Académie nationale de médecine. Bibliothèque
Médecine
<div style="text-align: justify;">Établie par ordonnance du roi Louis XVIII en décembre 1820, à l’instigation d’Antoine Portal, l’Académie royale de médecine est chargée de « répondre aux demandes du gouvernement sur tout ce qui intéresse la santé publique, et principalement sur les épidémies, les maladies particulières à certains pays, les épizooties, les différens cas de médecine légale, la propagation de la vaccine, l’examen des remèdes nouveaux et des remèdes secrets, tant internes qu’externes, les eaux minérales naturelles ou factices, etc. » (Ordonnance du Roi du 20 décembre 1820 qui établit à Paris pour tout le royaume, une Académie royale de médecine, art. 2)<br />Héritière de la Société royale de médecine et de l’Académie royale de chirurgie, elle doit en continuer les travaux et « contribuer aux progrès des différentes branches de l’art de guérir. » (art. 2)<br /> Pour l’examen de ces différents sujets, l’Académie forme des commissions permanentes – désormais appelées commissions – et des commissions temporaires – désormais appelées groupes de travail. Dès la fin des années 1830, elle se réunit tous les mardis. <br /><br /><strong>Sectionnement</strong> <br />Les membres titulaires étaient originellement répartis en sections. Depuis 2002, ils sont répartis en divisions. <br /><br /><strong>Bureau :</strong> <br />Hormis le cas du baron Portal (1742-1832), le seul à avoir jamais été nommé président d’honneur perpétuel, en raison de sa fonction de premier médecin du roi, le bureau a toujours été composé de cinq officiers : <br />
<ul>
<li>Le président, élu pour une année.</li>
<li>Le vice-président, élu pour une année.</li>
<li>Le secrétaire perpétuel ou général. De 1822 à 1920, l’Académie fut dotée d’un secrétaire perpétuel, effectivement perpétuel, c’est-à-dire en fonction jusqu’à son décès. De 1921 à 1949, le secrétaire perpétuel prit le nom de secrétaire général, élu pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois, la disposition concernant le renouvellement étant abrogée en 1925. La perpétuité effective et l’appellation de secrétaire perpétuel furent rétablies en 1949. En 2002, la perpétuité fut de nouveau abolie, et remplacée par un mandat de 4 ans renouvelable une fois, le secrétaire perpétuel gardant néanmoins son nom.</li>
<li>Le secrétaire annuel ou adjoint. Pour l’aider dans ses tâches, le secrétaire perpétuel se voyait adjoindre un secrétaire annuel, qui prit le nom de secrétaire adjoint.</li>
<li>Le trésorier.</li>
</ul>
</div>
Académie nationale de médecine
<a href="http://bibliotheque.academie-medecine.fr/" title="Académie de médecine" target="_blank">Site de l'Académie nationale de médecine</a>
<div style="text-align: justify;">Réservée aux membres de l’Académie, la Bibliothèque est toutefois accessible aux personnes justifiant d’une recherche, sur présentation d’une pièce d’identité et, pour les étudiants de deuxième cycle, d’une lettre d’introduction du directeur de recherche. Consultation sur place. Prêt des ouvrages et prêt entre bibliothèques réservés aux membres de l’Académie.</div>
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Revues
Photographies
Fonds Achard (1860-1944)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Émile Charles Achard, né le 24 juillet 1860 à Paris et mort le 7 août 1944 à Versailles, est un médecin et physiologiste français, professeur à la Faculté de médecine de Paris, secrétaire général de l'Académie de médecine et membre de l'Académie des sciences, Il mène de front une carrière médicale exceptionnelle et des recherches expérimentales de premier plan. Auteur de très nombreuses publications scientifiques, membre de multiples sociétés savantes, il est comblé d'un nombre considérable de distinctions nationales et étrangères. Fils de joaillier, il fait ses études au Lycée Condorcet. Engagé dans des études de médecine, il est externe en 1879 puis interne des hôpitaux de Paris en 1882. Reçu Docteur en médecine en 1887 en soutenant sa thèse intitulée Les fonctions du foie, il est nommé médecin du Bureau Central des Hôpitaux en 1893. Il est agrégé (section de pathologie interne et de médecine légale) en 1896. De 1897 à 1907, il est médecin à l'Hôpital Tenon, d'abord comme chef de laboratoire de pathologie externe puis comme professeur suppléant de pathologie générale dès 1901. Entre 1907 et 1919, il est nommé à l'Hôpital Necker. Il dirige le Centre des gazés durant la Première Guerre mondiale. De 1919 à 1929, il occupe la deuxième chaire de clinique médicale de l'Hôpital Beaujon. Entre 1929 et 1934, il est professeur de clinique médicale à l'Hôpital Cochin.</div>
