Journaux d'observations astronomiques de Pierre Joseph de Beauchamp
Astronomie -- Observations
Journal
Pierre Joseph de Beauchamp, né à Vesoul le 28 juin 1752 et mort à Nice le 18 novembre 1801, fils de l'avocat Xavier de Beauchamp, est un religieux, diplomate et astronome français.
Nommé vicaire général de son oncle Miroudot du Bourg, évêque de Babylone (autrement dit évêque de Bagdad), il part en compagnie de celui-ci pour Alep, en 1781. Malade, Miroudot renonce à se rendre à Bagdad et retourne en France au printemps 1782, laissant la responsabilité de l'évêché à son neveu. En octobre 1782, il gagne Bagdad avec la caravane du consul Jean-François Rousseau et en compagnie du botaniste André Michaux et, après une expédition en Perse, rentre en France en 1790.
Nommé consul à Mascate le 3 mars 1795, il part d'abord faire des observations sur les bords de la Mer Noire, mais au moment de partir pour son consulat, Bonaparte l'appelle en Égypte. Nommé membre de l'Institut d'Égypte le 7 septembre 1798, il est adjoint à la section de physique lors de la troisième séance de cet institut. Peu après, il est chargé par Bonaparte d'une mission conciliatrice avec la Porte. En quittant Alexandrie le 13 février 1799, son navire est capturé en mer par les Anglais. Les Turcs ayant déclaré la guerre à la France, il est emprisonné aux Sept Tours avec le chargé d'affaires à Constantinople, ainsi que tout le personnel de l'ambassade.
Il meurt en arrivant en France.
Beauchamp, Joseph de (1752-1801)
CALAMES ; Wikipedia
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Un autre carnet est à la Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, nouvelles acquisitions françaises
2 volumes
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2196-2197
1781-1795
Fonds Arago
<div style="text-align: justify;">François Arago (1786-1853) fut admis à l’âge de dix-sept ans à l’École polytechnique. Secrétaire du Bureau des Longitudes, il fut adjoint à Biot, chargé d’achever la mesure de l’arc du méridien terrestre (1806). Membre titulaire de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, il fut nommé professeur d’analyse et de géodésie à l’École polytechnique où il exerça ces fonctions pendant vingt ans. Devenu directeur de l’Observatoire, il donna des cours d’astronomie restés célèbres par leur clarté. En 1830, Arago remplaça Fourier comme secrétaire perpétuel de l’Académie pour les sciences mathématiques. Après 1830, il entra à la Chambre comme député des Pyrénées-Orientales et siégea à l’extrême-gauche. En février 1848, Arago fut porté par l’acclamation populaire au Gouvernement provisoire et chargé de diriger les ministères de la Marine et de la Guerre. Il fit adopter l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Député à la Constituante, il appartint à la Commission exécutive, qui se démit en juin, puis il siégea à la Législative. En 1852, il ne voulut pas prêter serment au gouvernement nouveau.<br /><br /> Son frère Étienne (1802-1892) dirigea le Vaudeville de 1830 à 1840. Homme politique, il prit part à toutes les luttes du parti républicain. Compromis dans la journée du 13 juin 1849, il se réfugia à Bruxelles et fut condamné par contumace à la déportation. Rentré à Paris en 1859, maire de Paris après le 4 septembre 1870, député des Pyrénées-Orientales (1871), il devint archiviste de l’École des Beaux-Arts (1878) et conservateur du musée du Luxembourg (1879).</div>
Arago, François (1786-1853)
Arago, Étienne (1802-1892)
Conditions d'accès : libre
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/admin/items/show/210" target="_self">Fonds de l'Académie des sciences</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 2033 et Ms. 2043</a>
2 bobines de microfilm
français
Archives
348 AP [372 MI]
1797-1892
Fonds Bougainville
Bureau des Longitudes
Expéditions scientifiques
Navigation
