Fonds Michel Foucault (1926-1984)
Philosophie
Histoire
Sciences -- Histoire
Médecine -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Philosophe, historien des sciences, Michel Foucault fut l’élève de <strong>Jean Hyppolite</strong>, de <strong>Maurice Merleau-Ponty</strong> et de<strong> Louis Althusser</strong> à l<strong>’École normale supérieure</strong>. Il publia, en 1961, sous le titre <em>Histoire de la folie à l’âge classique</em>, sa thèse de philosophie dirigée par <strong>Georges Canguilhem</strong>. Avec <em>Naissance de la clinique</em> (1963), <em>Les Mots et les Choses</em> (1966) ou encore<em> L’Archéologie du savoir</em> (1969), Michel Foucault analyse les formations et transformations discursives à l’œuvre dans le champ épistémologique de la culture occidentale.<br />Nommé à l’université de Vincennes en 1968, multipliant les prises de parole et inventant de nouvelles formes d’engagement, Michel Foucault revendiqua la figure de l’’intellectuel spécifique‘ et créa, avec <strong>Daniel Defert</strong>, en 1971, le<strong> Groupe d’information sur les prisons (</strong>GIP). Professeur au <strong>Collège de France</strong> à partir de 1970, il publia <em>Surveiller et punir</em> (1975), <em>La Volonté de savoir</em> (1976), premier tome d’une <em>Histoire de la sexualité</em> que viendront compléter<em> L’Usage des plaisirs</em> (1984) et <em>Le Souci de soi</em> (1984). L’ensemble de ses<em> Dits et écrits</em> ont été publiés (en 1994), ainsi que plusieurs comptes rendus de ses cours au Collège de France (<em>Il faut défendre la société</em>, 1997 ; Les <em>Anormaux</em>, 1999 ; <em>L’Herméneutique du sujet</em>, 2001).<br /><br />Fonds constitué des cours du Collège de France, notes de lecture, manuscrits d'oeuvres, de cours, d'articles et de conférences.</div>
Foucault, Michel (1926-1984)
Informations biograhiques : site <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/foucault-michel/" target="_blank" rel="noopener">IMEC</a><br />Informations concernant le fonds : site <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc98634s" target="_blank" rel="noopener">BNF<br /><br /></a>
<div style="text-align: justify;">Bien que le fonds soit en cours de traitement, la plus grande partie en est accessible sur demande motivée et après avis de l'ayant droit. S'adresser au département des Manuscrits : manuscrits@bnf.fr</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/234" target="_blank" rel="noopener">Fonds Michel Foucault </a>à l'IMEC
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/538" class="result-title">Fonds Michel Foucault (1926-1984). Documents sonores</a><span> (Collège de France)</span>
117 boîtes d'archives
Français
Archives
NAF 28730
Bibliothèque nationale de France (BNF)
<div style="text-align: justify;">La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est la bibliothèque nationale de la République française, inaugurée sous cette nouvelle appellation le 30 mars 1995 par le président de la République François Mitterrand et héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge. Première institution chargée de la collecte du dépôt légal, à partir de 1537, elle est la plus importante bibliothèque de France et l’une des plus importantes au monde.<br />Ses activités sont réparties sur sept sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand ou Tolbiac, située dans le 13e arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Le site historique, datant du XVIIe siècle, qui occupe désormais un îlot entier, se trouve dans le 2e arrondissement de Paris, sur le lieu du palais Mazarin qui hébergeait également la Bourse de Paris au XVIIIe siècle. On a coutume de le nommer «quadrilatère Richelieu», du nom de la rue de son entrée principale.