Archives de Gilles-Gaston Granger (1920-2016)
Philosophie
Epistémologie
<div style="text-align: justify;">
<p>Gilles-Gaston Granger (1920-2016), a notamment été professeur à l'Université de Haute-Provence de 1964 à 1986, puis professeur au Collège de France de 1986 à 1990, où il a occupé la chaire d'épistémologie comparative. Spécialiste de Wittgenstein, il a publié une quarantaine d'ouvrages et plus d'une centaine d'articles, notamment sur les rapports entre les sciences dures et la philosophie, et sur l'épistémologie des sciences sociales. En 2012, il fait don de ses papiers à la Bibliothèque nationale de France et de sa bibliothèque à l'Université de Haute-Provence.</p>
<p><span>Le fonds conservé par la BNF est très complet : il comprend les archives concernant ses publications, ses activités d'enseignant et sa carrière universitaire, sa documentation de travail et sa correspondance.</span></p>
</div>
Granger, Gilles-Gaston (1920-2016)
<a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc95036t" target="_blank">Site web</a>
Consultation sur rendez-vous : manuscrits[@]bnf.fr
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/33" target="_blank">Bibliothèque personnelle de Gilles-Gaston Granger</a> (1920-2016) conservée par le CEPERC<br />Des documents administratifs au Collège de France, voir <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank">catalogue<br /></a>Quelques documents dans des fonds conservés à l'ENS, voir <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/" target="_blank">CALAMES</a></div>
112 cartons (36 mètres linéaires)
Français
Archives
Ressources numériques
Manuscrits
NAF 28690
XXe-XXIe siècles
Bibliothèque nationale de France (BNF)
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est la bibliothèque nationale de la République française, inaugurée sous cette nouvelle appellation le 30 mars 1995 par le président de la République François Mitterrand et héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge. Première institution chargée de la collecte du dépôt légal, à partir de 1537, elle est la plus importante bibliothèque de France et l’une des plus importantes au monde.<br />Ses activités sont réparties sur sept sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand ou Tolbiac, située dans le 13e arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Le site historique, datant du XVIIe siècle, qui occupe désormais un îlot entier, se trouve dans le 2e arrondissement de Paris, sur le lieu du palais Mazarin qui hébergeait également la Bourse de Paris au XVIIIe siècle. On a coutume de le nommer «quadrilatère Richelieu», du nom de la rue de son entrée principale.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France comporte <strong>quatorze départements</strong> et plusieurs collections principalement conservées sur ses quatre sites parisiens, incluant le Département des monnaies, médailles et antiques, héritier du Cabinet des Médailles. L'ensemble des collections conserve environ 40 millions de documents imprimés et spécialisés. Hors de Paris, elle comprend la maison Jean-Vilar à Avignon et deux centres techniques de conservation à Bussy-Saint-Georges et Sablé-sur-Sarthe. Elle est également de plus en plus connue pour sa bibliothèque numérique, <strong>Gallica</strong>, qui permet de consulter la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore. Ses collections, qui s'accroissent d'environ 670 000 documents par an, hors fichiers internet, par le dépôt légal et par acquisition, dont environ 170 000 volumes, s'élèvent à un nombre total de 14 millions de livres et d’imprimés (11 millions à Tolbiac), dont près de 12 000 incunables. Outre des livres imprimés, ses collections comprennent plusieurs millions de périodiques, comptés pour 360 000 titres, environ 250 000 manuscrits, dont 2 500 vélins et 10 000 manuscrits enluminés médiévaux (ce qui en fait la plus grande bibliothèque au monde dans ce domaine), des cartes, estampes, photographies, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédias, numériques ou informatiques (16,5 milliards d'adresses URL), des objets et objets d’art, décors et costumes… Une grande partie des références est consultable en ligne sur le catalogue général de la BnF et ses catalogues spécialisés. Le site François-Mitterrand accueille également l'Inathèque de France chargée du dépôt légal de la radio-télévision qui comporte aussi un fonds de cinéma.<br /><br />La BnF a une <strong>mission</strong> de collecte, d’archivage et d’entretien (conservation, restauration), en particulier de tout ce qui se publie ou s'édite en France, mais aussi des activités de recherche et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l’organisation régulière d’expositions à destination du grand public, et de multiples manifestations culturelles, conférences, colloques, concerts, dans ses locaux et sur son site internet.</div>
Bibliothèque nationale de France
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_de_France" target="_blank">Wikipédia</a>
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Revues
Tirés à part
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
Cartes
Objets
Fonds Alain (1868-1951)
Philosophie
