Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques)
Sciences
<div style="text-align: justify;">Les archives du château d'Abbadia font partie intégrante du patrimoine légué par Antoine d'Abbadie à l'Académie des Sciences en 1896. Longtemps restées à l'abri dans les armoires et les greniers de l'édifice, elles ont été remises au jour véritablement dans les années 1990 et ont été presque entièrement inventoriées. <br /> Ce fonds se compose de la documentation écrite de d'Abbadie, notamment de ses fameux volumes de copies-lettres, mais aussi de ses factures, de ses cahiers de comptes, carnets et relevés d'observation, de correspondance et d'une partie de la documentation graphique ayant servi à la construction du château. Les archives d'Abbadia appartenant à l'Académie des Sciences représentent à elles seules environ 20.000 documents et ont l'intérêt de traiter de sujets très variés et enrichissants pour de nombreuses disciplines (histoire, sciences, art, architecture, ethnologie, philologie etc.).</div>
Abbadie, Antoine d' (1810-1897)
Abbadie, Virginie d' (1828-1901)
<a href="http://www.archives-abbadia.fr/notice_fonds_1.htm" target="_blank" rel="noopener">Site des archives du Château d'Abbadia</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" title="Fonds Abbadie" target="_self">Fonds d'Antoine d'Abbadie de la Bibliothèque de l'Institut de France</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" target="_blank" rel="noopener">Papiers Antoire-Th. d'Abbadie à l'Institut de France</a>
<div style="text-align: justify;">Un album photographique, 9 cartons de papiers, 50 cahiers et carnets, 22 documents graphiques, documentation en format papier et photographique du XXe siècle.</div>
français
Archives
Manuscrits
Photographies
XIXe siècle
Académie des sciences
Académie des sciences
<div style="text-align: justify;">Site web de l'Académie consulté le 6 septembre 2017 : <a href="http://www.academie-sciences.fr" title="Académie des sciences" target="_blank" rel="noopener">http://www.academie-sciences.fr</a></div>
Archives
Fonds d'archives du dix-huitième siècle
Sciences -- 18e siècle
<div style="text-align: justify;">La partie des archives de l’Académie concernant le XVIIIe siècle, qui sont ici répertoriées, est constituée par les Registres des Délibérations, les Registres des Mémoires Copiés, les Mémoires Imprimés, enfin les Manuscrits Originaux. Les registres de délibérations (R.D.) étaient « destinés à écrire les délibérations de la société » et à recueillir « le nom de ceux qui assistent à chaque conférence » (R.D. vol. 1, p.2). Nous y trouvons donc un compte rendu de toutes les séances tenues à l’Académie des Sciences. Ces registres permettent en outre de faire un inventaire des thèmes abordés par l’Académie et de retracer son histoire au fil du temps. Ils remplissent 14 forts volumes in-folio : les quatre premiers allant du 11 janvier 1730 aux 14 juillet 1746, concerne principalement la Société des Sciences qui a précédé la formation de l’Académie (voir sur le site, la Bibliothèque de l’Académie par André Hermet) ; les tomes 3 et 4 sont reliés ensemble. Les tomes suivants s’échelonnent du 30 juillet 1746 au 7 février 1793. Les volumes 5,6 et 7 sont particulièrement bien remplis, les titres sont calligraphiés, il y a de longs extraits des ouvrages lus en séance, les renvois au registre des mémoires copiés sont systématiques et il y a une table thématique. Dès 1755 la présentation et le contenu se dégradent et à partir de 1780, le secrétaire rédige tardivement un « plumitif » contenant le titre des mémoires lus en séance et le résultat des décisions prises. Il y a trois lacunes : de mai à décembre 1729, doute 1733 à janvier 1735 et du 25 novembre 1790 au 13 décembre 1792. Les Mémoires Copiés (M.C.) – Ils étaient « uniquement employés pour les extraits des dissertations qui seront lues dans les conférences ordinaires et extraordinaires ou pour les rapports des découvertes ou autres opérations qui sont du ressort des Sciences et des Arts » (R.D. vol. I, p.2). Ils sont reliés en huit forts in-folio, numérotés de 1 à 9 allant du 19 mars 1729 au 22 juillet 1785. Le volume 1 contient les statuts primitifs de la Société des Sciences et une liste de ses membres, mise à jour jusqu’en 1733. Le volume 9 rassemble des communications adressées par des étrangers entre le 20 janvier 1757 et le 4 août 1763 (Taillefer, 1975, p.197). Les Mémoires Imprimés (M.I.) – Ce sont