Fonds du Bureau International de l'Heure (B.I.H.)
Temps atomique
Astronomie
Temps -- Mesure
<div style="text-align: justify;">L'intérêt des archives du B.I.H. est avant tout scientifique. De très nombreux dossiers (Ms 1062/III-4) ne renferment que des données scientifiques, fruits des observations des différentes stations du monde. En outre, des documents scientifiques (échanges de résultats, demandes de renseignements) se rencontrent fréquemment au fil de la correspondance du B.I.H. Néanmoins, ces archives trouvent aussi leur place dans l'histoire des sciences. Elles offrent, en effet, le point des connaissances et des recherches humaines en matière de temps tout au long du XXe siècle. Elles donnent également le tableau d'un organisme scientifique, dans son fonctionnement et son administration. C'est en cela que les archives du B.I.H. intéressent aussi l'historien.</div>
Bureau international de l'heure (BIH)
ALIDADE et CALAMES
français
anglais
italien
espagnol
russe
Archives
Ms 1062
1918-1988
Fonds du Bureau des Longitudes
Astronomie
Tables astronomiques
Navigation
Ephémérides
<a href="http://data.bnf.fr/12040363/francois_arago/" target="_blank">Arago, François (1786-1853)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/11897511/jean-antoine-nicolas_de_caritat_condorcet/" target="_blank">Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat (marquis de, 1743-1794)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/10731700/marie_charles_theodore_damoiseau_de_monfort/" target="_blank">Damoiseau de Monfort, Marie Charles Théodore (1768-1846)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/12096096/jean-baptiste_delambre/" target="_blank">Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/12566423/charles_delaunay/" target="_blank">Delaunay, Charles (1816-1872)</a>
<a href="http://www.sabix.org/bulletin/b5/laugier.html" target="_blank">Laugier, Auguste-Ernest-Paul (1812-1872)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/12154910/johann_carl_burckhardt/" target="_blank">Jean-Charles Burckhardt (1773-1825)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/15354788/antoine_joseph_francois_yvon_villarceau/" target="_blank">Villarceau, Yvon <span itemprop="name"> </span> (1813-1883)</a>
<div style="text-align: justify;">Le Bureau des longitudes est créé par une loi de la Convention Nationale du 7 messidor an III (25 juin 1795) après audition d'un rapport lu par l'abbé Grégoire qui affirme très clairement les buts pratiques : reprendre «la maîtrise des mers aux Anglais» grâce à l'amélioration de la détermination des longitudes en mer. Cet organisme doit donc, à l'imitation du Board of Longitudes anglais, créé en 1714, résoudre les problèmes astronomiques que pose la détermination de la longitude avec une précision toujours meilleure, d'où son nom.<br /> Mais ses attributions vont bien au delà, puisqu'il est chargé de la rédaction de la Connaissance des Temps, publication annuelle contenant des tables astronomiques, créée en 1679. II doit également assurer la rédaction d'un «Annuaire propre à régler ceux de la République». D'une manière générale, le Bureau des longitudes est chargé du perfectionnement des tables astronomiques. II a sous sa responsabilité l'Observatoire de Paris, celui de l'École Militaire, et tous les instruments d'astronomie qui appartiennent à la Nation. L'un des membres du Bureau doit également faire chaque année un cours d'astronomie. Les premiers membres, au nombre de dix, sont : les géomètres Lagrange et Laplace, les astronomes Lalande, Delambre, Méchain et Cassini, les navigateurs Bougainville et Borda, le géographe Buache et l'artiste (fabricant d'instruments scientifiques) Caroché.