Traités d'alchimie
Alchimie
Manuscrit contenant les textes suivants : <br />
<ul>
<li> « Investigatio secreti magistri Remondi de Insula super opere magno »</li>
<li> « S'ensuit l'investigation de maistre Remon de l'Isle »</li>
<li> « Incipit compendium anime transmutationis metallorum et lapidaris hujus pretiose artis editum a Remondo Lulio »</li>
<li> « Incipit epistola magistri Anthonii Patavini, loci Caste prope Sanctum Antonium, Gratianopolitane diocesis, de transmutatione metallorum »</li>
<li> « Tractatus sive dicteria alkimie magistri Johannis de Meheum »</li>
<li> « Cy commence la clef de sapience de l'art de l'alkymie composée par maistre Jehan de Meheum.»</li>
<li> « Opus kibric cum mercurio »</li>
<li> « Cy commence le très vray rosier des rosiers, composé par frère Jehan de Rupecissa, de l'ordre des Cordeliers, touchant l'art de philosophie au [...]</li>
<li> Explication des termes, des signes et des opérations de l'alchimie avec les différents instruments que nécessite le grand œuvre</li>
<li> « Cy commence le livre de frère Helye, intitulé : Va avecques moy »</li>
<li> « C'est le portier des douze portes de alkimie qui parle de la pierre benoiste »</li>
<li> « Cy commencent aucunes bonnes auctoritez de philosophie naturelle, par lesquelles on peult recongnoistre véritablement de quoy est faicte la be [...]</li>
<li> « Cy commance une doctrine de philosophie, laquelle maistre Jehan Saulnier bailla à son filz sur la transmutation des métaulx »</li>
<li> « S'ensuit ung livre intitulé la Trinité touchant le faict d'alkymie »</li>
<li> « C'est le livre de la Trinité touchant le faict d'alkymie autre que le précédant »</li>
<li> « Le testament de maistre Geber philosophe touchant la vraye science d'alkymie »</li>
<li> « L'œuvre du marquis de Saluces touchant le faict d'alkymie »</li>
<li> « L'espistre maistre Gasteboys touchant l'alkymie, envoyée au roy de France »</li>
<li> « S'ensuyt l'espistre de Almazach philosophe, envoyée au roy de Tramessant »</li>
<li> « Practique phisicale sur le faict d'alkymie »</li>
<li> Notes diverses et maximes</li>
<li> « Le livre de nature »</li>
<li> « S'ensuyt le secret de maistre Artus le Blanc, chevalier et serviteur du roy Henry d'Angleterre »</li>
<li> Recueil de recettes et de procédés sur l'or, l'argent et le mercure</li>
<li> « Nova congelatio argenti vivi. R. salis nitri triti et tres vitrioli romani, tantumdem cynabii... »</li>
</ul>
Support : Papier<br />Particularité physique : Reliure cuir<br /><br />Manuscrit numérisé dans la <a href="http://aurelia.orleans.fr/wrap/img-viewer/NONFLEURY/MS0291/452346101_MS0291_200410_JPEG/iipviewer.html?np=452346101_MS0291_200410_20000000.JPG&nd=452346101_MS0291_200410_20000173.JPG&base=smets&ns=452346101_MS0291_200410_20000002.JPG&monoid=452346101_MS0291_200410&treq=&vcontext=mets" target="_blank">bibliothèque numérique</a>
Catalogue des archives et manuscrits <a href="http://aurelia.orleans.fr/archives-et-manuscrit" target="_blank" rel="noreferrer">Aurelia</a> de la médiathèque d'Orléans
Pour toute information sur la consultation de ce manuscrit, contactez le service Patrimoine : mediatheque-patrimoine[@]orleans-mediatheque.fr.
164 feuillets
Dimensions : 269 × 185 mm
latin
français
Manuscrits
Traités d'alchimie - MS 291
XVIe siècle
Albert Strupler (1871-1947)
<div style="text-align: justify;">Albert Strupler (1871-1947), né à Schaffhausen (Suisse), fréquente le Polytechnicum de Zürich d’octobre 1889 à août 1893 ( Chemisch-technische Schule ), au sein d’une promotion européenne d’étudiants, et sort diplômé ingénieur-chimiste (Technischer Chemiker) le 3 août 1893, avec une thèse rédigée en français. Docteur en chimie de l’université de Genève en 1895, il fut employé en qualité d’ingénieur-chimiste jusqu’à sa retraite en 1936, tant en France (Fontaines-sur-Saône, Creil, Villeneuve, Oissel), qu’en Allemagne (Höchst-an-Main), en Suisse (Bâle) ou en Angleterre (Manchester). Il spécialisa ses recherches de chimie appliquée dans la fabrication de matières colorantes (Indigo synthétique, Vert malachite, Vert acide, auramine notamment) et dans les procédés de teinture. Il est naturalisé français après la première guerre mondiale. <br />Le fonds 297 J conserve tous ses protocoles et procédés de fabrication développés dans les laboratoires de Villeneuve (1918-1919) et d’Oissel (1920- 1935).