ceux qui ont été sélectionnés par des commissaires du bureau de l’impression et imprimés aux bons soins de l’Académie. Ils sont rassemblés dans 4 tomes intitulés « Histoire et Mémoires de l’Académie Royale des Sciences Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse », le premier ayant paru en 1782. Les Mémoires manuscrits Originaux (M.O.) – Les manuscrits originaux de certains mémoires lus dans les séances ainsi que de ceux reçus par l’Académie sont conservés à l’Académie dans des conditionnements spéciaux. Certains d’entre eux figurent aussi dans les Mémoires Copiés et/ou dans les Mémoires Imprimés, s’ils ont été sélectionnés. Dans nos tables, ils sont répertoriés par rubriques (p. 168) avec pour chacun, le numéro de la boîte qui les contient. Pierre LILE</div>
Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse
<a href="http://academie-sciences-lettres-toulouse.fr/?page_id=435" target="_blank">http://academie-sciences-lettres-toulouse.fr/?page_id=435</a>
français
Archives
1700-1799
Fonds André-Marie Ampère (1775-1836)
Arithmétique
Théorie des nombres
Algèbre
Géométrie
Analyse mathématique
Calcul des variations et applications
Probabilités
Mécanique analytique
Astronomie
Électromagnétisme
Physique
Optique
Chimie
<div style="text-align: justify;">André-Marie Ampère (Lyon, 20 janvier 1775 – Marseille, 10 juin 1836) est un mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français. Il a été membre de l'Académie des sciences, ainsi que professeur à l'École polytechnique et au Collège de France. <br />Autodidacte, Ampère contribue au développement des mathématiques en les introduisant en physique. Il fait d'importantes découvertes dans le domaine de l'électromagnétisme. Il en édifie les fondements théoriques et découvre les bases de l'électronique de la matière. Il est également l'inventeur de nombreux dispositifs et appareils tels que le solénoïde, le télégraphe électrique et l'électroaimant. Ampère est considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique, et comme l'un des derniers savants universels. Il est le créateur du vocabulaire de l'électricité — il invente les termes de courant et de tension — et son nom a été donné à l'unité internationale de l'intensité du courant électrique : l'ampère. Il fait également partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel.<br /><strong>Contenu : </strong>Travaux manuscrits (originaux et copies) <br />Rapports d'inspection et documents administratifs<br />Correspondance<br />Papiers de famille</div>
Ampère, André-Marie (1775-1836)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Marie_Amp%C3%A8re" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, ms 2033</a>, <br />Fonds de la BnF
37 cartons, 18,5 ml
français
Archives
Manuscrits
Fonds Ampère
1779-1844
Fonds François Arago (1786-1853)
Astronomie
Magnétisme terrestre
<div style="text-align: justify;">François Arago (1786-1853) fut admis à l’âge de dix-sept ans à l’École polytechnique. Secrétaire du Bureau des Longitudes, il fut adjoint à Biot, chargé d’achever la mesure de l’arc du méridien terrestre (1806). Membre titulaire de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, il fut nommé professeur d’analyse et de géodésie à l’École polytechnique où il exerça ces fonctions pendant vingt ans. Devenu directeur de l’Observatoire, il donna des cours d’astronomie restés célèbres par leur clarté. En 1830, Arago remplaça Fourier comme secrétaire perpétuel de l’Académie pour les sciences mathématiques. Après 1830, il entra à la Chambre comme député des Pyrénées-Orientales et siégea à l’extrême-gauche. En février 1848, Arago fut porté par l’acclamation populaire au Gouvernement provisoire et chargé de diriger les ministères de la Marine et de la Guerre. Il fit adopter l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Député à la Constituante, il appartint à la Commission exécutive, qui se démit en juin, puis il siégea à la Législative. En 1852, il ne voulut pas prêter serment au gouvernement nouveau.<br /><strong>Contenu du fonds : </strong>Notes (relevés d'observations, relevés barométriques, fontaines jaillissantes et puits artésiens, températures, magnétisme terrestre, divers) et correspondance, 1807-1847 ; registres d'observations astronomiques</div>