<br /><br />A signaler :<br /><br />Le site web "<a href="http://bdl.ahp-numerique.fr/" title="Les procès-verbaux du Bureau des longitudes" target="_blank">Les procès-verbaux du Bureau des longitudes - Un patrimoine numérisé (1795-1932)</a>"<br /><br />Il rassemble les procès-verbaux des séances du Bureau des longitudes entre 1795 et 1932, soit 22000 fichiers numériques. Le <a href="http://www.bureau-des-longitudes.fr/" target="_blank">Bureau des longitudes</a> a été fondé le 25 juin 1795 et existe encore aujourd’hui. Depuis sa fondation, et jusqu’en 1854, il a assuré la direction de l’Observatoire de Paris. Sa mission était également d’améliorer la détermination des longitudes en mer et de constituer un comité consultatif d’expertise scientifique et technologique pour l’État. Il avait en particulier la charge de calculer les éphémérides et de publier la <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327469896/date.r=connoissance%20des%20temps" target="_blank"><em>Connaissance des Temps</em></a> et un <em>Annuaire</em> propre « à régler ceux de la République » (l’<em><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343785544/date.r=.langFR" target="_blank">Annuaire du Bureau des Longitudes</a></em>). En 1877 et 1949 il édita également les <em><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32694358n/date" target="_blank">Annales du Bureau des longitudes</a>.<br /></em><br />Domaines de l’astronomie, la géodésie, la géophysique, la navigation et la métrologie<em>.<br /><br /></em>Ce site web est le fruit d’une collaboration entre le Bureau des longitudes, la Bibliothèque de l’<a href="https://www.obspm.fr/bibliotheque.html" target="_blank">Observatoire de Paris</a> et le <a href="http://poincare.univ-lorraine.fr/" target="_blank">Laboratoire d’histoire des sciences et de philosophie – Archives Henri Poincaré</a> (Université de Lorraine). Il a été rendu possible grâce à un financement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (programme <a href="http://www.bibliothequescientifiquenumerique.fr/?BSN5-Numerisation-du-patrimoine" target="_blank">BSN5-2013</a>) avec le soutien de la <a href="http://www.msh-lorraine.fr/actualites/" target="_blank">Maison des sciences de l’Homme Lorraine</a>. Les recherches menées autour de l'histoire du Bureau des longitudes s'inscrivement dans un projet ANR "<a href="http://histbdl.hypotheses.org/a-propos" target="_blank">Le Bureau des Longitudes (1795-1932) – De la Révolution française à la Troisième République</a>".<em><br /></em></div>
Bureau des Longitudes (France)
<a href="https://www.bureau-des-longitudes.fr/presentation.htm" target="_blank">Site web</a><br />CALAMES
<div style="text-align: justify;">Les conditions de conservation et de consultation sont différentes selon les cas :<br />- Les manuscrits cotés des dix-huitième et dix-neuvième siècles sont conservés à la bibliothèque de l'Observatoire de Paris et peuvent être consultés selon les conditions définies par cette bibliothèque pour ses propres archives.<br />- Les autres archives, en particulier les registres des séances, sont conservées au Bureau des longitudes et, dans les conditions actuelles, l'autorisation de les consulter ne peut être délivrée qu'exceptionnellement.</div>
Archives
Manuscrits
Fonds de l'Observatoire de Paris
Observatoire de Paris
<div style="text-align: justify;">Ce fonds rassemble six sous-fonds constituant les archives de l’Observatoire de Paris.</div>
Observatoire de Paris
ALIDADE et CALAMES
Archives
1816-1971
Fonds de l'Académie Internationale d’Histoire des Sciences
Sciences -- Histoire
Société savante
Institution scientifique
