Archives de Jacques Leibowitch
Sida
Sang contaminé (Affaire du)
Trithérapie
Les archives du fonds Jacques Leibowitch couvrent l’ensemble des activités du docteur Jacques Leibowitch comme clinicien du sida, chercheur, lanceur d’alertes, auteur de livres sur le sida et expert auprès des médias, « militant » et citoyen.
Le fonds englobe aussi les éléments du procès qu’il a intenté au laboratoire pharmaceutique Glaxo-Wellcome avec ses positions sur la déontologie médicale et les essais cliniques ; ses démarches pour financer ses recherches ou soutenir ses combats nombreux ; ses réflexions épistémologiques de praticien à l’articulation entre médecine et science ; mais également ses critiques des paradigmes de l’immunologie et de la physiopathologie du sida, et du cancer, pour lesquelles il propose d’autres modèles explicatifs ; ou encore ses écrits plus personnels qu’il lui arrive de signer sous le pseudonyme de William Jacques Speare.
Ce fonds rassemble des documents de nature variée tels que des correspondances, des textes publiés ou non, des coupures de presse dont certaines commentées par lui, des cartes de vœux personnalisées, des annonces et diaporamas de ses présentations, des entretiens enregistrés, la transcription de ses interventions audiovisuelles ainsi que des photos et des films. Il s’étend sur toute la période de l’épidémie de sida depuis ses tout débuts en 1981 jusqu’à aujourd’hui, et illustre l’écosystème large au sein duquel Jacques Leibowitch a œuvré en approchant aussi bien les institutions médicales françaises et internationales que les industriels du médicament, les associations de patients, les médias, les politiques, les magistrats, les personnalités des arts, de la mode et du showbiz.
Leibowitch, Jacques
CALAMES
Fonds ouvert à toute personne intéressée par l’œuvre de Jacques Leibowitch. Certains fichiers nécessitent l’autorisation de Jacques Leibowitch, d’autres restent non communicables pour l’instant.
La reproduction et l'exploitation des documents sont possibles sur autorisation.
2 boîtes, 1570 fichiers électroniques
français, anglais
Archives
Ressources numériques
JL
1975-2018
Archives de Pierre Rambaud (1850-1936)
Pharmacie
Radiographie
Rayons X
Pierre Rambaud (3 novembre 1850- 28 octobre 1936) est né au Bourg-sous-la-Roche en Vendée. En 1870, au moment de la guerre franco-prussienne, il obtient son baccalauréat en lettres et en sciences à la Roche-sur-Yon. Puis, il s'engage à la défense de Paris. Après la guerre, il se lance dans des études de pharmacie. En 1876, il est reçu au concours d'interne des hôpitaux de Paris. En 1877, il décroche son diplôme de pharmacien. Il achète une officine à Poitiers et exerce sa profession de pharmacien. En 1896, il devient pharmacien en chef des hôpitaux de Poitiers. En 1898, il met en place le 1er appareil de radiologie à l'Hôtel-Dieu et par la suite, en 1899, il accepte d'occuper la fonction de directeur de radiologie de l'Hôtel-Dieu. Il développe également un intérêt pour la photographie. Il a été secrétaire du Conseil d'hygiène de la ville de Poitiers et du département de la Vienne, membre du jury des inspections des pharmacies, fondateur et président honoraire du syndicat des Pharmaciens et membre de la Société de Pharmacie de Paris. En 1901, il est admis parmi les membres de la Société des Antiquaires de l'Ouest . Il a par ailleurs été trois fois le président de cette société savante. Il est l'auteur de 67 publications, dont L'assistance publique à Poitiers jusqu'à l'an V et La Pharmacie en Poitou . Ces articles traitent principalement de l'histoire de la pharmacie et de la médecine en Poitou. Les revues qui ont reçu sa contribution sont : le Poitou médical , la Revue du Bas-Poitou , les Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest , le Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest , la revue hollandaise : Janus , le Bulletin de la société française d'Histoire de la Médecine , le Bulletin de la société d'Histoire de la Pharmacie et La France médicale <br />Le nom de Pierre Rambaud est lié à la famille Morichau-Beauchant car sa fille, Edith, a épousé en 1904 le docteur René Morichau-Beauchant (1873-1952). René Morichau-Beauchant est le premier médecin français à rejoindre le mouvement freudien, dès 1910. De nombreux médecins de Poitiers appartiennent à cette famille.