Fonds Pierre-Nicolas Gerdy (1797-1856)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Pierre Nicolas Gerdy est un anatomiste, physiologiste, chirurgien médecin et homme politique français né le 1er mai 1797 à Loches-sur-Ource (Aube) et mort le 18 mars 1856 à Paris. Médecin, il est d'abord aide-naturaliste au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, interne à la Pitié-Salpêtrière en 1828 et professeur de pathologie interne en 1833. Membre de l'académie de médecine en 1834, il devient chef du service chirurgical de la Charité en 1838. Il est député de l'Aube de 1848 à 1849, siégeant à gauche. Le présent fonds traite des recherches de Pierre Nicolas Gerdy axées sur la physiologie et la phrénologie. Il est principalement constitué de notes manuscrites et de notes de lectures ; quelques figures et schémas illustrent ses descriptions anatomiques.</div>
Gerdy, Pierre-Nicolas (1797-1856)
CALAMES ; Wikipedia
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque interuniversitaire de Santé conserve les autres manuscrits de P.-N. Gerdy.</div>
français
Archives
Fonds Pariset (1770-1847)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Etienne Pariset voit le jour à Grand dans les Vosges, le 5 août 1770. Son père exerçait la profession de cloutier. Après de brillantes études, Pariset soutient sa thèse de médecine en 1807 et poursuit sa carrière en psychiatrie. En mai 1814, il entre à l’ Hôpital de Bicêtre en qualité de médecin de l’hospice. À la mort d’Hébrard, en 1819, il prend la direction du service de traitement des fous. En janvier 1826, il entre à la Salpêtrière où il succède à Esquirol pour le traitement des aliénés. Il obtient le poste de censeur des journaux sous la Restauration grâce à ses appuis à la Cour. Il est nommé membre de la commission pour l’amélioration du sort des aliénés. Il participe à ses travaux jusqu’en 1822. Il est secrétaire perpétuel de l’Académie de médecine à partir de 1822. Il est le rédacteur de nombreux éloges historiques. Il est également le traducteur des oeuvres d’Hippocrate. Ses travaux sur les maladies infectieuses le conduisent en Égypte où il fait des recherches sur la peste. Il se retrouve, dès 1828, aux côtés de Champollion, en mission archéologique. Lors d’un dîner chez le pacha Mehemet Ali, auquel assiste également Champollion, le Dr Pariset est amené à secourir le fils du pacha, Ibrahim Pacha, victime d’un malaise. En reconnaissance, le pacha accepte de céder l’obélisque qui trône aujourd’hui au milieu de la place de la Concorde, à Paris. Par ailleurs, et on le sait moins, il est également l’un des fondateurs, avec le général comte de Grammont, de la Société Protectrice des Animaux (SPA) et son premier président de décembre 1845 jusqu’à sa mort à Paris en 1847. Etienne Pariset s’est éteint à Paris le 3 juillet 1847.</div>
Pariset, Etienne (1770-1847)
CALAMES, <a href="http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=2320">Site des Amis et Passionnés du Père Lachaise</a> (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
Archives
Fonds Orcel (1922-1998)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Louis (Mathieu, Edouard) Orcel. Né le 8 novembre 1922 à Paris (XIIe) Elu Correspondant étranger le 23 mai 1992 (quatrième section). Membre honoraire étranger le 20 mai 1995. Professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie. Spécialité : anatomie pathologique. Décédé à Paris (France) le 24 février 1998. Docteur en médecine en 1949, il est assistant au cours d’Anatomie pathologique dès 1951, et agrégé en 1958, à la suite de la présentation d’importants travaux sur l’histogénèse des tumeurs hépatiques. Chef de département à l’Hôpital Beaujon de 1952 à 1964, il est nommé chef du service d’Anatomie pathologique de l’Hôpital Saint-Antoine, en 1965. En 1966, il succéda au Professeur Delarue, l’éminent anatomo-pathologiste parisien, comme titulaire de la chaire d’Anatomie pathologique à la faculté de Médecine de Paris. Il exerce la fonction de Secrétaire à « La Semaine d’Anatomie pathologique » de Paris depuis 1974. Il a enseigné dans de nombreuses universités françaises et