Panopticon Lavoisier
Chimie
Physique
<p>Le Panopticon Lavoisier est une base de données sur l’œuvre et la vie du chimiste français Lavoisier (1743-1794). Elle rassemble des écrits sur la vie et la carrière scientifique de Lavoisier, un catalogue des manuscrits de Lavoisier qui regroupe les 5 000 manuscrits conservés dans les archives de l’Académie des Sciences et qui s’enrichit régulièrement du catalogage de manuscrits de ce dernier conservés dans d’autres bibliothèques et archives. Un catalogue raisonné des instruments de Lavoisier conservé au Musée des Arts et Métiers (environ 500 objets), un catalogue de la bibliothèque de Lavoisier, l'intégralité de l'édition nationale des œuvres complètes de Lavoisier (Oeuvres, Paris, 1862-1893, 6 vols.), la bibliographie des œuvres publiées de Lavoisier, une bibliographie sur Lavoisier, une iconographie de Lavoisier et de sa femme Marie Anne Pierrette, une bibliothèque numérique donnant accès à tous les matériaux imprimés dont une version numérique est disponible, une liste chronologique des principales expériences de Lavoisier et enfin un catalogue de la collection minéralogique de Lavoisier.</p>
Beretta, Marco (Directeur scientifique)
Scotti, Andrea (Responsable base de données)
Nuzzo, Daniele (Responsable interface)
Corsi, Pietro (Responsable numérisation (OCR))
Bange, Raphaël (Responsable traduction française)
Accès libre
Partenaires institutionnels :<br />
<ul>
<li>Museo Galileo ;</li>
<li>Centre de recherche en histoire des sciences et des techniques de la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris).</li>
</ul>
6 000 manuscrits, environ 500 instruments scientifiques et une collection minéralogique d'environ 2 000 échantillons.
Français
Ressources numériques
XVIII-XXe siècles
Fonds Pierre Auger (1899-1993)
Physique
<div style="text-align: justify;">Pierre-Victor Auger est un physicien français, né le 14 mai 1899 à Paris 5e, et mort le 24 décembre 1993 à Paris 14e. Fils du professeur de chimie Victor Auger (1864-1949), il a travaillé en physique atomique, physique nucléaire et sur les rayons cosmiques.Élève à l’École normale supérieure et à la faculté des sciences de l'université de Paris de 1919 à 1922, il est lauréat du concours d'agrégation de physique en 1922, et rejoint ensuite le laboratoire de chimie-physique de la faculté des sciences de l'université de Paris, dirigé par Jean Perrin, pour y travailler sur l'effet photoélectrique composé. Il obtient en 1926 devant la faculté des sciences de Paris le doctorat ès sciences physiques. En 1927, il est nommé assistant à la faculté des sciences de Paris ainsi que chef de service adjoint à l'Institut de biologie physico-chimique. Nommé chef de travaux à la faculté en 1934 et secrétaire général des tables annuelles des constantes en 1936, il est nommé maître de conférences de physique à la faculté le premier novembre 1937 (arrêté du 17 novembre 1937, maîtrise déléguée à l'École normale supérieure et précédemment occupée par Georges Bruhat) et chargé jusqu'en 1940 du cours sur les bases expérimentales de la théorie des quanta au sein de la chaire de physique théorique et physique céleste dont Georges Bruhat vient de devenir titulaire à la suite du transfert d'Eugène Bloch à la chaire de physique déléguée à l'École normale supérieure rendue vacante par le départ à la retraite d'Henri Abraham. Il est également directeur-adjoint du laboratoire de chimie-physique.<br />De 1941 à 1943, Pierre Auger est associé de recherches à l'université de Chicago, où il travaille sur les rayons cosmiques, puis, de 1943 à 1944 il est directeur du laboratoire de physique du groupe anglo-canadien de recherche sur l'énergie atomique à Montréal. Alfred Kastler est alors chargé de sa suppléance pour le service de la maîtrise de conférences de physique de l'École normale supérieure.<br />Le 11 juillet 1944, dans une arrière-salle du consulat français d’Ottawa, Pierre Auger, Jules Guéron et Bertrand Goldschmidt informent le général de Gaulle du programme nucléaire secret des Américains, le Projet Manhattan, et des perspectives ouvertes par la fission nucléaire.