Achard, Charles (1860-1944)
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Achard" title="wikipedia" target="_blank"> Wikipedia</a> et CALAMES
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'accès :</strong><br /> L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
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français
Archives
Fonds Jules Baillarger (1809-1890)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Jules Baillarge, né le 26 mars 1809 à Montbazon et mort le 31 décembre 1890, est un médecin aliéniste français. Il a été l'élève d'Esquirol et interne à la Maison royale de Charenton. Il passe sa thèse de médecine en 1837 sur le sujet : « Du siège de quelques hémorragies méningées ».<br /><em> Il est cofondateur de la revue Annales médico-psychologiques</em>. Il a particulièrement travaillé sur les hallucinations, la mélancolie, la paralysie générale et la « folie à double forme » qu'on appelle aujourd'hui psychose maniaco-dépressive ou trouble bipolaire dans les classifications américaines.</div>
Baillarger, Jules Gabriel François (1809-1890)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1591" title="Calames" target="_blank">CALAMES</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Baillarger" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a>
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français
Archives
Fonds Henri Baruk (1897-1999)
Psychiatrie
<div style="text-align: justify;">Né le 15 août 1897 à Saint Avé (Morbihan) et décédé le 14 juin 1999 à Saint-Maurice (Val-de-Marne), Henri Marc Baruk a été élu membre titulaire dans la VIIe section (Médecine et Sciences sociales et Membres libres) le 16 février 1965. <br /><strong>Parcours</strong><br /><br /> Inscrit à la Faculté de médecine d’Angers, il est mobilisé comme médecin auxiliaire en 1917 ; il s’illustre alors en prenant la tête d’une compagnie décimée par l’ennemi. En 1921, il est nommé interne des hôpitaux. Suivant la voie de son père, psychiatre et médecin-directeur de l’asile de Sainte-Gemmes, dans le Maine-et-Loire, il consacre en 1926 sa thèse aux Troubles mentaux dans les tumeurs cérébrales, et devient chef de clinique à l’hôpital Sainte-Anne, dans le service du professeur Henri Claude, détenteur de la chaire de clinique des maladies mentales. Sa thèse comme ses premiers travaux sur la catatonie le confrontent au « problème, qui sera pour lui central, des rapports entre la pensée et le cerveau ». Il poursuit ensuite des recherches avec le neurologue néerlandais De Jong, publiant avec lui <em>La catatonie expérimentale par la bulbocapnine : étude physiologique et clinique</em>, Paris : Masson, 1930. <br />Sa fascination pour les travaux de Babinski le pousse à fréquenter assidûment la clinique de La Pitié, provoquant la brouille avec Henri Claude, dont il était le successeur présumé à la chaire de Sainte-Anne. Henri Baruk quitte son poste, passe et est reçu premier au concours de Médecin des asiles de la Seine en 1930. Il devient dès 1931 médecin-chef de la Maison nationale de Charenton, poste qu’il occupe jusqu’à sa retraite hospitalière en 1968. <br />Professeur agrégé en 1946, nommé en 1961 à l’École pratique des hautes études directeur du Laboratoire de psychopathologie expérimentale et du Centre de psychiatrie sociale, il est aussi président de la Société médico-psychologique, président de la Société de médecine hébraïque, fondateur de la Société Moreau de Tours, etc. <br />Son oeuvre psychiatrique s’oriente avec le temps vers une réflexion philosophique inspirée par le texte et le message bibliques.<br /><br /><strong>Contenu :</strong> <br /><br />