<br /><br />Legs de la famille Morichau-Beauchant : correspondance, contrat (juillet 2001). Activités de Pierre Rambaud en qualité de photographe et de directeur de radiologie de l'Hôtel-Dieu : 11 clichés, originaux ( ?) ou copies, détaillés ci-dessous, [fin XIXe siècle - début XXe siècle]. Activités d'érudit : liste des membres de la société française d'histoire de la médecine (janvier 1922) ; bulletin de la fédération du Centre-Ouest de l'association générale des syndicats pharmaceutiques de France (octobre 1922) ; livret de présentation de l'Université de Poitiers (s.d.). Lettre des internes de l'Hôtel-Dieu à René Moricheau-Beauchamp, directeur de l'école (1806-1832)
Rambaud, Pierre (1850-1936)
<a href="http://archivesnumerisees.cg86.fr/console/ir_ead_visu.php?PHPSID=d7a6511f9ec1189d517e7f688eef9189&ir=12560#" target="_blank" rel="noopener">Inventaire en ligne</a>
La photographie n°1 est incommunicable du fait de son état matériel
Français
Ouvrages imprimés
Photographies
2558 W 44
1898-1918
Archives départementales de la Vienne
Archives
Créées en 1796, les Archives départementales exercent quatre missions principales : la collecte, le classement, la conservation, la communication. <br />Les Archives départementales ont en charge les archives des institutions d’Ancien Régime, des services du Département, des services de l’État, des communes (dans certains cas fixés par la loi), des notaires, et plus généralement des organismes publics situés dans le département. Elles peuvent aussi prendre en charge des archives privées (entreprises, associations, particuliers) présentant un intérêt historique.
Archives départementales de la Vienne
Site internet des archives de la Vienne : <br />/http://www.archives.departement86.fr/
Les archives départementales sont accessibles à tous.
Archives
Ouvrages imprimés
Archives du l’Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em> (1941-1945)
Médecine nazie
Anatomie
Médecine - enseignement
<div style="text-align: justify;">La <em>Reichsuniversität Straßburg</em> ou <em>Reichsuniversität Strassburg</em> (« Université du Reich de Strasbourg ») est une université d'occupation, créée en 1941 et gérée par le parti nazi, à Strasbourg en Alsace, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle fut créée à la suite de l'annexion de facto de l'Alsace au Reich.<br /> L’institut d’anatomie y est dirigé par August Hirt (1898-1945), médecin nazi. Hirt a effectué des expériences avec le gaz moutarde sur les détenus du camp de concentration de Natzweiler-Struthof et a joué un rôle dans l'assassinat de 86 déportés juifs du camp de concentration d'Auschwitz, qui devaient être utilisés pour constituer une collection de squelettes à l'Institut anatomique de Strasbourg. <br />Il était <em>Sturmbannführer-SS</em>, membre de l'Institut d'anthropologie raciale « <em>Ahnenerbe</em> ». <br /><br />Le fonds entré en 2018 aux archives départementales du Bas-Rhin contient des documents liés aux activités d’August Hirt aux universités d’Heidelberg et de Greifswald, ainsi qu’à l’université de Francfort, où il a pour collaborateur Anton Kiesselbach qui le suivra comme assistant à l’Institut d’anatomie de Strasbourg. Le reste du fonds concerne directement l’Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em>, son fonctionnement, l’organisation des cours le catalogue de la Bibliothèque de l'Institut d'anatomie, des publications d’August Hirt, des planches anatomiques, des ouvrages et articles « scientifiques » et des documents divers.</div>
Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em>
Hirt, August (1898-1945)
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/August_Hirt" target="_blank" rel="noopener">Page Wikipédia consacrée à August Hirt</a>
<div style="text-align: justify;">Librement communicable. Ce versement contient des images choquantes. La présence de documents figurés au sein des liasses est signalée par une croix dans la colonne « Documents figurés / audiovisuels ».</div>
0,3 ml
Allemand
Français
Archives
Ressources iconographiques
193 AL 1-30
1922-1944
Babord-Num
Médecine
Chimie
Sciences -- histoire
Techniques -- histoire
Enseignement -- sciences
<p>Babord-Num est la bibliothèque patrimoniale du réseau documentaire des universités de Bordeaux. Depuis 2008 différents programmes de numérisation sont venus enrichir les corpus déjà présents. Elle donne accès à différentes collections dont les collections « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/4">Patrimoine scientifique</a> », « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/14">Archives du Centre de Recherche Paul Pascal</a> », « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/5">Thèses anciennes de Bordeaux</a> », « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/8">Bulletin de l’Institut du Pin </a>» ainsi que « <a href="http://www.babordnum.fr/collections/show/1">Patrimoine médical</a> ». La bibliothèque numérique est enrichie régulièrement par ces campagnes de numérisation mais aussi grâce aux numérisations à la demande.</p>
Babord-Num
Accès libre
Partenaires institutionnels : <br />
<ul>
<li>Université de Bordeaux ;</li>
<li>Université Bordeaux-Montaigne ;</li>
<li>Sciences-Po Bordeaux ;</li>
<li>Bordeaux Sciences Agro ;</li>
<li>Institut polytechnique de Bordeaux ;</li>
<li>Bibliothèque nationale de France (financement);</li>
<li>Région Aquitaine (financement).</li>
</ul>
Français
Latin
Anglais
Ressources numériques
XVe-XXe siècles
Base DIONIS
Anatomie
Physiologie
Chirurgie
Maladies
Fièvres
Crâne
Os
<p>La base DIONIS, du nom d’un des plus grands chirurgiens sous Louis XIV, est une base de données photographique sur les livres médicaux du XVIe au XVIIIe siècle appartenant aux fonds anciens de la Bibliothèque du CESR et de la bibliothèque de Médecine et de Lettres de l’Université F. Rabelais de Tours. Sous la forme de notices détaillées, les livres sont référencés et des liens permettent leur consultation sur le site des <a href="http://www.bvh.univ-tours.fr/">Bibliothèques virtuelles humanistes</a>.</p>
Base DIONIS
Accès libre
Français
Latin
Ressources numériques
XVIe-XVIIIe siècle
Bibliothèque Charcot
Neurosciences
Spécialisée en neurosciences, la bibliothèque Charcot propose 7300 ouvrages répartis entre salle de lecture (4700) et magasin (2600), 76 titres de périodiques.<br /><br />Elle est constituée de :<br />* la bibliothèque personnelle de Jean-Martin Charcot : ouvrages, périodiques, collection de thèses et de tirés à part, manuscrits, collection neurologique couvrant la seconde partie du 19ème siècle, fonds bibliophilique ancien. Une partie du fonds Charcot est numérisé et consultable sur la bibliothèque numérique de Sorbonne Université, SorbonNum,<a href="https://patrimoine.sorbonne-universite.fr/collection/Fonds-Charcot" target="_blank" rel="noopener"> https://patrimoine.sorbonne-universite.fr/collection/Fonds-Charcot</a><br />*la bibliothèque des Internes de la Salpêtrière: ouvrages, périodiques, thèses en neurologie et psychiatrie pour la période 1800-1950.<br />*la donation en ouvrages du docteur Achille Souques, un élève de Charcot, comportant environ 3500 volumes.