<br />À la Libération, il est nommé directeur de l’Enseignement supérieur de 1945 à 1948, ce qui lui permet d'introduire la première chaire de génétique à la Sorbonne, confiée à Boris Ephrussi. Il est ensuite nommé professeur titulaire de la nouvelle chaire de physique quantique et relativité à la faculté des sciences de l'université de Paris.<br />Le « processus Auger », par lequel les électrons Auger sont émis par les atomes, porte son nom, bien qu'il ait été découvert par Lise Meitner quelques semaines plus tôt, en 1923. Cette appellation est apparue d'abord à l'étranger, et notamment sous la plume de Lise Meitner elle-même.<br />En 1953, il intègre le conseil culturel du cercle culturel de l'abbaye de Royaumont.<br />Nommé président du comité de la recherche spatiale en 1959, il devient le premier président du CNES en 1962 et le premier directeur général du Conseil européen de recherches spatiales de 1962 à 1967, l'un des ancêtres de l'Agence spatiale européenne et contribua au développement des grandes institutions internationales telles que le CERN ou l'UNESCO. Il est aussi président du Centre international de calcul (Rome). De 1948 à 1959, il dirige à l'UNESCO le département des sciences exactes et naturelles.<br />Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1977.<br /><br />Il est l'auteur de deux ouvrages de philosophie scientifique : <em>L'Homme microscopique</em>, publié en 1966 chez Flammarion, et <em>Dialogues avec moi-même</em>, publié en 1987 chez Albin Michel.<br />De plus, il a écrit deux recueils de poèmes : <em>De ça De là</em> et <em>Lucarnes</em>, publiés à La Pensée universelle.<br />Il est enterré au cimetière de Clairefontaine-en-Yvelines aux côtés de son épouse Suzanne décédée en 1988 à 91 ans.</div>
Auger, Pierre (1899-1993)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Auger" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
29 ml
français
Archives
Fonds Auger
Fonds Adolphe d'Archiac (1802-1869)
Minéralogie
Géologie
<div style="text-align: justify;">Étienne Jules Adolphe Desmier de Saint-Simon, Vicomte d'Archiac, né à Reims le 24 septembre 1802 et mort à Paris le 24 décembre 1868, est un géologue et paléontologue français. Élevé à Mesbrecourt (Aisne), il fait ses études à Saint-Cyr. Il sert comme officier de cavalerie pendant neuf ans jusqu'en 1830, date à laquelle il se retire. En 1828, il publie un roman,<em> Zizim, ou les Chevaliers de Rhodes</em>, roman historique du XVe siècle.<br />Son principal centre d'intérêt devient alors la géologie. Il est avec Jacques Boucher de Perthes le véritable fondateur de la géologie préhistorique en France. Ses premières publications scientifiques concernent les couches du Tertiaire et du Crétacé en France, en Belgique et en Angleterre où il étudie plus spécialement la distribution géographique et stratigraphique des fossiles. Plus tard, il poursuit avec les formations du Carbonifère, du Dévonien et du Silurien.<br />Son ouvrage majeur est l’<em>Histoire des progrès de la géologie de 1834 à 1859</em>, publié en huit volumes de 1847 à 1860. En 1853, la Geological Society of London lui décerne la médaille Wollaston. La même année, il publie une monographie avec Jules Haime sur la formation nummulitique de l'Inde. En 1851, il devient professeur de paléontologie au Muséum national d'histoire naturelle et en 1857 il est élu membre de l'Académie des sciences. Sur la fin de sa carrière, il publie entre autres : <em>Paléontologie stratigraphique</em> (3 volumes, 1864-1865), <em>Géologie et paléontologie</em> (1866), ainsi que plusieurs contributions paléontologiques à l’<em>Asie Mineure</em> de Petr Aleksandrovitch Tchikhatcheff (1866).<br /><strong>Contenu du fonds : </strong>Correspondance passive ; notes et cahiers de cours ; travaux ; carnets</div>
Archiac, Adolphe d' (1802-1869)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_d%27Archiac" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
2,50 ml en 5 cartons
français
Archives
Fonds Archiac
1813-1868
