythologie comparée
Sociologie religieuse
Socialisme
Anthropologie
Ethnologie
<div style="text-align: justify;">Robert Hertz est né à Saint-Cloud en 1881. Normalien, agrégé de philosophie, il fut l'un des collaborateurs de l'<em>Année sociologique</em>, rassemblés sous l'autorité d'Emile Durkheim.<br />Entre 1904 et 1906 il séjourne à Londres où il réunit une vaste documentation ethnographique sur les Dayak de Bornéo. C'est là qu'il conçoit le plan de son travail sur « Le péché et l'expiation ». A son retour il va enseigner le philosophie au lycée de Douai avant d'entrer à l'Ecole pratique des hautes études.<br />En 1911, il mène une enquête sur le culte de Saint Besse dans le village de Cogne dans le Val d'Aoste qui inaugure ses travaux sur le folklore et la mythologie comparée.<br />En 1908, il créé les <em>Cahiers du socialisme</em>. Sur le front (en 1914-1915), il recueille auprès des poilus de nombreux contes et dictons qui seront publiés dans la <em>Revue des traditions populaires</em> en 1917. Son oeuvre importante restera inachevée puisqu'il est tué sur le front le 13 avril 1915 à l'âge de 33 ans. Robert Hertz est considéré comme un précurseur de l'anthropologie structurale.<br /><br />Le fonds comprend une très vaste correspondance (environ 1000 lettres datées 1901-1915) de Robert Hertz avec sa fiancée Alice devenue son épouse. Sa correspondance regroupe également de nombreuses lettres avec les intellectuels de son temps. Sont également conservés des dossiers concernant le groupe d'études socialistes (correspondance, comptes rendus de réunions (FRH.14.D), des notes éparses, plusieurs manuscrits (FRH.12.M), un dossier concernant ses recherches sur le folklore et le culte de Saint Besse (FRH.11.D), plus de 1000 clichés photographiques (1903-1915).</div>
Hertz, Robert (1881-1915)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FRH" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès sur demande motivée
23 boîtes d'archives
Archives
Photographies
fr/cdf/las/FRH
1901-1915 (activité du producteur)
Traités d'alchimie
Alchimie
Manuscrit contenant les textes suivants : <br />
<ul>
<li> « Investigatio secreti magistri Remondi de Insula super opere magno »</li>
<li> « S'ensuit l'investigation de maistre Remon de l'Isle »</li>
<li> « Incipit compendium anime transmutationis metallorum et lapidaris hujus pretiose artis editum a Remondo Lulio »</li>
<li> « Incipit epistola magistri Anthonii Patavini, loci Caste prope Sanctum Antonium, Gratianopolitane diocesis, de transmutatione metallorum »</li>
<li> « Tractatus sive dicteria alkimie magistri Johannis de Meheum »</li>
<li> « Cy commence la clef de sapience de l'art de l'alkymie composée par maistre Jehan de Meheum.»</li>
<li> « Opus kibric cum mercurio »</li>
<li> « Cy commence le très vray rosier des rosiers, composé par frère Jehan de Rupecissa, de l'ordre des Cordeliers, touchant l'art de philosophie au [...]</li>
<li> Explication des termes, des signes et des opérations de l'alchimie avec les différents instruments que nécessite le grand œuvre</li>
<li> « Cy commence le livre de frère Helye, intitulé : Va avecques moy »</li>
<li> « C'est le portier des douze portes de alkimie qui parle de la pierre benoiste »</li>
<li> « Cy commencent aucunes bonnes auctoritez de philosophie naturelle, par lesquelles on peult recongnoistre véritablement de quoy est faicte la be [...]</li>
<li> « Cy commance une doctrine de philosophie, laquelle maistre Jehan Saulnier bailla à son filz sur la transmutation des métaulx »</li>
<li> « S'ensuit ung livre intitulé la Trinité touchant le faict d'alkymie »</li>
<li> « C'est le livre de la Trinité touchant le faict d'alkymie autre que le précédant »</li>
<li> « Le testament de maistre Geber philosophe touchant la vraye science d'alkymie »</li>
<li> « L'œuvre du marquis de Saluces touchant le faict d'alkymie »</li>
<li> « L'espistre maistre Gasteboys touchant l'alkymie, envoyée au roy de France »</li>
<li> « S'ensuyt l'espistre de Almazach philosophe, envoyée au roy de Tramessant »</li>
<li> « Practique phisicale sur le faict d'alkymie »</li>
<li> Notes diverses et maximes</li>
<li> « Le livre de nature »</li>
<li> « S'ensuyt le secret de maistre Artus le Blanc, chevalier et serviteur du roy Henry d'Angleterre »</li>
