Félix Marie Louis Lejars est né en 1863 en Eure-et-Loire. En 1882, Il est externe des hôpitaux de Paris, interne en 1884, chirurgien en 1891. En 1899 il est chef de service à la maison de santé municipale, à l'hôpital Tenon en 1900 et à l'hôpital Saint-Antoine en 1906.
A partir de 1906 il demeure à l'hôpital, où son savoir n'a d'égal que sa grande modestie et sa constante affabilité.
Professeur de la clinique chirurgicale à la faculté de Paris, membre de la société de la chirurgie.
Médecin principal de 1ère classe, il se trouve en septembre 1917 au poste chirurgical avancé de Beaurieu, et plus tard en Italie à la prise du Mont Toba. La croix de guerre lui est décernée.
Parmi les ouvrages qu'il écrit et qui attire l'attention sur lui Le traité de chirurgie d'urgence publié à de nombreuses éditions et traduit dans toutes les langues.
Après la guerre, dès 1919, Lejars fut nommé professeur de clinique chirurgicale à Saint-Antoine, dans ce même service qu'il occupait depuis 1906, mais qu'il réorganisa dans le but de l'adapter à l'enseignement des stagiaires auxquels il se consacra tout entier.
Les distinctions continuèrent de lui échoir: membre de l'Académie de Médecine en 1924, il fut fait commandeur de la Légion d'honneur en 1926. Il décède à Paris en 1832.
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Félix Marie Louis Lejars est né en 1863 en Eure-et-Loire. En 1882, Il est externe des hôpitaux de Paris, interne en 1884, chirurgien en 1891. En 1899 il est chef de service à la maison de santé municipale, à l'hôpital Tenon en 1900 et à l'hôpital Saint-Antoine en 1906.
A partir de 1906 il demeure à l'hôpital, où son savoir n'a d'égal que sa grande modestie et sa constante affabilité.
Professeur de la clinique chirurgicale à la faculté de Paris, membre de la société de la chirurgie.
Médecin principal de 1ère classe, il se trouve en septembre 1917 au poste chirurgical avancé de Beaurieu, et plus tard en Italie à la prise du Mont Toba. La croix de guerre lui est décernée.
Parmi les ouvrages qu'il écrit et qui attire l'attention sur lui Le traité de chirurgie d'urgence publié à de nombreuses éditions et traduit dans toutes les langues.
Après la guerre, dès 1919, Lejars fut nommé professeur de clinique chirurgicale à Saint-Antoine, dans ce même service qu'il occupait depuis 1906, mais qu'il réorganisa dans le but de l'adapter à l'enseignement des stagiaires auxquels il se consacra tout entier.
Les distinctions continuèrent de lui échoir: membre de l'Académie de Médecine en 1924, il fut fait commandeur de la Légion d'honneur en 1926. Il décède à Paris en 1832.
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Joseph François Malgaigne, né le 14 février 1806 à Charmes (Vosges) et mort le 10 janvier 1865 à Saint-Gratien (Val-d'Oise), est un chirurgien, un anatomiste et un historien français.
Joseph-François Malgaigne est né le 14 février 1806 à Charmes-sur-Moselle dans les Vosges. Il est né dans une famille de médecin : son grand-père fut chirurgien et son père officier de santé lors des campagnes militaires de Napoléon Ier en Europe.
À 15 ans, il part pour Nancy pour devenir officier de santé comme son père. Il est reçu à ce grade à 19 ans et dirige son premier journal : Le Spectateur de la Lorraine. En 1826, il s'installe à Paris pour suivre des études médicales à la faculté de médecine de Paris. Il entre au Val de Grâce en 1829. Il suit les cours de Guillaume Dupuytren.
Joseph François Malgaigne commence sa carrière médicale comme médecin militaire et poursuit ses collaborations à divers journaux médicaux. En 1835, après avoir obtenu son diplôme de médecine, il devient chirurgien des hôpitaux de Paris. Il aura comme collègue de travail le chirurgien Auguste Nélaton. Il donne également des cours d’anatomie et de chirurgie.