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France comporte <strong>quatorze départements</strong> et plusieurs collections principalement conservées sur ses quatre sites parisiens, incluant le Département des monnaies, médailles et antiques, héritier du Cabinet des Médailles. L'ensemble des collections conserve environ 40 millions de documents imprimés et spécialisés. Hors de Paris, elle comprend la maison Jean-Vilar à Avignon et deux centres techniques de conservation à Bussy-Saint-Georges et Sablé-sur-Sarthe. Elle est également de plus en plus connue pour sa bibliothèque numérique, <strong>Gallica</strong>, qui permet de consulter la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore. Ses collections, qui s'accroissent d'environ 670 000 documents par an, hors fichiers internet, par le dépôt légal et par acquisition, dont environ 170 000 volumes, s'élèvent à un nombre total de 14 millions de livres et d’imprimés (11 millions à Tolbiac), dont près de 12 000 incunables. Outre des livres imprimés, ses collections comprennent plusieurs millions de périodiques, comptés pour 360 000 titres, environ 250 000 manuscrits, dont 2 500 vélins et 10 000 manuscrits enluminés médiévaux (ce qui en fait la plus grande bibliothèque au monde dans ce domaine), des cartes, estampes, photographies, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédias, numériques ou informatiques (16,5 milliards d'adresses URL), des objets et objets d’art, décors et costumes… Une grande partie des références est consultable en ligne sur le catalogue général de la BnF et ses catalogues spécialisés. Le site François-Mitterrand accueille également l'Inathèque de France chargée du dépôt légal de la radio-télévision qui comporte aussi un fonds de cinéma.<br /><br />La BnF a une <strong>mission</strong> de collecte, d’archivage et d’entretien (conservation, restauration), en particulier de tout ce qui se publie ou s'édite en France, mais aussi des activités de recherche et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l’organisation régulière d’expositions à destination du grand public, et de multiples manifestations culturelles, conférences, colloques, concerts, dans ses locaux et sur son site internet.</div>
Bibliothèque nationale de France
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_de_France" target="_blank">Wikipédia</a>
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Revues
Tirés à part
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
Cartes
Objets
Manuscrits d'Henri Bergson (1859-1941)
Philosophie
Sciences -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Né à Paris, le 18 octobre 1859, fils d’un immigré juif polonais, Henri Bergson accomplit de brillantes études au Lycée Condorcet, puis à l’<strong>École Normale Supérieure</strong> où il entra en 1878, et fut reçu quatrième à l’agrégation de philosophie en 1881, derrière <strong>Jaurès</strong>. Sa carrière d’enseignant, commencée en province (Angers, Clermont-Ferrand), le conduisit vers des postes de plus en plus prestigieux, aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV à Paris, puis dans l’enseignement supérieur à partir de 1897 où il devint maître de conférences à l’École Normale Supérieure. Enfin, aboutissement d’une carrière exemplaire, la chaire de philosophie grecque et latine au <strong>Collège de France</strong> lui fut attribuée en 1900.<br />Il avait à cette date déjà publié deux de ses œuvres majeures : en 1889, son <strong><em>Essai sur les données immédiates de la conscience</em></strong>, titre de sa thèse de doctorat, et en 1896,<strong> <em>Matière et Mémoire</em></strong>. L’ensemble de son œuvre — qui comporte notamment <strong><em>L’Évolution créatrice</em> </strong>(1907), et <strong><em>Les Deux Sources de la morale et de la religion</em></strong> (1932) — s’inscrivait contre le formalisme kantien et les différentes formes de positivisme et de scientisme. S’appuyant sur les connaissances modernes en psychologie, Bergson définissait pour la philosophie des voies nouvelles. Faisant de la pensée une expérience de l’esprit qui va immédiatement à celui-ci comme à son objet, il liait conscience et durée.<br />Charles Péguy a pu dire de Bergson : « Il est celui qui a réintroduit la vie spirituelle dans le monde. » Et l’on se rappelle aussi le jugement de Paul Valéry : « Très haute, très pure, très supérieure figure de l’homme pensant. » Ses contemporains, qui ne s’étaient pas trompés sur son importance et son influence, multiplièrent les distinctions à son égard. Élu dès 1901 à l’<strong>Académie des Sciences morales et politiques</strong>, entré à l<strong>’Académie française</strong> en 1914, il reçut en 1928 le <strong>prix Nobel de Littérature</strong>, et fut élevé en 1930 à la dignité de Grand-croix de la Légion d’honneur.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France conserve trois manuscrits autographes de Bergson : <em>Durée et simultanéité</em>, <em>La pensée et le mouvant</em>, <em>Les deux sources de la morale et de la religion</em></div>