Fonds François Arago (1786-1853)
Astronomie
Magnétisme terrestre
<div style="text-align: justify;">François Arago (1786-1853) fut admis à l’âge de dix-sept ans à l’École polytechnique. Secrétaire du Bureau des Longitudes, il fut adjoint à Biot, chargé d’achever la mesure de l’arc du méridien terrestre (1806). Membre titulaire de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, il fut nommé professeur d’analyse et de géodésie à l’École polytechnique où il exerça ces fonctions pendant vingt ans. Devenu directeur de l’Observatoire, il donna des cours d’astronomie restés célèbres par leur clarté. En 1830, Arago remplaça Fourier comme secrétaire perpétuel de l’Académie pour les sciences mathématiques. Après 1830, il entra à la Chambre comme député des Pyrénées-Orientales et siégea à l’extrême-gauche. En février 1848, Arago fut porté par l’acclamation populaire au Gouvernement provisoire et chargé de diriger les ministères de la Marine et de la Guerre. Il fit adopter l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Député à la Constituante, il appartint à la Commission exécutive, qui se démit en juin, puis il siégea à la Législative. En 1852, il ne voulut pas prêter serment au gouvernement nouveau.<br /><strong>Contenu du fonds : </strong>Notes (relevés d'observations, relevés barométriques, fontaines jaillissantes et puits artésiens, températures, magnétisme terrestre, divers) et correspondance, 1807-1847 ; registres d'observations astronomiques</div>
Arago, François (1786-1853)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_06/c614y151woa--52bx32dvzv8a" title="Archives nationales" target="_blank">Archives Nationales</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/383" target="_self">Fonds conservé aux Archives Nationales</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 2033 et Ms. 2043<br /></a>
<div style="text-align: justify;">1 liasse, 1 cahier d'observations et 4 registres</div>
français
Archives
Fonds Arago 1 J 24 (1 à 4)
1807-1847
Fonds André-Marie Ampère (1775-1836)
Arithmétique
Théorie des nombres
Algèbre
Géométrie
Analyse mathématique
Calcul des variations et applications
Probabilités
Mécanique analytique
Astronomie
Électromagnétisme
Physique
Optique
Chimie
<div style="text-align: justify;">André-Marie Ampère (Lyon, 20 janvier 1775 – Marseille, 10 juin 1836) est un mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français. Il a été membre de l'Académie des sciences, ainsi que professeur à l'École polytechnique et au Collège de France. <br />Autodidacte, Ampère contribue au développement des mathématiques en les introduisant en physique. Il fait d'importantes découvertes dans le domaine de l'électromagnétisme. Il en édifie les fondements théoriques et découvre les bases de l'électronique de la matière. Il est également l'inventeur de nombreux dispositifs et appareils tels que le solénoïde, le télégraphe électrique et l'électroaimant. Ampère est considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique, et comme l'un des derniers savants universels. Il est le créateur du vocabulaire de l'électricité — il invente les termes de courant et de tension — et son nom a été donné à l'unité internationale de l'intensité du courant électrique : l'ampère. Il fait également partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel.<br /><strong>Contenu : </strong>Travaux manuscrits (originaux et copies) <br />Rapports d'inspection et documents administratifs<br />Correspondance<br />Papiers de famille</div>
Ampère, André-Marie (1775-1836)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Marie_Amp%C3%A8re" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, ms 2033</a>, <br />Fonds de la BnF
37 cartons, 18,5 ml
français
Archives
Manuscrits
Fonds Ampère
1779-1844
Fonds Henri Villat (1879-1972)
Mécanique des fluides
