Archives Louis Weil (1914-1968) - Fonds du Centre de recherche sur les très basses températures CRTB (CNRS)
Magnétisme
Très basses températures
Supraconductivité
<div style="text-align: justify;">Louis Weil (1914-1968) est un physicien français spécialiste du magnétisme, des très basses températures et de la supraconductivité et ses applications.
<p>Entre 1932 et 1936, Louis Weil est élève à l'École normale supérieure. Dès 1938, il devient l'assistant du futur prix Nobel de physique Louis Néel. Il l'accompagne lors de son départ de Strasbourg pour l'Institut polytechnique de Grenoble. Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, quelques scientifiques français viennent se réfugier à Grenoble, encore en zone libre. A Grenoble Louis Weil termine sa thèse qu'il soutient en 1941 à Clermont-Ferrand où s'est repliée l'Université de Strasbourg dont il fait partie. Il travaille en contrat avec l'industrie sur la mise au point d'aimants permanents à base de fer (donc peu couteux). À la fin de la guerre, Néel et Weil restent à Grenoble plutôt que de retourner à Strasbourg. Dès 1946, Néel fonde le Laboratoire d'Electrostatique et de Physique du Métal qui recrute ses premiers ingénieurs formés à l'Institut Polytechnique de Grenoble. Albert Lacaze (promotion 1947) va construire sous la direction de Louis Weil le premier liquéfacteur d'hydrogène, puis d'hélium donnant accès aux très basses températures, ce qui ouvre la voie à de nouvelles étude du faible magnétisme, et surtout de la supraconductivité. En 1962, Weil est à l'origine de la création du Centre de recherches sur les très basses températures dans les nouveaux locaux de la rue des martyrs au Polygone scientifique de Grenoble, devenant un scientifique de réputation internationale dans le domaine de la cryogénie.</p>
<p>Louis Weil qui a travaillé sur le magnétisme d'alliages dilués de Fe, Ni ou Mn dans le cuivre, l'or ou l'aluminium lors de sa thèse, passe à l'amélioration des propriétés magnétiques des aimants permanents (à base de particules de fer allongées) pour leurs applications. En 1946, Weil travaille sur des matériaux anti-radar pour la marine nationale. Il travaille, avec Albert Lacaze, dès 1947 sur la création de liquéfacteurs d'hydrogène et d'hélium étendant ainsi les domaines d'exploration du magnétisme et ouvrant la voie aux études sur la supraconductivité supraconductivité.</p>
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Weil, Louis (1914-1968)
code du patrimoine
24,60 mètres linéaires
français
Archives
7262W
1942-1970
Archives Louis Néel (1904-2000) Fonds du laboratoire d'électrostatique et de physique du métal, CNRS
Électrostatique
Physique du métal
<div style="text-align: justify;">Louis Néel (1904-2000) est un physicien français. Il s'intéresse aux propriétés magnétiques de la matière à partir de 1938. Il est notamment à l'origine des découvertes de l'antiferromagnétisme et du ferrimagnétisme pour lesquelles il sera lauréat du prix Nobel de physique de 1970. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe à des travaux pour protéger les navires contre les mines magnétiques, ce qui permit de sauver la vie de centaines de personnes. Louis Néel a aussi été un acteur majeur dans la création à Grenoble du laboratoire d'électrostatique et de physique du métal du CNRS. Le fonds contient les archives scientifique du laboratoire de sa fondation jusqu’à la fin des années 70.<br /><br /></div>
Néel, Louis (1904-2000)
code du patrimoine
24 mètres linéaires
français
Archives
6888W
1882-1979
Jean Kuntzmann (1912-1992)
Mathématiques appliqués
Informatique
<div style="text-align: justify;">Jean Kuntzmann (1912-1992) est un mathématicien français qui a été professeur à l'Université Joseph-Fourier de Grenoble où il a fondé et développé l'enseignement et la recherche en mathématiques appliquées puis en informatique. À l'origine de la création du premier laboratoire de calcul (1951) et de l'installation du premier ordinateur digital (1957), il est aussi le fondateur de l'École nationale supérieure d'informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble (ENSIMAG) et de l'Institut de Mathématiques Appliquées de Grenoble (IMAG). Fondateur et directeur du LA7 et d’ENSIMAG, Jean Kuntzmann semble avoir commencé à travailler sur la didactique des mathématiques et de l’informatique dans la seconde moitié des années 60. Après 1968, il se tourne résolument vers cette discipline qui l’occupera jusqu’à la fin de ses jours. Ces archives traitent donc de ses travaux pendant cette dernière période de sa carrière. <br />L’essentiel de ce fonds est constitué de ce que Jean Kuntzmann gardait auprès de lui à la fin de sa vie et de ce qu’il avait trié et mis de côté au sein de l’équipe Didatech. Cette collection documentaire est donc représentative d’une pratique individuelle de la recherche et suit la vie professionnelle de Jean Kuntzmann et présente ses sources (bibliothèque, artciles, constitution d’une bibliographie), ses activité (recherche et enseignement), et ses échanges avec la communauté scientifique (rencontres, correspondance et collaborations).</div>
Kuntzmann, Jean (1912-1992)
code du patrimoine
6,4 mètres linéaires
français
Archives
7764W
1940-1992
Archives départementales de l'Isère
Archives
<div style="text-align: justify;">Créées sous la Révolution française pour recueillir les archives des institutions d'Ancien Régime, les Archives départementales sont depuis les lois de décentralisation placées sous l'autorité du Conseil général de l'Isère. Elles sont chargées d'enrichir le patrimoine du département en collectant les archives publiques produites par les administrations et en recevant les archives privées déposées, données ou vendues par des familles, des associations ou des entreprises.</div>
Archives départementales de l'Isère
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