Bergson, Henri (1859-1941)
<div style="text-align: justify;">Données biographiques extraites du <a href="http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/henri-bergson" target="_blank">site de l'Académie française</a> Informations concernant les manuscrits sur le <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc8191v" target="_blank"> site de la BNF</a></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/238" target="_blank">Fonds Henri Bergson</a> à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet (Paris)<br />Voir les fonds conservés par l'ENS Ulm, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, la Bibliothèque de l'Institut de France dans <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/" target="_blank">CALAMES</a><br />Voir les archives du Collège de France dans le catalogue <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank">Salamandre<br /></a></div>
3 manuscrits reliés
Français
Manuscrits
NAF 14375-14377
Fonds Alain (1868-1951)
Philosophie
<div style="text-align: justify;">Né en 1868, fils de vétérinaire, le jeune Émile Chartier se voue à la philosophie après avoir suivi les cours de <strong>Jules Lagneau</strong> à Paris. Élève de l’<strong>École normale supérieure</strong>, il passe l’agrégation et commence en 1892 une carrière de professeur qui le mène au lycée Corneille de Rouen puis au lycée Henri-IV de Paris, où il est professeur de rhétorique supérieure de 1909 à 1934. Il y a comme élèves de futurs grands noms de la pensée, entre autres <strong>Raymond Aron</strong>, <strong>Georges Canguilhem</strong> et<strong> Simone Weil</strong>. Entre-temps, il a fait l’expérience du journalisme en collaborant à la <em>Dépêche</em> de Rouen et de Normandie à partir de 1903. Sous le nom d’Alain, il y lance la formule des <strong><em>Propos</em></strong>, d’abord hebdomadaires puis quotidiens, qui paraîtront ensuite dans la <em>Nouvelle Revue française</em> avant d’être réunis en volumes : <em>Propos</em> (1908-1920), S<em>ystème des beaux-arts</em> (1920 ; édition augmentée en 1926), <em>Propos sur l’esthétique</em> (1923), <em>Souvenirs concernant Jules Lagneau</em> (1925), <em>Propos sur le bonheur</em> (id.), <em>Propos sur l’éducation</em> (1932), <em>Idées</em> (id.), <em>Propos sur la littérature</em> (1934),<em> Propos de politique</em> (id.), les <em>Dieux</em> (id.), <em>Propos d’économique</em> (1935), <em>Histoire de mes pensées</em> (1936), <em>Vigiles de l’esprit</em> (1942).<br /> Radical par tempérament, qui se range avec ardeur du côté des <strong>dreyfusards</strong>, Alain est aussi <strong>pacifiste</strong> par conviction. Par devoir, cependant, il prend part à la Première Guerre mondiale dans l’artillerie – alors qu’il est âgé de 46 ans lorsqu’elle éclate. C’est au cours de cette période passée sous les drapeaux qu’il se met à la rédaction de plusieurs ouvrages, dont font partie les Quatre-Vingt-Un Chapitres sur l’esprit et les passions – qui paraîtront en 1917 et seront refondus en 1941 sous le titre <em>Éléments de philosophie</em> –, de même que son célèbre pamphlet <em>Mars, ou la Guerre jugée</em> (1921), une pièce, le<em> Roi Pot, et</em> <em>les Vingt et Une Scènes de comédie</em>, dont la publication sera posthume.<br />Démobilisé en 1917 après une grave blessure à un pied, Alain s’installe au Vésinet. Il se consacre alors à d’autres livres importants – les <em>Dieux</em> étant à ses yeux le meilleur de tous – et à des commentaires de poèmes de <strong>Paul Valéry</strong> (1929 et 1936). Conscient de la menace d’une nouvelle guerre dès le début des années 1930, il anime, avec le physicien<strong> Paul Langevin</strong> et l’anthropologue <strong>Paul Rivet</strong>, le <strong>Comité de vigilance des intellectuels antifascistes</strong>. Victime d’une attaque cérébrale en 1936, il finit sa vie en fauteuil roulant. <br /><br />La Bibliothèque nationale de France conserve un fonds Alain constitué de manuscrits de ses œuvres, de cours qu'il a enseignés (notamment à Henri IV et au collège Sévigné), de carnets de notes, de correspondances, ainsi qu'un fichier documentaire.</div>
