Fonds Antoine Abbadie (1810-1897)
Ethiopie
<div style="text-align: justify;">Ce fonds, distinct du Fonds éthiopien proprement dit, forme une collection à part qui porte le nom du savant. Antoine d'Abbadie (1810-1897), géographe et aussi linguiste, ethnologue et numismate, séjourna en Éthiopie de 1837 à 1849 en compagnie de son frère Arnauld. Marius Chaîne en publia le catalogue en 1912. La majorité des ouvrages d'une grande variété date des XVIIe et XVIIIe siècles : Écriture sainte, annales des rois d'Éthiopie presque complètes, poésie et art épistolaire, plusieurs manuscrits à peintures. On peut signaler que 17 volumes de notes et de lettres concernant l'Éthiopie, laissés par Antoine d'Abbadie, figurent dans le fonds des Nouvelles Acquisitions françaises sous les cotes : N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049. Antoine d'Abbadie avait lui-même publié le catalogue de sa collection en 1859. À cette occasion fut gravé par l'Imprimerie impériale un nouveau type de caractères éthiopiens.</div>
Abbadie, Antoine (1810-1897)
<a href="http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/antoine-abbadie" target="_blank">Bibliothèque nationale de France</a>
Fonds ouvert
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" target="_self">Papiers d'Antoine-Th. d'Abbadie (1810-1897) à la Bibliothèque de l'Institut de France</a>
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/172" target="_self">Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à l'Académie des Sciences</a>
17 volumes, 200 manuscrits
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049.
1837-1849
Archives de Gilles-Gaston Granger (1920-2016)
Philosophie
Epistémologie
<div style="text-align: justify;">
<p>Gilles-Gaston Granger (1920-2016), a notamment été professeur à l'Université de Haute-Provence de 1964 à 1986, puis professeur au Collège de France de 1986 à 1990, où il a occupé la chaire d'épistémologie comparative. Spécialiste de Wittgenstein, il a publié une quarantaine d'ouvrages et plus d'une centaine d'articles, notamment sur les rapports entre les sciences dures et la philosophie, et sur l'épistémologie des sciences sociales. En 2012, il fait don de ses papiers à la Bibliothèque nationale de France et de sa bibliothèque à l'Université de Haute-Provence.</p>
<p><span>Le fonds conservé par la BNF est très complet : il comprend les archives concernant ses publications, ses activités d'enseignant et sa carrière universitaire, sa documentation de travail et sa correspondance.</span></p>
</div>
Granger, Gilles-Gaston (1920-2016)
<a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc95036t" target="_blank">Site web</a>
Consultation sur rendez-vous : manuscrits[@]bnf.fr
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/33" target="_blank">Bibliothèque personnelle de Gilles-Gaston Granger</a> (1920-2016) conservée par le CEPERC<br />Des documents administratifs au Collège de France, voir <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank">catalogue<br /></a>Quelques documents dans des fonds conservés à l'ENS, voir <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/" target="_blank">CALAMES</a></div>
112 cartons (36 mètres linéaires)
Français
Archives
Ressources numériques
Manuscrits
NAF 28690
XXe-XXIe siècles
Fonds Alain (1868-1951)
Philosophie
<div style="text-align: justify;">Né en 1868, fils de vétérinaire, le jeune Émile Chartier se voue à la philosophie après avoir suivi les cours de <strong>Jules Lagneau</strong> à Paris. Élève de l’<strong>École normale supérieure</strong>, il passe l’agrégation et commence en 1892 une carrière de professeur qui le mène au lycée Corneille de Rouen puis au lycée Henri-IV de Paris, où il est professeur de rhétorique supérieure de 1909 à 1934. Il y a comme élèves de futurs grands noms de la pensée, entre autres <strong>Raymond Aron</strong>, <strong>Georges Canguilhem</strong> et<strong> Simone Weil</strong>. Entre-temps, il a fait l’expérience du journalisme en collaborant à la <em>Dépêche</em> de Rouen et de Normandie à partir de 1903. Sous le nom d’Alain, il y lance la formule des <strong><em>Propos</em></strong>, d’abord hebdomadaires puis quotidiens, qui paraîtront ensuite dans la <em>Nouvelle Revue française</em> avant d’être réunis en volumes : <em>Propos</em> (1908-1920), S<em>ystème des beaux-arts</em> (1920 ; édition augmentée en 1926), <em>Propos sur l’esthétique</em> (1923), <em>Souvenirs concernant Jules Lagneau</em> (1925), <em>Propos sur le bonheur</em> (id.), <em>Propos sur l’éducation</em> (1932), <em>Idées</em> (id.), <em>Propos sur la littérature</em> (1934),<em> Propos de politique</em> (id.), les <em>Dieux</em> (id.), <em>Propos d’économique</em> (1935), <em>Histoire de mes pensées</em> (1936), <em>Vigiles de l’esprit</em> (1942).