Il obtient le titre de docteur-ès-sciences en 1896 avec une thèse intitulée Recherches sur l'absorption et la dispersion de la lumière dans les milieux doués de pouvoir rotatoire. D'abord maître de conférences à la Faculté de Toulouse en 1895, il devient professeur adjoint en 1900, puis est appelé à la suppléance de J. Violle à l'ENS, chargé de cours à la Faculté des sciences de Paris en 1904. Il est nommé professeur titulaire en 1920 de la chaire de physique théorique et céleste, puis en 1922, de celle de physique générale en rempalcement de G. Lippmann. Il conservera ce poste jusqu'à sa retraite en 1941. Il assure la direction du laboratoire de recherches physiques de la Sorbonne.
Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1923 et en est le président en 1938.
Pendant la Seconde Guere mondiale, Aimé Cotton est incarcéré par les Allemands à Fresnes en octobre 1941 avec Emile Borel, Charles Mauguin et Louis Lapicque.
Il est élu membre du Bureau des longitudes en 1946.
Ses travaux ont porté dans le domaine de l'optique et de la magnéto-optique. Dans le domaine des instruments scientifiques, son nom est associé à celui de Pierre Weiss, pour la mise au point du système de repérage par le son Cotton-Weiss, ainsi qu'à la balance Cotton, mais surtout à l'étude et à la construction du gros électro-aimant de Bellevue, le premier des grands instruments à usage national.
Le fonds Aimé Cotton témoigne de tous les aspects de ses activités : recherche, enseignement, responsabilités scientifiques nationales et rayonnement international. Les types de documents sont : des documents à caractère personnel (données biographiques, brevets, voyages, congrès, jubilé, publications); des notes de cours, des travaux d'élèves, rapports de thèses, des éloges; de la correspondance familiale et scientifique (1896-1951, 378 correspondants scientifiques identifiés) ; des cahiers de notes et d'expérience (quasiment la collection complète de ses carnets de laboratoire de 1896 à 1920), des dossiers concernant la "physique de guerre" (1914-1918, 1939-1940) ; des notes de lecture ; des documents relatifs au gros électro-aimant de Bellevue ; des documents liés aux organismes de recherche et commissions auxquels il a participé.
(Extraits de l'introduction de l'instrument de recherche rédigé par T. Charmasson).
]]>Aimé Cotton est né à Bourg-en-Bresse en 1869, et est mort à Sèvres en 1951. Il a fait l'essentiel de sa carrière à Paris. Il est admis à l'Ecole normale supérieure (ENS) en 1890. Ses condisciples y sont Elie Cartan, Emile Borel, Charles Maurain, Henri Mouton, Jean Perrin, Paul Langevin et Pierre Weiss. Il suit les cours de Marcel Brillouin, Emile Picard et Henri Poincaré.
Il obtient le titre de docteur-ès-sciences en 1896 avec une thèse intitulée Recherches sur l'absorption et la dispersion de la lumière dans les milieux doués de pouvoir rotatoire. D'abord maître de conférences à la Faculté de Toulouse en 1895, il devient professeur adjoint en 1900, puis est appelé à la suppléance de J. Violle à l'ENS, chargé de cours à la Faculté des sciences de Paris en 1904. Il est nommé professeur titulaire en 1920 de la chaire de physique théorique et céleste, puis en 1922, de celle de physique générale en rempalcement de G. Lippmann. Il conservera ce poste jusqu'à sa retraite en 1941. Il assure la direction du laboratoire de recherches physiques de la Sorbonne.
Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1923 et en est le président en 1938.
Pendant la Seconde Guere mondiale, Aimé Cotton est incarcéré par les Allemands à Fresnes en octobre 1941 avec Emile Borel, Charles Mauguin et Louis Lapicque.
Il est élu membre du Bureau des longitudes en 1946.
Ses travaux ont porté dans le domaine de l'optique et de la magnéto-optique. Dans le domaine des instruments scientifiques, son nom est associé à celui de Pierre Weiss, pour la mise au point du système de repérage par le son Cotton-Weiss, ainsi qu'à la balance Cotton, mais surtout à l'étude et à la construction du gros électro-aimant de Bellevue, le premier des grands instruments à usage national.
Le fonds Aimé Cotton témoigne de tous les aspects de ses activités : recherche, enseignement, responsabilités scientifiques nationales et rayonnement international. Les types de documents sont : des documents à caractère personnel (données biographiques, brevets, voyages, congrès, jubilé, publications); des notes de cours, des travaux d'élèves, rapports de thèses, des éloges; de la correspondance familiale et scientifique (1896-1951, 378 correspondants scientifiques identifiés) ; des cahiers de notes et d'expérience (quasiment la collection complète de ses carnets de laboratoire de 1896 à 1920), des dossiers concernant la "physique de guerre" (1914-1918, 1939-1940) ; des notes de lecture ; des documents relatifs au gros électro-aimant de Bellevue ; des documents liés aux organismes de recherche et commissions auxquels il a participé.
(Extraits de l'introduction de l'instrument de recherche rédigé par T. Charmasson).
Gilles-Gaston Granger (1920-2016), a notamment été professeur à l'Université de Haute-Provence de 1964 à 1986, puis professeur au Collège de France de 1986 à 1990, où il a occupé la chaire d'épistémologie comparative. Spécialiste de Wittgenstein, il a publié une quarantaine d'ouvrages et plus d'une centaine d'articles, notamment sur les rapports entre les sciences dures et la philosophie, et sur l'épistémologie des sciences sociales. En 2012, il fait don de ses papiers à la Bibliothèque nationale de France et de sa bibliothèque à l'Université de Haute-Provence.
Le fonds conservé par la BNF est très complet : il comprend les archives concernant ses publications, ses activités d'enseignant et sa carrière universitaire, sa documentation de travail et sa correspondance.
]]>Gilles-Gaston Granger (1920-2016), a notamment été professeur à l'Université de Haute-Provence de 1964 à 1986, puis professeur au Collège de France de 1986 à 1990, où il a occupé la chaire d'épistémologie comparative. Spécialiste de Wittgenstein, il a publié une quarantaine d'ouvrages et plus d'une centaine d'articles, notamment sur les rapports entre les sciences dures et la philosophie, et sur l'épistémologie des sciences sociales. En 2012, il fait don de ses papiers à la Bibliothèque nationale de France et de sa bibliothèque à l'Université de Haute-Provence.
Le fonds conservé par la BNF est très complet : il comprend les archives concernant ses publications, ses activités d'enseignant et sa carrière universitaire, sa documentation de travail et sa correspondance.