<div style="text-align: justify;"><strong>Repères biographiques</strong> <br />Henri Villat naît à Paris le 24 décembre 1879. Il est le fils de Louis Achille Villat, sous-inspecteur des domaines, et de Victorine Félicie Augustine Lespermont. <br />Après des études au lycée Malherbe de Caen, il entre à l’École normale supérieure en 1899. Il est agrégé des sciences mathématiques en 1902, docteur ès sciences mathématiques en 1911. <br />Professeur de mathématiques spéciales au lycée de Caen (octobre 1902), il est chargé de conférences à la Faculté des sciences de Caen (novembre 1906), maître de conférences à la Faculté des sciences de Montpellier (avril 1911), professeur de mécanique rationnelle à la Faculté des sciences de Strasbourg (mars 1919), chargé de deux séries de conférences sur la mécanique des fluides à la Faculté des sciences de Paris (1925), puis de quatre séries de conférences sur la mécanique des fluides (avril à juin 1926), professeur de mécanique des fluides à la Faculté des sciences de Paris (octobre 1927), directeur de l’Institut de mécanique des fluides de l’université de Paris (mai 1929) , professeur à l’École normale supérieure d’aéronautique (1930), maître de conférences à l’École normale supérieure de Fontenay et à celle de Sèvres.<br /> Rédacteur puis directeur du <em>Journal de mathématiques pures et appliquées</em> (1921), il dirige les <em>Nouvelles annales de mathématiques</em> (octobre 1922), crée et dirige deux collections, <em>Mémorial des sciences mathématiques</em> et <em>Mémorial des sciences physiques</em>. <br />Il est membre du Comité consultatif de l’enseignement supérieur (1925), membre du Conseil supérieur des recherches scientifiques intéressant l’aéronautique (1929), membre de la section permanente du conseil de l’École nationale supérieure d’aéronautique (1930), vice-président de la section permanente du Comité technique de la Société hydrotechnique de France (1929), collaborateur extérieur de l’Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales (ONERA), collaborateur contractuel de la NASA. <br />Par ailleurs ; il publie des poèmes sous un pseudonyme inconnu et est violoncelliste. Marié le 22 octobre 1904 à Caen avec Marie Caroline Gabrielle Le Saulnier (décédée le 8 janvier 1961), il se remarie à Paris le 24 décembre 1964 avec Marian Arthur. Il a trois enfants de son premier mariage, Jacques (1921-1940), Philippe (né en 1924) et Daniel (né en 1926). Il est élu correspondant de l’Académie de s sciences le 7 mars1923, puis membre le 7 mars 1932. <br /><br />Ses principaux ouvrages sont : <br /><em>Sur la résistance des fluides</em> , thèse de doctorat, 1911. <em>Aperçus théoriques sur la résistance des fluides</em> , 1922. <em>Leçons sur l’hydrodynamique</em> , 1929. <br /><em>Leçons sur la théorie des tourbillons</em>, 1932.<br /><em> Mécanique des fluides</em>, 1938.<br /><em> Leçons sur les fluides visqueux</em>, 1943. <br /><br /><strong>Présentation du fonds</strong><br />Le fonds se compose de documents biographiques, de documents concernant l’Institut de mécanique des fluides de l’université de Paris, l’Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales, de correspondance au sujet de la collection de publication « Mémorial des sciences mathématiques », de lettres d’amis, collègues et élèves, enfin de notes manuscrites sur des articles et des sujets de concours. La plupart du temps sans titre et sans indications, ces notes n’ont pu être classées méthodiquement. Elles sont conditionnées dans des chemises cartonnées.</div>
Villat, Henri (1879-1972)
<a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/fonds_pdf/Fond_Villat.pdf" title="Académie des sciences" target="_blank">Site web de l'Académie des sciences</a>
français
Archives
61 J
20e siècle
Fonds René Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757)
Ornithologie
Zoologie
Métallographie
