Papiers Vildé-Zouroff
Anthropologie
Ethnographie
Estonie
Setumaa (Estonie ; région)
Civilisations arctiques
<div style="text-align: justify;">Boris Vildé (1908-1942) est originaire de Russie, pays que sa famille a fui en 1919 pour Tartu, en Estonie. Après un séjour en Allemagne où ses activités antifacsistes sont réprimées, il s'installe en France. Il étudie l'allemand, le japonais et rencontre <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/361" target="_blank">Paul Rivet</a>, alors directeur du Musée de l'Homme. Naturalisé français en 1936, il devient chargé du Département d'Arctique du Musée de l'Homme. Membre fondateur du réseau de résistance du Musée, il est arrêté en 1941 et fusillé en 1942 au Mont Valérien.<br />Leonide Zouroff est un archéologue russe qui a étudié en Estonie et à l'Institut d'Etudes slaves de Paris en 1936 où il rencontre Boris Vildé, alors chargé du Département des civilisations arctiques du Musée de l'Homme.<br />Leonide Zouroff et Boris Vildé ont effectué en 1937 une mission ethnographique commune en Estonie, dans la région de Setumaa située aujourd’hui de part et d’autre de la frontière entre la République d’Estonie et la Fédération de Russie.<br />Le fonds contient les <strong>archives scientifiques</strong> et les <strong>photographies</strong> se rapportant à cette mission.</div>
Vildé, Boris (1908-1942)
Zouroff, Léonide
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2167" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="http://sciencepress.mnhn.fr/fr/collections/archives/missions-du-musee-de-l-homme-en-estonie" target="_blank">Site du Muséum National d'Histoire Naturelle</a><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Vild%C3%A9" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
1 boite
Français et russe.
Archives
Photographies
MH ETHN EUR 205
1937-1997
Papiers de famille et manuscrits scientifiques des Jussieu
Botanique
<div style="text-align: justify;">La famille de Jussieu est une famille française qui a connu entre le XVIIe et le XIXe siècle plusieurs générations de botanistes.<br />Le fonds contient des archives <strong>personnelles</strong> et <strong>scientifiques</strong> des différents membres de la famille Jussieu. Cet ensemble comprend notamment des papiers personnels et familiaux, des documents de correspondance scientifique, des notes et mémoires divers (pour la plupart autographes).</div>
Jussieu (famille de)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1280" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Jussieu" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
Ces documents sont le plus souvent rédigés en français ou en latin.
Archives
Manuscrits
Ms Jus 1 - Ms Jus 110
XVIIème - XXème siècles
Fonds Paul-Emile Victor. Groenland 1934-1937
Anthropologie
Ethnologie
Explorateur polaire
Groenland
Esquimaux
Inuits
<div style="text-align: justify;">Paul-Emile Victor est né le 28 juin 1907 à Genève et décédé en mars 1995 à Bora-Bora, en Polynésie Française. La vocation polaire de Paul-Emile Victor remonte à son enfance. Il oriente toutes ses études pour réaliser son rêve. Ingénieur (Ecole Centrale de Lyon), licencié ès sciences, diplômé d'ethnologie (Institut Ethnologique de Paris), il a également des certificats de licence de lettres. Il a fait son service militaire comme officier de marine pour apprendre à naviguer. En 1933, il suit les cours de <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/358" target="_blank">Marcel Mauss</a> à Paris et, étant attaché au Musée d'Ethnographie du Trocadero (devenu Musée de l'Homme), il prépare dès 1934 sa première expédition polaire. (C'est à cette époque qu'il commence à signer sous le pseudonyme "PEV"). En 1934-1935, il est le chef de l'Expédition Française sur la côte Est du Groenland. Avec Robert Gessain, médecin-anthropologue, Michel Pérez, géologue et Fred Matter, cinéaste, la Mission est embarquée à bord du Pourquoi-Pas? par le Commandant Charcot, déposée chez les esquimaux d'Angmassalik en juillet 1934 et reprise par le même navire en août 1935. Travaux réalisés : ethnologie, anthropologie, géologie.