<ul>
<li><a><span class="title" rel="dcterms:isPartOf">Henri Baruk à l’Académie nationale de médecine</span></a></li>
<li><a><span class="title" rel="dcterms:isPartOf">Autour d’Henri Baruk</span></a></li>
<li><a><span class="cote" rel="dcterms:isPartOf"></span><span class="title" rel="dcterms:isPartOf">Écrits d’Henri Baruk</span></a></li>
<li>Correspondance</li>
</ul>
</div>
Baruk, Henri (1897-1999)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1243" title="Calames" target="_blank">CALAMES</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
Archives
20e siècle
Fonds Jules Béclard (1817-1887)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Professeur de physiologie à la faculté de médecine, il est de 1862 à 1872 secrétaire annuel, puis de 1873 à 1887 secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine. Béclard est notamment l'auteur d'un <em>Traité élémentaire de physiologie humaine comprenant les principales notions de la physiologie comparée</em> (1856).</div>
Béclard, Jules (1817-1887)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1592" title="Calames" target="_blank">CALAMES </a>et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules-Auguste_B%C3%A9clard" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
Archives
Fonds Marcel Bessis (1917-1994)
Hématologie
Médecine
<div style="text-align: justify;">
<p>Marcel Bessis entame sa carrière de médecin - chercheur dans le laboratoire d'Henri Rouvière, professeur d'anatomie, avec comme collaborateurs Jean Dausset et <a>Gabriel Richet.</a> La fin de ses études de médecine est interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Médecin militaire pendant la Campagne d'Italie, il propose de traiter les blessés victimes d'écrasement musculaire par exsanguino-transfusion.</p>
<p>Il reprend ses études à la fin de la guerre et devient l'élève d’Arnault Tzanck, qui donne à quelques-uns d’entre eux un laboratoire au sein du centre de transfusion sanguine. Bessis y retrouve Dausset et sa rencontre avec <a>Jean Bernard </a>a lieu en 1946, dans les "caveaux-labos" de l’hôpital Saint-Antoine.</p>
<p>Marcel Bessis donne une des premières descriptions de <strong>la maladie Rhésus</strong>, responsable de l’anémie hémolytique du nouveau-né. Il découvre, au cours d'enquêtes conduites dans les élevages mulassiers du Poitou, que la jaunisse grave du muleton nouveau-né est la conséquence d'un conflit entre la jument et le muleton. En 1946, il propose le traitement par exsanguino-transfusion du nouveau-né humain atteint de <strong>la maladie hémolytique </strong>: 80% des enfants sont ainsi sauvés. L'exsanguino-transfusion est ensuite appliquée avec succès au traitement des intoxications graves et des grandes destructions globulaires. <strong>Grâce à lui, la première rémission pour un malade atteint de leucémie aiguë est obtenue à l'hôpital Herold, en 1947.</strong></p>
<p>Pendant le même temps (1946-1949), Marcel Bessis suit les cours du Collège de France des professeurs Fauré-Frémiet sur la cellule et Lacassagne sur le cancer. Il est un des pionniers de la transformation de la science des cellules, la cytologie. D'anatomique et morphologique, celle-ci devient physiologique. Son objet de recherche : la relation entre les structures de la cellule et ses fonctions. Deux grandes orientations : l'étude de l'influence des facteurs extérieurs et de l'environnement sur les structures et les fonctions de la cellule sanguine ; l'étude directe de cette ultrastructure et de ses relations avec la fonction. L'étude du problème lié au facteur Rhésus permet à Marcel Bessis de faire des observations sur le rôle des facteurs extérieurs dans la formation, le développement et la mort des cellules sanguines. Il étudie alors ces dernières et va travailler sur l'ultrastructure et les liens entre structure et fonction. Il est l'un des premiers à utiliser le microscope électronique en hématologie. Mais cela lui permet uniquement de faire des observations d'"autopsie".</p>
