Fragments de correspondance et papiers de la famille Zeiller, de Nancy
Paléobotanique
Correspondance
Charles René Zeiller, né le 14 janvier 1847 à Nancy et mort le 27 novembre 1915 à Paris, est un paléobotaniste français.<br />Major de la promotion 1865 de Polytechnique, Charles René Zeiller entre en 1867 à l’École des mines de Paris dont il sort également premier. Ingénieur des Mines, chargé du contrôle du Chemin de fer d'Orléans, il est par la suite affecté à Paris, au laboratoire de l’École des mines. À partir de ce moment, il partage sa vie entre sa carrière administrative et sa carrière scientifique. Dès 1878, il est chargé de conférences de paléontologie végétale à l’École des mines de Paris, puis nommé conservateur de la collection de paléontologie de l’École. En 1909, il est nommé professeur adjoint de paléontologie, chargé de la chaire de paléontologie végétale.<br />Il est le père de Jacques Zeiller.<br />Jacques Zeiller (1878–1962) est un historien français de l'antiquité romaine et du christianisme. Ses recherches portent surtout sur les origines et les débuts du christianisme.
Zeiller, René (1847-1915)
Zeiller, Jacques (1878-1962)
Zeiller, Antoine Jacques Eugène (1810-1861)
CALAMES ; Wikipedia
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Papier. 35 volumes ou dossiers. Formats divers.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 6243-6277
19e-20e siècle
Cours de chimie professé par Guillaume-François Rouelle
Cours
<div style="text-align: justify;">Guillaume-François Rouelle, dit « l’Aîné », né à Mathieu (Calvados) le 15 septembre 1703 et mort à Paris le 3 août 1770, est un chimiste et apothicaire français, qui donna des démonstrations de chimie au milieu du XVIIIe siècle, suivies non seulement par la presque totalité des chimistes du siècle comme Macquer, Antoine Lavoisier ou Venel, mais aussi par quelques grandes figures des Lumières comme Rousseau et Diderot, Condorcet, Turgot et Malesherbes.</div>
<div style="text-align: justify;">Rouelle n'écrira pas d'ouvrage de chimie mais est l'auteur de communications à l'Académie des sciences qui seront une contribution significative à la chimie des corps salins. Après une définition claire des « sels neutres » (nommés aujourd'hui « sels ») et une tentative de taxinomie basée sur des considérations cristallographiques, l'observation systématique du point de saturation et du changement de couleur d'un indicateur coloré (le sirop de violettes), lui permet de proposer une nouvelle classification des corps salins. Il met ainsi en évidence le phénomène de « surabondance d'acide » dans les sels qui marque une étape vers la loi des proportions définies et multiples, suivant l'interprétation de Franckowiak.</div>
Rouelle, Guillaume-François (1703-1770)
CALAMES ; Wikipedia
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2 volumes
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 6035-6036
18e siècle
« Sur la dépression de l'horizon », par François Quenot
François Marie Quénot, né le 5 février 1761 à Lorient, est un astronome français.
Membre de l'expédition d'Égypte. Membre de l'Institut d'Égypte le 22 août 1798, dans la section de mathématiques.