<br />En 1936, il organise l'Expédition Française Trans-Groenland dont le projet est de traverser la calotte glacière d'ouest en est, à pied et avec des traîneaux à chiens. Avec Robert Gessain, Michel Pérez, et Eigil Knuth, il se fait déposer à ChristianShaab, côte Ouest et rejoint Sermilik sur la côte Est après une traversée de 40 jours pour couvrir 800 kilomètres. Travaux réalisés : glaciologie, météorologie. Ensuite, il passe un deuxième hivernage au Groenland, mais cette fois-ci seul, adopté pendant 14 mois dans une famille Esquimau à Kangerdlugssuatsiak où il se fait déposer par Charcot en août 1936. Le Pourquoi-Pas? disparaît en mer lors du retour vers l'Europe. Paul-Emile Victor n'apprendra le drame qu'en 1937. De nombreux documents, et notamment le film tourné sur la traversée trans-groenlandaise, sont perdus dans ce naufrage. De ses hivernages, il rapporte une étude approfondie de ces populations, et toute une collection d'objets ethnographiques (4000 pièces) dont il fera don au Musée de l'Homme. Il rapporte aussi des travaux de cartographie, avec l'exploration de l'arrière pays d'Ammassalik jusqu'au Mont Forel (cette région du Groenland porte, aujourd'hui, sur toutes les cartes du monde, les noms français qu'il a donnés).<br />En 1938, puis 1939, il fait deux séjours d'études ethnologiques en Laponie (avec les Docteurs Raymond et Michel Latarjet). Il travaille également pour le Ministère de la Défense, en vue d'adapter les techniques du traîneau à chiens dans les Alpes Françaises.<br />Au début de la guerre, il est nommé Adjoint à l'Attaché Naval de France en pays scandinaves. Après l' armistice de 1940, en octobre, il quitte la France, passant par l'Afrique du Nord pour rejoindre l' Angleterre et les Forces Françaises Libres du Général de Gaulle. Mais après un séjour forcé au Maroc et en Martinique, il arrive l'année suivante aux Etats-Unis où il s'engage dans la U.S. Air Force comme simple soldat. Après avoir été nommé officier, il devient instructeur pour les régions arctiques, étudie et prépare de nombreux travaux scientifiques, manuels techniques pour les troupes américaines destinées à ce continent. Il termine la guerre comme capitaine.<br />En 1947, il crée les Expéditions Polaires Françaises (Missions Paul-Emile Victor) qu'il dirige jusqu' en 1976. De 1948 à 1968, il organise plusieurs expéditions au Groenland et en Terre Adélie. En 1968, il est délégué général de la Fondation pour la Sauvegarde de la Nature. En 1974, avec Alain Bombard, Jacques-Yves Cousteau et Haroun Tazieff il crée le groupe Paul-Emile Victor pour la défense de l' Homme et de son Environnement. Il utilise une grande partie de son temps à écrire des ouvrages scientifiques, techniques ou de vulgarisation, ainsi que des ouvrages décrivant ses expéditions et les moeurs des esquimaux qu'il a rencontrés, ouvrages autobiographiques dont la dimension ethnologique contribue à leur large succès. En 1977, réalisant le deuxième rêve de son adolescence, il s'est installé avec sa famille en Polynésie Française sur un îlot dans le lagon de Bora-Bora. Il écrit, dessine et peint. En 1987, pour fêter ses 80 ans il retourne en Terre Adélie en février, et se rend dans l'extrême Nord Canadien et au pôle Nord en avril-mai de la même année. En 1988, le Musée de l'Homme a présenté une exposition des documents, collections et oeuvres ethnographiques de Paul-Emile Victor, ainsi que ses dessins et peintures concernant les régions polaires (Juin 1988-Septembre 1989).<br />Le contenu du Fonds Paul-Emile Victor se décompose ainsi : <br />A- Les <strong>manuscrits</strong> (cotés VICTOR Ms) : Des journaux de bord de 1934 à 1937, tenus au jour le jour, retracent l'activité de P.-E. Victor durant ses deux hivernages. Ils contiennent des notes personnelles, des récits, des lettres et des observations à caractère ethnographique. Ces journaux sont de précieux témoignages sur la préparation des expéditions et la vie quotidienne des explorateurs chez les Eskimo. Vient ensuite un ensemble d'articles et de manuscrits de publication, notamment les travaux sur les jeux de ficelle, le bilboquet eskimo, et une recherche sur les chiens de traîneau. Enfin, il y a les notes de travail et de terrain qui décrivent tous les aspects de la civilisation, les moyens de transport, l'habitat, la nourriture, la chasse, de nombreuses notes sur les jeux, sur le chamanisme et la magie. Paul-Emile Victor a accompagné ses notes de dessins très précis des objets, outils, armes, ainsi que des positions du corps. Les manuscrits contiennent de nombreux textes en langue eskimo et plus particulièrement un ensemble important de chants.<br />