<div style="text-align: justify;">Né en 1868, fils de vétérinaire, le jeune Émile Chartier se voue à la philosophie après avoir suivi les cours de <strong>Jules Lagneau</strong> à Paris. Élève de l’<strong>École normale supérieure</strong>, il passe l’agrégation et commence en 1892 une carrière de professeur qui le mène au lycée Corneille de Rouen puis au lycée Henri-IV de Paris, où il est professeur de rhétorique supérieure de 1909 à 1934. Il y a comme élèves de futurs grands noms de la pensée, entre autres <strong>Raymond Aron</strong>, <strong>Georges Canguilhem</strong> et<strong> Simone Weil</strong>. Entre-temps, il a fait l’expérience du journalisme en collaborant à la <em>Dépêche</em> de Rouen et de Normandie à partir de 1903. Sous le nom d’Alain, il y lance la formule des <strong><em>Propos</em></strong>, d’abord hebdomadaires puis quotidiens, qui paraîtront ensuite dans la <em>Nouvelle Revue française</em> avant d’être réunis en volumes : <em>Propos</em> (1908-1920), S<em>ystème des beaux-arts</em> (1920 ; édition augmentée en 1926), <em>Propos sur l’esthétique</em> (1923), <em>Souvenirs concernant Jules Lagneau</em> (1925), <em>Propos sur le bonheur</em> (id.), <em>Propos sur l’éducation</em> (1932), <em>Idées</em> (id.), <em>Propos sur la littérature</em> (1934),<em> Propos de politique</em> (id.), les <em>Dieux</em> (id.), <em>Propos d’économique</em> (1935), <em>Histoire de mes pensées</em> (1936), <em>Vigiles de l’esprit</em> (1942).<br /> Radical par tempérament, qui se range avec ardeur du côté des <strong>dreyfusards</strong>, Alain est aussi <strong>pacifiste</strong> par conviction. Par devoir, cependant, il prend part à la Première Guerre mondiale dans l’artillerie – alors qu’il est âgé de 46 ans lorsqu’elle éclate. C’est au cours de cette période passée sous les drapeaux qu’il se met à la rédaction de plusieurs ouvrages, dont font partie les Quatre-Vingt-Un Chapitres sur l’esprit et les passions – qui paraîtront en 1917 et seront refondus en 1941 sous le titre <em>Éléments de philosophie</em> –, de même que son célèbre pamphlet <em>Mars, ou la Guerre jugée</em> (1921), une pièce, le<em> Roi Pot, et</em> <em>les Vingt et Une Scènes de comédie</em>, dont la publication sera posthume.<br />Démobilisé en 1917 après une grave blessure à un pied, Alain s’installe au Vésinet. Il se consacre alors à d’autres livres importants – les <em>Dieux</em> étant à ses yeux le meilleur de tous – et à des commentaires de poèmes de <strong>Paul Valéry</strong> (1929 et 1936). Conscient de la menace d’une nouvelle guerre dès le début des années 1930, il anime, avec le physicien<strong> Paul Langevin</strong> et l’anthropologue <strong>Paul Rivet</strong>, le <strong>Comité de vigilance des intellectuels antifascistes</strong>. Victime d’une attaque cérébrale en 1936, il finit sa vie en fauteuil roulant. <br /><br />La Bibliothèque nationale de France conserve un fonds Alain constitué de manuscrits de ses œuvres, de cours qu'il a enseignés (notamment à Henri IV et au collège Sévigné), de carnets de notes, de correspondances, ainsi qu'un fichier documentaire.</div>
Alain (1868-1951)
Chartier, Émile (1868-1951), dit Alain
Chartier, Émile-Auguste (1868-1951), dit Alain
<div style="text-align: justify;">Éléments biographiques extraits de la <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/%C3%89mile_Chartier_dit_Alain/104506">notice Larousse en ligne</a> Description du fonds, du <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc72605" target="_blank">catalogue des archives et manuscrits en ligne de la BNF</a></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/1" target="_blank">Fonds Georges Canguilhem</a> au CAPHÉS comprenant des notes prises lors de cours d'Alain.<br />Voir CALAMES : documents notamment à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, ENS Ulm, à la Bibliothèque inter-universitaire de la Sorbonne.</div>
72 volumes dont 45 cahiers et 1 fichier
Français
Manuscrits
Archives
NAF 17693-17764
XIXe-XXe siècles
Fonds Antoine Abbadie (1810-1897)
Ethiopie
<div style="text-align: justify;">Ce fonds, distinct du Fonds éthiopien proprement dit, forme une collection à part qui porte le nom du savant. Antoine d'Abbadie (1810-1897), géographe et aussi linguiste, ethnologue et numismate, séjourna en Éthiopie de 1837 à 1849 en compagnie de son frère Arnauld. Marius Chaîne en publia le catalogue en 1912. La majorité des ouvrages d'une grande variété date des XVIIe et XVIIIe siècles : Écriture sainte, annales des rois d'Éthiopie presque complètes, poésie et art épistolaire, plusieurs manuscrits à peintures. On peut signaler que 17 volumes de notes et de lettres concernant l'Éthiopie, laissés par Antoine d'Abbadie, figurent dans le fonds des Nouvelles Acquisitions françaises sous les cotes : N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049. Antoine d'Abbadie avait lui-même publié le catalogue de sa collection en 1859. À cette occasion fut gravé par l'Imprimerie impériale un nouveau type de caractères éthiopiens.</div>
Abbadie, Antoine (1810-1897)
<a href="http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/antoine-abbadie" target="_blank">Bibliothèque nationale de France</a>
Fonds ouvert
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" target="_self">Papiers d'Antoine-Th. d'Abbadie (1810-1897) à la Bibliothèque de l'Institut de France</a>
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/172" target="_self">Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à l'Académie des Sciences</a>
17 volumes, 200 manuscrits
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049.