<div style="text-align: justify;">À la fin des années 20, à la faveur du Colloque international des sciences historiques tenu à Oslo, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/118" title="Fonds Aldo Mieli (1879-1950)" target="_blank">Aldo Mieli</a>, chimiste italien à la vision universaliste, réfugié politique en France et directeur de la revue <em>Archeion</em>, propose aux responsables des principales revues d’histoire des sciences la création de l’<strong>Académie Internationale d’Histoire des Sciences</strong>, afin d’institutionnaliser la discipline. Il s’agit à l’époque de A. Fohnan (Oslo), W. Haberling (Koblenz), Aldo Mieli (Roma), A. W. Nieuwenhuys (Leiden), Abel Rey (Paris), George Sarton (Cambridge, Mass.), Julius Schuster (Berlin), Henry E. Sigerist (Leipzig), Charles Singer (London), Karl Sudhoff (Leipzig). Ce premier groupe informel organise alors le 1er Congrès international d’histoire des sciences à Paris les 20-25 mai 1929.<br /><br />Affectataire pour sa fondation de l’Hôtel de Nevers (12 rue Colbert, Paris 2e) grâce à l’appui de Paul Doumer, Henri Berr accueille Aldo Mieli dans ses murs, et l’<strong>Académie Internationale d’Histoire des Sciences</strong> travaille de concert avec la Fondation « Pour la science » - Centre International de Synthèse pendant plusieurs années.<br /><br />L'Académie internationale d'histoire des sciences a été fondée au cours de l'hiver 1927-28. Cette association a pour but la représentation et l’organisation de l’histoire des sciences sur le plan international. Elle publie une revue, Archives internationales d'histoire des sciences et une collection de Travaux chez Brépols. Le Conseil de l’Académie du 6 février 1991 a arrêté un règlement pour l’attribution de la médaille Koyré et du prix des jeunes historiens. Actuellement, le siège de l'Académie est à l'Observatoire de Paris.</div>
Académie Internationale d’Histoire des Sciences
<div style="text-align: justify;">Fonds d'ouvrages, ouvert à tous.<br />Archives consultables sur autorisation.</div>
<div style="text-align: justify;">Fonds Pierre Costabel et Fonds Aldo Mieli conservés au <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/5" target="_blank">CAPHÉS </a>et au <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/10" target="_blank">Centre Alexandre-Koyré</a>. <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/8" target="_blank">Fonds de l'Union internationale d'histoire et de philosophie des sciences (Division Histoire des sciences et des techniques)</a>.</div>
Bibliothèque : 956 ouvrages
Archives de l'Académie : 97 boîtes.
français
anglais
allemand
italien
russe
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Archives
AIHS
Fonds d'ouvrages : 1815-2000
Fonds d'archives du dix-huitième siècle
Sciences -- 18e siècle
<div style="text-align: justify;">La partie des archives de l’Académie concernant le XVIIIe siècle, qui sont ici répertoriées, est constituée par les Registres des Délibérations, les Registres des Mémoires Copiés, les Mémoires Imprimés, enfin les Manuscrits Originaux. Les registres de délibérations (R.D.) étaient « destinés à écrire les délibérations de la société » et à recueillir « le nom de ceux qui assistent à chaque conférence » (R.D. vol. 1, p.2). Nous y trouvons donc un compte rendu de toutes les séances tenues à l’Académie des Sciences. Ces registres permettent en outre de faire un inventaire des thèmes abordés par l’Académie et de retracer son histoire au fil du temps. Ils remplissent 14 forts volumes in-folio : les quatre premiers allant du 11 janvier 1730 aux 14 juillet 1746, concerne principalement la Société des Sciences qui a précédé la formation de l’Académie (voir sur le site, la Bibliothèque de l’Académie par André Hermet) ; les tomes 3 et 4 sont reliés ensemble. Les tomes suivants s’échelonnent du 30 juillet 1746 au 7 février 1793. Les volumes 5,6 et 7 sont particulièrement bien remplis, les titres sont calligraphiés, il y a de longs extraits des ouvrages lus en séance, les renvois