Fonds de l'Institut de physique - Strasbourg
Organisme de recherche
Le fonds contient des documents relatifs au fonctionnement de l'institut et aux activités de recherche et d'enseignement qui y ont été menées.
Institut de physique de l'université de Strasbourg (université Louis Pasteur)
Librement consultable en 2043
3,4 ml
Français
Allemand
Archives
2086 W
1913-1992
École et Observatoire de Physique du Globe - bulletins sismologiques
Sismologie
Catastrophes naturelles
<div style="text-align: justify;">Ce fonds contient des bulletins sismologiques de différents pays classés alphabétiquement (d'Afrique du Sud à Italie), ainsi que des publications scientifiques et des thèses en sismologie présentées à Strasbourg en 1912 et 1929.</div>
École et observatoire Physique du Globe ( depuis 1997 École et observatoire des sciences de la Terre - EOST)
Librement communicable
100,30 ml
Anglais
Diverses langues nationales
Archives
1637 W
1902-1984
Archives du l’Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em> (1941-1945)
Médecine nazie
Anatomie
Médecine - enseignement
<div style="text-align: justify;">La <em>Reichsuniversität Straßburg</em> ou <em>Reichsuniversität Strassburg</em> (« Université du Reich de Strasbourg ») est une université d'occupation, créée en 1941 et gérée par le parti nazi, à Strasbourg en Alsace, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle fut créée à la suite de l'annexion de facto de l'Alsace au Reich.<br /> L’institut d’anatomie y est dirigé par August Hirt (1898-1945), médecin nazi. Hirt a effectué des expériences avec le gaz moutarde sur les détenus du camp de concentration de Natzweiler-Struthof et a joué un rôle dans l'assassinat de 86 déportés juifs du camp de concentration d'Auschwitz, qui devaient être utilisés pour constituer une collection de squelettes à l'Institut anatomique de Strasbourg. <br />Il était <em>Sturmbannführer-SS</em>, membre de l'Institut d'anthropologie raciale « <em>Ahnenerbe</em> ». <br /><br />Le fonds entré en 2018 aux archives départementales du Bas-Rhin contient des documents liés aux activités d’August Hirt aux universités d’Heidelberg et de Greifswald, ainsi qu’à l’université de Francfort, où il a pour collaborateur Anton Kiesselbach qui le suivra comme assistant à l’Institut d’anatomie de Strasbourg. Le reste du fonds concerne directement l’Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em>, son fonctionnement, l’organisation des cours le catalogue de la Bibliothèque de l'Institut d'anatomie, des publications d’August Hirt, des planches anatomiques, des ouvrages et articles « scientifiques » et des documents divers.</div>
Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em>
Hirt, August (1898-1945)
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/August_Hirt" target="_blank" rel="noopener">Page Wikipédia consacrée à August Hirt</a>
<div style="text-align: justify;">Librement communicable. Ce versement contient des images choquantes. La présence de documents figurés au sein des liasses est signalée par une croix dans la colonne « Documents figurés / audiovisuels ».</div>
0,3 ml
Allemand
Français
Archives
Ressources iconographiques
193 AL 1-30
1922-1944
Fonds Baudouin Jurdant (né en 1942)
<div style="text-align: justify;">Baudouin Jurdant (né en 1942) est spécialiste des questions théoriques posées par la vulgarisation scientifique. D'abord journaliste il est diplômé de lettres, de sociologie et de psychologie. <br />Les domaines de recherche de Baudouin Jurdant sont très divers. Il est l’un des premiers penseurs français à avoir posé la question de la vulgarisation scientifique avec une approche théorique. Son expertise en sociologie et en philosophie des sciences l'amène à plaider pour un rapprochement entre science et grand public.