1837-1849
Fonds Camille Falconet
<div style="text-align: justify;">Médecin consultant de Louis XV et bibliophile, ses collections imprimées atteignaient 50000 volumes. À sa mort, et selon sa volonté, les bibliothécaires du roi furent autorisés à extraire de ses collections les ouvrages que la bibliothèque ne possédait pas. Ainsi, de tout livre inscrit dans le Catalogue de la bibliothèque de feu M. Falconet paru en 1763, la bibliothèque possède au moins un exemplaire : soit un exemplaire qu’elle possédait antérieurement, soit un exemplaire prélevé dans la bibliothèque de Falconet si la bibliothèque ne l’avait pas acquis antérieurement. Les 11000 livres prélevés portent sur la page de titre un estampillage à l’encre rouge “ don Falconet ”.</div>
Falconet, Camille (1671-1762)
<a href="http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/falconet" title="BnF" target="_blank">Bibliothèque nationale de France</a>
Fonds ouvert
11 000 volumes
français
Ouvrages imprimés
<div style="text-align: justify;">Dans les lettres non cataloguées, on a gardé l’unité morale de la collection, tout en répartissant les livres par lettres. Au moment de l’inventaire général, les livres sont restés groupés entre le fonds porté et le fonds non porté, dans chaque format. Ils ont au dos, en plus de leur cote inventaire actuelle, la mention Falc. et le numéro du catalogue imprimé cité plus haut. A titre d’exemple, dans la lettre R, ces ouvrages sont conservés entre les cotes actuelles 632-649 pour le folio, 6562-6787 pour le 4°, 25509-25989 pour l’8°. Dans les lettres cataloguées, au contraire, les ouvrages ont été indistinctement versés selon leur sujet précis dans les différentes sections. Ce fonds de caractère encyclopédique est particulièrement riche dans le domaine des sciences exactes et naturelles (lettres S, T, V).</div>
XVIIe-XVIIIe siècles
Fonds Claude Lévi-Strauss (1908-2009)
Anthropologie
Ethnologie
Parenté
Mythologie
Structuralisme
Totémisme
<div style="text-align: justify;">Claude Lévi-Strauss, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l'échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du XXe siècle. Il est devenu notamment l'une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l'anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l'ethnologie et l'anthropologie en leur appliquant les principes holistes issus de la linguistique, de la phonologie, des mathématiques et des sciences naturelles.</div>
<div style="text-align: justify;">Professeur agrégé de philosophie et enseignant au début des années 1930, il se tourne à partir de 1935 vers l'ethnologie, dont il va faire son métier. Après ses premiers travaux de terrain sur les peuples indigènes du Brésil entre 1935 et 1939, il est contraint de s'exiler en 1941 à New York ; où il rencontre de grandes figures des sciences humaines et sociales, dont le phonologue russe Roman Jakobson, auprès de qui il s'initie aux principes de l'analyse structurale et de la linguistique moderne. À partir de cette découverte décisive qu'il choisit d'appliquer à la parenté, il élabore les principes de l'anthropologie structurale, en rupture radicale avec les courants alors dominants en ethno-anthropologie (évolutionnisme, diffusionnisme, culturalisme, fonctionnalisme) : il cherche à expliquer la société et ses manifestations comme un tout doté d'une cohérence interne autorégulée, échappant à la conscience des individus. À son retour en France, il soutient et publie en 1949 sa thèse sur <em>Les Structures élémentaires de la parenté</em>, première application de sa méthode novatrice, qui lui apporte une notoriété précoce parmi les anthropologues de nombreux pays.</div>
<div style="text-align: justify;">Durant les années 1950, il enseigne en France, où il est directeur d'étude à l'Ecole pratique des hautes études, et aux États-Unis et consolide les principes de sa méthode structurale, qu'il présente en 1958 au public sous la forme d'un recueil d'articles, <em>Anthropologie structurale</em>, premier d'une série d'ouvrages méthodologiques.<br />Ses travaux apportent un éclairage neuf sur un grand nombre de problématiques anthropologiques classiques jusqu'alors mal connues ou inexpliquées. Ils acquièrent rapidement un rayonnement international et inspirent d'autres disciplines, participant dans une large mesure à la naissance du mouvement structuraliste français. Élu en 1959 à la chaire d'anthropologie sociale du Collège de France, Lévi-Strauss quitte le champ de la parenté et continue avec <em>Le Totémisme aujourd'hui</em> et <em>La Pensée sauvage</em> (1962) à revisiter les grandes thématiques anthropologiques, bouleversant le regard occidental sur les sociétés sans écriture. Puis, durant près d'une décennie, il se consacre à une approche structurale des mythes, publiant entre 1964 et 1971 les quatre volumes des <em>Mythologiques</em>, son œuvre majeure.<br />Dans les années 1970 puis après sa retraite en 1982, il adapte sa méthode scientifique à l'évolution générale du paradigme structuraliste vers la dimension temporelle (diachronie, structuralisme génétique), travaillant notamment avec les historiens des <em>Annales</em> à la naissance de l'anthropologie historique sur des thèmes comme la famille, la parenté cognatique, le système à maison. Parallèlement, tout au long de sa carrière, il participe à la réflexion sur les sciences sociales et leur organisation institutionnelle, et réexamine de façon critique de vastes thématiques des sciences humaines comme l'art, le progrès, la race, les rapports entre nature et culture, le développement et la condition humaine.</div>
