Fonds Worms (1900-1982)
Médecine
Worms, Robert (1900-1982)
CALAMES (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
français
Archives
Fonds Tenon (1724-1816)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Jacques Tenon, né le 21 février 1724 à Sépeaux, près de Joigny, et mort le 15 janvier 1816 à Paris, est un chirurgien français. Né dans une famille de chirurgiens, Jacques Tenon est l’aîné de 11 enfants. Il passe sa jeunesse à Courtenay. Suivant la lignée familiale, il part pour Paris faire ses études de médecine en 1741. Il est pris en charge par un généreux parent l'avocat Nicolas Prévot. C’est au cours de son cursus qu’il parvint à s’attirer les faveurs de Jacques-Bénigne Winslow, chirurgien réputé qui enseigne au Jardin du roi, et grâce auquel il peut approfondir et pratiquer ses connaissances. Winslow le fait entrer dans son laboratoire. Sept ans plus tard, il participe à une campagne en Flandres, qui parachève son éducation de chirurgien, et il est reçu quelques mois après son retour au concours de chirurgien principal des hôpitaux de Paris. Il est affecté à l’hôpital général de la Salpêtrière, l'homologue féminin de Bicêtre, occupé par une petite dizaine de milliers de personnes. Il s’y occupe des femmes internées et donne des cours à ses nombreux étudiants. En 1757, il accède à la chaire de pathologie du Collège de chirurgie. C’est à ce titre qu’il obtient du chirurgien du roi, Germain Pichault de la Martinière, et du gouvernement, la construction d’un petit hôpital attenant au Collège de chirurgie. C’est l’occasion d’expérimenter de nouvelles thérapies, et d’exercer ses vues sur la bonne administration des établissements hospitaliers. En mai 1759, c’est à l’Académie des sciences qu’il fait son entrée. En 1785, treize ans après qu’une partie de l’Hôtel-Dieu de Paris a brûlé, il est chargé par le roi, avec sept autres membres de l’Académie des sciences, de présenter devant celle-ci un rapport sur la reconstruction de l’hôpital. Le rapport, largement inspiré des travaux de Tenon, est pour lui l’occasion de publier son célèbre Mémoire sur les hôpitaux de Paris. Élu député de la Législative en 1791, il est nommé premier président du Comité de secours publics, et commande une grande enquête sur les hôpitaux en 1791, qui permet de connaître avec une certaine précision le nombre d’établissements et leurs capacités à travers toute la République, chose que la Monarchie n’avait jamais réussi à faire sous l’Ancien Régime. Il n’est pas réélu sous la Convention et, désapprouvant ses excès, se retire sur ses terres à Massy en 1792. Sa maison est pillée et saccagée par des soldats russes en juillet 1815, il se réfugie à Paris où il meurt quelques mois plus tard le 15 janvier 1816. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise dans la division 10.</div>
Tenon, Jacques (1724-1816)
CALAMES ; Wikipedia (consultés le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Fonds Sournia (1917-2000)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Jean-Charles Sournia, disparu le 8 juin 2000, était né à Bourges le 24 novembre 1917. Fils d'officier, c'est comme élève du service de santé des armées qu'il accomplit ses études de médecine à la faculté de Lyon où il fut successivement externe, puis interne, et soutint sa thèse en 1945. Il choisit alors la carrière chirurgicale ; élève du professeur Santy dont il devint chef de clinique (1948-1951), il fut nommé à l'agrégation de pathologie chirurgicale en 1955 avec une affectation à la faculté française de médecine de Beyrouth à l'université Saint-Joseph comme professeur d'anatomie et de thérapeutique après avoir été, de 1953 à 1956, chirurgien chef de l'hôpital Rhazès à Alep, puis de l'hôpital Moujtahh à Damas, tout en étant expert auprès du gouvernement syrien. Sa carrière chirurgicale se poursuivit de 1959 à 1969 à la faculté et au centre hospitalier universitaire de Rennes, où il fut professeur de pathologie chirurgicale et chef du service de chirurgie pédiatrique qu'il créa. À partir de 1969, il abandonne les activités cliniques pour faire une carrière de santé publique et de médecine sociale. Il fut d'abord médecin conseil national de la Caisse nationale d'assurance-maladie des travailleurs salariés, et, à ce titre, responsable des services médicaux du régime général de la Sécurité sociale. Puis, de 1978 à 1980, il fut directeur général de la Santé au ministère de la Santé ; il redevint professeur de santé publique à la faculté de médecine de Bicêtre (1980-1986) et fut nommé conseiller d'État en service extraordinaire (1981-1984). À ces titres divers, il fut vice-président du Conseil supérieur des universités (1978-1980), président du Conseil supérieur d'hygiène publique en France (1985-1988), président du Haut Comité d'études et d'information sur l'alcoolisme (1985-1991) et président du Club européen de la santé. Membre titulaire de l'Académie de chirurgie en 1981 et membre de l'Académie de médecine en 1983, il était officier de la Légion d'honneur.</div>