au registre des mémoires copiés sont systématiques et il y a une table thématique. Dès 1755 la présentation et le contenu se dégradent et à partir de 1780, le secrétaire rédige tardivement un « plumitif » contenant le titre des mémoires lus en séance et le résultat des décisions prises. Il y a trois lacunes : de mai à décembre 1729, doute 1733 à janvier 1735 et du 25 novembre 1790 au 13 décembre 1792. Les Mémoires Copiés (M.C.) – Ils étaient « uniquement employés pour les extraits des dissertations qui seront lues dans les conférences ordinaires et extraordinaires ou pour les rapports des découvertes ou autres opérations qui sont du ressort des Sciences et des Arts » (R.D. vol. I, p.2). Ils sont reliés en huit forts in-folio, numérotés de 1 à 9 allant du 19 mars 1729 au 22 juillet 1785. Le volume 1 contient les statuts primitifs de la Société des Sciences et une liste de ses membres, mise à jour jusqu’en 1733. Le volume 9 rassemble des communications adressées par des étrangers entre le 20 janvier 1757 et le 4 août 1763 (Taillefer, 1975, p.197). Les Mémoires Imprimés (M.I.) – Ce sont ceux qui ont été sélectionnés par des commissaires du bureau de l’impression et imprimés aux bons soins de l’Académie. Ils sont rassemblés dans 4 tomes intitulés « Histoire et Mémoires de l’Académie Royale des Sciences Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse », le premier ayant paru en 1782. Les Mémoires manuscrits Originaux (M.O.) – Les manuscrits originaux de certains mémoires lus dans les séances ainsi que de ceux reçus par l’Académie sont conservés à l’Académie dans des conditionnements spéciaux. Certains d’entre eux figurent aussi dans les Mémoires Copiés et/ou dans les Mémoires Imprimés, s’ils ont été sélectionnés. Dans nos tables, ils sont répertoriés par rubriques (p. 168) avec pour chacun, le numéro de la boîte qui les contient. Pierre LILE</div>
Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse
<a href="http://academie-sciences-lettres-toulouse.fr/?page_id=435" target="_blank">http://academie-sciences-lettres-toulouse.fr/?page_id=435</a>
français
Archives
1700-1799
Fonds Claude-Louis Mathieu (1783-1875)
Analyse
Mécanique
Stéréotomie
Calcul différentiel
Calcul intégral
<div style="text-align: justify;">Claude-Louis Mathieu, né le 25 novembre 1783 à Mâcon et mort le 5 mars 1875 à Paris, est un astronome français</div>
<div style="text-align: justify;">Son père, simple ouvrier menuisier sans fortune, ne put l'envoyer que dans une petite école où l'on n’apprenait qu’à lire et à écrire, et à un cours gratuit de dessin. Montrant de rares aptitudes pour les sciences exactes, qu’il étudiait seul, il fut distingué par l’abbé de Sigorgne, un prêtre savant, vicaire général du diocèse de Mâcon, qui l’encouragea dans ses dispositions et lui enseigna les premiers principes des mathématiques. Le premier préfet de Saône-et-Loire, Buffaut, ayant reconnu ses mérites, le fit partir pour Paris, en 1801, avec une lettre de recommandation pour un allié de sa famille, l’astronome Delambre, qui porta bien vite intérêt au jeune homme. Sa femme prit également dans une véritable affection de famille le jeune Mathieu, qui vivait avec une grande économie, logeant, au Marais, dans une modeste chambre que Delambre lui avait offerte sous son observatoire et suivant les cours gratuits du collège des Quatre-Nations.