<div style="text-align: justify;"></div>
</div>
Strupler, Albert (1871-1947)
Librement communicable
0,25 ml
Français
Allemand
Anglais
Archives
297 J
1856-1974
Archives de Marc Foëx, directeur du laboratoire des ultra-réfractaires au CNRS (1932-1983)
Chimie
CNRS
<div style="text-align: justify;">Marc Foëx est né en avril 1910. Après des études d'ingénieur à l'Institut de chimie de Paris (1932), il prépare une thèse jusqu'en 1936 au laboratoire dirigé par le professeur G. Urbain et obtient un doctorat d'État ès sciences physiques en 1939 (« Étude de solubilité et de séparations dans les verres »). Entre 1936 et 1939, il obtient une bourse de la Fondation Arconti Visconti. Sa première publication scientifique date de 1934. Sa première candidature au CNRS est rejetée en 1938 mais il y entre l'année suivante comme attaché de recherches. Il y étudie d'une part la trempe des verres et d'autre part, les conductibilités électriques et les chaleurs spécifiques des métaux des terres rares et de leurs alliages. Par ordre de réquisition, il est mis à la disposition du Centre national de la recherche scientifique appliquée (CNRSA) et affecté depuis le jour de la mobilisation générale en septembre 1939 à l'Institut de chimie, au Laboratoire de chimie minérale sous la direction de M. Champetier. Il se consacre à des études intéressant la Défense nationale demandées par le Centre et par le Comité scientifique des poudres et dirige des essais semi-industriels de nitration du coton par l'acide nitrique en vapeurs. A partir de 1941, il poursuit ses travaux au Laboratoire de recherches des hautes températures dirigé par Félix Trombe. Ses recherches portent à la fois sur les oxydes et sels fondus, les verres et les oxydes réfractaires, et sur l'estérification de la cellulose par les vapeurs d'acides. Son allocation est renouvelée en 1943 et le titre de chargé de recherches lui est accordé. Au cours des années suivantes, il est l'auteur de travaux importants sur la chimie des hautes températures, des terres rares et sur les propriétés physico-chimiques des verres. Il obtient en 1943 le prix Cahouro de l'Institut. A partir de 1946-1947, il consacre également une partie de son travail à l'utilisation du chauffage solaire pour la réalisation des très hautes températures, en collaboration avec Félix Trombe et Charlotte Henry la Blanchetais. Il réalise ses travaux au Laboratoire des hautes températures et des terres rares de l'Institut de chimie de Paris et au Laboratoire de chauffage solaire de l'Observatoire de Paris-Meudon. En janvier 1952, il est nommé sous-directeur du Laboratoire des recherches de l'énergie solaire de Mont-Louis, au sein duquel il avait commencé à travailler en 1949 sous la direction de Félix Trombe. Les premières recherches sur les hautes températures à l'aide de fours solaires ont eu lieu à Meudon à partir de 1946 ; en 1949, une partie de la citadelle de Mont-Louis est mise à disposition du CNRS pour la poursuite de ses recherches. Le Laboratoire de l'énergie solaire est officiellement créé en janvier 1952 ; la construction du Centre d'Odeillo débute en 1960 et la composition du groupe sera modifiée par la suite en 1964. Marc Foëx participe aux travaux de la sous-commission des recherches du comité central d'électrothermie en tant que secrétaire, où différents problèmes de production et d'utilisation des hautes températures intéressant l'industrie sont étudiés ; il participe également à ceux de la commission des hautes températures du CNRS. A la fin des années 1950, il devient secrétaire de la commission des hautes températures et des réfractaires de l'Union internationale de chimie pure et appliquée, présidée par le professeur Chaudron. Il donne des leçons sur les métaux des terres rares à l'École nationale supérieure de chimie (ENSC) et suit de nombreux étudiants et collaborateurs tels que Jean Loriers, Roland Cauville, Roger Chalmin... Marc Foëx prend également part à de nombreux colloques et séminaires (congrès international d'électrothermie, congrès de l'énergie solaire, congrès international de cristallographie...). A partir de 1955-1956, il étend ses recherches avec Félix Trombe à la production de froid à l'aide du rayonnement solaire. Il reçoit la médaille d'argent