<div style="text-align: justify;">Auteur, à côté de ses nombreux ouvrages de caractère universitaire, d'un livre plus littéraire et autobiographique, <em>Tristes Tropiques</em>, qui connut dès sa parution en 1955 un large succès public en France comme à l'étranger, Lévi-Strauss a été élu en 1973 à l'Académie française. Ayant acquis à partir des années 1980 une très grande stature intellectuelle, consacrée en 2008 par l'entrée de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade, il reste présent dans les médias et les débats de société jusqu'à un âge avancé.<br />Sa pensée, qui avait perdu après les années 1970 une grande partie de son influence dans les sciences sociales avec le reflux du paradigme structuraliste et holiste, connaît une nouvelle vitalité à partir des années 2000 en philosophie des sciences et des mathématiques, autour de la notion-clé de transformation.<br /><br />Le fonds conservé à la BNF comprend la totalité des archives qu'il a produites au cours de ses recherches.</div>
Lévi-Strauss, Claude (1908-2009)
Éléments biographiques extraits de Wikipédia ; Notice de présentation du fonds dans la catalogue de la BNF
<div style="text-align: justify;">La consultation du fonds est soumise à l'autorisation de Mme Lévi-Strauss (la BnF se charge de faire suivre les demandes qui lui seront adressées). Par ailleurs, toute demande de consultation - après autorisation - s'effectue sur rendez-vous, au moins 72 h avant la date souhaitée pour la communication des documents, par exemple par courrier électronique à l'adresse : manuscrits@bnf.fr</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/515" target="_blank">Fonds d'archives administratives</a> du Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS).
Oeuvres, carnets, fichiers, documentation de travail, correspondance, documents le concernant, iconographie, objets, documents audiovisuels
Archives
Manuscrits
Photographies
Ressources audiovisuelles
Objets
Ressources iconographiques
NAF 28150
Fonds d'Anville, Jean-Baptiste Bourguignon
Géographie
Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville est né à Paris en 1697. Dès son jeune âge, il manifesta un goût particulier pour la géographie, employant son temps à dessiner des cartes d’après les descriptions données par les auteurs anciens. Sorti du collège, il fut admis dans la société de l'abbé de Longuerue, dont les conseils augmentèrent à la fois ses aptitudes et sa curiosité, au moins en matière géographique, car il s’intéressait presque uniquement aux positions des peuples et des villes, cherchant à évaluer les mesures anciennes pour fixer les divers emplacements. Il n’avait que 22 ans et n'avait encore rien fait paraître quand il reçut le brevet de géographe du roi, titre qu’il justifia bientôt en publiant les cartes du royaume d’Aragon et celles qu’il avait établies pour la description de la France par Longuerue. En 1727, il fit paraître ses cartes de l’Afrique, puis celles destinées à l’Histoire de Saint-Domingue du P. Charlevoix et à l’Oriens christianus du P. Le Quien. Il entra alors en relations avec les jésuites, qui le choisirent pour rédiger les cartes de la Chine levées par leurs missionnaires et destinées à former l’atlas qui accompagne l’histoire du P. Du Halde.
Il étudia ensuite la figure de la terre, question qui préoccupait les savants et écrivit deux mémoires sur la mesure du globe, mais ses conjectures se révélèrent erronées. En 1743, il donna sa carte d’Italie et expliqua dans l’Analyse géographique de l'Italie (1744) la manière dont elle avait été composée ; il y réduisait de plusieurs lieues carrées l’étendue attribuée au pays, et quand Benoît XIV eut fait procéder à des mesures de triangulation, d’Anville constata que ces mesures confirmaient ce qu’il avait lui-même découvert. Toutes ses cartes étaient très appréciées, tant par les géographes que par les navigateurs. Bougainville, en traversant les Moluques, dit que la carte qui lui donna le plus de lumières fut celle de d’Anville, dont l’exactitude était remarquable pour un cartographe de cabinet. Il avait été reçu en 1754 membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres mais ne fut élu qu’en 1773 par l’Académie des sciences, à la seule place dévolue à la géographie. Dans le même temps, il avait été nommé premier géographe du roi.