<p>Il recourt alors à des techniques plus sophistiquées (microcinématographie accélérée en contraste de phase, micro-irradiation ultra-violette, laser des organelles cellulaires) et il imagine des méthodes nouvelles d'étude de la direction des mouvements cellulaires. Il s'agit de créer une physiologie à l’échelle des angströms (10-10 mètre). Il découvre des lois qui gouvernent la forme des globules rouges (le passage de la forme de disque à celle de sphère), mais aussi la naissance des formes anormales (la définition des propriétés mécaniques qui permettent la "déformabilité" nécessaire à la circulation). C’est la naissance de la pathologie du mouvement et du comportement cellulaires, de l’éthologie et de l’écologie cellulaires. Il apporte des données neuves sur la démographie, la différenciation, la nécrose et la mort cellulaires, qu’il applique à la pathologie.</p>
</div>
Bessis, Marcel (1917-1994)
<a href="http://histoire.inserm.fr/les-femmes-et-les-hommes/marcel-bessis" title="INSERM" target="_blank">Site de l'INSERM</a> (biographie) <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1261" title="Calames" target="_blank">CALAMES</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
Archives
Fonds Jean-Baptiste Bouillaud (1796-1881)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Formé par son oncle, Jean Bouillaud, chirurgien-major de l'armée, Bouillaud participa avant même d'avoir achevé ses études, aux campagnes napoléoniennes de 1815, et ce n'est qu'à la suite de la défaite de Waterloo qu'il achèvera son parcours universitaire avec son doctorat en médecine en 1823, à Paris. Son intense activité médicale se matérialise dans la publication d'un <em>Traité des maladies du cœur et des gros vaisseaux</em>, avec René-Joseph-Hyacinthe Bertin, en 1824, puis un an plus tard, un <em>Traité clinique et physiologique de l'encéphalite, ou inflammation du cerveau</em> dans lequel il expose sa thèse concernant les localisations frontales du centre du langage. Cela lui vaut de devenir à 30 ans, membre de l’Académie royale de médecine. Ses travaux seront poursuivis par son gendre Ernest Auburtin qui en les exposant à la Société d'anthropologie, en 1861, les fera découvrir à Paul Broca. Il collabora également avec le cardiologue Pierre Potain sur des études sur les "bruits du cœur" et la différenciation entre les rythmes cardiaques anormaux et normaux.<br />En 1831, il obtient un poste de professeur de médecine clinique à l'Hôpital de la Charité de Paris. Paru en 1840, son<em> Traité clinique du rhumatisme articulaire et de la loi de coïncidence des inflammations du cœur avec cette maladie</em> établit définitivement sa réputation de clinicien. À l'Académie de médecine, en 1847, il figure comme vice-président, mais contrairement aux usages, il ne devint pas président l'année suivante ; redevenu vice-président en 1861, il fut président en 1862. En 1848, il est nommé doyen de la Faculté de Médecine de Paris, mais des dissensions avec son prédécesseur Mathieu Orfila le feront quitter ce poste. Le 12 août 1864, il est nommé Commandeur de la Légion d'honneur. <br />Le 1er juin 1868, il est élu membre de l'Académie des sciences (section de médecine et chirurgie), institution qu'il fréquentera jusqu'à ses tout derniers jours. En 1870, il perdit sa femme et, en 1875, il démissionna de sa chaire de clinique médicale ; il avait eu une clientèle importante, qu'il abandonna peu à peu pour se consacrer à sa famille. En juin 1881, il se retira dans sa propriété des Bergerons, près d'Angoulême mais c'est à Paris, qu'il est décédé en octobre 1881, après avoir effectué un séjour en Suisse. <br />Les recherches de Bouillaud s'étendent à de nombreux domaines médicaux : depuis l'étude des troubles cardiaques aux rhumatismes des pathologies du système nerveux (lésions cérébrales, encéphalites) aux fièvres, en passant par le choléra ou encore, l'hermaphrodisme.</div>
Bouillaud, Jean-Baptiste (1796-1881)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1593" title="Calames" target="_blank">CALAMES</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Bouillaud" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