Quenot, François
CALAMES ; Wikipedia
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Manuscrit inclus dans la <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers de Joseph Bertrand</a>
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2041 / 61
Dessins et fragment de la correspondance d'Armand de Quatrefages de Bréau
Correspondance
<div style="text-align: justify;">Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, ou Armand de Quatrefages, est un biologiste, zoologiste et anthropologue français, né le 6 février 1810 dans le hameau de Berthézène (commune de Valleraugue dans le Gard) et mort le 12 janvier 1892 à Paris.</div>
<div style="text-align: justify;">Âgé de 19 ans en 1829, il obtient un doctorat ès sciences à l'université de Strasbourg en présentant deux thèses, l'une portant sur de la balistique, <em>Théorie d'un coup de canon</em> et l'autre sur le<em> Mouvement des aérolithes</em> <em>considérés comme des masses disséminées dans l'espace par l'impulsion des volcans lunaires</em>. En 1832, un nouveau doctorat en médecine vient le distinguer, la thèse présentée porte sur <em>L'extraversion de la vessie</em>. L'un de ses maîtres n'est autre que Georges Louis Duvernoy (1777-1855), ancien collaborateur de Georges Cuvier (1769-1832).</div>
<div style="text-align: justify;">Il enseigne la zoologie à la faculté des sciences de Toulouse à partir de 1838, mais quitte son poste peu de temps après. Il se rend alors à Paris et rencontre Henri Milne Edwards (1800-1885) qui devient son employeur et son ami. Deux ans plus tard, il passe un troisième doctorat en histoire naturelle. Cette fois, sa thèse paraît deux ans plus tard sous le titre de <em>Thèse sur les caractères zoologiques des rongeurs et sur leur dentition en particulier</em>. C’est le début de son intérêt pour la zoologie et il travaille notamment sur les invertébrés marins. Il fait ainsi paraître, en 1844, <em>De l'organisation des animaux sans vertèbres des Côtes de la Manche</em>.</div>
<div style="text-align: justify;">Il s’intéresse particulièrement à l’anatomie des annélides et fait paraître ses <em>Recherches sur le système nerveux, l'embryogénie, les organes des sens et la circulation des annélides</em> (de 1844 à 1850) et <em>Sur les affinités et les analogies des lombrics et des sangsues</em>. L’intérêt pratique de ses recherches n'est jamais oublié, c’est pourquoi il s’intéresse à ces mollusques bivalves causant d’immenses dommages aux bateaux en bois, les tarets : <em>Sur l'histoire naturelle des tarets</em> (1848-1849).</div>
<div style="text-align: justify;">Il enseigne d’abord au lycée Napoléon avant d’être élu membre de l’Académie des sciences en 1852 et d'occuper, en 1855, la chaire d’anthropologie et d’ethnographie au Muséum national d'histoire naturelle de Paris tout en poursuivant ses investigations dans le domaine de la zoologie, notamment sur le ver à soie. En 1853, il détaille ses explorations des côtes normandes et bretonnes dans les <em>Souvenirs d'un naturaliste</em>.</div>
<div style="text-align: justify;">Il fait paraître en 1861 son fameux livre sur l’unité de l’espèce humaine, premier ouvrage d’une longue série en anthropologie.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1870, il étudie l’œuvre de Charles Darwin (1809-1882) et de ses précurseurs français, ainsi que la théorie lamarckienne sur le transformisme. En 1875, il participe à la fondation de l'École d'anthropologie. En 1877, il publie <em>L’Espèce humaine</em> et définit notamment la « race de Cro-Magnon ». Il est élu membre étranger de la Royal Society of London en juin 1879, et membre de l’Académie de médecine.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1887, il fait paraître son <em>Introduction à l’étude des races humaines</em> puis en 1892 un nouvel ouvrage sur le darwinisme intitulé <em>Les Émules de Darwin</em>. Il s’oppose aux théories relatives à l’évolution et crée pour l’être humain un règne séparé. Car plus que l’évolution en tant que telle, c’est son application à l’espèce humaine qu’il combat.</div>