<div style="text-align: justify;">Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811) se fit d’abord recevoir avocat, puis entra comme aide-major dans le régiment de Picardie (1753). Il fut peu après envoyé à Londres comme secrétaire d’ambassade, et la publication de son <em>Traité du calcul intégral</em> (1754-1756) l’y fit recevoir membre de la Société royale. Il suivit Montcalm en Nouvelle-France en 1756 et y devint colonel. Après la paix de Paris, Bougainville, avec des fonds familiaux et l’encouragement du roi, mit sur pied une expédition et fonda aux îles Malouines une colonie où, le 5 avril 1764, il fit reconnaître la souveraineté de Louis XV. Dans le cadre du Pacte de famille, Louis XV décida de l’abandon de cette jeune colonie à l’Espagne (2 avril 1767). Admis dans la marine royale avec grade de capitaine de vaisseau Bougainville entreprit avec la frégate la <em>Boudeuse</em> et la flûte l’<em>Etoile</em> un voyage de circumnavigation qui lui fit découvrir dans la mer du Sud différents archipels de la Polynésie, et qui fut raconté par lui dans son <em>Voyage autour du monde</em> (1771). Bougainville prit part à la guerre d’Amérique dans l’escadre du comte d’Estaing (1778-1779), puis fut promu chef d’escadre dans l’armée navale du comte de Grasse (1781-1782). Placé en 1790 à la tête de l’escadre de Brest, il démissionna bientôt et se consacra désormais à des études scientifiques. Membre de l’Institut et du Bureau des longitudes, il fut nommé sénateur puis comte par Napoléon Ier. <br />Son fils, Hyacinthe de Bougainville (1781-1846), après des études à Polytechnique, participa à la campagne de découverte commandée par Baudin sur le Géographe, puis sur la corvette le <em>Naturaliste</em>. Attaché à l’état-major de l’amiral Brieux au camp de Boulogne, Hyacinthe de Bougainville prit part à de nombreux engagements contre les flottilles anglaises. Capitaine de frégate en 1811, il commanda en 1812 la <em>Cérès</em>. Attaqué par deux vaisseaux anglais, le 6 janvier 1814, il fut fait prisonnier. Traduit à cette occasion devant un conseil de guerre, il fut acquitté. Sous la Restauration, il fut nommé capitaine de vaisseau le 22 août 1821 et commanda la <em>Thétis</em> aux Antilles. Il fut promu au grade de contre-amiral, le 1er mai 1838 et nommé commandant supérieur de la marine à Alger. De 1841 à sa mort, il fut membre du Conseil d’amirauté et président du Conseil des travaux</div>
Bougainville, Louis-Antoine de (1729-1811)
Bougainville, Hyacinthe de (1781-1846)
Archives nationales
Conditions d’accès :
-achats (155 AP 3 d. 1 et 155 AP 4 d. 2, pièces 1-3) : libre.
- dépôt : sur autorisation.
Les Archives nationales (site de Paris) conservent, dans le fonds Marine, des journaux de navigation de Bougainville, dont celui du voyage autour du monde accompli sur la Boudeuse(B 4, 98, 107, 110, 112, 114, 144, 314, 4 JJ 1, 46, 142).
16 cartons, 2,40 ml
français
Archives
155 AP
11e-20e siècles
Société Astronomique de France (SAF)
Astronomie -- Histoire
Astrophysique
Cosmologie
Histoire des instruments scientifiques
Histoire des relations entre sciences et techniques
<div style="text-align: justify;">L’association dite "Société Astronomique de France", fondée en 1887 par Camille Flammarion, a pour but de réunir les personnes qui s’intéressent à la pratique et à la théorie de l’astronomie, au développement de cette science et à l’extension de son influence pour l’éclairement des esprits. Ses efforts tendent à l’avancement et à la propagation de cette science et des sciences connexes ainsi qu’à faciliter les voies et moyens à tous ceux qui désirent entreprendre des études astronomiques.</div>
<div style="text-align: justify;">L’association est administrée par un Conseil composé de 24 membres, élus, au scrutin secret, pour trois ans par l’assemblée générale.<br /><strong><br /></strong></div>
<div style="text-align: justify;">Société astronomique de France</div>
<div style="text-align: justify;">BLONDEL, Christine et VAUGE, Anne-Cécile, <em>Répertoire de l’histoire des sciences et des techniques en France</em>, Nantes, Société Française d’histoire des sciences et des techniques, Diffusion Blanchard, 1994, p.290.</div>
<a href="http://www.culture.gouv.fr/culture/flammarion/accueil/index1.htm" title="Observatoire Camille Flammarion" target="_blank">http://www.culture.gouv.fr/culture/flammarion/accueil/index1.htm</a>
<a href="https://saf-astronomie.fr/" title="Société Astronomique de France" target="_blank">https://saf-astronomie.fr/</a>
Plus de 10 000 volumes.