<div style="text-align: justify;">René-Antoine Ferchault de Réaumur (appelé par convenance Réaumur tout court), né le 28 février 1683 à La Rochelle et mort le 17 octobre 1757 dans son domaine de la Bermondière, à Saint-Julien-du-Terroux, est un physicien et naturaliste français. Jeune scientifique admis à l'Académie des sciences en 1708 grâce à un mémoire de géométrie, il s'intéresse avec persévérance aux développements des arts et métiers. Aussi, l'Académie le charge de diriger l'édition de la <em>Description générale des Arts et Métiers</em>. Mais l'homme ne dédaigne pas l'histoire naturelle des mollusques, crustacés, insectes et oiseaux. Réaumur est un observateur remarquable des matériaux du vivant : il est fasciné par la nacre et les fils d'araignées. En particulier, il approuve la nature animale — et non végétale — des coraux et madrépores. Par la multiplicité de ses intérêts — il propose aussi bien une manière d'éteindre les incendies et un moyen de mettre les carrosses en état de se tirer des ornières — que la ferveur encyclopédiste revisite surtout après 1750, il laisse ainsi son nom à la postérité. <br /> Suivant pas à pas les progrès de la métallurgie, il fonde les bases de la sidérurgie scientifique dès les premières années de la décennie 1720 et la métallographie en 1724. Il vulgarise la possibilité de transformer la fonte en acier dès 1722 et promeut le fer blanc. Familier de la mise au point des fours, il écrit sur l'art du verrier et invente en 1729 un verre blanc opaque, nommé « porcelaine de Réaumur » qui n'est qu'un verre dévitrifié par chauffage et refroidissement. Ses recherches sur la vraie porcelaine ouvrent la voie aux travaux de Darcet et Macquer. <br /><br />La difficulté des mesures physiques est un aiguillon pour ses recherches physiques. L'étude de la température lui permet de proposer vers 1730–1731 un modèle de thermomètre à alcool sur une ligne de 80 parties égales entre la température de congélation de l'eau et la température d'ébullition de l'eau. Ses travaux sur la régulation thermique lui ont permis de mettre au point un incubateur artificiel nommé « four à poulets » ainsi qu'un moyen de conserver les œufs par enduction d'un corps gras en 1753. Il a rédigé un volumineux ouvrage de mémoires sur l'entomologie en six volumes in-quarto publiés de 1734 à 1742. Il est aussi l'un des précurseurs de l'éthologie, soit l'étude des comportements animaliers.<br /><br /><strong>Contenu du fonds</strong> <br />I Manuscrits et dessins<br />II Correspondance reçue par Réaumur<br />III Correspondance dans les dossiers biographiques<br />IV Dossier biographique de Réaumur<br />V Manuscrits de Réaumur sur les richesses naturelles</div>
Réaumur, René-Antoine Ferchault de (1683-1757)
Wikipedia et <a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/fonds_pdf/Fonds_Reaumur.pdf" title="Académie des sciences" target="_blank">site de l'Académie des sciences</a>
<div style="text-align: justify;"><strong>Académie des sciences</strong> <br />Paris, 15 mars 1735. Lettre autographe signée de René Antoine de Réaumur à François Boissier de Sauvages de Lacroix, professeur de médecine de l’université de Montpellier, 2 p. Collection Bertrand, carton 4.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Archives nationales</strong> <br />Minutier central, Inventaire après décès de René Antoine de Réaumur, 21 novembre 1757, Me Hazon, ET/XCIX/534. Châtelet de Paris, office du commissaire Dudoigt, Y 14677.</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/123" title="Bibliothèque de l'Institut" target="_self">Bibliothèque de l’Institut de France</a><br /> Traité sur les vernis, 18e siècle, Ms 1529
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque du Muséum National d’Histoire naturelle</strong> <br />Collectio minerarum e variis provinciis regni Suediae in usum domini de Reaumur, 50 folios, Ms 965. <br />Dessins originaux par Mlle [Hélène] Dumoustier de Marsilly, tome 1 : 50 pl. ; tome 2 : 39 pl. ; tome 3 : 48 pl. ; tome 4 : 44 pl. ; tome 5 : 38 pl. ; tome 6 : 47 pl., Ms 1901. <br />Tableau de la nature des insectes, 200 folios, Ms 1111. <br />Dessins de reptiles, polypes, insectes, ...ms de Réa umur, 481 fol., Ms 972. <br />Œufs et nids dans le cabinet de M. de Réaumur, Ms 1929. <br />Principes généraux de l’agriculture dans les jardins, parcs potagers, avec notes manuscrites de Réaumur, Ms 318. <br />Observations sur les insectes, attribué à Dom Nicolas Allou, Ms 1302.