<div style="text-align: justify;">Si l’œuvre zoologique de Quatrefages est particulièrement importante et pertinente, ses théories en ethnologie sont totalement oubliées aujourd’hui.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est enterré au cimetière du Montparnasse.</div>
Quatrefages, Armand de (1810-1892)
CALAMES ; Wikipedia
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Papier. 1 album et 1 liasse.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4516-4517
« Grandes tables de logarithmes », par le baron G.-C. Riche de Prony
Logarithmes
<div style="text-align: justify;">Gaspard Clair François Marie Riche, baron de Prony, né à Chamelet (Rhône) le 22 juillet 1755 et mort à Asnières-sur-Seine le 29 juillet 1839, est un ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.</div>
<div style="text-align: justify;">Fils d'un magistrat élu au parlement des Dombes, Prony, après des études de lettres classiques, étudie les mathématiques pendant dix-huit mois et réussit le concours des ponts et chaussées le 5 avril 1776. Il exerce d'abord diverses missions en province, notamment la campagne des Sables-d'Olonne en 1779 qui lui vaut le brevet de sous-ingénieur. Bourges, Argentan, Dourdan, Lagny, le voient en cette qualité présider à la confection de plusieurs travaux. En 1783, il est rappelé à Paris par le ministre Calonne à la demande de Jean-Rodolphe Perronet, directeur de l'École des ponts et chaussées.</div>
<div style="text-align: justify;">C'est Prony qui a la part principale à la restauration du port de Dunkerque en 1785, bien que Perronet préside officiellement à cet ouvrage ; et, se trouvant alors au bord de la Manche, il fait un voyage en Angleterre, d'où il rapporte plusieurs observations sur les méthodes géodésiques et topographiques, publiées en deux volumes.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est de même pour beaucoup dans les travaux du pont sur l'Oise dans la commune de Pont-Sainte-Maxence. Il travaille encore quatre ans aux côtés de Perronet, cumulant les avantages de sa position à l'École et les appointements d'inspecteur.</div>
<div style="text-align: justify;">Le 21 août 1791, nommé ingénieur en chef du département des Pyrénées-Orientales, et par là-même menacé de perdre le bénéfice de son cumul d'activités, il met tout en œuvre pour éviter de quitter Paris. Comme l'Assemblée constituante vient de voter le cadastre général de la France, il réussit à obtenir sa nomination de directeur du cadastre, effective le 6 octobre 1791. Il en pose largement les bases — trop largement même aux dires de quelques-uns — et surtout trop lentement aux yeux de ceux qui voient dans le cadastre le moyen d'asseoir l'impôt foncier.</div>
<div style="text-align: justify;">Quant à son activité d'enseignant, si Prony reste quelque temps encore à l'École des ponts et chaussées, c'est sans titre officiel et sans rétribution.</div>
<div style="text-align: justify;">Parallèlement aux travaux du cadastre, il faisait marcher de front depuis 1793 la confection des grandes tables de logarithmes à 14, 19, 25 et 29 décimales, restées manuscrites à l'Observatoire de Paris et à l'Institut de France, et qui depuis devaient servir aux calculs astronomiques.</div>
<div style="text-align: justify;">Prony voit approcher la fin de sa table quand, en 1794, Perronet meurt. Supplanté par Jacques-Élie Lamblardie à la direction de l'École des ponts et chaussées, il s'implique aux côtés de Monge dans la création de l'École polytechnique. Quoique Joseph-Louis Lagrange et Prony soient dès l'origine chargés en commun de l'enseignement de la mécanique dans ce nouvel établissement, c'est Prony qui occupe le plus souvent la chaire. Les cours que fait Prony deviendront pour lui l'occasion d'une série d'ouvrages auxquels la formation professionnelle au XIXe siècle (Écoles centrales, Arts et Métiers) empruntera beaucoup. Vers le même temps, l'Académie des sciences est reconstituée comme partie de l'Institut ; Prony en est nommé membre dès l'origine, et successivement il en devient secrétaire, puis président.</div>
Prony, Gaspard-Clair-François-Marie Riche de (1755-1839)
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Papier. 490 × 330 mm. Demi-reliure
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 1496-1514