Jean-Baptiste d’Anville est l'auteur de 211 cartes ou plans et de 78 ouvrages ou mémoires imprimés : méthodologie des levés pour la construction de cartes de détail ; travaux de géographie “ historique ” et sur les mesures anciennes ; géographie des grands empires anciens et contemporains (Egypte, Empire romain, Inde, Russie, Empire Ottoman). Il est également l’auteur de nombreux articles insérés dans le Recueil de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, toujours accompagnés de cartes.
En dehors des cartes dont il était l’auteur, d’Anville avait constitué une abondante collection de documents cartographiques, tant gravés que manuscrits, la plus complète et la plus précieuse, selon B.-J. Dacier, qui ait peut-être jamais existé. De son vivant, elle avait été enrichie de multiples donations faites par des savants, des collectionneurs et des voyageurs de tout pays. Il avait songé dès 1772 à céder cette collection au roi, mais ce n’est qu’en 1779 que l’affaire fut réglée. Lorsque survint la mort de d’Anville, plus riche d’honneurs que d’argent, la collection passa du Louvre où il logeait, à Versailles, où Jean-Denis Barbié du Bocage poursuivit l’inventaire qui faisait tant défaut depuis que la collection appartenait au roi et qu’il acheva en 1828. Elle passa ensuite au ministère des Affaires étrangères avant de venir, en 1924, enrichir les collections du département des cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France. Le récolement entrepris alors par Charles Du Bus permit de constater la perte ou le vol de certaines cartes manuscrites survenus pendant le séjour de la collection chez les diplomates, de sorte qu’elle renfermerait aujourd’hui près de 10500 cartes de toute région et de toute époque depuis les premières éditions de la Géographie de Ptolémée jusqu'aux années 1770-1780.
BnF, département des Cartes et Plans
Hofmann, Catherine ; Haguet, Lucile, Une carrière de géographe au siècle des Lumières, Jean-Baptiste d 'Anville, Paris-Oxford, Voltaire foundation/Bibliothèque nationale de France (Oxford University Studies in the enlightenment), 2018.
Dictionnaire de biographie française. T. 3, 1939
Du Bus, Charles. "Les collections d’Anville à la Bibliothèque nationale". Bulletin de la Société de géographie, 1926, t. XLI, p. 93-145
BnF, département des Cartes et Plans
Date d'entrée du fonds : 1924
Consultable en salle R, BnF, Tolbiac. Nombreuses cartes numérisées : <a>http://gallica.bnf.fr</a>
211 cartes et 78 ouvrages
Français
Cartes
XVIIIe siècle
Fonds de la Société de géographie
Géographie
<div style="text-align: justify;">La Société de Géographie est créée à Paris à l’issue d’une réunion tenue le 19 juillet 1821 et tient sa première assemblée générale à l’Hôtel de ville de Paris, sous la présidence de Jean-Denis Barbié du Bocage le 15 décembre de la même année. Dès l’origine la Société de Géographie prévoit de constituer une bibliothèque ouverte aux membres de la Société de Géographie mais sans réels moyens financiers. Des revues géographiques du monde entier sont reçues en échange du bulletin mais les principaux enrichissements proviennent des dons de ses membres et correspondants français ou étrangers : militaires, diplomates, ingénieurs, voyageurs ou explorateurs qu'elle a encouragés.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong><br />L’Inventaire comprend :</strong></div>
<div style="text-align: justify;">– les archives administratives de la Société de Géographie : dossiers de travail, coupures de presse, correspondance<br /> – des nombreux et précieux documents manuscrits : carnets de notes, journaux de route, dessins et croquis, documents cartographiques…</div>
<div style="text-align: justify;">Parmi les pièces remarquables, on peut citer : des notes de René Caillié sur son voyage à Tombouctou, des carnets de route de Jules Crevaux en Amazonie, de Jean-Baptiste Feuvrier en Perse… les archives d’explorateurs célèbres : Francis Garnier en Indochine, Maurice de Périgny en Amérique centrale…des dossiers sur l’histoire des séismes du monde entier réunis par le sismologue français Fernand de Montessus de Ballore. Citons encore les 34 lettres d’Alexandre de Humboldt (reproduites dans <i>Acta</i><i> Geographica</i> en 1965, n° 53-54), des lettres et cinq carnets de notes dus à la plume et au crayon d’Heinrich Barth (reproduits dans <i>Acta</i><i>Geographica</i> en 1967, n° 69-70). </div>