<li> Recueil de recettes et de procédés sur l'or, l'argent et le mercure</li>
<li> « Nova congelatio argenti vivi. R. salis nitri triti et tres vitrioli romani, tantumdem cynabii... »</li>
</ul>
Support : Papier<br />Particularité physique : Reliure cuir<br /><br />Manuscrit numérisé dans la <a href="http://aurelia.orleans.fr/wrap/img-viewer/NONFLEURY/MS0291/452346101_MS0291_200410_JPEG/iipviewer.html?np=452346101_MS0291_200410_20000000.JPG&nd=452346101_MS0291_200410_20000173.JPG&base=smets&ns=452346101_MS0291_200410_20000002.JPG&monoid=452346101_MS0291_200410&treq=&vcontext=mets" target="_blank">bibliothèque numérique</a>
Catalogue des archives et manuscrits <a href="http://aurelia.orleans.fr/archives-et-manuscrit" target="_blank" rel="noreferrer">Aurelia</a> de la médiathèque d'Orléans
Pour toute information sur la consultation de ce manuscrit, contactez le service Patrimoine : mediatheque-patrimoine[@]orleans-mediatheque.fr.
164 feuillets
Dimensions : 269 × 185 mm
latin
français
Manuscrits
Traités d'alchimie - MS 291
XVIe siècle
« Arithmétique théori-pratique et mentale, ou application raisonnée du calcul mental à l'arithmétique, par Ch. Grandemange, né sans bras ni jambes, professeur de calcul mental à l'école municipale d'Orléans »
Arithmétique
Particularité physique du manuscrit : Reliure moderne
Grandemange, Ch.
Catalogue des archives et manuscrits <a href="http://aurelia.orleans.fr/archives-et-manuscrit" target="_blank" rel="noreferrer">Aurelia</a> de la médiathèque d'Orléans<a href="http://aurelia.orleans.fr/wrap/ead.pdf?id=FRCGMBPF-452346101-01a.xml&c=FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18012984" target="_blank" rel="noreferrer"><br /></a>
Pour toute information sur la consultation de ce manuscrit, contactez le service Patrimoine :
mediatheque-patrimoine[@]orleans-mediatheque.fr.
479 pages
Dimensions : 225 × 175 mm
français
Manuscrits
« Arithmétique théori-pratique et mentale, ou application raisonnée du calcul mental à l'arithmétique, par Ch. Grandemange, né sans bras ni jambes, professeur de calcul mental à l'école municipale d'Orléans » - Ms 434
1862
« Grandes tables de logarithmes », par le baron G.-C. Riche de Prony
Logarithmes
<div style="text-align: justify;">Gaspard Clair François Marie Riche, baron de Prony, né à Chamelet (Rhône) le 22 juillet 1755 et mort à Asnières-sur-Seine le 29 juillet 1839, est un ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.</div>
<div style="text-align: justify;">Fils d'un magistrat élu au parlement des Dombes, Prony, après des études de lettres classiques, étudie les mathématiques pendant dix-huit mois et réussit le concours des ponts et chaussées le 5 avril 1776. Il exerce d'abord diverses missions en province, notamment la campagne des Sables-d'Olonne en 1779 qui lui vaut le brevet de sous-ingénieur. Bourges, Argentan, Dourdan, Lagny, le voient en cette qualité présider à la confection de plusieurs travaux. En 1783, il est rappelé à Paris par le ministre Calonne à la demande de Jean-Rodolphe Perronet, directeur de l'École des ponts et chaussées.</div>
<div style="text-align: justify;">C'est Prony qui a la part principale à la restauration du port de Dunkerque en 1785, bien que Perronet préside officiellement à cet ouvrage ; et, se trouvant alors au bord de la Manche, il fait un voyage en Angleterre, d'où il rapporte plusieurs observations sur les méthodes géodésiques et topographiques, publiées en deux volumes.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est de même pour beaucoup dans les travaux du pont sur l'Oise dans la commune de Pont-Sainte-Maxence. Il travaille encore quatre ans aux côtés de Perronet, cumulant les avantages de sa position à l'École et les appointements d'inspecteur.</div>
<div style="text-align: justify;">Le 21 août 1791, nommé ingénieur en chef du département des Pyrénées-Orientales, et par là-même menacé de perdre le bénéfice de son cumul d'activités, il met tout en œuvre pour éviter de quitter Paris. Comme l'Assemblée constituante vient de voter le cadastre général de la France, il réussit à obtenir sa nomination de directeur du cadastre, effective le 6 octobre 1791. Il en pose largement les bases — trop largement même aux dires de quelques-uns — et surtout trop lentement aux yeux de ceux qui voient dans le cadastre le moyen d'asseoir l'impôt foncier.</div>