Sournia, Jean-Charles (1917-2000)
CALAMES ; <a href="https://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-charles-sournia/">Universalis (notice d'Alain Larcan)</a> (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Fonds Sourdille (1885-1961)
Médecine
<div style="text-align: justify;"><strong>Biographie</strong> par François Legent, membre de l'Académie nationale de médecine.<br /><br /> Maurice Sourdille clôtura ses études nantaises par un internat chirurgical dans les hôpitaux de Paris, et tout particulièrement dans le service d’ORL de Marcel Lermoyez où il découvrit l’otologie qui devint sa passion. Il revint s’installer à Nantes avec un frère professeur d’ophtalmologie et créa avec lui une clinique d’oto-ophtalmologie ; il mena parallèlement une vie universitaire de professeur de chirurgie à l’École de médecine de sa ville. Lors d’un congrès international à Paris en 1922, des Suédois lui firent découvrir à la fois l’intérêt du recours à des moyens optiques d’ophtalmologie pour la chirurgie d’oreille et une idée de nouvelle intervention chirurgicale pour l’otospongiose. En quelques années de recherches, il mit au point cette intervention qui permettait d’obtenir un gain auditif stable, ce qui était inconnu jusqu’alors. Il publia ses résultats dans un rapport à la SFORL en 1935 dans un climat d’indifférence. Pour arriver à réaliser cette nouvelle opération, il fut amené à créer le premier véritable microscope opératoire et à inventer un nouveau lambeau cutanéo-tympanique appelé un temps lambeau de Sourdille. La guerre de 1939-1945 modifia la situation, isolant Sourdille réfugié en Savoie, mais permettant en revanche à son intervention de connaître un grand succès aux États-Unis d’Amérique en prenant le nom de « fenestration » avant d’être détrônée dans les années 1960 par une nouvelle chirurgie de l’étrier. A la fin des hostilités, sa notoriété permit à Sourdille de prendre la direction de la chaire d’ORL de Strasbourg pendant quelques années avant sa retraite. Son nom fut vite oublié car son « lambeau » devint le lambeau tympano-métal d’utilisation courante pour la chirurgie tympano-ossiculaire, son microscope remplacé par de nouveaux modèles, et la « fenestration » supplantée.</div>
Sourdille, Maurice (1885-1961)
CALAMES (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">En application des dispositions des articles L. 213-1 à L. 213-8 du Code du Patrimoine et compte tenu des informations relatives au secret médical, une partie des documents sont interdits à la communication.</div>
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Fonds Roger (1830-1913)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Henri-Louis Roger, né le 6 janvier 1809 à Paris et mort le 15 novembre 1891, est un médecin, cardiologue et pédiatre français. Henri-Louis Roger étudia la médecine à Paris, et obtint son doctorat en médecine en 1839 avec une thèse sur l'auscultation intitulé <em>De l'auscultation et se valeur semiologique</em>.<br />En 1847, il devint agrégé à la faculté de médecine de Paris.<br />À partir de 1860, il a été associée à l'ancien hôpital Sainte-Eugénie devenu l'Hôpital de la Charité. Là, il a concentré ses recherches sur les enquêtes post-mortem des enfants. Il s'intéressa également aux recherches concernant la cardiologie.<br />Son nom est associé à deux termes éponymes :<br />• la maladie de Roger, qui est une cardiopathie congénitale du septum ventriculaire asymptomatique (CIV) ;<br />• le « bruit de Roger » (ou le « murmure de Roger »), qui est un bruit pansystolique d'un défaut du septum ventriculaire.<br />En 1862, il devint membre de l'Académie de Médecine.<br />Avec le pathologiste Jean Baptiste Barth (1806-1877), Henri-Louis Roger a publié un ouvrage sur l'auscultation <em>Traité pratique à l'auscultation</em>, édité en 1865, à Paris, aux éditions Asselin.<br />Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.<br /><br /></div>