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque inter-universitaire Santé-Pharmacie.</strong> <br />Paris . Notes sur Réaumur et copie de l’interrogatoire d’Hélène Dumoustier de Marcilly, après le décès de René Antoine de Ferchault, seigneur de Réaumur, 22 novembre 1759, 4 pièces. Papiers du Dr Stephen Le Paulmier, dossier 319/dossier 319-B85.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque de la Rochelle (Charente Maritime)</strong><br />Fonds Adolphe Bouyer, archiviste-paléographe. <br />34 lettres de Réaumur à Jean-François Séguier, antiquaire et naturaliste, 1743-1757 ;<br /> 13 lettres de Réaumur à Jean-Baptiste Ludot, avocat au parlement de Troyes, 1750- 1757 ; <br />lettres de Réaumur à Albert de Haller et autres documents</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Archives de la Manufacture de Sèvres</strong> <br />Recherches sur la composition de la porcelaine, 17 27-1730, manuscrits de Réaumur. Carton Y 39.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque Laurenziana à Florence (Italie)</strong><br /> 67 lettres de Réaumur au Père Mazzoleni (Cod. Laur. Ash 1522). <br />Manuscrits et dessins d’insectes (Cod. Laur. Ash 1 804).</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque publique et universitaire de Genève</strong><br /> Lettres de Réaumur à Gabriel Cramer, catalogue volume 6, Ms suppl. 384.<br /> Lettres de Réaumur à Charles Bonnet, catalogue volume 10, Ms Bonnet 42.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Royal Society (Londres)</strong> <br />Lettres de Réaumur à Sloane et à Mortimer, catalogue Schuckard (R.2.41, R.2.46-47 et M.347-348). <br />Catalogue Church, Letters and papers, 1741-1806.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Collection particulière des descendants d’Abraham Trembley</strong></div>
Lettres de Réaumur à Abraham Trembley et minutes de lettres de Trembley à Réaumur, 1740-1757 ; <br />Lettres de Réaumur aux marquis de Caumont père et fils, 1735-1750 ; <br />Lettres de Réaumur à Pierre Lyonet, 1742-1751.
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque de l’Académie des sciences à Gdansk (Pologne)</strong> <br />Lettre de Réaumur à Theodor Jacob Klein, 15 décembre 1756, Ms 2238.</div>
7 cartons, 69 dossiers
français
Archives
Manuscrits
69 J
Fonds Bernard Pullman (1919-1996)
Biochimie quantique
<div style="text-align: justify;">Bernard Pullman, né le 19 mars 1919 à Włocławek en Pologne et mort le 9 juin 1996 à Paris, est un chimiste et biochimiste quantique théoricien français. <br />Bernard Pullman commença ses études supérieures à la Sorbonne (Paris), puis s'engagea dans les Forces françaises libres et y servit comme officier du génie en Afrique et au Moyen-Orient durant la Seconde Guerre mondiale. Il revint à Paris en 1946, où il acheva une licence ès sciences la même année et obtint un doctorat en sciences en 1948. De 1946 à 1948, il travailla pour le CNRS. Il fut nommé en 1954 professeur à la Sorbonne, puis, en 1959, prit la direction du département de biochimie quantique de l'Institut de biologie physico-chimique. En 1963, il devint directeur de ce laboratoire. Il fut l'un des membres fondateurs de l'Académie internationale des sciences moléculaires quantiques, dont il fut également président. Il fut également président de l'International Union of Pure and Applied Biophysics. <br /><br />Bernard Pullman publia, durant sa carrière, environ quatre cents articles scientifiques et cinq livres, dont trois publiés avec sa femme Alberte Pullman avec qui il collabora toute sa vie. Dans des travaux communs publiés dans les années 1950 et 1960, ils fondèrent le nouveau champ de la biochimie quantique et à ce titre, Bernard Pullman fut nommé président honoraire de l'International Society of Quantum Biology. Ils furent aussi parmi les pionniers dans l'utilisation de la chimie quantique afin de prédire les propriétés cancérogènes des hydrocarbures aromatiques. Après sa retraite en 1989, il écrivit L'atome dans l'histoire de la pensée humaine, un travail de vulgarisation.