Arago, François (1786-1853)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_06/c614y151woa--52bx32dvzv8a" title="Archives nationales" target="_blank">Archives Nationales</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/383" target="_self">Fonds conservé aux Archives Nationales</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 2033 et Ms. 2043<br /></a>
<div style="text-align: justify;">1 liasse, 1 cahier d'observations et 4 registres</div>
français
Archives
Fonds Arago 1 J 24 (1 à 4)
1807-1847
Fonds D'Arcet
Chimie -- 18e siècle
Chimie -- 19e siècle
<div style="text-align: justify;">Le fonds se compose de documents concernant le chimiste G.F. Rouelle (1703-1770), Jean Darcet (1724-1801) , Félix Darcet (1807-1846), la majorité des documents intéressant Jean Pierre Joseph Darcet (1777-1844). <br />Sont inventoriés successivement des documents d’état civil relatifs à différents membres de la famille Darcet, la correspondance de Jean Darcet avec son fils Jean Pierre Joseph Darcet enfant, les documents touchant l’activité de J.P.J. Darcet (comités et commissions, sociétés savantes auxquelles il a appartenu), ses décorations , des publications, une correspondance avec son fils Félix Darcet. Figurent en complément des papiers de Félix Darcet, ses diplômes, son voyage au Brésil, la correspondance avec ses proches. <br />Ont été inventoriés séparément les documents relatifs aux archives laissées par J.P.J. Darcet ainsi qu’un volume rassemblant les éloge s de plusieurs membres des familles Rouelle et Darcet.<br /> Les livres et recueils d’articles ont été extraits de ce fonds pour être catalogués à part dans la « Réserve » du service.</div>
Arcet, Jean d' (1724-1801)
Arcet, Jean-Pierre-Joseph (1777-1844)
Arcet, Félix (1807-1846)
Inventaire effectué par Florence Greffe
<div style="text-align: justify;">Ce fonds peut être complété par les archives de la Monnaie (Fonds Darcet), les archives de l’Académie des sciences dont les documents remis par Pauline Le Coëntre en 1870, celles de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, les Archives nationales (en particulier la sous-série F 12).</div>
français
Archives
47 J
Fonds Adolphe d'Archiac (1802-1869)
Minéralogie
Géologie
<div style="text-align: justify;">Étienne Jules Adolphe Desmier de Saint-Simon, Vicomte d'Archiac, né à Reims le 24 septembre 1802 et mort à Paris le 24 décembre 1868, est un géologue et paléontologue français. Élevé à Mesbrecourt (Aisne), il fait ses études à Saint-Cyr. Il sert comme officier de cavalerie pendant neuf ans jusqu'en 1830, date à laquelle il se retire. En 1828, il publie un roman,<em> Zizim, ou les Chevaliers de Rhodes</em>, roman historique du XVe siècle.<br />Son principal centre d'intérêt devient alors la géologie. Il est avec Jacques Boucher de Perthes le véritable fondateur de la géologie préhistorique en France. Ses premières publications scientifiques concernent les couches du Tertiaire et du Crétacé en France, en Belgique et en Angleterre où il étudie plus spécialement la distribution géographique et stratigraphique des fossiles. Plus tard, il poursuit avec les formations du Carbonifère, du Dévonien et du Silurien.<br />Son ouvrage majeur est l’<em>Histoire des progrès de la géologie de 1834 à 1859</em>, publié en huit volumes de 1847 à 1860. En 1853, la Geological Society of London lui décerne la médaille Wollaston. La même année, il publie une monographie avec Jules Haime sur la formation nummulitique de l'Inde. En 1851, il devient professeur de paléontologie au Muséum national d'histoire naturelle et en 1857 il est élu membre de l'Académie des sciences. Sur la fin de sa carrière, il publie entre autres : <em>Paléontologie stratigraphique</em> (3 volumes, 1864-1865), <em>Géologie et paléontologie</em> (1866), ainsi que plusieurs contributions paléontologiques à l’<em>Asie Mineure</em> de Petr Aleksandrovitch Tchikhatcheff (1866).<br /><strong>Contenu du fonds : </strong>Correspondance passive ; notes et cahiers de cours ; travaux ; carnets</div>
Archiac, Adolphe d' (1802-1869)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_d%27Archiac" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
2,50 ml en 5 cartons
français
Archives
Fonds Archiac
1813-1868
Fonds Jacques Arsène d'Arsonval (1851-1940)
Histoire de la médecine
Bernard, Claude (1813-1878)