Roger, Henri Louis (1830-1913)
CALAMES ; Wikipedia (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
2 boîtes
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Archives
Fonds Richet (1850-1935)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Charles Richet naît, à Paris, le 25 Août 1850. Son père, Alfred Richet était professeur à la faculté de médecine de Paris et chirurgien des hôpitaux, profession que Charles Richet décida d’épouser dans la première année de son internat. Elève au lycée Bonaparte, il trouve autant d’attrait à la littérature qu’aux sciences. Les études secondaires finies, il s’oriente néanmoins vers la médecine. Après une année d’externat, il fut reçu en temps qu’interne et entra dans le service du chirurgien Louis Lefort. Mais durant cette première année d’internat, il se consacra surtout à l’étude du somnambulisme ce qui l’orienta petit à petit vers la physiologie. Le reste de son internat, il le passa, alors, à l’acquisition des techniques de l’expérimentation physiologique et à effectuer des expériences personnelles dans les laboratoires de célèbres noms tels: Etienne Jules Marey, Claude Bernard, Vulpian, Wurtz, Berthelot,…<br />Les principales étapes de sa carrière dans le monde de la recherche médicale sont jalonnées par quelques grandes dates marquantes: agrégé de physiologie à la faculté de médecine en 1878, professeur de physiologie en 1887, membre de l’Académie de Médecine en 1898, prix Nobel de physiologie en 1913, membre de l’Académie des Sciences en 1914, Jubilé scientifique en 1926. Sa première étude expérimentale, il la mena sur l’irritabilité des muscles, et sa thèse de doctorat porta sur les études expérimentales en clinique de la sensibilité. Mais, c’est grâce à son étude sur la digestion stomacale et la composition du suc gastrique dans sa dernière année d’internat en 1876 que sa carrière de grand physiologiste fut lancée. De 1879 à 1885, il découvre l’action diurétique des sucres, la régulation thermique par la polypnée et le frisson. C’est à lui aussi que l’on doit avec l’aide du professeur Hanriot: le chloralose, la formation de la notion de l’uricémie ainsi qu’une étude sur la phase réfractaire dans l’excitation des nerfs et des muscles. Ces succès sont alors sanctionnés par l’obtention en 1887 de la chaire de physiologie de la Faculté de Médecine de Paris. La figure de Charles Richet n’est pas celle d’un simple médecin. Ses expériences dans le domaine de la métapsychie et la psychologie, dans l’aviation, son engagement pacifiste, son oeuvre littéraire ont aussi contribué à composer ce personnage si riche.<br />Ces papiers offrent une grande diversité quant à leur forme et leur sujet. Cette richesse tient notamment aux activités variées de Charles Richet. On compte alors au sein du fonds divers papiers ayant trait à sa correspondance (brouillons, lettres), divers manuscrits littéraires et scientifiques, quelques photographies ainsi que de nombreux articles liés à l’activité scientifique de Charles Richet.<br />Ce fonds est organisé en huit parties; sept séries et un groupe de documents.<br />I- Documents à caractère biographiques (1881-1935)<br />II- Correspondance à caractère privé et scientifique (1890-1935)<br />III- Articles et travaux sur la physiologie, l'anaphylaxie et sciences en général (1878-1933)<br />IV- Aviation et autres expériences techniques (1879-2007)<br />V- Oeuvres littéraires (1874-1928)<br />VI- Engagement politique (1879-1934)<br />VII- Miscellanées (1882-1935)<br />VIII- Papiers produits et collectés par Gabriel Richet parallèlement au fonds (1959-2008)</div>
Richet, Charles (1850-1935)
CALAMES (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
<div style="text-align: justify;">Académie des Sciences de Paris (archives privées). 7 cahiers mss de notes de travail de Charles Richet (1J14)<br />- Archives de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris<br />- Archives du musée de l’air et de l’espace du Bourget<br />- Archives du musée Marey de Beaune (archives privées)<br />- Archives du musée océanographique de Monaco<br />- Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne : Papiers de Lionel Dauriac<br />- Bibliothèque Méjanes : Correspondance de Salomon Reinach<br />- Bibliothèque du Muséum d’Histoire naturelle (archives privées) Papiers de Charles Brongniart<br />- Centre historique des Archives nationales (archives publiques). Dossiers administratifs des enseignants des anciennes facultés parisiennes (sous-série AJ/16)<br />- Centre historique des Archives nationales (archives privées). Fonds Painlevé<br />- Institut de France. Notes diverses et correspondance d’Edouard Grimaux<br />- Service des Archives du Palais princier de Monaco (archives privées). Fonds Albert 1er de Monaco - Archives de l’Académie royale des Sciences de Stockholm . Fonds Arrhenius : 40 lettres reçues par Svante Arrhenius de Charles Richet</div>