étrangères, notamment au Moyen-Orient, et est membre de nombreuses sociétés savantes. Il fut l’un des membres fondateurs, en 1966, de la société européenne de Pathologie, et il occupe de nombreuses fonctions honorifiques à l’Université et dans les hôpitaux. En 1984, il devient Expert auprès de la Cour d’Appel de Paris. Il travailla également comme membre du Comité de Rédaction des plusieurs revues : Gynécologie (1983), Journal des Maladies Vasculaires (1986) et du J.A.M.A (édition française - 1987) Il fut membre de l’Académie Nationale de Médecine de France (Trésorier), de la Société anatomique de Paris (Secrétaire), du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, de la Société Française de Thanatologie (Vice-Président), de l’Association des Anatomo-Pathologistes du Québec, de l’Union Française de Thanatopraxie (Président), de la Société Française d’Histoire de la Médecine, de l’Association Française pour l’étude du Cancer, de la Société de Biologie, de la société Royale belge de Gastro-Entérologie, de l’Académie Internationale de Cytologie, de l’Académie Internationale de Pathologie, de la Deutsche Gesellschaft für Pathologie et de la Société Polonaise de Pathologie.. Il fut Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier des Palmes Académiques, Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Officier de l’Ordre National des Cèdres. Il fut décoré d’une Médaille de Vermeil de la Ville de Paris. Une liste de publications est consultable à l’Académie.</div>
Orcel, Louis (1922-1998)
<div style="text-align: justify;">CALAMES ; <a href="http://www.armb.be/index.php?id=4282">site web de l'Académie royale de médecine de Belgique</a> (consulté le 17/11/2017)</div>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
Archives
Fonds Odilon Marc Lannelongue (1840-1911)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Odilon Lannelongue, né le 4 décembre 1840 à Castéra-Verduzan (Gers) et mort le 22 décembre 1911 à Paris, est un médecin et chirurgien français de renom. <br />Il fut un chirurgien réputé, professeur à la faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie des sciences, président de l’Académie nationale de chirurgie, puis de l’Académie de médecine, député et sénateur du Gers. En 1876, il rencontre sa future femme Marie Cibiel qui l'aidera grâce à sa fortune à financer l'ouverture de deux établissements.
<div>Il a soigné de nombreuses personnalités de la fin du XIXe siècle : Léon Gambetta, Sarah Bernhardt, et même Félix Faure dans ses derniers moments. <br /> Le plan adopté pour le classement des archives distingue les notes de travail et de préparation de cours et les papiers personnels. Dans une première partie, les notes de travail sont classées selon le titre attribué par Lannelongue à ses dossiers ou selon le nom des maladies étudiées. L’ordre alphabétique a paru le plus commode pour organiser les différents dossiers. Dans la deuxième partie, se trouve la correspondance échangée entre Odilon Marc Lannelongue et son père Raymond, pendant dix ans (de 1857 à 1867). Enfin, la troisième partie comprend quelques documents personnels épars.</div>
</div>
Lannelongue, Odilon Marc (1840-1911)
CALAMES, Wikipedia, Site web de la bibliothèque de l'Académie de médecine
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
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Fonds Mathieu (1877-1971)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Paul Mathieu s’est vu consacrer un certain nombre de notices biographiques et nécrologiques qui retracent assez bien son parcours professionnel. Très rapidement, on notera quelques dates et événements clés de sa carrière professionnelle : Docteur en 1908, chirurgien des hôpitaux en 1913, agrégé de chirurgie en 1920, chef de service à Bretonneau à partir de 1923 puis à Saint-Louis en 1929. Titulaire de 1932 à 1948, à l’hôpital Cochin, de la chaire de Clinique chirurgicale orthopédique, transformé en 1943 en chaire de clinique orthopédique. Élu membre titulaire de l’Académie de médecine lors de la séance du 20 mai 1941, et, lors de la séance du 3 décembre 1963, élu facilement vice-président (74 