1795
Notes de Poisson, Laplace, Delambre, Oersted
<div style="text-align: justify;">Jean-Baptiste Joseph Delambre, né à Amiens le 19 septembre 1749 et mort à Paris le 19 août 1822, est un astronome et mathématicien français.<br />Pierre-Simon de Laplace, né Pierre-Simon Laplace, comte Laplace puis 1er marquis de Laplace, né le 23 mars 1749 à Beaumont-en-Auge et mort le 5 mars 1827 à Paris, est un mathématicien, astronome, physicien et homme politique français.<br />Anders Sandøe Ørsted (21 décembre 1778 - 1er mai 1860) est un juriste et homme d'État danois. Il a été Premier ministre du Danemark entre 1853 et 1854, en tant que leader du Cabinet Ørsted.<br />Siméon Denis Poisson (21 juin 1781 à Pithiviers - 25 avril 1840 à Sceaux) est un mathématicien, géomètre et physicien français.<br /><br /></div>
Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)
Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827)
Orsted, Anders-Sandoe (1778-1860)
Poisson, Siméon Denis (1781-1840)
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Notes incluses dans les <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers de Joseph Bertrand</a>
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2033
18e-19e siècle
« Mes souvenirs », par Maurice d'Ocagne
Guerre mondiale (1914-1918)
<div style="text-align: justify;">Philbert Maurice d’Ocagne, né à Paris le 25 mars 1862 et mort au Havre le 23 septembre 1938, est un ingénieur et mathématicien français. Il est le promoteur en France d’une méthode de résolution graphique d'équations algébriques par l'emploi d'abaques, qu'il appela nomographie.</div>
<div style="text-align: justify;">Philbert-Maurice d'Ocagne naît à Paris le 25 mars 1862. Il effectue ses études à Paris, au collège Chaptal et au lycée Fontanes (devenu lycée Condorcet). En 1877, il publie ses premiers travaux mathématiques. En 1879, il entre aux <em>Nouvelles annales de mathématiques</em>. En 1880, il entre à l'École polytechnique, d'où il sort dans le corps des Ponts et Chaussées. Il exerce pendant six ans des fonctions d'ingénieur, successivement attaché au service des travaux hydrauliques de la marine à Rochefort et à Cherbourg, puis au service ordinaire du département de Seine-et-Oise, à la résidence de Pontoise. À partir de 1882, il communique des notes à l'Académie des sciences. Plusieurs revues importantes publient ses mémoires : le <em>Journal de l'École polytechnique</em>, le <em>Bulletin de la Société mathématique de France</em>, <em>Acta mathematica</em>, la <em>Revue générale des sciences</em>, <em>Archiv der Mathematik und Physik</em>, <em>American Journal of mathematics</em>, etc.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1891, il est nommé adjoint au directeur du nivellement général de la France. Dix ans plus tard, il devient chef des services des cartes et plans et des instruments de précision au ministère des Travaux publics. Il reçoit successivement les grades d'ingénieur en chef, en 1908, et d'inspecteur général, en 1920.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1893, il entre dans le corps enseignant de l'École polytechnique, d'abord comme répétiteur d'astronomie et de géodésie. Au début de 1912, il devient titulaire de la chaire de géométrie.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1901, il devient président de la Société mathématique de France.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1922, il est admis à l'Académie des sciences.</div>
Ocagne, Maurice d' (1862-1938)
CALAMES ; Wikipedia
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<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/596" target="_blank">Fonds de la Bibliothèque de l'Ecole polytechnique</a> ; Bibliothèque nationale de France
5 cahiers. 220 × 180 mm. Boîte.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4671-4674
1899-1935
Correspondance d'Alfred Moquin-Tandon
Correspondance
Botanique
<div style="text-align: justify;">Christian Horace Bénédict Alfred Moquin-Tandon, né à Montpellier le 7 mai 1804 et mort à Paris le 15 avril 1863, est un botaniste, médecin et écrivain français.</div>