<br /><br /> Le fonds comprend les travaux menés à l’Institut du Radium, puis la correspondance préliminaire et les programmes des différents colloques en France et hors de France auxquels ont participé les époux Pullman, les cours qu’ils ont assurés, les livres publiés ainsi que les diplômes de docteurs honoris causa obtenus<br /><br />Figurent ensuite les documents relatifs à :<br /><br /> La carrière universitaire de Bernard Pullman.<br /> L’Institut de Biologie Physico-Chimique.<br /> L’Académie des sciences.<br /> L’Académie Pontificale des sciences où Bernard Pullman est élu en 1981.<br /> Les relations internationales<br />La correspondance reçue au cours des années 1960-1997 .<br /> Les Hommages rendus par Bernard Pullman. <br />Le livre « L’atome dans l’histoire de la pensée humaine ».<br /> Des souvenirs d’amis et/ou collègues.<br /> Les Hommages après son décès ainsi que les lettres reçues.<br /> Liste des Travaux de Bernard Pullman et d’Alberte Pullman, et Tirés à part<br /><br /><br /></div>
Pullman, Bernard (1919-1996)
<a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/fonds_pdf/Fonds_PullmanBernard.pdf" title="Académie des sciences" target="_blank">Site web de l'Académie des sciences</a> et Wikipedia
11 cartons
français
Archives
59 J
20e siècle
Fonds Jean Perrin (1870-1942)
Chimie
Physique
<div style="text-align: justify;">Né à Lille le 30 septembre 1870, Jean Perrin fait ses études secondaires à Lyon. Il les termine à Paris en classe de Mathématiques supérieures au lycée Janson de Sailly. Bachelier ès lettres et ès sciences, il est reçu à l’École normale supérieure en 1890 (promotion de 1891 après le service militaire). Agrégé de physique en 1894, il reste à l’École normale comme agrégé préparateur de 1895 à 1898. Il est docteur ès sciences en 1897.<br /> Il épouse le 31 août 1897 Henriette Duportal dont il a deux enfants : Aline (née en 1899) et Francis (né en 1901).<br />En 1898, il est chargé d’un cours de chimie-physique qui donne lieu à la publication de son <em>Traité de chimie-physique. Les principes</em>, 1903.<br /><br />Professeur à l’École normale supérieure de Sèvres (1900-1925) il devient professeur de chimie-physique à la Faculté des sciences de Paris (1910) où il reste jusqu’à la retraite en septembre 1940.<br />Pendant la guerre de 1914-1918, il est mobilisé comme officier du génie puis attaché au service de recherches de la Défense nationale (1915) : il crée plusieurs appareils acoustiques dont sont équipées les armées françaises.<br />Il reçoit le prix Nobel de physique en 1926.<br />Il a un rôle primordial dans l’organisation de la recherche française : fondateur de l’Observatoire de Haute Provence, il est à l’origine du Centre National de la Recherche Scientifique, et crée le Palais de la Découverte (1937). Il est Sous-Secrétaire d’Etat à la Recherche Scientifique dans le gouvernement de Léon Blum (octobre 1936). <br />Après l’armistice de 1940, il part en zone libre à Lyon puis se rend aux Etats-Unis au début de 1942. Il meurt à New-York le 17 avril 1942. Des funérailles nationales sont organisées le 18 novembre 1948, ses cendres sont transférées au Panthéon.<br /><br />Outre sa thèse sur<em> Les rayons cathodiques et rayons de Röntgen</em> (1897) et le <em>Traité de chimie-physique</em> mentionné plus haut, ses principaux travaux portent sur <em>Les preuves de la réalité moléculaire</em> (1911) , <em>Les atomes</em> (1913), <em>Matière et lumière</em> (1919), <em>Eléments de la physique</em> (1929), <em>L’orientation actuelle des sciences</em> (1930), <em>La recherche scientifique</em> (1933), <em>Grains de matière et grains de lumière</em> (1935), <em>A la surface des choses</em> (1940-1941).<br /><br />Élu en 1923 à l’Académie des sciences, il est aussi membre de la Royal Society, des Académies de Stockholm, de Bucarest, de Moscou, de Prague et de Turin. Il obtient de nombreux prix scientifiques dont le prix Gaston Planté (1910), la médaille d’or de la Société italienne des sciences (1912), le prix Henri de Parville (1913), le prix Louis La Caze (1914) et le prix Jean Reynaud, à titre posthume (1946).<br /><br />Dreyfusard de la première heure, socialiste et patriote, il participe à l’action du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes à partir de 1934.<br /><br />Le présent fonds comprend des documents biographiques, des Titres et Travaux, des discours, il concerne aussi le Prix Nobel et la création du Palais de la Découverte à Paris. Figurent également une correspondance active et passive, des manuels, des notes et des manuscrits scientifiques.</div>