<br />Directeur du Groupe d'Etudes et de Recherches sur la Science de l'université Louis Pasteur (GERSULP), il est également membre d’autres laboratoires et unités de recherche au sein de l’université Louis Pasteur, tels que le Centre de Recherches Transdisciplinaires sur les Sciences et les Techniques (CRTST), ou encore l’Institut de Recherche sur les Fondements des Sciences et des Techniques (IRFEST). Il quitte l'université Louis Pasteur en 1997 pour rejoindre Paris 7.<br />Le fonds se compose de documents administratifs liés à ses activités professionnelles en tant que directeur du GERSULP et en tant qu’enseignant à l’université Louis Pasteur. On y trouve de nombreux documents témoignant de ses activités scientifiques tout au long de sa carrière au sein de l’université de Strasbourg, des dossiers de projets de recherche entrepris dans le cadre du GERSULP, mais aussi de recherches plus personnelles. Le fonds contient également une grande partie de ses publications scientifiques, des notes manuscrites, des carnets de notes et des répertoires, des bandes magnétiques et des disquettes, sa correspondance à la fois scientifique et professionnelle, ainsi qu'une importante collection de publications et de documentation scientifique.</div>
Jurdant, Baudouin (né en 1942)
<div style="text-align: justify;">Une grande majorité du contenu du fonds est immédiatement communicable. Cependant, un certain nombre de documents du fonds contiennent des données sensibles et sont soumis à des délais de communicabilité, définis par la loi du 15 juillet 2008.</div>
4,9 ml
Français
Anglais
Autres langues
Archives
2244 W
1962-1998
Fonds Marguerite Perey (1909-1975)
Chimie nucléaire
Actinium K
Francium
Radioactivité
Spectographie
<div style="text-align: justify;">Marguerite Perey (1909-1975) est chimiste, élève de Marie Curie et découvreuse du francium. <br />Après l’obtention de son diplôme de technicienne chimiste en 1929, elle intègre l’Institut du radium et devient le 1er octobre 1929 la préparatrice particulière de Marie Curie. Après la mort de cette dernière en 1934, elle travaille sous la direction d’André Debierne et d’Irène Joliot-Curie. Elle découvre en 1938 un nouvel élément radioactif, l’élément 87 ou actinium K qu’elle baptise francium et auquel elle consacre sa thèse de doctorat soutenue le 21 mars 1946. <br />De 1946 à 1949 elle est maître de recherche au CNRS, après quoi elle obtient une chaire de chimie nucléaire à la faculté des sciences de Strasbourg, où elle créé un laboratoire de chimie nucléaire. Elle poursuit ses travaux en dépit de la maladie qui se déclare en 1952 en raison des radiations des éléments chimiques qu’elle a manipulés au laboratoire Curie. Elle participe notamment à la création du Centre de recherche nucléaire (CRN). <br />Elle meurt en 1975 des suites de sa maladie, mais aura œuvré pour introduire des mesures de protection aux radiations dans ses laboratoires. <br />Le fonds reflète la vie scientifique de Marguerite Perey qui est partagée en deux temps : la période du laboratoire Curie avec ses archives de laboratoire (1929-1949) et la période strasbourgeoise fournissant des archives principalement administratives (1949-1975). <br />Les archives de laboratoire qui nous sont parvenues concernent essentiellement la radioactivité et la spectrographie et contiennent des cahiers de laboratoire, des cours, des publications. <br />Les archives à caractère administratif reflètent ses fonctions de professeure et de directrice de laboratoire. La correspondance du fait de la prise de ses responsabilités tardives et de sa maladie est modeste. Cependant, la vie de la femme de sciences s’y dessine dans le réseau professionnel, la reconnaissance par ses pairs, par le public et les médias.</div>
Perey, Marguerite (1909-1975)
Librement communicable
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/22" target="_blank" rel="noopener">Fonds association Curie et Joliot-Curie au musée Curie</a>
3,5 ml
Français
Archives
2088 W
1929-1998
Fonds Guy Ourisson (1926-2006)
Chimie organique
Terpènes