Charcot, Jean-Martin (1825-1893)
Internes de la Salpêtrière
Souques, Achille (1860-1944)
Site de la bibliothèque Charcot
La salle de lecture et de la bibliothèque est ouverte à tous les personnels, chercheurs, enseignants-chercheurs, professeurs et étudiants de Sorbonne Université et de l’ICM, ainsi qu’à toutes les personnes effectuant une recherche portant sur les collections de la bibliothèque (un justificatif de recherche pourra être demandé).<br /><br />L’ensemble des documents conservés à la bibliothèque Charcot sont <span style="text-decoration: underline;">consultables uniquement sur place</span>, sous réserve de leur état de conservation. Une partie des documents de la bibliothèque Charcot est consultable sous forme numérique.
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
Photographies
Ressources iconographiques
Objets
Bibliothèque de la Société libre de l'Eure
<div style="text-align: justify;">La Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure, fondée en 1798, est la plus ancienne société savante de ce territoire. Elle est communément désignée sous l'appellation simplifiée de Société libre de l'Eure. Présidée depuis 2008 par Jean-Pierre Raux, elle a son siège à Évreux, aux Archives départementales de l'Eure. <br /><br /><strong>Historique de la Société libre de l'Eure</strong> <br /><br />• 4 Prairial an VI (23 mai 1798) : création de la Société libre d’agriculture et de commerce du département de l’Eure. Elle est la plus ancienne société créée en Haute-Normandie. <br />• 1807 : après quelques années d'inactivité, cette société est réorganisée par le préfet Masson de Saint-Amand et devient la Société d’agriculture, sciences et arts du département de l’Eure. <br />• 1830 : suite à sa réorganisation, la société prend le nom de Société Libre d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l’Eure, ou encore Société libre de l'Eure (SLE). Dotée de nouveaux statuts, elle est déclarée d’utilité publique en 1832. <br />• 1877 : la Société libre de l'Eure est primée par le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) pour avoir « contribué au progrès de l’histoire nationale ». <br />• 1884 : la loi sur les syndicats professionnels entraîne un transfert des fonctions agricoles de la Société libre aux syndicats agricoles et aux chambres d’agriculture. <br />• Seconde Guerre mondiale : les activités de la Société libre sont mises en veille pour reprendre après-guerre. Son siège est transféré en 1945 aux Archives départementales de l’Eure, où il se trouve toujours. <br /><br /><strong>Organisation de la Société libre de l'Eure</strong> <br /><br />La Société libre de l'Eure était organisée à l'origine en plusieurs sections : <br />• <strong>Agriculture</strong> : Très active au XIXe siècle, cette section intervenait dans des domaines aussi variés que l’organisation de concours et comices agricoles, la promotion de l’enseignement agricole, l’encouragement aux domestiques ruraux. Elle encourageait également l’innovation agricole et industrielle en publiant de nombreux comptes rendus d’expérience entre 1830 et 1937 et en octroyant des primes aux agriculteurs désireux de se mécaniser. Elle fut à l’origine d’une ferme-modèle, qui se solda par un échec. À compter du XXe siècle, l’activité de la section d'agriculture s’essouffla et malgré un sursaut important à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, elle déclina au profit de la section culturelle. <br />• <strong>Sciences naturelles et physiques</strong> : Active jusqu’en 1850, cette section s’intéressa aux sciences et à leurs applications strictement agricoles. Si la section disparut, la thématique scientifique resta vivace au sein de la Société libre grâce à la mise à disposition du jardin botanique et de deux serres à compter de 1814, qui permettent de développer les plantations et de mener diverses expériences. <br />• <strong>Sciences médicales</strong> : À son apogée entre 1830 et 1840, cette section promut la recherche et l’innovation médicale, par le biais de comptes rendus d’articles et publications, d’études pathologiques et prophylactiques. Elle encouragea la prévention, en particulier la vaccine, et organisa des cours publics et gratuits à visée hygiéniste. Elle s’intéressa également aux sciences vétérinaires et botaniques. Elle finit par disparaître faute de membres.<br /><br />La bibliothèque de la Société libre de l'Eure est conservée à la bibliothèque des archives départementales de l'Eure.<br /><br /><br /></div>
Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure
<a href="http://societe-libre-eure.org/" target="_blank" rel="noopener">Site de la Société libre de l'Eure</a>
Consultation sur place
français et d'autres langues
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
Fonds SLE
Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier
Médecine
Lettres
Sciences humaines
Sciences
Droit
<div style="text-align: justify;">Afin de constituer à Montpellier un pôle documentaire efficace et d'offrir aux différentes universités des moyens documentaires renforcés, l'Université de Montpellier et l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 réaffirment leur volonté de mettre en oeuvre leur politique documentaire dans le cadre d'une coopération interuniversitaire et constituent pour cela un service inter-établissements de coopération documentaire, dénommé Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier, comme soutien de leurs programmes d'enseignement, de recherche et de diffusion large des connaissances.<br />Le service inter-établissements de coopération documentaire est appelé Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier (BIU) et regroupe les services communs de la documentation (SCD) et les services mutualisés.<br />Il définit et met en oeuvre la politique documentaire de ces universités.<br /><br />Les bibliothèques de Montpellier conservent des fonds patrimoniaux très riches (d'exceptionnelles collections de livres anciens notamment), des archives et des manuscrits dans tous les domaines du savoir. Ces fonds sont conservés selon la discipline qu'ils couvrent dans différentes bibliothèques :</div>
<ul>
<li style="text-align: justify;">
<div><strong>la Bibliothèque Universitaire Historique de Médecine</strong> conserve des collections encyclopédiques exceptionnelles en histoire de la médecine, du 8e au 19e siècle : mille manuscrits (voir catalogue CALAMES), cent mille volumes imprimés anciens couvrant toutes les disciplines, thèses anciennes de médecine, archives anciennes de la Faculté de médecine de Montpellier.</div>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<div><strong>la Bibliothèque de Lettres, Sciences humaines et sociales, Bibliothèque Ramon Llull</strong> propose plusieurs fonds de manuscrits et d'archives, notamment les fonds de Jean Cocteau, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/660" target="_blank" rel="noopener">Charles Renouvier</a>, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/661" target="_blank" rel="noopener">Georges Vacher de Lapouge</a>.</div>
</li>
<li>
<div style="text-align: justify;"><strong>la Bibliothèque universitaire de Sciences</strong> conserve notamment le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/662" target="_blank" rel="noopener">Joseph Diez Gergonne</a>, le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/663" target="_blank" rel="noopener">fonds Dunal</a>, le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/664" target="_blank" rel="noopener">Pierre Jeanjean</a>, le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/666" target="_blank" rel="noopener">Charles Flahault</a>.</div>
</li>
<li><strong>la Bibliothèque de droit, science politique, économie et gestion</strong> conserve notamment <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/665" target="_blank" rel="noopener">le fonds des vues d'optique</a>, le fonds Geddes et le fonds Antonelli.</li>
</ul>
<p><br /><br /><br /><br /></p>
Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier
Catalogue <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1691" target="_blank" rel="noopener">CALAMES </a>et <a href="http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/biumImpossid/anonyme2/index2.jsp" target="_blank" rel="noopener">site web</a>
Bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson (1888-1983)
Philosophie
Médecine
Sciences humaines
Sciences sociales
Littérature
Beaux-Arts
<div style="text-align: justify;">