Alain (1868-1951)
Chartier, Émile (1868-1951), dit Alain
Chartier, Émile-Auguste (1868-1951), dit Alain
<div style="text-align: justify;">Éléments biographiques extraits de la <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/%C3%89mile_Chartier_dit_Alain/104506">notice Larousse en ligne</a> Description du fonds, du <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc72605" target="_blank">catalogue des archives et manuscrits en ligne de la BNF</a></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/1" target="_blank">Fonds Georges Canguilhem</a> au CAPHÉS comprenant des notes prises lors de cours d'Alain.<br />Voir CALAMES : documents notamment à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, ENS Ulm, à la Bibliothèque inter-universitaire de la Sorbonne.</div>
72 volumes dont 45 cahiers et 1 fichier
Français
Manuscrits
Archives
NAF 17693-17764
XIXe-XXe siècles
Archives de Gilles-Gaston Granger (1920-2016)
Philosophie
Epistémologie
<div style="text-align: justify;">
<p>Gilles-Gaston Granger (1920-2016), a notamment été professeur à l'Université de Haute-Provence de 1964 à 1986, puis professeur au Collège de France de 1986 à 1990, où il a occupé la chaire d'épistémologie comparative. Spécialiste de Wittgenstein, il a publié une quarantaine d'ouvrages et plus d'une centaine d'articles, notamment sur les rapports entre les sciences dures et la philosophie, et sur l'épistémologie des sciences sociales. En 2012, il fait don de ses papiers à la Bibliothèque nationale de France et de sa bibliothèque à l'Université de Haute-Provence.</p>
<p><span>Le fonds conservé par la BNF est très complet : il comprend les archives concernant ses publications, ses activités d'enseignant et sa carrière universitaire, sa documentation de travail et sa correspondance.</span></p>
</div>
Granger, Gilles-Gaston (1920-2016)
<a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc95036t" target="_blank">Site web</a>
Consultation sur rendez-vous : manuscrits[@]bnf.fr
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/33" target="_blank">Bibliothèque personnelle de Gilles-Gaston Granger</a> (1920-2016) conservée par le CEPERC<br />Des documents administratifs au Collège de France, voir <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank">catalogue<br /></a>Quelques documents dans des fonds conservés à l'ENS, voir <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/" target="_blank">CALAMES</a></div>
112 cartons (36 mètres linéaires)
Français
Archives
Ressources numériques
Manuscrits
NAF 28690
XXe-XXIe siècles
Fonds Antoine Abbadie (1810-1897)
Ethiopie
<div style="text-align: justify;">Ce fonds, distinct du Fonds éthiopien proprement dit, forme une collection à part qui porte le nom du savant. Antoine d'Abbadie (1810-1897), géographe et aussi linguiste, ethnologue et numismate, séjourna en Éthiopie de 1837 à 1849 en compagnie de son frère Arnauld. Marius Chaîne en publia le catalogue en 1912. La majorité des ouvrages d'une grande variété date des XVIIe et XVIIIe siècles : Écriture sainte, annales des rois d'Éthiopie presque complètes, poésie et art épistolaire, plusieurs manuscrits à peintures. On peut signaler que 17 volumes de notes et de lettres concernant l'Éthiopie, laissés par Antoine d'Abbadie, figurent dans le fonds des Nouvelles Acquisitions françaises sous les cotes : N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049. Antoine d'Abbadie avait lui-même publié le catalogue de sa collection en 1859. À cette occasion fut gravé par l'Imprimerie impériale un nouveau type de caractères éthiopiens.</div>
Abbadie, Antoine (1810-1897)
<a href="http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/antoine-abbadie" target="_blank">Bibliothèque nationale de France</a>
Fonds ouvert
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/171" target="_self">Papiers d'Antoine-Th. d'Abbadie (1810-1897) à la Bibliothèque de l'Institut de France</a>
<a href="%20https://rhpst.huma-num.fr/items/show/172" target="_self">Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à l'Académie des Sciences</a>
17 volumes, 200 manuscrits
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. N. a. fr. 10222-10223, 21299-21305, 22430-22433, 23851-23853, 24049.