Il tient des conférences sur les hernies et les bandages. On lui doit la description de la « Ligne de Malgaigne ». Il met au point plusieurs appareils pour traiter les fractures. Il se spécialise dans la chirurgie orthopédique du genou, de l'épaule, et de la hanche. En 1841, il lance le Journal de chirurgie qui deviendra Revue médico-chirurgicale. En 1844, il met au point une méthode pour l'opération du bec de lièvre. En 1845, il est nommé chirurgien de l'hôpital Saint-Louis.
Il est brièvement député de la Seine entre juin 1847 et février 1848.
Dans les années 1850, il publie nombre d'observations sur la cautérisation de l'oreille, notamment dans le traitement de la sciatique (Acupuncture auriculaire : études princeps et développement historique). À la même époque, il approfondit l'étude de la fracture osseuse de l'avant-bras entreprise avant lui par le chirurgien italien Giovanni Battista Monteggia et qu'il nommera fracture de Monteggia. En 1850, il obtint la chaire d'opérations et appareils, puis de clinique chirurgicale et de pathologie externe à la Faculté de médecine de Paris.
Il devient président de l'Académie de médecine pour 1865. Il y avait été élu le 23 juin 1846 dans la section de médecine opératoire. Il meurt le 17 janvier 1865 à Saint-Gratien (Val-d'Oise), des suites d'une attaque survenue une semaine plus tôt lors d'une séance de l'Académie de médecine qu'il présidait.
Joseph François Malgaigne, né le 14 février 1806 à Charmes (Vosges) et mort le 10 janvier 1865 à Saint-Gratien (Val-d'Oise), est un chirurgien, un anatomiste et un historien français.
Joseph-François Malgaigne est né le 14 février 1806 à Charmes-sur-Moselle dans les Vosges. Il est né dans une famille de médecin : son grand-père fut chirurgien et son père officier de santé lors des campagnes militaires de Napoléon Ier en Europe.
À 15 ans, il part pour Nancy pour devenir officier de santé comme son père. Il est reçu à ce grade à 19 ans et dirige son premier journal : Le Spectateur de la Lorraine. En 1826, il s'installe à Paris pour suivre des études médicales à la faculté de médecine de Paris. Il entre au Val de Grâce en 1829. Il suit les cours de Guillaume Dupuytren.
Joseph François Malgaigne commence sa carrière médicale comme médecin militaire et poursuit ses collaborations à divers journaux médicaux. En 1835, après avoir obtenu son diplôme de médecine, il devient chirurgien des hôpitaux de Paris. Il aura comme collègue de travail le chirurgien Auguste Nélaton. Il donne également des cours d’anatomie et de chirurgie.
Il tient des conférences sur les hernies et les bandages. On lui doit la description de la « Ligne de Malgaigne ». Il met au point plusieurs appareils pour traiter les fractures. Il se spécialise dans la chirurgie orthopédique du genou, de l'épaule, et de la hanche. En 1841, il lance le Journal de chirurgie qui deviendra Revue médico-chirurgicale. En 1844, il met au point une méthode pour l'opération du bec de lièvre. En 1845, il est nommé chirurgien de l'hôpital Saint-Louis.
Il est brièvement député de la Seine entre juin 1847 et février 1848.
Dans les années 1850, il publie nombre d'observations sur la cautérisation de l'oreille, notamment dans le traitement de la sciatique (Acupuncture auriculaire : études princeps et développement historique). À la même époque, il approfondit l'étude de la fracture osseuse de l'avant-bras entreprise avant lui par le chirurgien italien Giovanni Battista Monteggia et qu'il nommera fracture de Monteggia. En 1850, il obtint la chaire d'opérations et appareils, puis de clinique chirurgicale et de pathologie externe à la Faculté de médecine de Paris.
Il devient président de l'Académie de médecine pour 1865. Il y avait été élu le 23 juin 1846 dans la section de médecine opératoire. Il meurt le 17 janvier 1865 à Saint-Gratien (Val-d'Oise), des suites d'une attaque survenue une semaine plus tôt lors d'une séance de l'Académie de médecine qu'il présidait.