<div style="text-align: justify;">Quant à son activité d'enseignant, si Prony reste quelque temps encore à l'École des ponts et chaussées, c'est sans titre officiel et sans rétribution.</div>
<div style="text-align: justify;">Parallèlement aux travaux du cadastre, il faisait marcher de front depuis 1793 la confection des grandes tables de logarithmes à 14, 19, 25 et 29 décimales, restées manuscrites à l'Observatoire de Paris et à l'Institut de France, et qui depuis devaient servir aux calculs astronomiques.</div>
<div style="text-align: justify;">Prony voit approcher la fin de sa table quand, en 1794, Perronet meurt. Supplanté par Jacques-Élie Lamblardie à la direction de l'École des ponts et chaussées, il s'implique aux côtés de Monge dans la création de l'École polytechnique. Quoique Joseph-Louis Lagrange et Prony soient dès l'origine chargés en commun de l'enseignement de la mécanique dans ce nouvel établissement, c'est Prony qui occupe le plus souvent la chaire. Les cours que fait Prony deviendront pour lui l'occasion d'une série d'ouvrages auxquels la formation professionnelle au XIXe siècle (Écoles centrales, Arts et Métiers) empruntera beaucoup. Vers le même temps, l'Académie des sciences est reconstituée comme partie de l'Institut ; Prony en est nommé membre dès l'origine, et successivement il en devient secrétaire, puis président.</div>
Prony, Gaspard-Clair-François-Marie Riche de (1755-1839)
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
Papier. 490 × 330 mm. Demi-reliure
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 1496-1514
1795
« Mes souvenirs », par Maurice d'Ocagne
Guerre mondiale (1914-1918)
<div style="text-align: justify;">Philbert Maurice d’Ocagne, né à Paris le 25 mars 1862 et mort au Havre le 23 septembre 1938, est un ingénieur et mathématicien français. Il est le promoteur en France d’une méthode de résolution graphique d'équations algébriques par l'emploi d'abaques, qu'il appela nomographie.</div>
<div style="text-align: justify;">Philbert-Maurice d'Ocagne naît à Paris le 25 mars 1862. Il effectue ses études à Paris, au collège Chaptal et au lycée Fontanes (devenu lycée Condorcet). En 1877, il publie ses premiers travaux mathématiques. En 1879, il entre aux <em>Nouvelles annales de mathématiques</em>. En 1880, il entre à l'École polytechnique, d'où il sort dans le corps des Ponts et Chaussées. Il exerce pendant six ans des fonctions d'ingénieur, successivement attaché au service des travaux hydrauliques de la marine à Rochefort et à Cherbourg, puis au service ordinaire du département de Seine-et-Oise, à la résidence de Pontoise. À partir de 1882, il communique des notes à l'Académie des sciences. Plusieurs revues importantes publient ses mémoires : le <em>Journal de l'École polytechnique</em>, le <em>Bulletin de la Société mathématique de France</em>, <em>Acta mathematica</em>, la <em>Revue générale des sciences</em>, <em>Archiv der Mathematik und Physik</em>, <em>American Journal of mathematics</em>, etc.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1891, il est nommé adjoint au directeur du nivellement général de la France. Dix ans plus tard, il devient chef des services des cartes et plans et des instruments de précision au ministère des Travaux publics. Il reçoit successivement les grades d'ingénieur en chef, en 1908, et d'inspecteur général, en 1920.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1893, il entre dans le corps enseignant de l'École polytechnique, d'abord comme répétiteur d'astronomie et de géodésie. Au début de 1912, il devient titulaire de la chaire de géométrie.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1901, il devient président de la Société mathématique de France.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1922, il est admis à l'Académie des sciences.</div>
Ocagne, Maurice d' (1862-1938)
CALAMES ; Wikipedia
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<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/596" target="_blank">Fonds de la Bibliothèque de l'Ecole polytechnique</a> ; Bibliothèque nationale de France
5 cahiers. 220 × 180 mm. Boîte.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4671-4674
1899-1935