1837-1849
Fonds Roger Blais
Agronomie
<div style="text-align: justify;">Cet élève de l'Institut national d'agronomie et de l'Ecole forestière commença sa carrière comme ingénieur forestier à Chambéry, puis à Nancy. A partir de 1945, il dirigea l'Ecole supérieure du bois puis l'Institut national d'agronomie (Paris-Grignon) de 1957 à 1970. Sa carrière entièrement au service de la forêt explique la composition du don consenti à la Bibliothèque nationale en 1993. Les ouvrages du XVIIIe siècle portant sur la forêt et l'agriculture forment la majeur part de ce fonds. N'y manque aucun des titres qui reflètent l'histoire du mouvement de la Nouvelle agriculture, qu'il s'agisse de traités majeurs comme celui d'Olivier de Serre (dans l'édition entreprise par la Société d'agriculture du département de la Seine en 1805) comme celui de Duhamel du Monceau, de recueils d’édits, d'ordonnances forestières ou de modestes brochures publiées par les sociétés d’agriculture.</div>
Blais, Roger (1905-1992)
<a href="http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/blais-z-blais" target="_blank">Bibliothèque nationale de France</a>
Fonds ouvert
368 cotes
français
Ouvrages imprimés
Departement Littérature et Arts Bibliothèque nationale de France
XVIIIe-XXe siècles
Fonds Camille Falconet
<div style="text-align: justify;">Médecin consultant de Louis XV et bibliophile, ses collections imprimées atteignaient 50000 volumes. À sa mort, et selon sa volonté, les bibliothécaires du roi furent autorisés à extraire de ses collections les ouvrages que la bibliothèque ne possédait pas. Ainsi, de tout livre inscrit dans le Catalogue de la bibliothèque de feu M. Falconet paru en 1763, la bibliothèque possède au moins un exemplaire : soit un exemplaire qu’elle possédait antérieurement, soit un exemplaire prélevé dans la bibliothèque de Falconet si la bibliothèque ne l’avait pas acquis antérieurement. Les 11000 livres prélevés portent sur la page de titre un estampillage à l’encre rouge “ don Falconet ”.</div>
Falconet, Camille (1671-1762)
<a href="http://comitehistoire.bnf.fr/dictionnaire-fonds/falconet" title="BnF" target="_blank">Bibliothèque nationale de France</a>
Fonds ouvert
11 000 volumes
français
Ouvrages imprimés
<div style="text-align: justify;">Dans les lettres non cataloguées, on a gardé l’unité morale de la collection, tout en répartissant les livres par lettres. Au moment de l’inventaire général, les livres sont restés groupés entre le fonds porté et le fonds non porté, dans chaque format. Ils ont au dos, en plus de leur cote inventaire actuelle, la mention Falc. et le numéro du catalogue imprimé cité plus haut. A titre d’exemple, dans la lettre R, ces ouvrages sont conservés entre les cotes actuelles 632-649 pour le folio, 6562-6787 pour le 4°, 25509-25989 pour l’8°. Dans les lettres cataloguées, au contraire, les ouvrages ont été indistinctement versés selon leur sujet précis dans les différentes sections. Ce fonds de caractère encyclopédique est particulièrement riche dans le domaine des sciences exactes et naturelles (lettres S, T, V).</div>
XVIIe-XVIIIe siècles
Fonds de la Société de géographie
Géographie
<div style="text-align: justify;">La Société de Géographie est créée à Paris à l’issue d’une réunion tenue le 19 juillet 1821 et tient sa première assemblée générale à l’Hôtel de ville de Paris, sous la présidence de Jean-Denis Barbié du Bocage le 15 décembre de la même année. Dès l’origine la Société de Géographie prévoit de constituer une bibliothèque ouverte aux membres de la Société de Géographie mais sans réels moyens financiers. Des revues géographiques du monde entier sont reçues en échange du bulletin mais les principaux enrichissements proviennent des dons de ses membres et correspondants français ou étrangers : militaires, diplomates, ingénieurs, voyageurs ou explorateurs qu'elle a encouragés.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong><br />L’Inventaire comprend :</strong></div>
<div style="text-align: justify;">– les archives administratives de la Société de Géographie : dossiers de travail, coupures de presse, correspondance<br /> – des nombreux et précieux documents manuscrits : carnets de notes, journaux de route, dessins et croquis, documents cartographiques…</div>
<div style="text-align: justify;">Parmi les pièces remarquables, on peut citer : des notes de René Caillié sur son voyage à Tombouctou, des carnets de route de Jules Crevaux en Amazonie, de Jean-Baptiste Feuvrier en Perse… les archives d’explorateurs célèbres : Francis Garnier en Indochine, Maurice de Périgny en Amérique centrale…des dossiers sur l’histoire des séismes du monde entier réunis par le sismologue français Fernand de Montessus de Ballore. Citons encore les 34 lettres d’Alexandre de Humboldt (reproduites dans <i>Acta</i><i> Geographica</i> en 1965, n° 53-54), des lettres et cinq carnets de notes dus à la plume et au crayon d’Heinrich Barth (reproduits dans <i>Acta</i><i>Geographica</i> en 1967, n° 69-70). </div>