voix sur 77). Malade, il renonce à présider le 9 février 1965. Membre de plusieurs sociétés savantes, il est également titulaire de certaines distinctions, au nombre desquelles la Légion d’Honneur. Une recherche effectuée auprès de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur nous apprend qu’il a été promu Commandeur de la Légion d’Honneur par décret du 25 août 1953, publié au Journal Officiel du 26 août 1953, pris sur le rapport du Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, en qualité de « Professeur honoraire à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l’Académie de Médecine ». L’activité de Paul Mathieu pendant la Première Guerre mondiale De mars 1915 à décembre 1916, Paul Mathieu est affecté à l’Ambulance 2/4, autrement dit la 2e ambulance pour la 1ère division du 4e corps d’armée – sachant qu’il existe huit à douze ambulances par corps d’armée et deux par division – tout d’abord en tant que chirurgien puis, dès mars 1916 en tant que médecin-chef. En décembre 1916, il est nommé chirurgien-chef du 2e secteur, Ve région.<br />A partir de septembre 1918, Paul Mathieu est nommé médecin-chef de l’Autochir. 41, c’est-à-dire l’ambulance chirurgicale automobile n° 41, en Champagne. Il s’agit de formations chirurgicales automobiles « comportant toutes les techniques de traitement chirurgical et les nécessaires dispositifs de radiologie, de stérilisation, de chauffage, d’éclairage ». A titre d’exemple, la formation chirurgicale mobile d’Antonin Gosset – qui dirige la première autochir. dès juillet 1915 – comporte 3 camions techniques : camion A de stérilisation (autoclaves, bouilloires, étuves, chauffe-linge ; radiateurs, paniers de chirurgie : instrumentation et vêtements chirurgicaux) ; camion B de radiologie (appareillage radiologique ; pavillon opératoire) ; camion C, magasin ambulant, salle d’opération, pharmacie, groupe électrogène ; 2 camions de literie ; 2 camionnettes pour le transport du personnel et du matériel administratif ; 4 véhicules sanitaires type Renault, pour transporter les infirmiers et évacuer les blessés en période d’activité. Le fonds comporte en particulier dix cahiers. Les huit premiers, des cahiers de bulletins de santé des soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale, correspondent à l’activité de Paul Mathieu au sein de l’ambulance 2/4. Le neuvième, un cahier d’opérations, correspond à l’activité chirurgicale exercée par Paul Mathieu en tant que chirurgien-chef du 2e secteur, Ve région. Le dixième cahier est un registre hospitalier de bulletins de santé. Les autres pièces, issues du dossier biographique, concernent plus spécifiquement les relations de Paul Mathieu avec l’Académie de médecine.</div>
Mathieu, Paul (1877-1971)
CALAMES (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Fonds Marjolin
Médecine
<div style="text-align: justify;">Jean-Nicolas Marjolin (1780-1850) est un chirurgien français, membre de l’Académie de médecine. Il est surtout connu pour avoir publié en 1815 un <em>Manuel d'Anatomie</em> qui pose les bases des dissections du corps humain.<br />Il est né le 6 décembre 1780 à Ray-sur-Saône. Après un bref passage dans le métier militaire, il s’attacha à un médecin, ami de la famille qui lui permit de fréquenter l’hôpital en qualité d’élève.<br />C’est en 1800, qu’il arrive à Paris, avec une recommandation pour Alexis Boyer, qui est professeur adjoint de Desault, pour la première chaire de Clinique Chirurgicale. Marjolin fut l’un de ses auditeurs en même temps qu’il s’inscrivit à un cours privé de dissections anatomiques.<br />Au concours de l’Internat, en avril 1803, il obtint la troisième place devant François Magendie qui ne fut classé que septième ; ce succès le fit remarquer de Guillaume Dupuytren qui lui proposa la direction de son amphithéâtre, poste que Marjolin accepta.<br />Aide d’anatomie en 1805, prosecteur en avril 1806, il soutint sa thèse le 27 août 1808 sur « Propositions sur quelques points de chirurgie et de médecine » : il s’agit d’une série d’observations allant de l’érysipèle aux parotidites en passant par les phlébites.