13 cartons
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Archives
Fonds Rayer (1793-1867)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Pierre François Olive Rayer, né le 7 mars 1793 à Saint-Sylvain (Calvados) et mort le 10 septembre 1867 à Paris, fut un médecin et dermatologue français, connu surtout pour ses travaux d’anatomo-pathologie et de physiologie. Il fut professeur de médecine comparée, doyen de la Faculté de Paris de 1862 à 1864, membre de l’Académie de médecine et de l’Académie des Sciences et fondateur de la Société de biologie.<br />Il commence ses études de médecine à l’université de Caen et les achève à Paris, à l’École pratique des hautes études, à l’Hôtel-Dieu et à la Maison royale de santé. Il est interne en 1813 et obtient son doctorat en médecine en 1818, avec une thèse intitulée <em>Sommaire d’une histoire abrégée de l’anatomie pathologique</em>. En 1822, il est l’auteur d’un important travail consacré à une épidémie de suette en Seine-et-Oise.<br />Désireux de suivre la carrière de l’enseignement, il souhaite se présenter, sous la Restauration, au concours d’agrégation, mais, s’étant allié à une famille protestante, il ne peut se faire inscrire. Le banquier Alexandre Aguado le prend comme médecin et, dès lors, sa clientèle devient nombreuse et lucrative. Nommé médecin de l’hôpital Saint-Antoine en 1825, de la Charité en 1832, il devient ensuite médecin consultant du roi Louis-Philippe.<br />En 1837, il décrit le farcin, ou morve cutanée, une maladie mortelle des chevaux transmissible à d’autres espèces, notamment à l’homme. En 1841, il publie un traité en trois volumes sur les maladies des reins. En 1843, il succède à Morel de Vindé comme membre de l’Académie des sciences, puis il fonde la Société de biologie et devient, sous l’Empire, président du Comité central d’hygiène publique et de l’Association générale des médecins de France.<br />En 1850, Rayer publie un mémoire où, relatant des travaux faits en collaboration avec Casimir Davaine (1812-1882), il donne la première description clinique détaillée du charbon.<br />Le 19 août 1862, le docteur Rayer, qui était, depuis 1852, médecin ordinaire de Napoléon III, est nommé par décret à une chaire de médecine comparée, créée exprès pour lui à la Faculté de médecine de Paris. Cet acte arbitraire choque vivement les professeurs et les élèves de l’école. Surpris de voir un étranger imposé par le chef de l’État, ils montrent leur mécontentement. Loin de tenir compte de leur opinion, Napoléon III renchérit en nommant Rayer doyen de l’école. Les élèves protestent en sifflant le professeur qui, dans l’incapacité de poursuivre ses cours, finit par donner sa démission le 18 janvier 1864. Rayer est promu, le même mois, grand officier de la Légion d'honneur.<br />Politiquement, Rayer était un libéral, plutôt libre penseur, bien que marié et inhumé religieusement. Il entretint des relations amicales avec plusieurs disciples de Saint-Simon, tels les banquiers Adolphe et Gustave d'Eichthal, le naturaliste Isidore Geoffroy Saint-Hilaire et la femme de lettres George Sand. Son amitié avec Littré dura jusqu’à sa mort.<br />C’est dans le service de Rayer à l’Hôpital de la Charité que Jean-Martin Charcot et Guillaume Duchenne de Boulogne effectuèrent leur formation d’internes. Casimir Davaine fut également externe de Pierre Rayer à l’Hôpital de la Charité.<br />Rayer encouragea la vocation scientifique de Claude Bernard, de Casimir Davaine et de nombreux chercheurs qui allaient s’illustrer par leurs travaux biologiques et pathologiques dans la seconde moitié du XIXe siècle.</div>
Rayer, Pierre-François-Olive (1793-1867)
CALAMES ; Wikipedia (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
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français
Archives