<div style="text-align: justify;">Plus récemment, la Société s’est enrichi de plusieurs fonds d’archives : archives <strong><a href="http://gallica/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&f_typedoc=manuscrits&q=jules+girard">Jules Girard</a> </strong> (hydrographie) Louis Marin (Asie), Odette du Puigaudeau (Maroc et Sahara), Robert Vergnes (Amérique centrale), Henri de Monfreid (Ethiopie, Mer rouge). Ces fonds sont décrits dans le supplément à l’inventaire des manuscrits (Alfred Fierro puis France Duclos) désormais intégré au <strong>catalogue général de la BnF <a title="http://catalogue.bnf.fr/index.do" href="http://catalogue.bnf.fr/index.do">http://catalogue.bnf.fr/index.do</a></strong><a title="http://catalogue.bnf.fr/index.do" href="http://catalogue.bnf.fr/index.do">.</a></div>
<div style="text-align: justify;">Une démonstration particulièrement éclatante de la richesse de notre fonds a été apportée par la publication du <i>Guide des Sources de l’Histoire de l’Afrique</i>, réalisé sous les auspices de l’UNESCO par le Conseil International des Archives (Edition Inter Documentation Company A.G. Zug. Suisse).</div>
<div style="text-align: justify;">Comme autres livres précieux, signalons une édition rarissime des <i>Singularitez de la France antarctique</i>, par André Thevet, parue en 1557, à Paris, chez les héritiers de Maurice de La Porte, ou encore le <i>De Nuper sub D. Carolo repertis insulis</i>, intéressant la découverte de l’Amérique, publié à Bâle en 1521. Ces ouvrages rarissimes n’existent pas à la Bibliothèque nationale de France.<br /><br />Les collections photographiques de la Société de géographie, exceptionnelles par leur originalité, leur diversité et leur remarquable cohérence, constituent une source unique pour l’histoire des voyages et des découvertes au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">Arrivées spontanément puis collectées et réunies en un fonds sous l’impulsion du bibliothécaire <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/224.htm">James Jackson</a> </b>à partir de 1881, ces photographies proviennent des dons des membres et correspondants français ou étrangers de la Société : militaires, diplomates, ingénieurs, voyageurs ou explorateurs qu’elle a encouragés.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">L’intérêt de la Société de géographie pour la photographie se manifeste dans le dernier quart du XIXe siècle. En 1875 est organisée la première conférence illustrée par des projections photographiques. Un appel à dons pour l’accroissement des collections, lancé en 1885 par la Société auprès de ses membres, connaît un immense succès et, en 1925, le fonds s’enrichit de la bibliothèque du prince <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/251.htm">Roland Bonaparte</a></b>, qui lègue à la Société la partie géographique de ses collections.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">Ces collections constituent un ensemble prestigieux couvrant, sur plus d’un siècle, tous les continents. Plus de 100 000 documents, épreuves papier, clichés sur verre, cartes postales, sont désormais conservés au Département des Cartes et Plans de la Bibliothèque Nationale de France.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">En 2007 a eu lieu dans la Galerie de photographie du site Richelieu de la BnF, l’exposition <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/index.htm">« Trésors photographiques de la Société de Géographie »</a> </b> Une exposition virtuelle accompagnait cette manifestation, site toujours visible.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">La pièce la plus prestigieuse des collections photographiques de la Société est <b><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b77021632.r=du+camp+egypte.langFR">l’album du voyage en Egypte de Maxime du Camp</a></b>, voyage réalisé en 1849-1850 en compagnie de Gustave Flaubert. Cet album de 168 photographies a été légué à la Société par <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/225.htm">Charles Maunoir</a></b>, exécuteur testamentaire d’Henri Duveyrier, alors propriétaire de l’album.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les globes hollandais, tout d’abord, comportent huit pièces réparties en deux groupes et sur deux siècles : quatre globes de Blaeu et quatre des Valk, et pour chaque groupe, deux globes célestes et deux terrestres. De Willem Janszon Blaeu (1571-1638), le plus ancien est un globe céleste de 1603, de 33,7 cm de diamètre (dimension extérieure 47 cm) et de 51 cm de hauteur. Nous avons ensuite une paire de globes, céleste et terrestre (2) de 1606 (diamètre 13,5 cm, hauteur 26 cm) montés chacun sur quatre pieds en bois tourné ; un globe terrestre de 1682 (3) enfin, mais édité par Joannès Van Keulen. Ces quatre globes sont produits à Amsterdam. Il en va de même au siècle suivant pour ceux des Valk (Gerhard, Ca 1650-1726 ; Léonard, 1675-1755), également au nombre de quatre et qui doivent être décrits par paire : datés de 1715, un globe terrestre et un globe céleste (46,2 cm de diamètre sur environ 62 cm de hauteur) et de 1750 un globe terrestre et un globe céleste également (31,2 cm de diamètre sur une hauteur de 45,5 cm) tous montés sur quatre pieds colonnes. Une pièce non datée, mais probablement du XIXe siècle, présentée sans pied, de 41,5 cm de diamètre, est à rattacher aux globes hollandais : il s’agit d’un fac-similé d’un globe céleste de Mercator de 1571.</div>