<div style="text-align: justify;">Il commence à travailler comme simple copiste et caissier dans la maison de commerce Moquin-Tandon et compagnie. Il étudie notamment auprès du botaniste Michel Félix Dunal (1789-1856) et obtient son titre de docteur ès sciences le 9 décembre 1826, puis de docteur en médecine le 18 août 1828. Il est professeur de zoologie à l'Athénée de Marseille de 1829 à 1830, puis professeur d’histoire naturelle à la faculté des sciences de Toulouse de 1833 à 1838, puis professeur de botanique dans cette même faculté de 1838 à 1852 (il était directeur du jardin botanique depuis 1834). Enfin, il résigna ses fonctions toulousaines pour aller occuper la chaire d’histoire naturelle médicale à la faculté de médecine de Paris à partir de 1853.</div>
<div style="text-align: justify;">En septembre 1834, il avait fait un voyage de quelques semaines à Paris. Outre les deux personnalités qu'il était venu consulter, le chimiste Louis Jacques Thénard et le ministre François Guizot, il rencontre un grand nombre de scientifiques : Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), Pierre Marcel Toussaint de Serres (v. 1780-1862), Marie Jean-Pierre Flourens (1794-1867), Augustin Pyrame de Candolle (1778-1841), André-Marie Ampère (1775-1836), Victor Cousin (1792-1867), Adolphe Brongniart (1801-1876). Il tire un récit de ce court séjour où ses remarques ne sont pas toutes élogieuses : « J'ai remarqué que beaucoup de ces messieurs étaient fort au-dessous de leur réputation. L'usurpation du génie est assez commune à Paris. » Ce récit a été réédité en 1999.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1844. Il fait un voyage en Corse en 1850, où il rencontre Jean-Henri Fabre. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1854. Outre ses travaux en botanique, on lui doit des recherches sur les mollusques et les sangsues.</div>
<div style="text-align: justify;">Moquin-Tandon utilise plusieurs pseudonymes notamment pour réaliser des supercheries littéraires.</div>
<div style="text-align: justify;">Aujourd'hui, il est souvent considéré comme appartenant à la catégorie des « fous littéraires ».<br />Il est président de la Société botanique de France en 1857.</div>
Moquin-Tandon, Alfred (1804-1863)
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239 et 158 lettres.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2213 et Ms 4694
19e siècle
Écrits de Henri Mondor
Littérature
<div style="text-align: justify;">Henri Mondor est un médecin français, chirurgien et historien de la littérature, né le 20 mai 1885 à Saint-Cernin (Cantal), mort le 6 avril 1962 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).</div>
<div style="text-align: justify;">Brillant chirurgien, il est l'auteur d'un fameux <em>Diagnostics urgents de l'abdomen</em> (1928), de notoriété mondiale et constamment ré-édité jusqu'en 1979. Passionné de littérature, notamment pour le poète Stéphane Mallarmé, il fut également dessinateur et, reconnu pour son savoir en étant élu à quatre académies.</div>
<div style="text-align: justify;">Il fait ses études au lycée Émile Duclaux à Aurillac, où il excelle dans toutes les disciplines. Après d'excellentes études, il a le choix du parcours professionnel. Rebuté par l'idée de suivre la même voie que son père, et fortement influencé par sa mère qui veut le voir progresser dans l'échelle sociale, il s'oriente vers la médecine.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1903, Henri Mondor rejoint la capitale pour suivre ses études à la faculté de médecine. C'est là qu'il se lie d'amitié avec un condisciple, Georges Duhamel. En 1906, il est reçu premier au concours de l'externat. En 1909, il est reçu au concours de l'internat des hôpitaux de Paris, en deuxième position dans une promotion de 55 nouveaux internes. En 1913, il est interne médaille d'or en chirurgie.</div>
<div style="text-align: justify;">Durant la Première Guerre mondiale, il est engagé volontaire en 1914 comme infirmier de 2e classe. Il fait la guerre à Verdun, en Italie et sur le front de Champagne. Il est reçu docteur en 1915 et termine la guerre comme médecin aide-major.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1920, il est chirurgien des hôpitaux et agrégé de chirurgie en 1923.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est chef de service à l'hôpital Broussais (1932) puis à Bichat (1933), et enfin à l'Hôtel-Dieu (1941).</div>