<div style="text-align: justify;">Guy Ourisson est né à Boulogne-Billancourt le 26 mars 1926. Après des études à Thann et à Sarlat, il rejoint une classe préparatoire au lycée Saint-Louis de Paris et intègre l’Ecole Normale Supérieure en 1946. Il est reçu à l’agrégation de physique en 1950. Il quitte ensuite la France pour se former sous la direction du chimiste organicien Louis Frederick Fieser (1899-1977) à l’université de Harvard où il obtient un doctorat (PhD) en 1952. De retour en France, il travaille à une seconde thèse dans les laboratoires de l’Ecole Normale Supérieure sous la tutelle de Georges Dupont (1884-1958). En 1954, Guy Ourisson obtient ainsi le titre de docteur ès sciences de l’Université de Paris. Il est cette même année nommé maître de conférences en chimie organique à l’Université de Strasbourg, puis professeur des universités en 1958 et enfin professeur émérite de 1995 à 2006, année de sa disparition. Guy Ourisson est également connu pour être un des fondateurs de l’Université Louis-Pasteur, qu’il préside de 1971 à 1976. En 1981, lorsqu’il est nommé à la tête de la Direction Générale des Enseignements Supérieurs et de la Recherche, poste qu’il occupe jusqu’en 1982. En 2002, il est le rapporteur pour le Ministère de l’Education Nationale d’une étude sur la désaffectation de la jeunesse dans les études scientifiques. L’œuvre scientifique de Guy Ourisson est à la fois considérable et fondamentale. Axant ses recherches sur la chimie des substances naturelles et asseyant son activité sur une approche interdisciplinaire, il apporte en effet des éléments nouveaux sur des questions situées au croisement de la chimie avec divers domaines tels que la botanique, la microbiologie, la neurologie et la géologie. Directeur de l’Institut de chimie de Strasbourg pendant les années 1969 à 1971, il crée un laboratoire très actif : le laboratoire de chimie des substances naturelles. Ce laboratoire accueille pendant des décennies près de deux cents doctorants, post-doctorants et chercheurs venus d’une quarantaine de pays et assoit la réputation de Strasbourg dans le domaine de la chimie organique. <br />Le fonds d’archives de Guy Ourisson retrace la totalité de sa carrière professionnelle et scientifique, depuis sa formation à Harvard au début des années 1950 jusqu’à son décès. La typologie des documents rejoint globalement les caractéristiques des archives de chercheurs du XXème siècle. On trouve en effet au sein du fonds d’archives une importante correspondance à la fois scientifique et professionnelle, reflet des relations que Guy Ourisson avait pu nouer au sein du monde de la recherche, mais également de l’industrie, des documents administratifs relatifs à sa carrière, des publications scientifiques, des programmes de rencontres scientifiques, des visuels de présentations de communications scientifiques, une bibliothèque de thèse dirigées par Guy Ourisson...</div>
Ourisson, Guy (1926-2006)
En grande partie librement communicable, mais certains documents ont un délai de communicabilité.
16 ml
Français
Anglais
Allemand
Certains documents sont en espagnol, en polonais, en russe, en suédois, en chinois, en japonais
Archives
Tirés à part
Ressources iconographiques
GO 1-1001
Bibliothèque Schwilgué
<div style="text-align: justify;">Ce fonds est constitué de plus de 300 ouvrages (livres, tirés à part et revues) et des manuscrits de l’ingénieur horloger Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856). C’est la présence de ces documents qui a donné son nom au fonds, bien qu’il s’agisse de la bibliothèque des frères Albert (1813-1879) et Théodore (1822-1885) Ungerer, élèves de Schwilgué qui reprirent l’entreprise en 1858, et non de la bibliothèque proprement dite de Schwilgué. <br />On y trouve essentiellement des ouvrages techniques d’horlogerie, du XVIIe au XXe siècle, des descriptions d’horloges et de mécanismes fonctionnant dans le monde entier ainsi que des ouvrages sur l’histoire de l’horlogerie.</div>
Schwilgué, Jean-Baptise (1776-1856)
Ungerer, Albert (1813-1879)
Ungerer Théodore (1822-1885)
L’ensemble de ce fonds est librement communicable et reproductible.