<div style="text-align: justify;">La production anglaise, toujours au XVIIIe siècle, est représentée par quatre globes des Adams (George, Ca 1704-1773 et son fils, George également, 1750-1795) : une paire de globes terrestres (1765) et céleste (1771), chacun de 30,5 cm de diamètre sur une hauteur de 57 cm environ, munis d’une table d’horizon réunie à un pied à base tripode comportant une boussole ; un globe terrestre daté vers 1770, sans pied, de 43,8 cm de diamètre, un globe céleste enfin, de 1775 (45,9 cm de diamètre sur 82 cm de hauteur), avec une table d’horizon reposant sur des quarts de cercle de bois réunis en un axe central terminé par trois pieds. Le tout est édité à Londres.</div>
<div style="text-align: justify;">Toujours au XVIIIe siècle, la production française est magnifiquement représentée par une paire de globes, céleste et terrestre (7) de 1773, due à Didier Robert de Vaugondy, éditée à Paris, les globes mesurent chacun 45,5 cm de diamètre sur une hauteur de 92 cm ; ils sont montés sur une table d’horizon octogonale avec boussole encastrée, reposant sur cinq pieds de bois noir décorés de feuillage doré.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les cartes constituent un ensemble important de plus de 50 000 documents, pour la plupart classés mais en cours de catalogage. Environ 3 000 documents sont accessibles.</div>
<div style="text-align: justify;">Parmi les cartes figure un splendide <strong><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5901153f">portulan de Giacomo Maggiolo</a></strong> daté de 1563, une peinture sur vélin de Fred Woldemar représentant un combat naval en <strong><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5906256k/f1.item">rade de Macassar</a></strong> en 1660. Provenant également de la collection du prince Bonaparte une carte gravée de Corse due à Sutter et produite à Augsburg est datée par Ceccaldi de 1730. Dans la splendide collection d’atlas réunie toujours par R. Bonaparte il convient de signaler les <em>Cartes générales de toutes les provinces de France, revues, corrigées et augmentées par le sieur Tassin</em>, dans une édition inconnue de 1634, le <em>Spieghel der Zeevaert</em>, oeuvre de Luc Jansz Waghenaer datée de 1585, recueil maritime de cartes exceptionnel et fondamental jusqu’à la parution du <em>Neptune français</em> de 1693, le <em>Theatrum orbis terrarum</em> d’Ortelius dans son édition latine de 1591-1592, le <em>Toonneell der Steden van’s konings Nederlanden de Blaeu</em> daté de 1649.</div>
<div style="text-align: justify;">Alfred Fierro, <em>La Société de Géographie 1821-1946</em>, Paris : H. Champion ; Genève : Droz, 1983. Claude Sibertin-Blanc, Bibliothèque de la Société de Géographie, catalogue des livres de la Réserve, Paris, Société de Géographie, 1952.
<p id="publication" class="notice"><span>Trésors photographiques de la Société de géographie [Texte imprimé] / sous la direction d'Olivier Loiseaux. Bibliothèque nationale de France : Glénat, impr. 2006</span></p>
</div>
BnF
1821-1996
<div style="text-align: justify;">Nombreuses numérisations. Documents imprimés à consulter au département des Cartes et Plans à la BnF (salle R)</div>
Corpus Gallica sur les photographies de la Société de Géographie : <a title="http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie" href="http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie">http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie</a>
<div style="text-align: justify;">
<p>Le fonds est constitué de trois séries : 38 boîtes de « cartons », 219 de manuscrits in-folio, in-4° et in-8°, et une centaine de « colis ».</p>
</div>
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Fonds Claude Lévi-Strauss (1908-2009)
Anthropologie
Ethnologie
Parenté
Mythologie
Structuralisme
Totémisme
<div style="text-align: justify;">Claude Lévi-Strauss, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l'échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du XXe siècle. Il est devenu notamment l'une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l'anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l'ethnologie et l'anthropologie en leur appliquant les principes holistes issus de la linguistique, de la phonologie, des mathématiques et des sciences naturelles.</div>