Fonds Potain (1825-1901)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Carl Pierre Édouard Potain, né le 19 juillet 1825 à Paris 8e, et mort le 5 janvier 1901 à Paris 7e, est un cardiologue français, connu pour ses travaux sur la mesure de la pression artérielle. Son père Pierre Jean était vérificateur de l'administration des postes, et son arrière-grand-père, l'architecte Nicolas Marie Potain. Il est externe en 1846 et interne, lauréat de la faculté en 1849-1852. En 1853, Carl Pierre Édouard Potain a obtenu son doctorat de l'Université de Paris. Il a travaillé ensuite comme assistant de Jules Baillarger (1809-1890) à l'asile d'aliénés d'Ivry. En 1858, il est chef de clinique à la Charité dans le service de Jean-Baptiste Bouillaud (1796-1881) qui eut une influence majeure dans sa carrière. En 1861, il est nommé Médecin des Hôpitaux de Paris, notamment à l'hôpital Saint-Antoine et l'hôpital Necker. En 1875, il est professeur titulaire de pathologie médicale, puis de clinique médicale. De 1882 à 1900 il est à l'Hôpital de la Charité. Durant la guerre de 1870, il est fusilier dans la garde nationale. Il est commandeur de la Légion d'honneur en 1895. Ses travaux portent essentiellement sur les maladies cardio-vasculaires et différentes mesures et examens dans le domaine de la cardiologie. En 1889, il améliore et simplifie, avec l'aide de Marey, le tensiomètre, dispositif servant à mesurer la pression artérielle, inventé en 1876 par Samuel Siegfried Carl von Basch (en) (1837-1905). L'appareil de von Basch utilisait la force compressive d'un réservoir de caoutchouc rempli d'eau, relié à un manomètre à mercure. Potain remplace l'eau par de l'air. Avec Jean-Baptiste Bouillaud, il étudie aussi les manifestations veineuses (veine jugulaire) de l'arrêt cardiaque, les bruits du cœur dans l'insuffisance cardiaque (bruit de galop), les souffles extra-cardiaques. Il développe les analyses auscultatoires et les enregistrements graphiques.</div>
Potain, Pierre Carl Édouard (1825-1901)
CALAMES ; Wikipedia (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Archives
Fonds Albert Policard (1881-1972)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Docteur en médecine (Lyon, 1903). - Spécialiste d'histophysiologie. - Membre de l'Institut</div>
Policard, Albert (1881-1972)
CALAMES ; DataBnF (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
<div style="text-align: justify;">La reproduction, la publication et la citation des documents sont soumises à l'autorisation du Directeur de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine dans le respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle.</div>
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Archives
Fonds Pariset (1770-1847)
Médecine
<div style="text-align: justify;">Etienne Pariset voit le jour à Grand dans les Vosges, le 5 août 1770. Son père exerçait la profession de cloutier. Après de brillantes études, Pariset soutient sa thèse de médecine en 1807 et poursuit sa carrière en psychiatrie. En mai 1814, il entre à l’ Hôpital de Bicêtre en qualité de médecin de l’hospice. À la mort d’Hébrard, en 1819, il prend la direction du service de traitement des fous. En janvier 1826, il entre à la Salpêtrière où il succède à Esquirol pour le traitement des aliénés. Il obtient le poste de censeur des journaux sous la Restauration grâce à ses appuis à la Cour. Il est nommé membre de la commission pour l’amélioration du sort des aliénés. Il participe à ses travaux jusqu’en 1822. Il est secrétaire perpétuel de l’Académie de médecine à partir de 1822. Il est le rédacteur de nombreux éloges historiques. Il est également le traducteur des oeuvres d’Hippocrate. Ses travaux sur les maladies infectieuses le conduisent en Égypte où il fait des recherches sur la peste. Il se retrouve, dès 1828, aux côtés de Champollion, en mission archéologique. Lors d’un dîner chez le pacha Mehemet Ali, auquel assiste également Champollion, le Dr Pariset est amené à secourir le fils du pacha, Ibrahim Pacha, victime d’un malaise. En reconnaissance, le pacha accepte de céder l’obélisque qui trône aujourd’hui au milieu de la place de la Concorde, à Paris. Par ailleurs, et on le sait moins, il est également l’un des fondateurs, avec le général comte de Grammont, de la Société Protectrice des Animaux (SPA) et son premier président de décembre 1845 jusqu’à sa mort à Paris en 1847. Etienne Pariset s’est éteint à Paris le 3 juillet 1847.</div>
Pariset, Etienne (1770-1847)
CALAMES, <a href="http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=2320">Site des Amis et Passionnés du Père Lachaise</a> (consulté le 17/11/2017)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.</div>
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