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1803, sa persévérance lui permit d’intégrer, à l’âge de 20 ans, l’École Polytechnique (X1803), dans un bon rang. Peu de temps après, il refusa néanmoins de signer, ainsi que son ami François Arago et trente-quatre autres de leurs camarades, les registres ouverts pour l’adhésion à l’Empire, mais cet incident n’eut pas de suite car Napoléon ne voulut pas sacrifier des sujets d’élite, dont plusieurs étaient en tête de leur promotion. Sorti de l’école en 1805, sans doute sous l’influence de Delambre, il se sentait attiré par l’astronomie lorsque celui-ci fit désigner, le 1er novembre 1806, Mathieu pour remplacer provisoirement Arago, qui, dès sa sortie de l’école, avait été nommé secrétaire à l’Observatoire de Paris, et venait d’être envoyé en Espagne pour le prolongement de la méridienne de France. Après le retour d’Arago, qui fut aussitôt élevé d’un grade, Mathieu fut nommé à titre définitif. Il entreprit alors, avec Biot, une longue série de mesures d’intensité de la pesanteur sur le parallèle moyen et sur la grande méridienne, dont il fut récompensé par des prix de l’Académie, en 1809 et 1812.</div>
<div style="text-align: justify;">Nommé répétiteur du cours d’astronomie et de géodésie de l’Ecole Polytechnique, professé par Arago, le 27 décembre 1816, Mathieu fut, l’année suivante, à l’âge de 34 ans, élu à l’Académie des Sciences, dans la section d’Astronomie, en remplacement de Messier. Travailleur infatigable, chargé de rapports sur les sujets les plus variés, il y remplit toutes les fonctions, depuis celles de président jusqu’à celles d’administrateur de la fortune académique. La même année 1817, il fut nommé membre adjoint du Bureau des Longitudes, et Delambre lui confia sa suppléance dans le cours d'astronomie du Collège de France, chaire dont il devait être titulaire, cinq ans plus tard. En 1828, il fut chargé du cours d’analyse et de mécanique à l’École Polytechnique, cours fondamental formant le centre de l’enseignement de l’école, qu’il conserva jusqu’en 1838, date à laquelle il devint examinateur de sortie, fonction qu’il exerça jusqu’en 1863.</div>
<div style="text-align: justify;">L’un de ses premiers travaux scientifiques de Mathieu fut de terminer la période du XVIIIe siècle de l’<em>Histoire de l’astronomie</em> de son maitre et ami Delambre, qu’il compléta et enrichit de notes. Au Bureau des Longitudes, il fut chargé de diriger les calculs et la publication de la <em>Connaissance des Temps</em>, suppléant lui-même à l’insuffisance de certains calculateurs, jusqu’à ce que, pouvant se reposer sur son gendre Laugier de veiller à la <em>Connaissance des Temps</em>, il s’occupa surtout de l’Annuaire du Bureau des Longitudes, et c’est à lui qu’on doit, dans ce recueil, les indications relatives à l’astronomie, à la physique et aux questions les de la statistique. Quelques semaines avant sa mort, il terminait encore, de sa main les derniers feuillets de l’Annuaire.</div>
<div style="text-align: justify;"><br /><strong>Contenu</strong> : Manuscrit des cours d’analyse, mécanique, stéréotomie (1829-1832). Notes sur le calcul différentiel et intégral Résistance des matériaux (1840).</div>
Mathieu, Claude-Louis (1783-1875)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
1 boîte
français
Archives
IX MATHIEU
1829-1840
Fonds Charles-Marie de La Condamine (1701-1774)
Expéditions scientifiques
<div style="text-align: justify;">Charles Marie de La Condamine, né le 27 janvier 1701 à Paris et mort le 4 février 1774 à Paris, est un explorateur et un scientifique français, astronome et encyclopédiste du XVIIIe siècle.<br /> Chevalier des ordres royaux, militaires et hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel, Secrétaire des commandements de Son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc d'Orléans.<br /> Il est membre de l’Académie royale des sciences de Paris, de la Société royale de Londres, des Académies de Berlin, de Saint-Pétersbourg, de Bologne, de Cortone, et de l'Académie de Stanislas sise à Nancy. Il est élu à l'Académie française en 1760 et reçu par Buffon. Il est célèbre pour avoir mené, de 1735 à 1743, une expédition géodésique française en Équateur qui a mesuré trois degrés du méridien afin de déterminer la figure de la Terre. Il a acquis une notoriété particulière en tant que défenseur engagé dans l'inoculation contre la variole. Par son apport sur la botanique, la zoologie et la géographie de l'Équateur et de l'Amazonie il est considéré comme un précurseur de Humboldt.<br />