Perrin, Jean (1870-1942)
Site web de l'Académie des sciences
5 cartons
français
Archives
54 J
1887-1951
Fonds Paul Montel (1876-1975)
<div style="text-align: justify;">Paul Montel naît à Nice (Alpes Maritimes) le 29 avril 1876. Il est le fils de Pierre Aristide Montel, photographe, et d’Anaïs Alexandrine Clémentine Magiolo. Après des études au lycée de Nice, il est reçu à l’École Normale Supérieure (1894- 1897), agrégé de mathématiques en 1897 et docteur ès sciences en 1907. Il épouse Berthe Caroline Perrinel le 9 février 1953 à Nice.<br /> Professeur de mathématiques spéciales au Lycée et chargé de cours à la Faculté des sciences de Poitiers (1898-1901), il est pensionnaire de la Fondation Thiers (1901- 1904). Professeur de mathématiques spéciales au lycée et à l’École supérieure des sciences de Nantes (1904-1907), il est nommé professeur de mathématiques spéciales au lycée Buffon à Paris (1907-1911). Chargé de conférences puis maître de conférences à la Faculté des sciences de Paris (1911), il devient aussi répétiteur titulaire d’analyse à l’École polytechnique (1913) et professeur de statique et de résistance des matériaux à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts (1913-1933). Professeur de mathématiques générales à la Faculté des sciences de Paris (1922-1925), il est professeur de mécanique rationnelle à la Faculté des sciences de Paris en 1925 et professeur de théorie des fonctions et des transformations à la Faculté des sciences de Paris en 1928. En 1941, il est élu doyen de la Faculté des sciences de Paris, fonction qu’il occupe jusqu’à sa retraite en 1946. Il est professeur de géométrie à l’École normale supérieure de jeunes filles à Sèvres (1902-1918), et dirige l’Institut Henri Poincaré.<br /> Lauréat de plusieurs prix de l’Académie des sciences il est élu dans la section de géométrie de l’Académie en 1937. <br />Il meurt à Paris le 22 janvier 1975. <br /><br />Ses principaux ouvrages sont : <br /><em>Sur les suites infinies de fonctions</em>, thèse de doctorat, 1907. <br /><em>Leçons sur les séries de polynômes à une variable complexe</em>, 1910. <br /><em>Sur les familles quasi-normales de fonctions holomorphes</em>, 1922. <br /><em>Statique et résistance des matériaux</em>, 1924.<br /> <em>Leçons sur les familles normales de fonctions analytiques et leurs applications</em>, 1927. <br /><em>Éléments de la théorie mathématique de l’élasticité</em>, 1928. <br /><em>Cours de mécanique rationnelle</em>, 1930, 1931. <br /><em>Leçons sur les fonctions entières ou méromorphes</em>, 1932. <br /><em>Leçons sur les fonctions univalentes ou multivalentes</em>, 1933. <br /><em>Les mathématiques et la vie</em>, 1947.<br /> <em>La science et la paix</em>, 1955. <br /><em>Leçons sur les récurrences et leurs applications</em>, 1957.<br /><br /><strong>Contenu du fonds :</strong><br />Le fonds se compose des éléments suivants :<br />
<ul>
<li>Documents biographiques et documents relatifs à sa carrière</li>
<li>Faculté des sciences de Paris</li>
<li>Jubilé scientifique de 1947</li>
<li>L'Académie des sciences</li>
<li>Cours professés</li>
<li>Conférences, cours et colloques effectués à l'étranger</li>
<li>Autres activités</li>
<li>Notes manuscrites</li>
<li>Correspondance scientifique</li>
</ul>
</div>
Montel, Paul (1876-1975)
<a href="http://www.academie-sciences.fr/fr/Transmettre-les-connaissances/inventaires-des-fonds-d-archives-personnelles.html" title="Académie des sciences" target="_blank">Site web de l'Académie des sciences</a>
13 cartons
français
Archives
72 J
1900-1975