<div>B- Les <strong>dessins</strong> (cotés ICN) : A cet ensemble de manuscrits viennent s'ajouter les dessins qui sont de plusieurs époques : d'abord les dessins originaux de Paul-Emile Victor, des portraits pour la plupart des E<a>squimaux </a>dont il partagea la vie entre 1934 et 1937. Comme les manuscrits, ces documents sont restés dans l'oubli, et lorsqu'il les a retrouvés, dans les années quatre-vingt, il a ré-interprèté toute une série de thèmes, dessins qui ont été exposés au Musée de l'Homme en 1988. Il s'ajoute encore plus de 250 dessins faits par les <a>Esquimaux </a> et récoltés par Paul-Emile Victor lors de ces séjours dans les villages groenlandais. Pratiquement inédits hormis quelques uns publiés dans <em>la Civilisation du phoque</em>, ils sont très intéressants car ils concernent les légendes et la vie quotidienne des esquimaux vus par eux mêmes. Une liste des dessinateurs a été établie par Madame Robert-Lamblin en regard d'une généalogie des habitants d'Ammassalik.<br />C- Les <strong>photographies</strong> (cotées Pho) : On trouve dans ces photographies des portraits, des paysages, des scènes de la vie quotidienne. C'est le témoignage le plus vif des séjours de Paul-Emile Victor au Groenland, et il serait du plus grand intérêt de les étudier en regard de son journal de bord. Malheureusement il ne reste que des reproductions tels des contacts au format 24x36, pour la période 1936-1937. Il y a aussi des films positifs pour la projection, pour la période 1934-1935, et quelques 153 tirages qui ne rendent que très partiellement compte des cinq mille films ramenés à l'origine.</div>
</div>
Victor, Paul-Émile (1907-1995)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1984" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
Les documents sont en français.
Archives
Photographies
Manuscrits
Ressources iconographiques
Les manuscrits sont cotés VICTOR Ms.<br />Les dessins sont cotés <span>ICN.<br /><span>Les photographies sont cotées Pho.</span></span>
1934-1937
Fonds André Thouin (1747-1824)
Agronomie
Botanique
Agriculture
Jardinage
Paysage
<div style="text-align: justify;">Fils de Jean-André Thouin (mort en 1764), jardinier en chef du Jardin du roi, et frère du paysagiste Gabriel Thouin (1747-1829), André Thouin (1747-1824) est nommé à 17 ans jardinier en chef du Jardin royal des plantes médicinales. Il y devient le bras droit de l’intendant Buffon, qu’il seconde dans ce qui concerne la culture du jardin mais aussi dans la gestion quotidienne de l’établissement, remplaçant ainsi le seigneur de Montbard lors de ses nombreuses absences.<br /> Après des études classiques, financées par Buffon, il se forme à la botanique, celle enseignée au Jardin par <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/367" target="_blank">Antoine de Jussieu</a> mais aussi celle qui tient compte des innovations linnéennes et des progrès de la classification naturelle, dont la plus grande figure est <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/367" target="_blank">Bernard de Jussieu</a> : il entre en contact avec le savant suédois dès 1770 et noue avec lui de solides liens de respect et d’admiration mutuels. Instruit, curieux et actif, il comprend très vite l’importance des plantes nouvelles, pour le jardin d’une part, mais aussi pour l’activité économique du pays ; et il ne se contente pas d’en recevoir, mais contribue inlassablement à l’enrichissement des collections vivantes en France et dans le reste de l’Europe. Il tisse ainsi en quelques années un réseau de correspondants de toute nature, professionnels ou amateurs, grands ou modestes, voyageurs lointains ou provinciaux obscurs. Le jardin du roi s’orne ainsi d’espèces toujours plus nombreuses, augmentant d’autant le champ de connaissance du botaniste mais aussi le champ d’expérience de l’agronome. C’est à ce titre que Thouin fait son entrée à l’Académie des sciences en 1786, dans la section de botanique agricole.