<div style="text-align: justify;">Professeur agrégé de philosophie et enseignant au début des années 1930, il se tourne à partir de 1935 vers l'ethnologie, dont il va faire son métier. Après ses premiers travaux de terrain sur les peuples indigènes du Brésil entre 1935 et 1939, il est contraint de s'exiler en 1941 à New York ; où il rencontre de grandes figures des sciences humaines et sociales, dont le phonologue russe Roman Jakobson, auprès de qui il s'initie aux principes de l'analyse structurale et de la linguistique moderne. À partir de cette découverte décisive qu'il choisit d'appliquer à la parenté, il élabore les principes de l'anthropologie structurale, en rupture radicale avec les courants alors dominants en ethno-anthropologie (évolutionnisme, diffusionnisme, culturalisme, fonctionnalisme) : il cherche à expliquer la société et ses manifestations comme un tout doté d'une cohérence interne autorégulée, échappant à la conscience des individus. À son retour en France, il soutient et publie en 1949 sa thèse sur <em>Les Structures élémentaires de la parenté</em>, première application de sa méthode novatrice, qui lui apporte une notoriété précoce parmi les anthropologues de nombreux pays.</div>
<div style="text-align: justify;">Durant les années 1950, il enseigne en France, où il est directeur d'étude à l'Ecole pratique des hautes études, et aux États-Unis et consolide les principes de sa méthode structurale, qu'il présente en 1958 au public sous la forme d'un recueil d'articles, <em>Anthropologie structurale</em>, premier d'une série d'ouvrages méthodologiques.<br />Ses travaux apportent un éclairage neuf sur un grand nombre de problématiques anthropologiques classiques jusqu'alors mal connues ou inexpliquées. Ils acquièrent rapidement un rayonnement international et inspirent d'autres disciplines, participant dans une large mesure à la naissance du mouvement structuraliste français. Élu en 1959 à la chaire d'anthropologie sociale du Collège de France, Lévi-Strauss quitte le champ de la parenté et continue avec <em>Le Totémisme aujourd'hui</em> et <em>La Pensée sauvage</em> (1962) à revisiter les grandes thématiques anthropologiques, bouleversant le regard occidental sur les sociétés sans écriture. Puis, durant près d'une décennie, il se consacre à une approche structurale des mythes, publiant entre 1964 et 1971 les quatre volumes des <em>Mythologiques</em>, son œuvre majeure.<br />Dans les années 1970 puis après sa retraite en 1982, il adapte sa méthode scientifique à l'évolution générale du paradigme structuraliste vers la dimension temporelle (diachronie, structuralisme génétique), travaillant notamment avec les historiens des <em>Annales</em> à la naissance de l'anthropologie historique sur des thèmes comme la famille, la parenté cognatique, le système à maison. Parallèlement, tout au long de sa carrière, il participe à la réflexion sur les sciences sociales et leur organisation institutionnelle, et réexamine de façon critique de vastes thématiques des sciences humaines comme l'art, le progrès, la race, les rapports entre nature et culture, le développement et la condition humaine.</div>
<div style="text-align: justify;">Auteur, à côté de ses nombreux ouvrages de caractère universitaire, d'un livre plus littéraire et autobiographique, <em>Tristes Tropiques</em>, qui connut dès sa parution en 1955 un large succès public en France comme à l'étranger, Lévi-Strauss a été élu en 1973 à l'Académie française. Ayant acquis à partir des années 1980 une très grande stature intellectuelle, consacrée en 2008 par l'entrée de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade, il reste présent dans les médias et les débats de société jusqu'à un âge avancé.<br />Sa pensée, qui avait perdu après les années 1970 une grande partie de son influence dans les sciences sociales avec le reflux du paradigme structuraliste et holiste, connaît une nouvelle vitalité à partir des années 2000 en philosophie des sciences et des mathématiques, autour de la notion-clé de transformation.<br /><br />Le fonds conservé à la BNF comprend la totalité des archives qu'il a produites au cours de ses recherches.</div>
Lévi-Strauss, Claude (1908-2009)
Éléments biographiques extraits de Wikipédia ; Notice de présentation du fonds dans la catalogue de la BNF
<div style="text-align: justify;">La consultation du fonds est soumise à l'autorisation de Mme Lévi-Strauss (la BnF se charge de faire suivre les demandes qui lui seront adressées). Par ailleurs, toute demande de consultation - après autorisation - s'effectue sur rendez-vous, au moins 72 h avant la date souhaitée pour la communication des documents, par exemple par courrier électronique à l'adresse : manuscrits@bnf.fr</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/515" target="_blank">Fonds d'archives administratives</a> du Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS).
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NAF 28150