<p><strong>Présentation du contenu :<br /></strong></p>
<ul>
<li>Correspondance active</li>
<li>Voyage au Pérou</li>
<li>Correspondance passive</li>
</ul>
</div>
La Condamine, Charles-Marie de (1701-1774)
Site de l'Académie des sciences, Wikipedia
<div style="text-align: justify;">En complément à ce fonds, il convient de consulter, à l’Académie des sciences, les documents manuscrits du dossier biographique de La Condamine, ainsi que le fonds Maupertuis (43 J). Il est également rappelé qu’une correspondance du Pérou (50 lettres) se trouve à la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris, et que le Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France conserve plusieurs documents.</div>
français
Archives
50 J
18e siècle
Fonds Bougainville
Bureau des Longitudes
Expéditions scientifiques
Navigation
<div style="text-align: justify;">Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811) se fit d’abord recevoir avocat, puis entra comme aide-major dans le régiment de Picardie (1753). Il fut peu après envoyé à Londres comme secrétaire d’ambassade, et la publication de son <em>Traité du calcul intégral</em> (1754-1756) l’y fit recevoir membre de la Société royale. Il suivit Montcalm en Nouvelle-France en 1756 et y devint colonel. Après la paix de Paris, Bougainville, avec des fonds familiaux et l’encouragement du roi, mit sur pied une expédition et fonda aux îles Malouines une colonie où, le 5 avril 1764, il fit reconnaître la souveraineté de Louis XV. Dans le cadre du Pacte de famille, Louis XV décida de l’abandon de cette jeune colonie à l’Espagne (2 avril 1767). Admis dans la marine royale avec grade de capitaine de vaisseau Bougainville entreprit avec la frégate la <em>Boudeuse</em> et la flûte l’<em>Etoile</em> un voyage de circumnavigation qui lui fit découvrir dans la mer du Sud différents archipels de la Polynésie, et qui fut raconté par lui dans son <em>Voyage autour du monde</em> (1771). Bougainville prit part à la guerre d’Amérique dans l’escadre du comte d’Estaing (1778-1779), puis fut promu chef d’escadre dans l’armée navale du comte de Grasse (1781-1782). Placé en 1790 à la tête de l’escadre de Brest, il démissionna bientôt et se consacra désormais à des études scientifiques. Membre de l’Institut et du Bureau des longitudes, il fut nommé sénateur puis comte par Napoléon Ier. <br />Son fils, Hyacinthe de Bougainville (1781-1846), après des études à Polytechnique, participa à la campagne de découverte commandée par Baudin sur le Géographe, puis sur la corvette le <em>Naturaliste</em>. Attaché à l’état-major de l’amiral Brieux au camp de Boulogne, Hyacinthe de Bougainville prit part à de nombreux engagements contre les flottilles anglaises. Capitaine de frégate en 1811, il commanda en 1812 la <em>Cérès</em>. Attaqué par deux vaisseaux anglais, le 6 janvier 1814, il fut fait prisonnier. Traduit à cette occasion devant un conseil de guerre, il fut acquitté. Sous la Restauration, il fut nommé capitaine de vaisseau le 22 août 1821 et commanda la <em>Thétis</em> aux Antilles. Il fut promu au grade de contre-amiral, le 1er mai 1838 et nommé commandant supérieur de la marine à Alger. De 1841 à sa mort, il fut membre du Conseil d’amirauté et président du Conseil des travaux</div>
Bougainville, Louis-Antoine de (1729-1811)
Bougainville, Hyacinthe de (1781-1846)
Archives nationales
Conditions d’accès :
-achats (155 AP 3 d. 1 et 155 AP 4 d. 2, pièces 1-3) : libre.