<div style="text-align: justify;">Plus récemment, la Société s’est enrichi de plusieurs fonds d’archives : archives <strong><a href="http://gallica/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&f_typedoc=manuscrits&q=jules+girard">Jules Girard</a> </strong> (hydrographie) Louis Marin (Asie), Odette du Puigaudeau (Maroc et Sahara), Robert Vergnes (Amérique centrale), Henri de Monfreid (Ethiopie, Mer rouge). Ces fonds sont décrits dans le supplément à l’inventaire des manuscrits (Alfred Fierro puis France Duclos) désormais intégré au <strong>catalogue général de la BnF <a title="http://catalogue.bnf.fr/index.do" href="http://catalogue.bnf.fr/index.do">http://catalogue.bnf.fr/index.do</a></strong><a title="http://catalogue.bnf.fr/index.do" href="http://catalogue.bnf.fr/index.do">.</a></div>
<div style="text-align: justify;">Une démonstration particulièrement éclatante de la richesse de notre fonds a été apportée par la publication du <i>Guide des Sources de l’Histoire de l’Afrique</i>, réalisé sous les auspices de l’UNESCO par le Conseil International des Archives (Edition Inter Documentation Company A.G. Zug. Suisse).</div>
<div style="text-align: justify;">Comme autres livres précieux, signalons une édition rarissime des <i>Singularitez de la France antarctique</i>, par André Thevet, parue en 1557, à Paris, chez les héritiers de Maurice de La Porte, ou encore le <i>De Nuper sub D. Carolo repertis insulis</i>, intéressant la découverte de l’Amérique, publié à Bâle en 1521. Ces ouvrages rarissimes n’existent pas à la Bibliothèque nationale de France.<br /><br />Les collections photographiques de la Société de géographie, exceptionnelles par leur originalité, leur diversité et leur remarquable cohérence, constituent une source unique pour l’histoire des voyages et des découvertes au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">Arrivées spontanément puis collectées et réunies en un fonds sous l’impulsion du bibliothécaire <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/224.htm">James Jackson</a> </b>à partir de 1881, ces photographies proviennent des dons des membres et correspondants français ou étrangers de la Société : militaires, diplomates, ingénieurs, voyageurs ou explorateurs qu’elle a encouragés.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">L’intérêt de la Société de géographie pour la photographie se manifeste dans le dernier quart du XIXe siècle. En 1875 est organisée la première conférence illustrée par des projections photographiques. Un appel à dons pour l’accroissement des collections, lancé en 1885 par la Société auprès de ses membres, connaît un immense succès et, en 1925, le fonds s’enrichit de la bibliothèque du prince <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/251.htm">Roland Bonaparte</a></b>, qui lègue à la Société la partie géographique de ses collections.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">Ces collections constituent un ensemble prestigieux couvrant, sur plus d’un siècle, tous les continents. Plus de 100 000 documents, épreuves papier, clichés sur verre, cartes postales, sont désormais conservés au Département des Cartes et Plans de la Bibliothèque Nationale de France.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">En 2007 a eu lieu dans la Galerie de photographie du site Richelieu de la BnF, l’exposition <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/index.htm">« Trésors photographiques de la Société de Géographie »</a> </b> Une exposition virtuelle accompagnait cette manifestation, site toujours visible.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">La pièce la plus prestigieuse des collections photographiques de la Société est <b><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b77021632.r=du+camp+egypte.langFR">l’album du voyage en Egypte de Maxime du Camp</a></b>, voyage réalisé en 1849-1850 en compagnie de Gustave Flaubert. Cet album de 168 photographies a été légué à la Société par <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/225.htm">Charles Maunoir</a></b>, exécuteur testamentaire d’Henri Duveyrier, alors propriétaire de l’album.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les globes hollandais, tout d’abord, comportent huit pièces réparties en deux groupes et sur deux siècles : quatre globes de Blaeu et quatre des Valk, et pour chaque groupe, deux globes célestes et deux terrestres. De Willem Janszon Blaeu (1571-1638), le plus ancien est un globe céleste de 1603, de 33,7 cm de diamètre (dimension extérieure 47 cm) et de 51 cm de hauteur. Nous avons ensuite une paire de globes, céleste et terrestre (2) de 1606 (diamètre 13,5 cm, hauteur 26 cm) montés chacun sur quatre pieds en bois tourné ; un globe terrestre de 1682 (3) enfin, mais édité par Joannès Van Keulen. Ces quatre globes sont produits à Amsterdam. Il en va de même au siècle suivant pour ceux des Valk (Gerhard, Ca 1650-1726 ; Léonard, 1675-1755), également au nombre de quatre et qui doivent être décrits par paire : datés de 1715, un globe terrestre et un globe céleste (46,2 cm de diamètre sur environ 62 cm de hauteur) et de 1750 un globe terrestre et un globe céleste également (31,2 cm de diamètre sur une hauteur de 45,5 cm) tous montés sur quatre pieds colonnes. Une pièce non datée, mais probablement du XIXe siècle, présentée sans pied, de 41,5 cm de diamètre, est à rattacher aux globes hollandais : il s’agit d’un fac-similé d’un globe céleste de Mercator de 1571.</div>