du CNRS en 1955 et est fait chevalier dans l'ordre des palmes académiques l'année suivante et chevalier de la légion d'honneur en 1957. En 1958, il est promu directeur de recherches et intègre à compter de janvier 1960, le corps des directeurs scientifiques du CNRS. En collaboration avec les spécialistes du Service des poudres, il travaille sur l'influence de l'énergie rayonnante sur l'inflammation des poudres. Son rapport d'activités de 1960-1961 mentionne des recherches sur la pyrométrie et l'analyse thermique des substances traitées aux fours solaires ainsi que des recherches sur les propriétés de quelques solides et composés à base d'oxyde de lanthane, la préparation de produits purs et la purification de substances au moyen de fours solaires, l'étude de surfaces sélectives utilisables pour le chauffage ou le refroidissement des habitations. Par décision du 29 janvier 1964, il est nommé directeur du Laboratoire des ultra-réfractaires nouvellement créé à Odeillo. Le Centre d'Odeillo est en effet scindé en deux laboratoires propres distincts, deux directeurs et un administrateur placé à la tête du groupe. Marc Foëx y met au point des fours à plasmas et des fours sous pression, tout en poursuivant ses recherches sur les hautes températures. Le four solaire de 1000 KW reste rattaché au Laboratoire de l'énergie solaire et mis en service en 1969. Du début des années 1950 jusqu'aux années 1970, Marc Foëx dépose en son nom ou en collaboration de nombreux brevets d'invention. Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite en avril 1978 et reçoit le titre de directeur de recherches titulaire honoraire en janvier 1979.<br />Les dossiers relatifs à la carrière personnelle de Marc Foëx ont fait l'objet d'une première partie. On y retrouve notamment les éléments relatifs à ses propres travaux de recherches et aux nombreux brevets d'invention, déposés seul ou en collaboration avec d'autres chercheurs. Y ont été ajoutées ses publications, ainsi que la documentation conséquente qu'il a reçue et réunie. La seconde partie de ce classement porte sur les activités exercées par Marc Foëx dans le cadre de ses activités de directeur du Laboratoire des ultra-réfractaires. Les documents relatifs aux instances du laboratoire, les rapports d'activité de celui-ci, l'encadrement du personnel, ainsi que le suivi d'étudiants, la programmation scientifique du laboratoire, sa correspondance officielle, y sont conservés. La dernière partie s'attache enfin à réunir les archives propres aux relations entretenues par Marc Foëx, tant à titre de chercheur que de directeur d'unité. Ces collaborations scientifiques se sont exercées autant en interne au CNRS qu'en externe avec des organismes extérieurs, nationaux comme internationaux, publics comme privés.</div>
Foëx, Marc (1910-1991)
FranceArchives
Communication : Documents conservés sur le site de Pierrefitte-sur-Seine
17,67 mètres linéaires
français
Archives
1932-1983
Babord-Num
Médecine
Chimie
Sciences -- histoire
Techniques -- histoire
Enseignement -- sciences
<p>Babord-Num est la bibliothèque patrimoniale du réseau documentaire des universités de Bordeaux. Depuis 2008 différents programmes de numérisation sont venus enrichir les corpus déjà présents. Elle donne accès à différentes collections dont les collections « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/4">Patrimoine scientifique</a> », « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/14">Archives du Centre de Recherche Paul Pascal</a> », « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/5">Thèses anciennes de Bordeaux</a> », « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/8">Bulletin de l’Institut du Pin </a>» ainsi que « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/1">Patrimoine médical</a> ». La bibliothèque numérique est enrichie régulièrement par ces campagnes de numérisation mais aussi grâce aux numérisations à la demande.</p>
Babord-Num
Accès libre
Partenaires institutionnels : <br />
<ul>
<li>Université de Bordeaux ;</li>
<li>Université Bordeaux-Montaigne ;</li>
<li>Sciences-Po Bordeaux ;</li>
<li>Bordeaux Sciences Agro ;</li>
<li>Institut polytechnique de Bordeaux ;</li>
<li>Bibliothèque nationale de France (financement);</li>
<li>Région Aquitaine (financement).</li>