<br />En 1789, il est élu député suppléant du tiers-état aux États-généraux. En 1790, il est élu membre du Conseil général du département de la Seine, où il siège jusqu’au 10 août 1792. Il est chargé de préserver, après sa dissolution, les collections de botanique de l’ancienne Académie des sciences. Il contribue très largement à la réorganisation du Jardin du roi en Muséum d’histoire naturelle, et la refondation des Académies au sein du nouvel Institut de France, où il est nommé le 29 brumaire An IV (17 novembre 1795) « membre résident de la section d’économie rurale et art vétérinaire ». Dès 1793 il devient le premier professeur de culture du tout nouveau Muséum national d’histoire naturelle. En 1794, il suit les armées aux Pays-Bas où il est chargé, avec Barthélemy Faujas de Saint-Fond (1741-1819), de récupérer des collections. Il a la même mission, en 1796, lors de la campagne d’Italie de Bonaparte. Au Muséum, il crée en 1806 une Ecole d’agriculture pratique pour pouvoir allier le geste à la parole. Il est ainsi l’auteur de nombreuses notes : sur des espèces nouvelles, certaines «économiques » comme le lin, le teck ou le pin de Corse, d’autres ornementales, comme le dahlia ou la bruyère, sur des phénomènes météorologiques (les observations qu’il fit sur les gelées de 1805 ou l’ouragan de 1803), sur des techniques, mais la seule monographie achevée qu’il fit paraître en 1821 concerne les greffes. Outre une riche correspondance avec Buffon et Malesherbes, il entretient des liens avec l'ensemble des jardins botaniques de France, en particulier pendant la période révolutionnaire.<br />Ce fond relatif à l'activité d'André Thouin au Jardin des Plantes contient des <strong>manuscrits</strong>, des <strong>correspondances</strong>, des <strong>dessins</strong>, des <strong>maquettes d'instruments agricoles</strong>.</div>
Thouin, André (1747-1824)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2241" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Thouin" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">Ces archives sont consultables à la Bibliothèque centrale du Muséum, sur autorisation d’accès au fonds ancien, après demande de rendez-vous à l'adresse patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
11 boites
Les documents sont majoritairement en français.
Archives
Manuscrits
Objets
Ressources iconographiques
Ms THO
1747-1825
Fonds de la Société d'Anthropologie de Paris
Histoire naturelle
Anthropologie
Ethnographie
Ethnologie
<div style="text-align: justify;">La <a href="https://www.sapweb.fr/" target="_blank">Société d’Anthropologie de Paris</a> est une association de loi 1901. Elle a été fondée en 1859 et reconnue d’utilité publique par décret impérial le 21 juin 1864.<br />Elle a pour but l’Histoire naturelle de l’Homme, c’est-à-dire l’origine et la diversité biologique de l’espèce humaine à travers diverses disciplines : préhistoire, ethnographie, démographie, médecine etc. Née de l’énergie de Paul Broca (1824-1880) et de quelques de ses confrères médecins en 1859, elle fut, entre autre, stimulée par la naissance de la Société d’Ethnographie de Paris, les découvertes de Boucher de Perthes et la parution de "L’origine des espèces" de Darwin. La SAP a un recrutement sélectif avec un parrainage obligatoire. A ses débuts, la société est composée pour moitié de médecins et naturalistes mais elle admet indistinctement et sans exiger aucun diplôme universitaire ou autre. Ainsi toute personne simplement désireuse de contribuer, ne fût ce que par sa cotisation, au près de la science anthropologique peut être admise dans la société. Tous les membres jouissent des mêmes droits de : communication, présentation, discussion, publication, usage des collections et de la bibliothèque. Les orientations étaient décidées par un Comité central (devenu Conseil d’Administration en 1914), désigné par un noyau issu des fondateurs élargi ensuite par cooptation. Un règlement particulier, soumis à l’approbation du Ministère de l’Instruction publique, détermine les conditions d’administration intérieure et en générale toutes les dispositions de détails propre à assurer l’exécution des statuts. Aucun changement ne peut être apporté aux statuts sans l’approbation du gouvernement. Ces statuts sont joints aux publications de la SAP. La société afin de mieux diffuser