<div style="text-align: justify;">Entre les deux guerres, durant plus de vingt ans de pratique, Henri Mondor opère deux à trois patients par jour. Dans son service, le matin, il enseigne les règles et les gestes de la chirurgie mais aussi la compréhension et la compassion à l'égard des malades. Il a le souci de tenir compte de la responsabilité médicale.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1953, il est médecin du centre de traitement des tumeurs à la Salpêtrière.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1955, il est professeur honoraire, et en 1956, chirurgien honoraire des hôpitaux.</div>
<div style="text-align: justify;">Henri Mondor est mort en avril 1962, à l'hôpital américain de Paris à Neuilly-sur-Seine.</div>
Mondor, Henri (1885-1962)
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Bibliothèque Jacques Doucet ; BnF
98 feuillets
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 7438
1919-1962
Manuscrits de Fréderic Marguet
Navigation
<div style="text-align: justify;">Fréderic Marguet entre à l'École navale en 1891, dont il sort premier de sa promotion. Après une douzaine d'années passées en mer, il revient à l'École navale en qualité de professeur d'architecture navale, puis d'astronomie et de navigation maritime. Il y fait toute sa carrière, dans le cadre actif d'abord, puis dans le cadre «de résidence fixe» réservé aux officiers dont certaines aptitudes spéciales étaient utiles à la Marine nationale dans d'importantes fonctions sédentaires exclusives du service général.</div>
<div style="text-align: justify;">Parvenu à la limite d'âge en 1933, au grade de capitaine de vaisseau, il est maintenu à l'École à titre civil comme secrétaire archiviste, en fait Directeur des études. Il se retire ensuite à Paris, en 1937, puis à Villeneuve-Loubet en 1940.</div>
<div style="text-align: justify;">Son enseignement a sur les jeunes générations maritimes une influence considérable aussi bien dans la marine marchande que dans la marine militaire.</div>
<div style="text-align: justify;">Cet enseignement se trouve exposé dans deux ouvrages : <em>Cours d'astronomie de l'École Navale</em> et <em>Cours de navigation et de compas</em>. Ce dernier expose de nombreux développements sur la théorie des courbes de hauteur et les propriétés des segments capables sphériques. En 1926, l'Académie reconnaît la haute valeur de ces innovations en lui attribuant le prix Plumey.</div>
<div style="text-align: justify;">Fréderic Marguet s'est montré aussi très habile observateur. Une longue série d’observations précises des satellites de Jupiter entreprise à Brest attire l'attention de l’astronome Marie-Henri Andoyer qui utilise ces résultats pour rectifier les tables des satellites dans la Connaissance des Temps. Fréderic Marguet contribue aussi largement par ses publications dans la <em>Revue maritime</em> et dans les mémoires de l'académie de Marine à divulguer les idées nouvelles sur les mouvements généraux de l’atmosphère et la genèse des marées.</div>
<div style="text-align: justify;">Enfin, Frédéric Marguet a consacré une partie importante de son œuvre à l'histoire des sciences et à la philosophie. Son<em> Histoire de la longitude à la mer au XVIIIe siècle</em> lui vaut, en 1915, une part du prix Binoux de l'Académie des sciences et une médaille d'or de la Société de géographie. Cette remarquable esquisse est complétée par une <em>Histoire générale de la navigation du XVe au XXe siècle</em> (1931) qui constitue un ouvrage très complet.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est, en 1937, élu Correspondant de l'Académie dans la Section de géographie et navigation, dernière consécration d'une carrière vouée au service du pays, de la marine et de la science.</div>
Marguet, Frédéric (1874-1951)
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Papier. 3 cahiers. 230 × 175, 260 × 180, 300 × 190 mm
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4665-4667
1921-1939