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Fonds Georges Bourguignon (1876-1963)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Alfred Georges Bourguignon, né le 6 août 1876 dans le 6e arrondissement de Paris, ville où il est mort le 19 janvier 1963 dans le 5e arrondissement, est un médecin et neurophysiologiste clinicien français. On lui doit l'application en électrodiagnostic du concept de chronaxie décrit chez l'animal par Louis Lapicque. Il est le père du psychiatre André Bourguignon (1920-1996) et le grand-père de la comédienne Anémone ainsi que du micro-biologiste des sols Claude Bourguignon. Après des études secondaires aux lycées Montaigne et Louis-le-Grand et au collège Sainte-Barbe, il entreprend ses études médicales à Paris. Durant son internat, il a notamment pour maîtres Fulgence Raymond (1844-1910), Édouard Brissaud (1852-1909) et Anatole Chauffard (1855-1932) et prépare, à l'Institut Pasteur, une thèse de doctorat en médecine sur les formes microbiennes du champignon du muguet qu'il soutient en 1906. Parallèlement il acquiert une formation scientifique à la Sorbonne, fréquentant le laboratoire du physiologiste Albert Dastre (1844-1917) et s'orientant vers les applications médicales de l'électricité sous l'influence d'Arsonval. En 1914 il prend la succession du professeur Ernest Huet (1858-1917) à la tête du laboratoire central d'électro-radiothérapie à l'hôpital de la Salpêtrière, poste qu'il occupera jusqu'en 19353. Au début de la Première Guerre mondiale, il participe à la bataille de Charleroi (21-23 août 1914) où il est fait prisonnier. Après sa libération, il est affecté, jusqu'à la fin de la guerre, au centre neurologique de Rennes. Démobilisé, il reprend son activité en neurophysiologie clinique à la Salpêtrière. Il est aussi directeur du laboratoire d'électrophysiologie de l'École pratique des hautes études de 1931 à 1943. En 1940, il est élu membre à l'Académie de médecine.</div>
Bourguignon, Georges (1876-1963)
CALAMES ; Wikipedia
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
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Fonds Jacques Bréhant (1907-2000)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Jacques-Édouard Bréhant est né à Nancy le 30 avril 1907 et mort à Paris le 23 février 2000. Il fut docteur en médecine (1937), chirurgien et professeur de faculté, Professeur à l'Université René-Descartes-Paris V, et membre de l'Académie nationale de médecine.</div>
Bréhant, Jacques (1907-2000)
DataBnF ; CALAMES
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
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Fonds Édouard Brissaud (1852-1909)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Édouard Brissaud, né le 15 avril 1852 à Besançon et mort le 19 décembre 1909 à Paris, est un médecin français, neurologue, anatomo-pathologiste, et historien de la médecine. Fils de Désiré Brissaud (1822-1889), professeur d'histoire au lycée Charlemagne, Édouard fut l'élève des professeurs Charcot, Broca, et Lasègue, puis médecin des hôpitaux et professeur à la Faculté de médecine de Paris. Il a travaillé dans différents domaines : l'anatomie, l'anatomo-pathologie, la neurologie et la psychiatrie. On lui doit notamment la description de la sinistrose en 1908. Séjournant régulièrement en Béarn chez son ami Paul Reclus, il est élu conseiller général des Basses-Pyrénées pour le canton de Sauveterre-de-Béarn en février 1902. Il épouse en 1879 Hélène Boutet de Monvel, née en 1852, petite-fille du comédien Monvel et descendante par sa mère des ténors d'opéra Louis et Adolphe Nourrit. Trois fils naissent de leur union : Jacques (1880-1960), artiste peintre, Étienne (1882-1951), médecin, et Pierre (1885-1964), illustrateur de mode et d'ouvrages de littérature.<br />Ce lot d'archives familiales, contient de nombreux courriers et divers documents.</div>
Brissaud, Édouard (1852-1909)
CALAMES ; Wikipedia
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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