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/924" target="_blank" rel="noopener">Fonds de l’entreprise d’horlogerie Ungerer aux archives départementales du Bas-Rhin</a>
2,84 ml
Français
Allemand
Anglais
Néerlandais
Danois
Norvégien
Suédois
Latin
Ouvrages imprimés
Manuscrits
Tirés à part
170 J
1664-1982
Fonds de l’entreprise d’horlogerie Ungerer
Horlogerie
Engrenages
Industrie
Astrolabes
<div style="text-align: justify;">Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856) est un ingénieur horloger autodidacte né et mort à Strasbourg. Sa passion pour l'horlogerie remonte à l'enfance et il entre comme apprenti auprès d'un maître horloger à Sélestat, tout en continuant à se former en autodidacte en mathématiques et en astronomie. En 1813, il construit sa première horloge monumentale à Marckolsheim. <br />Sa réputation de brillant ingénieur parvient jusqu'à Frédéric Rollé, à la tête d'une fabrique de bascules. Rollé engage alors Schwilgué comme ingénieur dès 1823, et l'association devient officielle le 24 mars 1827, avec pour raison sociale "Rollé & Schwilgué". Schwilgué reçoit la Légion d'honneur en 1835. À partir de 1838 il s'attele au chantier de sa vie, la reconstruction de l'horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg et met fin à son association avec Frédéric Rollé. Le 2 octobre 1842, l'horloge est mise en mouvement en présence des membres du congrès scientifique réuni à Strasbourg.<br /> À la mort de Jean-Baptist Schwilgué en 1856, son fils Charles poursuit l’activité sans parvenir à la prolonger au-delà de 1858. La Société Ungerer Frères est alors créée. Ces deux jeunes frères, Albert et Théodore Ungerer, s’étaient fait reparquer alors qu’ils étaient respectivement contremaître et ouvrier du chantier reconstruction de l'horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Vers 1910, est crée une section spéciale pour la réparation d'automobiles de toutes marques et la fabrication de pièces détachées. Par la suite, cette division va se spécialiser dans la rénovation des moteurs "diesel" pour camions et pour voitures de tourisme. La section horlogerie continue de prospérer. <br />Après la seconde guerre cependant, les grands marchés monumentaux se font plus rares et en 1957, la firme développe une nouvelle activité découlant de l'horlogerie, la fabrication d'engrenages pour l'industrie. Les années 60 représentent pour l'entreprise une période de crise. Jean Boutry, ancien commandant de bord rejoint l’entreprise par son mariage avec Edith Ungerer, fille de Théodore et devient P.D.G. <br />Malgré les efforts pour faire revivre les deux départements qui firent la fortune de l'entreprise, les pertes considérables accumulées de 1958 à 1966 obligent celle-ci à déposer le bilan une première fois le 18 septembre 1967. La société est cependant autorisée à maintenir son activité en vertu du concordat de décembre 1968. Le personnel, qui comptait jadis jusqu'à 70 employés, est réduit aux deux tiers. Au début des années 70, la stratégie s'avère payante. La fourniture de l'horloge astronomique de l'aéroport d'Orly-Ouest en est la preuve, tout comme l'astrolabe pour le Centre administratif de la communauté urbaine de Strasbourg, et l'horloge astronomique de la place des Halles, toujours à Strasbourg. Mais ces gros marchés ne suffisent pas à assainir la situation de l'entreprise. Les dettes insurmontables de la firme l'obligent à cesser son activité en janvier 1989. Les bâtiments, bien que délabrés, existent toujours rue Labroque. Jean Boutry s'est éteint en 1995. <br /><br />Ce fonds d'horlogerie est unique en son genre, tant par sa nature que par sa qualité et son unité. Toutes les fonctions de l'entreprise y sont représentées. Ainsi les dossiers papiers s'accompagnent de nombreux documents iconographiques (plans, plaques de verres, photos et diapositives), voire d'objets. C'est pourquoi le fonds Ungerer peut être perçu comme quasi "complet". Cependant, les documents les plus anciens ne remontent guère au-delà de la fin des années 1850, et l'on s'interroge sur les archives correspondant à la première période de l'entreprise, qui, selon toute logique, commencerait en 1796. La période recouverte est tout de même suffisamment longue pour faire ressortir l'importance de l'entreprise dans la région, de même que les différentes phases de prospérité et de crise qu'elle a pu connaître. Les historiens des techniques trouveront quantité de précieux renseignements dans les dossiers de calculs et de recherche, et surtout dans les nombreux dessins et plans.</div>