Ouvrages imprimés
Revues
19e siècle - aujourd'hui
Fonds François Arago (1786-1853)
Astronomie
Magnétisme terrestre
<div style="text-align: justify;">François Arago (1786-1853) fut admis à l’âge de dix-sept ans à l’École polytechnique. Secrétaire du Bureau des Longitudes, il fut adjoint à Biot, chargé d’achever la mesure de l’arc du méridien terrestre (1806). Membre titulaire de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, il fut nommé professeur d’analyse et de géodésie à l’École polytechnique où il exerça ces fonctions pendant vingt ans. Devenu directeur de l’Observatoire, il donna des cours d’astronomie restés célèbres par leur clarté. En 1830, Arago remplaça Fourier comme secrétaire perpétuel de l’Académie pour les sciences mathématiques. Après 1830, il entra à la Chambre comme député des Pyrénées-Orientales et siégea à l’extrême-gauche. En février 1848, Arago fut porté par l’acclamation populaire au Gouvernement provisoire et chargé de diriger les ministères de la Marine et de la Guerre. Il fit adopter l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Député à la Constituante, il appartint à la Commission exécutive, qui se démit en juin, puis il siégea à la Législative. En 1852, il ne voulut pas prêter serment au gouvernement nouveau.<br /><strong>Contenu du fonds : </strong>Notes (relevés d'observations, relevés barométriques, fontaines jaillissantes et puits artésiens, températures, magnétisme terrestre, divers) et correspondance, 1807-1847 ; registres d'observations astronomiques</div>
Arago, François (1786-1853)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_06/c614y151woa--52bx32dvzv8a" title="Archives nationales" target="_blank">Archives Nationales</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/383" target="_self">Fonds conservé aux Archives Nationales</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 2033 et Ms. 2043<br /></a>
<div style="text-align: justify;">1 liasse, 1 cahier d'observations et 4 registres</div>
français
Archives
Fonds Arago 1 J 24 (1 à 4)
1807-1847
Fonds André-Marie Ampère (1775-1836)
Arithmétique
Théorie des nombres
Algèbre
Géométrie
Analyse mathématique
Calcul des variations et applications
Probabilités
Mécanique analytique
Astronomie
Électromagnétisme
Physique
Optique
Chimie
<div style="text-align: justify;">André-Marie Ampère (Lyon, 20 janvier 1775 – Marseille, 10 juin 1836) est un mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français. Il a été membre de l'Académie des sciences, ainsi que professeur à l'École polytechnique et au Collège de France. <br />Autodidacte, Ampère contribue au développement des mathématiques en les introduisant en physique. Il fait d'importantes découvertes dans le domaine de l'électromagnétisme. Il en édifie les fondements théoriques et découvre les bases de l'électronique de la matière. Il est également l'inventeur de nombreux dispositifs et appareils tels que le solénoïde, le télégraphe électrique et l'électroaimant. Ampère est considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique, et comme l'un des derniers savants universels. Il est le créateur du vocabulaire de l'électricité — il invente les termes de courant et de tension — et son nom a été donné à l'unité internationale de l'intensité du courant électrique : l'ampère. Il fait également partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel.<br /><strong>Contenu : </strong>Travaux manuscrits (originaux et copies) <br />Rapports d'inspection et documents administratifs<br />Correspondance<br />Papiers de famille</div>
Ampère, André-Marie (1775-1836)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Marie_Amp%C3%A8re" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, ms 2033</a>, <br />Fonds de la BnF
37 cartons, 18,5 ml
français
Archives
Manuscrits
Fonds Ampère
1779-1844
Fonds Charles-Marie de La Condamine (1701-1774)
Expéditions scientifiques
<div style="text-align: justify;">Charles Marie de La Condamine, né le 27 janvier 1701 à Paris et mort le 4 février 1774 à Paris, est un explorateur et un scientifique français, astronome et encyclopédiste du XVIIIe siècle.<br /> Chevalier des ordres royaux, militaires et hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel, Secrétaire des commandements de Son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc d'Orléans.<br /> Il est membre de l’Académie royale des sciences de Paris, de la Société royale de Londres, des Académies de Berlin, de Saint-Pétersbourg, de Bologne, de Cortone, et de l'Académie de Stanislas sise à Nancy. Il est élu à l'Académie française en 1760 et reçu par Buffon. Il est célèbre pour avoir mené, de 1735 à 1743, une expédition géodésique française en Équateur qui a mesuré trois degrés du méridien afin de déterminer la figure de la Terre. Il a acquis une notoriété particulière en tant que défenseur engagé dans l'inoculation contre la variole. Par son apport sur la botanique, la zoologie et la géographie de l'Équateur et de l'Amazonie il est considéré comme un précurseur de Humboldt.<br />