</ul>
Français
Latin
Anglais
Ressources numériques
XVe-XXe siècles
Bibliothèque de l'Institut de Biologie Physico-Chimique (IBPC)
Biologie
Chimie
Physico-Chimie
Génétique
Physiologie
Biochimie
<div style="text-align: justify;">
<p>L'<a href="http://www.ibpc.fr/fr/" title="Institut de Biologie Physico-Chimique" target="_self">Institut de Biologie Physico-Chimique</a> a été<strong> créé en 1930</strong> par la <a href="http://www.fedr.ibpc.fr/" title="Fondation Edmond de Rothschild" target="_blank" rel="noopener">Fondation Edmond de Rothschild</a>. L'IBPC est alors la seule institution scientifique à employer à plein temps des chercheurs, biologistes, physiciens et chimistes, se consacrant exclusivement à l'avancée des connaissances. Sa conception par <strong>Jean Perrin,</strong> Prix Nobel de Physique 1926, préfigure ce que sera le Centre National de la Recherche Scientifique créé dix ans plus tard.</p>
<p>Les différents services et laboratoires qui composaient initialement l'IBPC ont évolué au cours du XXème siècle en Unités de Recherche associant le <a href="http://www.cnrs.fr" target="_blank" rel="noopener">CNRS</a> et les Universités. En janvier 1997, la Fondation Edmond de Rothschild a transféré au CNRS la responsabilité scientifique et administrative de l'IBPC. Aujourd'hui l'IBPC est géré par une fédération de recherche, la FR 550, et héberge cinq unités de recherche qui dépendent de <a href="http://www.cnrs.fr/SDV/" target="_blank" rel="noopener">l'Institut des Sciences Biologiques (INSB)</a> ou de <a href="http://www.cnrs.fr/Chimie/" target="_blank" rel="noopener">l'Institut des Sciences Chimiques (INC)</a> du CNRS.</p>
</div>
<a href="http://www.ibpc.fr/fr/" title="Institut de Biologie Physico-Chimique" target="_blank" rel="noopener">Site web</a>
Bruno Miroux.
Validé le 02/03/2023
Bibliothèque ouverte aux lecteurs extérieurs, sur rendez-vous
Revues
Fin 19e siècle - 21e siècle
Cahiers de cours et d'expériences de Marcellin Berthelot
Cahiers d'expériences
Cours
Correspondance
Marcellin Berthelot (Paris, 25 octobre 1827 - Paris, 18 mars 1907) est un chimiste, physicochimiste, biologiste, épistémologue et homme politique français. À la suite de sa participation à l'effort de guerre contre l'Allemagne, il est élu sénateur puis nommé ministre des Affaires étrangères et ministre de l'Instruction publique. En politique, il est connu pour avoir soutenu l'effort pour l'investissement dans les nouvelles technologies et l'aide aux populations paysannes et ouvrières. Il s'est également intéressé à la philosophie et à l'histoire des sciences en Orient.
Berthelot, Marcellin (1827-1907)
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
15 portefeuilles et 22 cahiers
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 3929-3962
19e siècle
Carnet de cours de Charles Stapfer (1799-1880)
Gay-Lussac, Louis-Joseph (1778-1850)
Élève de l'École Polytechnique (Promotion 1818). <br /><strong>Contenu</strong> : Notes prises au cours de Gay-Lussac.
Stapfer, Charles (1799-1880)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a>
Consultation sur rendez-vous.
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/509" target="_blank">Fonds Gay-Lussac</a> de l'École Polytechnique
1 carnet
français
Archives
IX GL boîte N°26
1818-1825
Collection des archives et des manuscrits de la bibliothèque Jacques Hadamard
Analyse
Théorie des groupes
Logique
Algèbre
Échanges entre chercheurs
Enseignement
Aviation
Astronomie - enseignement
Le fonds rassemble toutes les archives stockées dans les magasins de la bibliothèque mathématique depuis sa création et ne portant pas de marques d’appartenance ou de dédicaces manuscrites explicites. On y trouve des publications scientifiques, de la littérature grise, des travaux préparatoires ; plusieurs jubilés et ouvrages dédiés à la figure d’un chercheur ; un fonds de notices scientifiques de chercheurs de toutes disciplines probablement envoyées dans le cadre d’une candidature à l’entrée du Collège de France ou de l’Académie des Sciences ; ainsi que différents rapports dactylographiés inédits et des lettres de chercheurs manuscrites.
Communication libre
Reproduction et diffusion autorisée à condition de respecter l'obligation de citation.