<div style="text-align: justify;">La production anglaise, toujours au XVIIIe siècle, est représentée par quatre globes des Adams (George, Ca 1704-1773 et son fils, George également, 1750-1795) : une paire de globes terrestres (1765) et céleste (1771), chacun de 30,5 cm de diamètre sur une hauteur de 57 cm environ, munis d’une table d’horizon réunie à un pied à base tripode comportant une boussole ; un globe terrestre daté vers 1770, sans pied, de 43,8 cm de diamètre, un globe céleste enfin, de 1775 (45,9 cm de diamètre sur 82 cm de hauteur), avec une table d’horizon reposant sur des quarts de cercle de bois réunis en un axe central terminé par trois pieds. Le tout est édité à Londres.</div>
<div style="text-align: justify;">Toujours au XVIIIe siècle, la production française est magnifiquement représentée par une paire de globes, céleste et terrestre (7) de 1773, due à Didier Robert de Vaugondy, éditée à Paris, les globes mesurent chacun 45,5 cm de diamètre sur une hauteur de 92 cm ; ils sont montés sur une table d’horizon octogonale avec boussole encastrée, reposant sur cinq pieds de bois noir décorés de feuillage doré.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les cartes constituent un ensemble important de plus de 50 000 documents, pour la plupart classés mais en cours de catalogage. Environ 3 000 documents sont accessibles.</div>
<div style="text-align: justify;">Parmi les cartes figure un splendide <strong><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5901153f">portulan de Giacomo Maggiolo</a></strong> daté de 1563, une peinture sur vélin de Fred Woldemar représentant un combat naval en <strong><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5906256k/f1.item">rade de Macassar</a></strong> en 1660. Provenant également de la collection du prince Bonaparte une carte gravée de Corse due à Sutter et produite à Augsburg est datée par Ceccaldi de 1730. Dans la splendide collection d’atlas réunie toujours par R. Bonaparte il convient de signaler les <em>Cartes générales de toutes les provinces de France, revues, corrigées et augmentées par le sieur Tassin</em>, dans une édition inconnue de 1634, le <em>Spieghel der Zeevaert</em>, oeuvre de Luc Jansz Waghenaer datée de 1585, recueil maritime de cartes exceptionnel et fondamental jusqu’à la parution du <em>Neptune français</em> de 1693, le <em>Theatrum orbis terrarum</em> d’Ortelius dans son édition latine de 1591-1592, le <em>Toonneell der Steden van’s konings Nederlanden de Blaeu</em> daté de 1649.</div>
<div style="text-align: justify;">Alfred Fierro, <em>La Société de Géographie 1821-1946</em>, Paris : H. Champion ; Genève : Droz, 1983. Claude Sibertin-Blanc, Bibliothèque de la Société de Géographie, catalogue des livres de la Réserve, Paris, Société de Géographie, 1952.
<p id="publication" class="notice"><span>Trésors photographiques de la Société de géographie [Texte imprimé] / sous la direction d'Olivier Loiseaux. Bibliothèque nationale de France : Glénat, impr. 2006</span></p>
</div>
BnF
1821-1996
<div style="text-align: justify;">Nombreuses numérisations. Documents imprimés à consulter au département des Cartes et Plans à la BnF (salle R)</div>
Corpus Gallica sur les photographies de la Société de Géographie : <a title="http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie" href="http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie">http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie</a>
<div style="text-align: justify;">
<p>Le fonds est constitué de trois séries : 38 boîtes de « cartons », 219 de manuscrits in-folio, in-4° et in-8°, et une centaine de « colis ».</p>
</div>
Français
Archives
Cartes
Photographies
Objets
Manuscrits
Fonds Henri Gouhier (1898-1994)
Descartes, René (1596-1650)
Malebranche, Nicolas (1638-1715)
Maine de Biran (1766-1824)
Bergson, Henri (1859-1941)