<p>Originaire de Varsovie, Ignace Meyerson (1888-1983) arrive à Paris en 1906 et y retrouve son oncle <strong>Émile Meyerson</strong>, philosophe et historien des sciences. De 1907 à 1920, il poursuit des études de sciences naturelles, de médecine et de philosophie et développe des travaux de physiologie musculaire et nerveuse. En 1915, il entre comme interne dans les services de <strong>Ph. Chaslin</strong> et <strong>J. Nageotte</strong> à l’hôpital de la Salpêtrière. Il se lie à <strong>P. Curie</strong> et <strong>Ch. Seignobos</strong>. Inscrit au parti socialiste en 1908, il noue des liens étroits avec <strong>Victor Basch</strong> et <strong>Jeannette Halbwachs</strong>. A la fin de la guerre, Meyerson devient chef adjoint au laboratoire de psychologie de l’asile clinique de <strong>Sainte-Anne</strong>. Il remet en route le <strong><i>Journal de psychologie normale et pathologique</i></strong> et est élu, en 1920, secrétaire de la Société française de psychologie (fonction qu’il exerce jusqu’en 1938) et secrétaire général de la Fédération des sociétés françaises des sciences philosophiques, historiques, philologiques et juridiques. En 1921, il est nommé chef de travaux au <strong>laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études</strong>. En 1922, il commence la traduction de la <i>Traumdeutung</i> de S. Freud. Cette traduction est publiée en 1926. Naturalisé français en 1923, il devient directeur-adjoint au laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études. Entre 1927 et 1938, il mène une série de recherches sur les grands singes au <strong>Muséum d’histoire naturelle</strong> et à l’<strong>Institut Pasteur</strong>. A partir de 1928, il est chargé de cours de psychologie à la <strong>Sorbonne</strong>.</p>
Réfugié dès le début de la Seconde Guerre mondiale à <strong>Toulouse</strong>, il est détaché par le ministère pour enseigner la psychologie à la faculté des lettres. Relevé de ses fonctions le 19 décembre 1940, il continue clandestinement son enseignement et crée la <strong>Société toulousaine de psychologie comparative</strong>. Après l’invasion de la zone sud, il dirige le journal clandestin de l’Armée secrète du Sud-Ouest. A la fin de la guerre, il est réintégré et mis à disposition du recteur de Toulouse pour donner un enseignement à la faculté de lettres. En 1947, il soutient sa thèse de doctorat, <strong><i>Les fonctions psychologiques et les œuvres</i></strong>. En 1951, il est nommé directeur d’études à la 6e section de l’<strong>École pratique des hautes études.</strong> Il y crée le <strong>Centre de recherches de psychologie comparative</strong>. Meyerson a également dirigé le <i>Journal de psychologie</i>, qui après la création de <i>Psychologie française</i>, en 1950, a cessé d’être l’organe de la Société de psychologie.<br />Meyerson, père fondateur de la psychologie historique, objective et comparée, représente — avec <strong>Henri Wallon</strong>, <strong>L-S. Vygostky</strong>, <strong>Jerome Bruner</strong> et <strong>Philippe Malrieu</strong> — l'un des penseurs de référence de ce que l'on appelle la psychologie historico-culturelle, qui s'oppose aux réductionnismes positivistes en psychologie, en particulier dans le champ des théories cognitivo-comportementales. <strong>Jean-Pierre Vernant</strong> le reconnaissait comme son maître.<br /><br />La <strong>bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson</strong> a fait l'objet d'une donation de la part de sa veuve, Mme Claire Bresson. Ce fonds est encyclopédique et témoigne de des intérêts intellectuels très nombreux de Meyerson : la médecine et la philosophie, objets de ses études, mais aussi la psychologie, voie vers laquelle il s'est orienté. Fondateur de la psychologie comparative, sa réflexion a accompagné l'essor des sciences humaines et sociales. Il a constitué également une belle collection littéraire et de beaux-arts (intérêt qu'il a partagé avec sa compagne, Claire Bresson, qui était peintre). Ami d'un certain nombre d'artistes, son appartement recelait un grand nombre d'oeuvres d'art données par les artistes eux-mêmes en gage d'admiration pour ce psychologue qui savait si bien leur parler et les faire parler de leur travail. Ce fonds est constitué d'environ 10.000 ouvrages, de collections de revues et de plus de 3.000 tirés à part. Une salle a été installée spécialement à la Bibliothèque du Campus Centre de l'UPEC pour accueillir ce fonds niveau recherche.<br /><a href="http://bibliotheque.u-pec.fr/vos-bibliotheques/scd/vie-culturelle/espace-ignace-meyerson-homme-signes-culture-societe-240503.kjsp" target="_blank">En savoir plus</a></div>
Meyerson, Ignace (1888-1983)
Site web
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/246" target="_blank">Archives d'Ignace Meyerson</a> conservées aux Archives nationales</div>
Plus de 13.000 volumes - ouvrages et tirés à part
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