<p><strong>Présentation du contenu :<br /></strong></p>
<ul>
<li>Correspondance active</li>
<li>Voyage au Pérou</li>
<li>Correspondance passive</li>
</ul>
</div>
La Condamine, Charles-Marie de (1701-1774)
Site de l'Académie des sciences, Wikipedia
<div style="text-align: justify;">En complément à ce fonds, il convient de consulter, à l’Académie des sciences, les documents manuscrits du dossier biographique de La Condamine, ainsi que le fonds Maupertuis (43 J). Il est également rappelé qu’une correspondance du Pérou (50 lettres) se trouve à la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris, et que le Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France conserve plusieurs documents.</div>
français
Archives
50 J
18e siècle
Fonds Victor Advielle (1833-1903)
Astronomie
Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827)
Le Verrier, Urbain-Jean-Joseph (1811-1877)
<div style="text-align: justify;">Victor Advielle est né le 31 octobre 1833 à Arras. Il est mort le 27 décembre 1903 à Paris.<br /> Victor Advielle fut Bibliothécaire, membre de diverses sociétés savantes, membre des commissions du musée et de la bibliothèque d'Arras, de l'Académie d'Arras, vice-président de la Société contre l'abus du tabac. <br /><strong>Contenu :</strong><br />Notes sur Urbain Jean-Joseph Le Verrier , Laplace et autres astronomes.<br />Contient des lettres, tirages à part, coupures de journaux dont l'interview de Urbain Jean-Joseph Le Verrier par le New-York Herald du 14 avril 1877.</div>
Advielle, Victor (1833-1903)
<a href="http://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Victor_Advielle" target="_blank">WikiPasdeCalais</a> et <a href="https://alidade.obspm.fr/cdc.html" title="Alidade" target="_blank">ALIDADE</a>
1 volume relié
français
Archives
Ms 1027
Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques)
Sciences
<div style="text-align: justify;">Les archives du château d'Abbadia font partie intégrante du patrimoine légué par Antoine d'Abbadie à l'Académie des Sciences en 1896. Longtemps restées à l'abri dans les armoires et les greniers de l'édifice, elles ont été remises au jour véritablement dans les années 1990 et ont été presque entièrement inventoriées. <br /> Ce fonds se compose de la documentation écrite de d'Abbadie, notamment de ses fameux volumes de copies-lettres, mais aussi de ses factures, de ses cahiers de comptes, carnets et relevés d'observation, de correspondance et d'une partie de la documentation graphique ayant servi à la construction du château. Les archives d'Abbadia appartenant à l'Académie des Sciences représentent à elles seules environ 20.000 documents et ont l'intérêt de traiter de sujets très variés et enrichissants pour de nombreuses disciplines (histoire, sciences, art, architecture, ethnologie, philologie etc.).</div>
Abbadie, Antoine d' (1810-1897)
Abbadie, Virginie d' (1828-1901)
<a href="http://www.archives-abbadia.fr/notice_fonds_1.htm" target="_blank" rel="noopener">Site des archives du Château d'Abbadia</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" title="Fonds Abbadie" target="_self">Fonds d'Antoine d'Abbadie de la Bibliothèque de l'Institut de France</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" target="_blank" rel="noopener">Papiers Antoire-Th. d'Abbadie à l'Institut de France</a>
<div style="text-align: justify;">Un album photographique, 9 cartons de papiers, 50 cahiers et carnets, 22 documents graphiques, documentation en format papier et photographique du XXe siècle.</div>
français
Archives
Manuscrits
Photographies
XIXe siècle
Papiers d'Antoine-Th. d'Abbadie (1810-1897)
Astronomie
Géographie
Géodésie