les connaissances sur l’anthropologie publie des bulletins et mémoires originaux. Tous les mémoires manuscrits lus et communiqués à la société, tous les rapports scientifiques et généralement tous les travaux qui ne figurent pas dans les procès-verbaux des séances sont remis à la commission de publication. En plus de ses activités de publication, la SAP décernait des prix à des travaux originaux d’ordre anthropologique. Supprimés en 2010, ces prix ont été remplacés par « le prix de Société d’Anthropologie de Paris » et « le prix du meilleur poster ». Le fonds de la SAP comprend également deux fonds de deux sociétés : La <strong>Société ethnologique de Paris</strong> et la <strong>Société d’Autopsie Mutuelle</strong>.<br />Le fonds contient des documents en lien avec l'activité <strong>administrative</strong> et <strong>scientifique</strong> de la Société d'Anthropologie de Paris (statuts et réglement intérieur, administration, correspondance, documents financiers, activités scientifiques et de publication...). Des albums iconographiques sont venus enrichir le fonds en 2015, leur traitement est actuellement en cours.</div>
Société d'Anthropologie de Paris
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2070" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://www.sapweb.fr/" target="_blank">Site de la Société d'anthropologie de Paris</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. La consultation du fonds de la SAP est soumise à l'accréditation de la Société, vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : commarchives@sapweb.fr Les reproductions sont soumises à l’autorisation préalable de la Société d'anthropologie de Paris. Vous pouvez contacter la SAP à l'adresse suivante : commarchives@sapweb.fr</div>
<div style="text-align: justify;">Archives nationales : F/17/13491 à 13495 : Sociétés savantes dissoutes. XIXème s. et début XXème s.<br />Muséum national d’histoire naturelle : AM : Archives institutionnelles du Muséum national d’Histoire <br />Musée de l’Homme : 2 AM 1 : Archives institutionnelles du Musée d’Ethnographie du Trocadéro et du Musée de l’Homme <br />Laboratoire d’anthropologie biologique : conserve les collections d'anthropologie (crânes, squelettes, moulages…) et 2 inventaires de ces collections : « Catalogue de Musée Broca » : réalisé en 1938, probablement ordonné par H.-V. Vallois avant le déménagement des collections. Il s’agit uniquement de crânes, les numéros d’inventaires se présente sous la forme « 0.xxx ». « Catalogue des collections anatomiques, de la fondation à 1890-91 » : 1859-1891, il n’y a pas de numéros d’inventaire des pièces, mais leurs nombres et leur répartition par vitrines, le tout dans un classement thématique.</div>
Les documents sont en français.
Archives
Revues
SAP 1 - SAP 155
1859 à nos jours
Papiers d'Yvonne de Siké
Anthropologie du rite
Anthropologie de la fête
Grèce
Chypre
Histoire du costume
<div style="text-align: justify;">Docteur en archéologie et en histoire de l'art, spécialiste de l'anthropologie du rite et de la fête, Yvonne de Sike a entamé sa carrière comme directeur du musée de Delphes, en Grèce, avant de s’installer en France où elle a ajouté à son parcours un doctorat en anthropologie culturelle. Elle a intégré le musée de l’Homme et est chargée des collections européennes du Muséum national d’histoire naturelle où elle enseigne également l’ethnologie européenne. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages : sur la symbolique des fêtes, des saisons, les miniatures russes sur laque, les poupées, les masques…<br />Le fonds contient des archives <strong>professionnelles</strong> et <strong>scientifiques</strong> d'Yvonne de Siké. Cet ensemble comprend notamment des dossiers de travail sur la Grèce ou Chypre, des documents de correspondance, des notes de travail, un projet de recherche sur les costumes en Europe, des fiches bibliographiques.</div>
Sike, Yvonne de
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2165" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
Archives
MH ETHN EUR 122 - MH ETHN EUR 123
Fonds Joëlle Robert-Lamblin (née en 1941) - recherches arctiques
Anthropologie biologique
Anthropologie sociale et culturelle
Ethnologie
Arctique