<div style="text-align: justify;">Le fonds d’Arsonval conservé aux archives de l’Académie des sciences a été constitué grâce à un don effectué en deux fois.<br /><br />Une première remise a été faite par Arsène d’Arsonval entre le 14 décembre 1938 et le 19 décembre 1938. Le scientifique a en effet chargé un de ses amis, le docteur Léon Delhoume, médecin et poète limousin, lauréat de l’Académie Française, de donner à Alfred Lacroix, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, et à Pierre Gauja, secrétaire - archiviste de l’Académie , une partie de sa correspondance avec Charles-Édouard Brown-Séquard ainsi que 3 cahiers d’expériences ayant appartenu à Claude Bernard. En effet, ce dernier lui avait légué ses écrits et ses manuscrits. Arsène d’Arsonval en avait été informé un mois a près le décès de son maître et eut accès aux documents en mars 1878. Le cahier « R » a été utilisé par une autre personne. Les premières pages comportent des figures et des notes en allemand. Les 3 cahiers sont à manier avec précaution. La reliure du cahier « S » est très abimée et de petits trous sont visibles sur certaines pages. <br /><br />Une lettre du 19 décembre 1938 accuse réception de la part des secrétaires perpétuels de l’Académie des sciences des documents envoyés par Arsène d’Arsonval et décrits dans le présent inventaire. Une note du service des archives de l’Académie des sciences retrouvée dans le dossier biographique de Charles - Edouard Brown-Séquard précise qu’Arsène d’Arsonval souhaitait que sa correspondance avec ce dernier ne soit communiquée qu’aux membres de l’Institut, « sous réserve qu’il ne soit pas publié d’autres extraits que ceux prévus dans l’ouvrage » que préparait Léon Delhoume. Ce dernier a eu en effet accès aux lettres échangées entre d’Arsonval et ses confrères dans le cadre de l’écriture de son livre<em> De Claude Bernard à d’Arsonval</em> paru en 1939. Les lettres semblent avoir été classées par Léon Delhoume, par ordre chronologique la plupart du temps. Cependant certaines lettres datées ont été mélangées à des lettres et des notes sans date. Un nouveau classement a été effectué pour améliorer ce dernier point et les courriers datés ont été réintégrés dans l’ordre chronologique. <br /><br />La deuxième remise des documents a été effectuée le 20 octobre 1947 à nouveau par le docteur Léon Delhoume. Les documents semblent aussi avoir été classés par ce dernier et contiennent des échanges épistolaires entre Charles-Edouard Brown-Séquard et Arsène d’Arsonval, mais également entre Brown-Séquard et ses confrères médecins et membres de l’Académie des sciences : Charles Bouchard (1837 - 1915), Jean-Martin Charcot (1825-1893), Félix Guyon (1831-1920) et Etienne-Jules Marey (1830-1904) . Une liste des courriers échangés semble avoir été établie par le responsable des archives à réception des documents, constituant ainsi un premier inventaire. Les courriers ont alors été numérotés au crayon à papier.<br /><br /> Des notes manuscrites de la main de Claude Bernard sur la fermentation et datées du mois d’août 1854 ont également été données à l’Académie des sciences par Arsène d’Arsonval. Ces documents ne sont pas mentionnés dans les deux remises précédentes et il n’est pas possible de savoir précisément leur date d’entrée aux archives de l’Académie des sciences. Il est cependant probable qu’ils aient été donnés en 1938, en accompagnement des cahiers d’expériences. Ces feuillets ont été trouvés dans le dossier biographique de Claude Bernard portant l’estampille « Archives d’A. d’Arsonval ». C’est ce qui nous a conduit à les réintégrer dans leur fonds d’origine.<br /><br /> Le fonds se compose en premier lieu de la correspondance, puis des pièces concernant la recherche scientifique et enfin des documents liés à la gestion du laboratoire.</div>
Arsonval, Jacques Arsène d' (1851-1940)
Inventaire effectué par Ana Relvas Pires
<div style="text-align: justify;">Des sources complémentaires sont disponibles aux archives du Collège de France (archives scientifiques et familiales , ainsi que les résumés des cours et un petit fonds iconographique ), à l a bibliothèque de l ’Académie nationale de médecine (quelques archives scientifiques, notamment des études et des publications) et aux Archives départementales de la Haute-Vienne (archives scientifiques et familiales).</div>
0,13 ml
français
Archives
90 J
1850-1894
Fonds Pierre Auger (1899-1993)
Physique