<div style="text-align: justify;">Antoine d'Abbadie est né en 1810 à Dublin (Irlande) d'une mère irlandaise et d'un père basque (souletin) émigré en Irlande pendant la Révolution. Rentré en France à 10 ans, il poursuit des études à la Sorbonne dans différents domaines (sciences, droit, linguistique). Il étudie au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France. Il rejoint une mission scientifique au Brésil organisée par l'Académie des sciences en 1836, afin de réaliser des observations magnétiques et de géodésie.<br /> En 1836, Augustin Chaho et Antoine d’Abbadie publient des Études grammaticales sur la langue basque qu'ils dédient « aux Basques des 7 provinces », en basque : Zazpi Uskal Herrietako Uskalduner. <br />Il explore l'Éthiopie de 1838 à 1849 avec son frère Arnauld Michel (1815-1893). De ces onze années d'aventures, il rapporte une carte précise de ce pays peu connu mais aussi de très nombreuses études météorologiques, linguistiques et ethnologiques. Outre ses travaux de cartographie du pays, il en étudie la géologie, la géographie et l'archéologie ainsi que l'histoire naturelle. À la suite de cette expédition, il publie ses rapports concernant la topographie (1860-1873), la géographie (1890), un catalogue de manuscrits éthiopiens (1859) et un dictionnaire amharique-français. En récompense de ses voyages, il reçoit la médaille d'or de la Société de géographie et la Légion d'honneur. La popularité de la devise Zazpiak Bat lui est attribuée. <br />Sa vie scientifique se poursuit à travers le monde lors d'expéditions pour continuer l'étude du magnétisme terrestre, observer des éclipses solaires (en Norvège en 1851, en Castille en 1860 ou en Algérie en 1867) ou le passage de Vénus devant le Soleil (Haïti 1882). <br />À Hendaye, dont il est le maire de 1871 à 1875, il entreprend la construction d'un observatoire dès 1858 sur les plans de Clément Parent. En 1859, il épouse Virginie Vincent de Saint-Bonnet (1828-1901), petite-fille de Denis Bertholon de Polet et originaire de Pollet, hameau de Saint-Maurice-de-Gourdans.<br /> À cette même époque, après la publication en 1835 d'études grammaticales sur la langue basque avec Augustin Xaho, il lance les fêtes euskariennes (Urrugne 1851). Ces fêtes, dont il fut toute sa vie le grand mécène, sont organisées à travers le Pays basque, de France et d'Espagne, pour stimuler la renaissance de la langue et de la culture basque. À sa mort, d'Abbadie était qualifié d' « Euskaldunen Aïta » ou « Père du peuple basque ». <br />Une demeure néogothique dessinée par Viollet-le-duc, le château d'Abbadia, prend place aux côtés de l'observatoire à partir de 1864. Enfin, un nouvel observatoire est construit en 1876, plus en conformité avec le style du reste de l'édifice. D'Abbadie équipe ce dernier observatoire d'une instrumentation unique au monde à cette époque : lunette méridienne, horloges et accessoires étaient décimaux (pas d'angles en degrés mais en grades, heures de cent minutes). <br />Autour du château et dedans, il réalise de nombreuses expériences de géodésie, de géophysique, de physique et d'astronomie. Un de ces instruments les plus importants (par la taille et la quantité d'observations faites avec) est la Nadirane. Cet instrument unique est destiné à l'observation des changements de la direction de la verticale (la direction du fil à plomb). Il détecte aussi les faibles secousses telluriques. <br />Antoine d'Abbadie meurt à Paris en 1897 sans descendance et obtient que son corps repose pour toujours en terre basque, sous l'autel de la chapelle de son château. Il avait légué quelques années auparavant son château à l'Académie des sciences qui en est toujours le propriétaire. <br />Antoine d'Abbadie est élu correspondant de l'Académie des sciences en 1852, puis membre en 1867. Il dirige la Société de géographie en 1892.<br /><br /> <strong>Contenu :</strong><br />
<ul>
<li>Première série : Calculs des latitudes et des longitudes en Éthiopie, par Antoine d'Abbadie</li>
<li>Deuxième série :</li>
</ul>
<ol>
<li>Fragments de sa correspondance</li>
<li>Carnets de notes Étui intitulé : « Manuscrits E.T.C. 1829 »</li>
<li>Étui intitulé : « Notes d'un étudiant, 1827-1828 »</li>
<li>Catalogue, sur fiches, des ouvrages légués à la Bibliothèque de l'Institut</li>
<li>Dossiers divers</li>
<li>« Recherches sur les peuples de l'Asie centrale ; Jérusalem, décembre 1852 », par Antoine d'Abbadie</li>
</ol>
</div>
Abbadie, Antoine d' (1810-1897)
CALAMES et Wikipedia
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'accès :</strong> <br />Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'utilisation :</strong><br /> La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/172" title="Fonds Abbadie" target="_self">Fonds du Château d'Abbadia (Hendaye, Pyrénées-Atlantiques)</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/480" target="_blank" rel="noopener">Fonds Antoine Abbadie (1810-1897)</a> à la Bibliothèque nationale de France
30 cartons et volumes
français
Archives
Manuscrits
Ms 1589-1591 et Ms 2070-2100
XIXe siècle