<br /> Radical par tempérament, qui se range avec ardeur du côté des <strong>dreyfusards</strong>, Alain est aussi <strong>pacifiste</strong> par conviction. Par devoir, cependant, il prend part à la Première Guerre mondiale dans l’artillerie – alors qu’il est âgé de 46 ans lorsqu’elle éclate. C’est au cours de cette période passée sous les drapeaux qu’il se met à la rédaction de plusieurs ouvrages, dont font partie les Quatre-Vingt-Un Chapitres sur l’esprit et les passions – qui paraîtront en 1917 et seront refondus en 1941 sous le titre <em>Éléments de philosophie</em> –, de même que son célèbre pamphlet <em>Mars, ou la Guerre jugée</em> (1921), une pièce, le<em> Roi Pot, et</em> <em>les Vingt et Une Scènes de comédie</em>, dont la publication sera posthume.<br />Démobilisé en 1917 après une grave blessure à un pied, Alain s’installe au Vésinet. Il se consacre alors à d’autres livres importants – les <em>Dieux</em> étant à ses yeux le meilleur de tous – et à des commentaires de poèmes de <strong>Paul Valéry</strong> (1929 et 1936). Conscient de la menace d’une nouvelle guerre dès le début des années 1930, il anime, avec le physicien<strong> Paul Langevin</strong> et l’anthropologue <strong>Paul Rivet</strong>, le <strong>Comité de vigilance des intellectuels antifascistes</strong>. Victime d’une attaque cérébrale en 1936, il finit sa vie en fauteuil roulant. <br /><br />La Bibliothèque nationale de France conserve un fonds Alain constitué de manuscrits de ses œuvres, de cours qu'il a enseignés (notamment à Henri IV et au collège Sévigné), de carnets de notes, de correspondances, ainsi qu'un fichier documentaire.</div>
Alain (1868-1951)
Chartier, Émile (1868-1951), dit Alain
Chartier, Émile-Auguste (1868-1951), dit Alain
<div style="text-align: justify;">Éléments biographiques extraits de la <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/%C3%89mile_Chartier_dit_Alain/104506">notice Larousse en ligne</a> Description du fonds, du <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc72605" target="_blank">catalogue des archives et manuscrits en ligne de la BNF</a></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/1" target="_blank">Fonds Georges Canguilhem</a> au CAPHÉS comprenant des notes prises lors de cours d'Alain.<br />Voir CALAMES : documents notamment à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, ENS Ulm, à la Bibliothèque inter-universitaire de la Sorbonne.</div>
72 volumes dont 45 cahiers et 1 fichier
Français
Manuscrits
Archives
NAF 17693-17764
XIXe-XXe siècles
Manuscrits d'Henri Bergson (1859-1941)
Philosophie
Sciences -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Né à Paris, le 18 octobre 1859, fils d’un immigré juif polonais, Henri Bergson accomplit de brillantes études au Lycée Condorcet, puis à l’<strong>École Normale Supérieure</strong> où il entra en 1878, et fut reçu quatrième à l’agrégation de philosophie en 1881, derrière <strong>Jaurès</strong>. Sa carrière d’enseignant, commencée en province (Angers, Clermont-Ferrand), le conduisit vers des postes de plus en plus prestigieux, aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV à Paris, puis dans l’enseignement supérieur à partir de 1897 où il devint maître de conférences à l’École Normale Supérieure. Enfin, aboutissement d’une carrière exemplaire, la chaire de philosophie grecque et latine au <strong>Collège de France</strong> lui fut attribuée en 1900.