<br />Depuis 1796, coexistaient l’enseignement de l'École de Santé et un enseignement privé qui avait pris beaucoup d’importance sous l’influence de Marie François Xavier Bichat ; en 1810, Marjolin ouvrit un amphithéâtre Rue des Rats (aujourd’hui Rue Colbert) qui compta bientôt plus de 200 élèves : son amphithéâtre devint vite trop étroit et il le transporta Rue Saint-Julien le Pauvre.<br />Il fut nommé, en 1816, chirurgien en second à l’Hôtel-Dieu, le chef de service étant Dupuytren.<br />Le 13 novembre 1818, il est nommé Professeur de Pathologie Externe devant Philibert Joseph Roux, Dominique Larrey, Antoine Petit,…. Pendant trente deux ans, il occupa la chaire de pathologie externe.<br />Membre de l’Académie de Médecine en 1820, il est nommé chirurgien consultant de Louis-Philippe en 1830.<br />Marié en 1810 avec Marie née Duval, il eut deux fils, Georges et René. René, chirurgien comme son père, fut en 1843, l’un des fondateurs de la Société de Chirurgie. René épousera Cornelia Scheffer, fille naturelle du peintre Ary Scheffer.<br />Il s’éteignit le 4 mars 1850.</div>
Marjolin, Jean-Nicolas (1780-1850)
Marjolin, René (1812-1895)
CALAMES, Wikipedia
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Archives
Fonds Marcel Bessis (1917-1994)
Hématologie
Médecine
<div style="text-align: justify;">
<p>Marcel Bessis entame sa carrière de médecin - chercheur dans le laboratoire d'Henri Rouvière, professeur d'anatomie, avec comme collaborateurs Jean Dausset et <a>Gabriel Richet.</a> La fin de ses études de médecine est interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Médecin militaire pendant la Campagne d'Italie, il propose de traiter les blessés victimes d'écrasement musculaire par exsanguino-transfusion.</p>
<p>Il reprend ses études à la fin de la guerre et devient l'élève d’Arnault Tzanck, qui donne à quelques-uns d’entre eux un laboratoire au sein du centre de transfusion sanguine. Bessis y retrouve Dausset et sa rencontre avec <a>Jean Bernard </a>a lieu en 1946, dans les "caveaux-labos" de l’hôpital Saint-Antoine.</p>
<p>Marcel Bessis donne une des premières descriptions de <strong>la maladie Rhésus</strong>, responsable de l’anémie hémolytique du nouveau-né. Il découvre, au cours d'enquêtes conduites dans les élevages mulassiers du Poitou, que la jaunisse grave du muleton nouveau-né est la conséquence d'un conflit entre la jument et le muleton. En 1946, il propose le traitement par exsanguino-transfusion du nouveau-né humain atteint de <strong>la maladie hémolytique </strong>: 80% des enfants sont ainsi sauvés. L'exsanguino-transfusion est ensuite appliquée avec succès au traitement des intoxications graves et des grandes destructions globulaires. <strong>Grâce à lui, la première rémission pour un malade atteint de leucémie aiguë est obtenue à l'hôpital Herold, en 1947.</strong></p>
<p>Pendant le même temps (1946-1949), Marcel Bessis suit les cours du Collège de France des professeurs Fauré-Frémiet sur la cellule et Lacassagne sur le cancer. Il est un des pionniers de la transformation de la science des cellules, la cytologie. D'anatomique et morphologique, celle-ci devient physiologique. Son objet de recherche : la relation entre les structures de la cellule et ses fonctions. Deux grandes orientations : l'étude de l'influence des facteurs extérieurs et de l'environnement sur les structures et les fonctions de la cellule sanguine ; l'étude directe de cette ultrastructure et de ses relations avec la fonction. L'étude du problème lié au facteur Rhésus permet à Marcel Bessis de faire des observations sur le rôle des facteurs extérieurs dans la formation, le développement et la mort des cellules sanguines. Il étudie alors ces dernières et va travailler sur l'ultrastructure et les liens entre structure et fonction. Il est l'un des premiers à utiliser le microscope électronique en hématologie. Mais cela lui permet uniquement de faire des observations d'"autopsie".</p>