<div style="text-align: justify;">Pierre-Victor Auger est un physicien français, né le 14 mai 1899 à Paris 5e, et mort le 24 décembre 1993 à Paris 14e. Fils du professeur de chimie Victor Auger (1864-1949), il a travaillé en physique atomique, physique nucléaire et sur les rayons cosmiques.Élève à l’École normale supérieure et à la faculté des sciences de l'université de Paris de 1919 à 1922, il est lauréat du concours d'agrégation de physique en 1922, et rejoint ensuite le laboratoire de chimie-physique de la faculté des sciences de l'université de Paris, dirigé par Jean Perrin, pour y travailler sur l'effet photoélectrique composé. Il obtient en 1926 devant la faculté des sciences de Paris le doctorat ès sciences physiques. En 1927, il est nommé assistant à la faculté des sciences de Paris ainsi que chef de service adjoint à l'Institut de biologie physico-chimique. Nommé chef de travaux à la faculté en 1934 et secrétaire général des tables annuelles des constantes en 1936, il est nommé maître de conférences de physique à la faculté le premier novembre 1937 (arrêté du 17 novembre 1937, maîtrise déléguée à l'École normale supérieure et précédemment occupée par Georges Bruhat) et chargé jusqu'en 1940 du cours sur les bases expérimentales de la théorie des quanta au sein de la chaire de physique théorique et physique céleste dont Georges Bruhat vient de devenir titulaire à la suite du transfert d'Eugène Bloch à la chaire de physique déléguée à l'École normale supérieure rendue vacante par le départ à la retraite d'Henri Abraham. Il est également directeur-adjoint du laboratoire de chimie-physique.<br />De 1941 à 1943, Pierre Auger est associé de recherches à l'université de Chicago, où il travaille sur les rayons cosmiques, puis, de 1943 à 1944 il est directeur du laboratoire de physique du groupe anglo-canadien de recherche sur l'énergie atomique à Montréal. Alfred Kastler est alors chargé de sa suppléance pour le service de la maîtrise de conférences de physique de l'École normale supérieure.<br />Le 11 juillet 1944, dans une arrière-salle du consulat français d’Ottawa, Pierre Auger, Jules Guéron et Bertrand Goldschmidt informent le général de Gaulle du programme nucléaire secret des Américains, le Projet Manhattan, et des perspectives ouvertes par la fission nucléaire.<br />À la Libération, il est nommé directeur de l’Enseignement supérieur de 1945 à 1948, ce qui lui permet d'introduire la première chaire de génétique à la Sorbonne, confiée à Boris Ephrussi. Il est ensuite nommé professeur titulaire de la nouvelle chaire de physique quantique et relativité à la faculté des sciences de l'université de Paris.<br />Le « processus Auger », par lequel les électrons Auger sont émis par les atomes, porte son nom, bien qu'il ait été découvert par Lise Meitner quelques semaines plus tôt, en 1923. Cette appellation est apparue d'abord à l'étranger, et notamment sous la plume de Lise Meitner elle-même.<br />En 1953, il intègre le conseil culturel du cercle culturel de l'abbaye de Royaumont.<br />Nommé président du comité de la recherche spatiale en 1959, il devient le premier président du CNES en 1962 et le premier directeur général du Conseil européen de recherches spatiales de 1962 à 1967, l'un des ancêtres de l'Agence spatiale européenne et contribua au développement des grandes institutions internationales telles que le CERN ou l'UNESCO. Il est aussi président du Centre international de calcul (Rome). De 1948 à 1959, il dirige à l'UNESCO le département des sciences exactes et naturelles.<br />Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1977.<br /><br />Il est l'auteur de deux ouvrages de philosophie scientifique : <em>L'Homme microscopique</em>, publié en 1966 chez Flammarion, et <em>Dialogues avec moi-même</em>, publié en 1987 chez Albin Michel.<br />De plus, il a écrit deux recueils de poèmes : <em>De ça De là</em> et <em>Lucarnes</em>, publiés à La Pensée universelle.<br />Il est enterré au cimetière de Clairefontaine-en-Yvelines aux côtés de son épouse Suzanne décédée en 1988 à 91 ans.</div>
Auger, Pierre (1899-1993)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Auger" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
29 ml
français
Archives
Fonds Auger
Fonds Henri et Jean Becquerel
Histoire de la physique
<div style="text-align: justify;">Le fonds se compose d’un cahier d’expériences d’Henri Becquerel, de correspondance reçue par Henri et par Jean Becquerel et de quelques articles scientifiques.</div>
Becquerel, Henri (1852-1908)
Becquerel, Jean (1878-1953)
Inventaire du fonds effectué par Florence Greffe
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/491" target="_blank">Fonds Henri Becquerel de la Bibliothèque de l'École Polytechnique</a>
Archives
52 J