<br />Il avait à cette date déjà publié deux de ses œuvres majeures : en 1889, son <strong><em>Essai sur les données immédiates de la conscience</em></strong>, titre de sa thèse de doctorat, et en 1896,<strong> <em>Matière et Mémoire</em></strong>. L’ensemble de son œuvre — qui comporte notamment <strong><em>L’Évolution créatrice</em> </strong>(1907), et <strong><em>Les Deux Sources de la morale et de la religion</em></strong> (1932) — s’inscrivait contre le formalisme kantien et les différentes formes de positivisme et de scientisme. S’appuyant sur les connaissances modernes en psychologie, Bergson définissait pour la philosophie des voies nouvelles. Faisant de la pensée une expérience de l’esprit qui va immédiatement à celui-ci comme à son objet, il liait conscience et durée.<br />Charles Péguy a pu dire de Bergson : « Il est celui qui a réintroduit la vie spirituelle dans le monde. » Et l’on se rappelle aussi le jugement de Paul Valéry : « Très haute, très pure, très supérieure figure de l’homme pensant. » Ses contemporains, qui ne s’étaient pas trompés sur son importance et son influence, multiplièrent les distinctions à son égard. Élu dès 1901 à l’<strong>Académie des Sciences morales et politiques</strong>, entré à l<strong>’Académie française</strong> en 1914, il reçut en 1928 le <strong>prix Nobel de Littérature</strong>, et fut élevé en 1930 à la dignité de Grand-croix de la Légion d’honneur.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France conserve trois manuscrits autographes de Bergson : <em>Durée et simultanéité</em>, <em>La pensée et le mouvant</em>, <em>Les deux sources de la morale et de la religion</em></div>
Bergson, Henri (1859-1941)
<div style="text-align: justify;">Données biographiques extraites du <a href="http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/henri-bergson" target="_blank">site de l'Académie française</a> Informations concernant les manuscrits sur le <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc8191v" target="_blank"> site de la BNF</a></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/238" target="_blank">Fonds Henri Bergson</a> à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet (Paris)<br />Voir les fonds conservés par l'ENS Ulm, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, la Bibliothèque de l'Institut de France dans <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/" target="_blank">CALAMES</a><br />Voir les archives du Collège de France dans le catalogue <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank">Salamandre<br /></a></div>
3 manuscrits reliés
Français
Manuscrits
NAF 14375-14377
Bibliothèque nationale de France (BNF)
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est la bibliothèque nationale de la République française, inaugurée sous cette nouvelle appellation le 30 mars 1995 par le président de la République François Mitterrand et héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge. Première institution chargée de la collecte du dépôt légal, à partir de 1537, elle est la plus importante bibliothèque de France et l’une des plus importantes au monde.<br />Ses activités sont réparties sur sept sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand ou Tolbiac, située dans le 13e arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Le site historique, datant du XVIIe siècle, qui occupe désormais un îlot entier, se trouve dans le 2e arrondissement de Paris, sur le lieu du palais Mazarin qui hébergeait également la Bourse de Paris au XVIIIe siècle. On a coutume de le nommer «quadrilatère Richelieu», du nom de la rue de son entrée principale.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France comporte <strong>quatorze départements</strong> et plusieurs collections principalement conservées sur ses quatre sites parisiens, incluant le Département des monnaies, médailles et antiques, héritier du Cabinet des Médailles. L'ensemble des collections conserve environ 40 millions de documents imprimés et spécialisés. Hors de Paris, elle comprend la maison Jean-Vilar à Avignon et deux centres techniques de conservation à Bussy-Saint-Georges et Sablé-sur-Sarthe. Elle est également de plus en plus connue pour sa bibliothèque numérique, <strong>Gallica</strong>, qui permet de consulter la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore. Ses collections, qui s'accroissent d'environ 670 000 documents par an, hors fichiers internet, par le dépôt légal et par acquisition, dont environ 170 000 volumes, s'élèvent à un nombre total de 14 millions de livres et d’imprimés (11 millions à