<p>Il recourt alors à des techniques plus sophistiquées (microcinématographie accélérée en contraste de phase, micro-irradiation ultra-violette, laser des organelles cellulaires) et il imagine des méthodes nouvelles d'étude de la direction des mouvements cellulaires. Il s'agit de créer une physiologie à l’échelle des angströms (10-10 mètre). Il découvre des lois qui gouvernent la forme des globules rouges (le passage de la forme de disque à celle de sphère), mais aussi la naissance des formes anormales (la définition des propriétés mécaniques qui permettent la "déformabilité" nécessaire à la circulation). C’est la naissance de la pathologie du mouvement et du comportement cellulaires, de l’éthologie et de l’écologie cellulaires. Il apporte des données neuves sur la démographie, la différenciation, la nécrose et la mort cellulaires, qu’il applique à la pathologie.</p>
</div>
Bessis, Marcel (1917-1994)
<a href="http://histoire.inserm.fr/les-femmes-et-les-hommes/marcel-bessis" title="INSERM" target="_blank">Site de l'INSERM</a> (biographie) <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1261" title="Calames" target="_blank">CALAMES</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Fonds Louis-Charles Malassez (1842-1909)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Louis-Charles Malassez, né le 21 septembre 1842 à Nevers, mort le 22 décembre 1909 à Paris, est un médecin et un scientifique français né à Nevers. Il est connu pour ses travaux au laboratoire d'histologie du Collège de France. Il étudia la médecine à Paris, il fut interne en 1867. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il servit comme ambulancier, puis revint à Paris où il travailla avec des médecins célèbres dont Claude Bernard, Jean-Martin Charcot ou Pierre Charles Édouard Potain. En 1875 il obtint une chaire d'anatomie au Collège de France, et en 1894 il fut admis à l'Académie nationale de médecine.<br /> Il fut entre autres l'un des professeurs de Justin Marie Jolly. Il est enterré dans la section 8 du cimetière du Père-Lachaise, à Paris.</div>
Malassez, Louis-Charles (1842-1909)
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<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
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Fonds Léon Le Fort (1829-1893)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Léon Clément Le Fort (né le 5 décembre 1829 à Lille et mort le 19 octobre 1893 à Ménestreau-en-Villette) est un chirurgien et médecin français. En 1848, il est chirurgien élève à l'hôpital militaire d'instruction de Lille puis licencié par décret du 23 avril 1850 qui supprime les hôpitaux militaires d'instruction. Il continue ses études médicales à Paris où en 1850, il est externe des hôpitaux civils de Paris et en 1852, interne des hôpitaux civils de Paris. Il a comme professeurs Joseph-François Malgaigne (1806-1865) et Stanislas Laugier (1799-1872). <br />En 1858, il est aide d'anatomie à la Faculté de médecine de Paris et obtient le doctorat de médecine. En 1861, il devient prosecteur à la Faculté de médecine de Paris. <br />De 1865 à 1872 il est chirurgien dans différents hôpitaux de Paris. En 1870, lors de la guerre franco-prussienne, il est volontaire pour travailler à l'hôpital de Metz. Il a pour assistant Henri Parinaud et ils travaillent sur le front des combats dans les services ambulanciers de la Croix-Rouge française.<br /> En 1893, il devient membre de l'Académie de médecine.</div>
Le Fort, Léon (1829-1893)
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<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Fonds Jules Béclard (1817-1887)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Professeur de physiologie à la faculté de médecine, il est de 1862 à 1872 secrétaire annuel, puis de 1873 à 1887 secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine. Béclard est notamment l'auteur d'un <em>Traité élémentaire de physiologie humaine comprenant les principales notions de la physiologie comparée</em> (1856).</div>
Béclard, Jules (1817-1887)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1592" title="Calames" target="_blank">CALAMES </a>et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules-Auguste_B%C3%A9clard" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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