- dépôt : sur autorisation.
Les Archives nationales (site de Paris) conservent, dans le fonds Marine, des journaux de navigation de Bougainville, dont celui du voyage autour du monde accompli sur la Boudeuse(B 4, 98, 107, 110, 112, 114, 144, 314, 4 JJ 1, 46, 142).
16 cartons, 2,40 ml
français
Archives
155 AP
11e-20e siècles
Fonds Arago
<div style="text-align: justify;">François Arago (1786-1853) fut admis à l’âge de dix-sept ans à l’École polytechnique. Secrétaire du Bureau des Longitudes, il fut adjoint à Biot, chargé d’achever la mesure de l’arc du méridien terrestre (1806). Membre titulaire de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, il fut nommé professeur d’analyse et de géodésie à l’École polytechnique où il exerça ces fonctions pendant vingt ans. Devenu directeur de l’Observatoire, il donna des cours d’astronomie restés célèbres par leur clarté. En 1830, Arago remplaça Fourier comme secrétaire perpétuel de l’Académie pour les sciences mathématiques. Après 1830, il entra à la Chambre comme député des Pyrénées-Orientales et siégea à l’extrême-gauche. En février 1848, Arago fut porté par l’acclamation populaire au Gouvernement provisoire et chargé de diriger les ministères de la Marine et de la Guerre. Il fit adopter l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Député à la Constituante, il appartint à la Commission exécutive, qui se démit en juin, puis il siégea à la Législative. En 1852, il ne voulut pas prêter serment au gouvernement nouveau.<br /><br /> Son frère Étienne (1802-1892) dirigea le Vaudeville de 1830 à 1840. Homme politique, il prit part à toutes les luttes du parti républicain. Compromis dans la journée du 13 juin 1849, il se réfugia à Bruxelles et fut condamné par contumace à la déportation. Rentré à Paris en 1859, maire de Paris après le 4 septembre 1870, député des Pyrénées-Orientales (1871), il devint archiviste de l’École des Beaux-Arts (1878) et conservateur du musée du Luxembourg (1879).</div>
Arago, François (1786-1853)
Arago, Étienne (1802-1892)
Conditions d'accès : libre
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/admin/items/show/210" target="_self">Fonds de l'Académie des sciences</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 2033 et Ms. 2043</a>
2 bobines de microfilm
français
Archives
348 AP [372 MI]
1797-1892
Fonds Antoine Abbadie (1810-1897)
Ethiopie
<div style="text-align: justify;">Ce fonds, distinct du Fonds éthiopien proprement dit, forme une collection à part qui porte le nom du savant. Antoine d'Abbadie (1810-1897), géographe et aussi linguiste, ethnologue et numismate, séjourna en Éthiopie de 1837 à 1849 en compagnie de son frère Arnauld. Marius Chaîne en publia le catalogue en 1912. La majorité des ouvrages d'une grande variété date des XVIIe et XVIIIe siècles : Écriture sainte, annales des rois d'Éthiopie presque complètes, poésie et art épistolaire, plusieurs manuscrits à peintures. On peut signaler que 17 volumes de notes et de lettres concernant l'Éthiopie, laissés par Antoine d'Abbadie, figurent dans le fonds des Nouvelles Acquisitions françaises sous les cotes : N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049. Antoine d'Abbadie avait lui-même publié le catalogue de sa collection en 1859. À cette occasion fut gravé par l'Imprimerie impériale un nouveau type de caractères éthiopiens.</div>
Abbadie, Antoine (1810-1897)
<a href="http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/antoine-abbadie" target="_blank">Bibliothèque nationale de France</a>
Fonds ouvert
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" target="_self">Papiers d'Antoine-Th. d'Abbadie (1810-1897) à la Bibliothèque de l'Institut de France</a>
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/172" target="_self">Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à l'Académie des Sciences</a>
17 volumes, 200 manuscrits
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049.
1837-1849