Tolbiac), dont près de 12 000 incunables. Outre des livres imprimés, ses collections comprennent plusieurs millions de périodiques, comptés pour 360 000 titres, environ 250 000 manuscrits, dont 2 500 vélins et 10 000 manuscrits enluminés médiévaux (ce qui en fait la plus grande bibliothèque au monde dans ce domaine), des cartes, estampes, photographies, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédias, numériques ou informatiques (16,5 milliards d'adresses URL), des objets et objets d’art, décors et costumes… Une grande partie des références est consultable en ligne sur le catalogue général de la BnF et ses catalogues spécialisés. Le site François-Mitterrand accueille également l'Inathèque de France chargée du dépôt légal de la radio-télévision qui comporte aussi un fonds de cinéma.<br /><br />La BnF a une <strong>mission</strong> de collecte, d’archivage et d’entretien (conservation, restauration), en particulier de tout ce qui se publie ou s'édite en France, mais aussi des activités de recherche et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l’organisation régulière d’expositions à destination du grand public, et de multiples manifestations culturelles, conférences, colloques, concerts, dans ses locaux et sur son site internet.</div>
Bibliothèque nationale de France
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_de_France" target="_blank">Wikipédia</a>
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Revues
Tirés à part
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
Cartes
Objets
Fonds Michel Foucault (1926-1984)
Philosophie
Histoire
Sciences -- Histoire
Médecine -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Philosophe, historien des sciences, Michel Foucault fut l’élève de <strong>Jean Hyppolite</strong>, de <strong>Maurice Merleau-Ponty</strong> et de<strong> Louis Althusser</strong> à l<strong>’École normale supérieure</strong>. Il publia, en 1961, sous le titre <em>Histoire de la folie à l’âge classique</em>, sa thèse de philosophie dirigée par <strong>Georges Canguilhem</strong>. Avec <em>Naissance de la clinique</em> (1963), <em>Les Mots et les Choses</em> (1966) ou encore<em> L’Archéologie du savoir</em> (1969), Michel Foucault analyse les formations et transformations discursives à l’œuvre dans le champ épistémologique de la culture occidentale.<br />Nommé à l’université de Vincennes en 1968, multipliant les prises de parole et inventant de nouvelles formes d’engagement, Michel Foucault revendiqua la figure de l’’intellectuel spécifique‘ et créa, avec <strong>Daniel Defert</strong>, en 1971, le<strong> Groupe d’information sur les prisons (</strong>GIP). Professeur au <strong>Collège de France</strong> à partir de 1970, il publia <em>Surveiller et punir</em> (1975), <em>La Volonté de savoir</em> (1976), premier tome d’une <em>Histoire de la sexualité</em> que viendront compléter<em> L’Usage des plaisirs</em> (1984) et <em>Le Souci de soi</em> (1984). L’ensemble de ses<em> Dits et écrits</em> ont été publiés (en 1994), ainsi que plusieurs comptes rendus de ses cours au Collège de France (<em>Il faut défendre la société</em>, 1997 ; Les <em>Anormaux</em>, 1999 ; <em>L’Herméneutique du sujet</em>, 2001).<br /><br />Fonds constitué des cours du Collège de France, notes de lecture, manuscrits d'oeuvres, de cours, d'articles et de conférences.</div>
Foucault, Michel (1926-1984)
Informations biograhiques : site <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/foucault-michel/" target="_blank" rel="noopener">IMEC</a><br />Informations concernant le fonds : site <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc98634s" target="_blank" rel="noopener">BNF<br /><br /></a>
<div style="text-align: justify;">Bien que le fonds soit en cours de traitement, la plus grande partie en est accessible sur demande motivée et après avis de l'ayant droit. S'adresser au département des Manuscrits : manuscrits@bnf.fr</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/234" target="_blank" rel="noopener">Fonds Michel Foucault </a>à l'IMEC
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/538" class="result-title">Fonds Michel Foucault (1926-1984). Documents sonores</a><span> (Collège de France)</span>
117 boîtes d'archives
Français
Archives
NAF 28730