<div style="text-align: justify;">Henri Gouhier est né à Auxerre (Yonne), le 5 décembre 1898. Il entre à l’École normale supérieure en 1919. Il est agrégé de philosophie en 1921, diplômé de l’École pratique des hautes études, sciences religieuses, en 1923, docteur ès lettres en 1926. Il poursuit une carrière de professeur de philosophie au lycée de Troyes (1925-1928), à la faculté des lettres de l’université de Lille (1929-1940), de Bordeaux (1940-1941), enfin, il est professeur à la Sorbonne (1941-1968). <br />Élu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1961. Grand prix de littérature de l’Académie française en 1966. Élu membre associé de l’Académie royale de Belgique en 1970. Grand prix littéraire de la ville de Paris, en 1976. Prix mondial Cino del Duca, en 1988. Élu membre étranger de l’Accademia nazionale dei Lincei en 1981. Membre correspondant de l’Académie royale des sciences morales et politiques de Madrid, en 1989.<br />Président d’honneur du Syndicat professionnel de la critique dramatique et musicale. Président de l’association Présence de Gabriel Marcel. Vice-président des Amis de Charles Du Boset de l’Association Marie Noël.<br />Élu à l’Académie française, au fauteuil d’Étienne Gilson (23e fauteuil), le 15 février 1979 et reçu sous la coupole le 22 novembre 1979 par Jean Guitton. Il meurt le 31 mars 1994.<br />Historien de la philosophie et critique dramatique, Henri Gouhier s'est essentiellement consacré à la philosophie française entre Descartes et Bergson. Ainsi, ses ouvrages portent sur Descartes, Malebranche, Maine de Biran, Auguste Comte ou encore Bergson.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Le fonds est constitué de cours sur Descartes, Malbranche, Maine de Biran et Bergson ; de conférences sur le théâtre (notamment sur Montherlant, Ionesco et Beckett); de manuscrits (notamment sur Bergson) ; de correspondance.</div>
Gouhier, Henri (1898-1994)
Notice site de l'Académie française ; Wikipédia ; notice catalogue BNF
Consultable sur rendez-vous
<div style="text-align: justify;">Lettres de Charles Gagnebin à Henri Gouhier, BNF, archives et manuscrits (cote NAF 28597 ).</div>
8 boîtes
Français
Archives
Manuscrits
NAF 28293
XXe siècle
Fonds Jean-Paul Sartre (1905-1980)
Philosophie
Littérature
Politique
<div style="text-align: justify;">Jean-Paul Sartre est né en 1905 à Paris. Après une enfance marquée par la mort prématurée de son père, le rôle important joué par son grand-père, et une expérience malheureuse de l’école primaire (qu’il relatera dans <em>Les Mots</em>), Sartre effectue ses études secondaires au prestigieux Lycée Henri IV. Après deux ans de classes préparatoires, il intègre l’Ecole Normale Supérieure (de 1924 à 1929), où il cotoie notamment Raymond Aron et Maurice Merleau-Ponty. Il obtient, à la seconde tentative le concours de l’Agrégation (finissant deuxième, derrière une certaine Simone de Beauvoir) et devient alors professeur de philosophie dans un lycée du Havre, puis à l’Institut français de Berlin où il découvre la phénoménologie. Cette révélation lui permet d’écrire trois premiers ouvrages : <em>La transcendance de l’ego</em> (1933), l’<em>Imaginaire</em> (1936) puis <em>Théorie des émotions</em> (1938).</div>
<div style="text-align: justify;">Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Sartre est enrôlé en tant que météorologue dès 1939 puis est capturé en 1940 : il passera 9 mois en Allemagne en tant que prisonnier de guerre. En 1941, il est libéré et devient professeur au Lycée Pasteur jusqu’à la fin de la guerre. Il travaille alors sur des pièces de théâtre engagé <em>(Les mouches</em>, <em>Huis Clos</em>, <em>Les Mains Sales</em>, …), lesquelles sont jouées clandestinement, mais surtout publie son ouvrage majeur, <em>L’Etre et le Néant</em>.</div>
<div style="text-align: justify;">Sartre produit aussi une abondante oeuvre littéraire, dont <em>La nausée</em>, les Chemins de la Liberté notamment.</div>
<div style="text-align: justify;">Politiquement, le philosophe est proche des communistes et a fait la promotion des idées marxistes <em>(Critique de la Raison Dialectique</em>) et s’oppose sans relâche au Général De Gaulle, notamment sur la guerre d’Algérie. Sa célébrité l’amena a reçevoir le prix Nobel de littératire, qu’il refusa. Pendant la révolte étudiante de Mai 68, Sartre tente de guider le mouvement, sans grand succès.</div>
<div style="text-align: justify;">Il meurt en 1980 d’un oedème pulmonaire. Il est enterré au Cimetière Montparnasse.</div>
<div style="text-align: justify;">Sa vie personnelle fut marquée par la présence continue de Simone de Beauvoir, avec laquelle il entretint une relation d’amour libre et le refus de posséder quoi que ce soit.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Le fonds est classé de la manière suivante : Ecrits de jeunesse ; Oeuvre littéraire ; Oeuvre philosophique ; Biographies ; Autobiographie ; Ecrits politiques ; Etudes diverses ; Scénarios ; Coupures de presse</div>
Sartre, Jean-Paul (1905-1980)
Eléments biographiques extraits du site La-Philo.com ; notice sur le fonds dans le catalogue de la BNF.
Fonds en cours de classement, communicable uniquement sur rendez-vous.
74 boîtes
Archives
Manuscrits
NAF 28405
XXe siècle