5 boîtes
français
allemand
anglais
russe
Manuscrits
Tirés à part
Ouvrages imprimés
BJH Ms
1921-1987
Cours de chimie professé par Guillaume-François Rouelle
Cours
<div style="text-align: justify;">Guillaume-François Rouelle, dit « l’Aîné », né à Mathieu (Calvados) le 15 septembre 1703 et mort à Paris le 3 août 1770, est un chimiste et apothicaire français, qui donna des démonstrations de chimie au milieu du XVIIIe siècle, suivies non seulement par la presque totalité des chimistes du siècle comme Macquer, Antoine Lavoisier ou Venel, mais aussi par quelques grandes figures des Lumières comme Rousseau et Diderot, Condorcet, Turgot et Malesherbes.</div>
<div style="text-align: justify;">Rouelle n'écrira pas d'ouvrage de chimie mais est l'auteur de communications à l'Académie des sciences qui seront une contribution significative à la chimie des corps salins. Après une définition claire des « sels neutres » (nommés aujourd'hui « sels ») et une tentative de taxinomie basée sur des considérations cristallographiques, l'observation systématique du point de saturation et du changement de couleur d'un indicateur coloré (le sirop de violettes), lui permet de proposer une nouvelle classification des corps salins. Il met ainsi en évidence le phénomène de « surabondance d'acide » dans les sels qui marque une étape vers la loi des proportions définies et multiples, suivant l'interprétation de Franckowiak.</div>
Rouelle, Guillaume-François (1703-1770)
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
2 volumes
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 6035-6036
18e siècle
Cours de Jean-Baptiste Dumas, rédigés par Louis-Henri-Frédéric Melsens
<div style="text-align: justify;">Jean-Baptiste Dumas arrive en Suisse encore très jeune. Il devient pharmacien à Genève, où il a suivi les cours de l'Université. Il publie un mémoire sur la physiologie du système nerveux, qui attire l'attention. Il est alors invité à Paris, où il devient assistant de Louis Jacques Thénard à la Faculté des sciences et répétiteur à l'École polytechnique.</div>
<div style="text-align: justify;">Gendre du minéralogiste Alexandre Brongniart, il travaille aux côtés de son fils Adolphe Brongniart à la fondation en 1823 des <em>Annales des Sciences naturelles</em>. Il donne de nombreux articles dans le <em>Dictionnaire classique d'Histoire naturelle</em> (1822-1831) de Bory de Saint-Vincent (1778-1846). À partir de 1842, Justus von Liebig le considère comme son rival jusqu'à leur réconciliation en 1850 à l'initiative du chimiste lillois Frédéric Kuhlmann.</div>
<div style="text-align: justify;">Il donne également des cours de chimie à l'Athénée, un centre de conférences sur les sciences et les techniques qui est aussi un lieu de rassemblement de l'opposition libérale au gouvernement (chefs d'entreprise, scientifiques). On y trouve bon nombre de lecteurs du <em>Globe</em>, journal d'opposition d'intellectuels, dont un certain Alphonse Lavallée est actionnaire. Dumas aide Lavallée à fonder en 1829 son projet : l'École centrale des arts et manufactures (École centrale Paris), qui a pour but de former des ingénieurs civils, « médecins des usines et des fabriques ». Il renouvelle ses conseils, à la demande de Napoléon III, auprès de Frédéric Kuhlmann à partir d'octobre 1853 en vue de la fondation de l'École des arts industriels et des mines (École centrale de Lille).</div>
<div style="text-align: justify;">Élu dans la section de chimie de l'Académie des sciences en 1832, Dumas succède ensuite à Thénard à la chaire de chimie de l'École polytechnique en 1835, jusqu'en 1840 où il est remplacé par Théophile-Jules Pelouze. En 1838, il devient titulaire de la chaire de chimie organique à la Faculté de médecine: il y a pour élève Louis Pasteur, qui restera fortement influencé par son maître. Parallèlement, il devient suppléant de Thénard à la Faculté des sciences pour les cours du 2e semestre de 1832 à 1836, puis pour l'ensemble des cours de 1836 à 1841. Il est fait membre étranger de la Royal Society en 1840. Il devient ensuite titulaire de la chaire de chimie au départ de Thénard et doyen de la Faculté en 1841, succédant à Jean-Baptiste Biot. Il a eu comme élève Ignacy Domeyko (1802-1889).</div>
<div style="text-align: justify;">Il est ministre de l'Agriculture et du Commerce de 1850 à 1851 dans le gouvernement de Louis-Napoléon Bonaparte et devient sénateur lors du sacre de l'Empereur. Il est nommé le 9 mars 1853 inspecteur général de l'enseignement supérieur pour les sciences, charge qu'il occupe jusqu'en 1868, année où il est remplacé par Antoine Jérôme Balard. Il est à ce titre membre du conseil impérial de l'instruction publique dont il occupe la vice présidence jusqu'en 1864 où il est remplacé par Ernest de Royer. Il est ensuite vice-président du Conseil supérieur de perfectionnement pour l'enseignement supérieur spécial.</div>
Dumas, Jean-Baptiste (1800-1884)
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
Papier. 10 dossiers. Formats divers. Brochés
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 1942-1951
19e siècle