Schwilgué, Jean-Baptise (1776-1856)
Société Ungerer
Français
Allemand
Archives
Photographies
Objets
73 J
1838-1991
Fonds Edmond et Jean-Pierre Rothé
Géosciences
Géophysique
Sismologie
Institut de Physique du Globe de Strasbourg (IPGS)
<div style="text-align: justify;">Jean-Pierre Rothé, né à Nancy en 1906, est le fils d’Edmond Rothé (1873-1942), universitaire et géophysicien, fondateur et directeur des nouveaux Institut de physique du globe et Bureau international de séismologie, établis à Strasbourg (1921-1941), également directeur puis secrétaire général de l’Union géodésique et géophysique internationale (UGGI) à partir de 1922. Jean-Pierre Rothé a poursuivi et développé l’oeuvre scientifique de son père. A la mort d’Edmond Rothé, en 1942, il assure l’intérim du secrétariat général de l’Association internationale de séismologie et la direction du Bureau central international de séismologie (BCIS). Professeur à Strasbourg en 1945, il prend en charge la direction de l’Institut de physique du globe. Il est bientôt confirmé dans ses fonctions de secrétaire général et de directeur du BCIS qu’il exercera jusqu’en 1975. Dans le cadre de ses recherches, Jean-Pierre Rothé a été l’un des premiers sismologues à demander avec force la prise en compte du risque sismique pour les grands travaux et constructions publics. Il a à ce titre, assumé pendant de nombreuses années des fonctions d’expert auprès de l’UNESCO. Les différentes activités de Jean-Pierre Rothé l’ont conduit à rassembler une imposante et précieuse documentation sismologique que l’on retrouve en grande partie dans ce fonds. Elle est complétée par les nombreux documents relatifs aux rencontres internationales de sismologie organisées par la nouvelle Association internationale de séismologie, fondée en 1922 et devenue une des sections de l’Union géodésique et géophysique internationale. Au sein de l’association, le Bureau central international de séismologie, établi à Strasbourg depuis 1904, rassemble les bulletins de dépouillements des séismogrammes, envoyés par les stations d’observation du monde entier. Ceux-ci sont ensuite diffusés par le biais d’un bulletin mensuel.<br />Le fonds reflète surtout les activités scientifiques de Jean-Pierre Rothé. L’oeuvre de son père apparaît dans une bien moindre mesure au travers d’une correspondance et de pièces anciennes jointes aux dossiers de travail constitués par son fils. Le fonds comprend d’abord une importante correspondance, scientifique et administrative, qui représente près de la moitié du fonds. Le terme de correspondance n’est cependant pas tout à fait exact puisque le courrier proprement dit est enrichi de très nombreuses pièces jointes : rapports scientifiques, relevés et mesures, comptes, graphiques et cartes, photos, coupures de presse, listes diverses. Afin cependant de respecter le classement initial du fonds, il a été décidé de maintenir cette « correspondance » en l’état sans chercher à trier les documents qui la composent. Une deuxième partie du fonds reflète les activités d’enseignant et de chercheur de Jean-Pierre Rothé. Elle comprend de nombreux documents sur le fonctionnement administratif et scientifique de l’Institut de physique du globe ainsi qu’une riche documentation sur la sismologie. L’exploitation de celle-ci requiert cependant des connaissances scientifiques et techniques certaines sur ce domaine pointu de la géophysique. Le fonds comporte enfin un volet sur les activités proprement dites des principales organisations de recherche sismologique : l’UGGI et l’AISPIT et dans une moindre mesure, le Conseil international des unions scientifiques (CIUS) et la Commission séismologique européenne (CSE). La préparation et les résultats des assemblées générales de l’UGGI en constitue une part importante.</div>
Rothé, Edmond (1873-1942)
Rothé, Jean-Pierre (1906-1991)
Archives
46J
Archives départementales du Bas-Rhin
Archives
Les Archives départementales ont pour but de conserver, classer et communiquer l'ensemble des documents issus des administrations.
<a href="http://www.bas-rhin.fr/culture/archives-departementales" target="_blank" rel="noopener">http://www.bas-rhin.fr/culture/archives-departementales</a>
Archives