<div style="text-align: justify;">Née en 1941, Joëlle Robert-Lamblin, anthropologue, Docteur d'Etat ès Lettres et Directeur de recherche honoraire au CNRS, a fait ses études universitaires dans les domaines de la sociologie et du droit.<br />Au début des années soixante, de l'enseignement de l’ethnologie dispensé au Musée de l'Homme, ainsi que d’une longue collaboration avec Robert Gessain (Directeur de cette institution) est né son intérêt pour les peuples et les cultures de l'Arctique.<br />Depuis 1967, elle a effectué des séjours répétés dans le Grand Nord : onze missions ethnologiques et anthropologiques sur la côte est du Groenland, une sur la côte ouest, un séjour dans les îles Aléoutiennes et six expéditions dans le nord-est sibérien (Tchoukotka, Yakoutie et Kamtchatka).<br />En 1989 et 1993, à partir des notes de terrain recueillies au Groenland oriental dans les années 1934-37 et restées inédites, elle publie en collaboration avec Paul-Emile Victor les deux tomes de “ La Civilisation du Phoque ”. De nombreuses publications scientifiques et six films documentaires illustrent ces 40 années de recherches conduites sur le terrain auprès de diverses populations autochtones de l’Arctique.<br />Principaux thèmes de recherche :<br />
<ul>
<li>Analyse des mécanismes démographiques, sociaux et culturels d'adaptation de l'homme à l'environnement arctique et subarctique. Etude de l’interaction entre l’homme et son milieu naturel et observation des transformations, au contact du monde occidental, des petites sociétés autochtones pratiquant la chasse et l’élevage.</li>
<li>Enquêtes anthropo-démographiques et collaboration à des recherches bio-médicales dans les domaines de la génétique et de l'épidémiologie. Etude de l’alimentation et des comportements alimentaires des populations arctiques, dans un contexte de vie traditionnelle et dans le cadre des changements socio-économiques récents.</li>
<li>Recherches sur les cultures traditionnelles des Ammassalimiit (Est Groenland), des Aléoutes (Alaska), ainsi que des populations Nord Sibériennes (Yakoutie, Tchoukotka, Kamtchatka) ; travaux portant sur les croyances, pratiques et rituels demeurés en vigueur. * En outre, de 1999 à 2003, participation à l’étude multidisciplinaire de la Grotte Chauvet-Pont-d’Arc (Ardèche), dans laquelle les hommes du Paléolithique supérieur ont inscrit des représentations de leur conception de l’environnement. Cet art pariétal, révélateur de leur mode de vie, de leur type de société et de leur vision du monde, a fait l’objet d’une recherche collective où s’associent paléontologie, préhistoire et anthropologie.</li>
</ul>
<br />Le fonds Joëlle Robert-Lamblin, accessible aux chercheurs, comprend une documentation générale sur l’Arctique ou plus spécifique pour le Groenland, le Canada, l’Alaska, la Sibérie, des mémoires et thèses en sciences humaines et sociales concernant l’Arctique, des documents sur la prospective des recherches en Arctique, des journaux et ouvrages, en russe, danois, groenlandais, anglais, français ; des cartes géographiques. <br />Se trouvent en outre, avec accès sous conditions particulières, des archives de terrains (1967-2007) de Joëlle Robert-Lamblin, et des notes ou documents classés par thématique de recherche, des notes et documents provenant de travaux d’autres chercheurs (notamment Robert Gessain et Paul-Emile Victor), ayant servi de documentation aux publications de Joëlle Robert-Lamblin, de même que des archives démographiques.</div>
Robert-Lamblin, Joëlle (née en 1941)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1450" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="http://www.evolhum.cnrs.fr/lamblin/" target="_blank">Page personnelle CNRS</a>
<div style="text-align: justify;">Certaines parties de ces archives sont soumises à une autorisation préalable de consultation auprès de Joëlle Robert-Lamblin ou de ses ayants droit en raison de la confidentialité de certaines données, notamment démographiques et médicales, et de la protection due à la propriété intellectuelle des recherches effectuées.<br />L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
Ces documents sont le plus souvent rédigés en français.
Archives
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
Cartes
Fonds en cours d'inventaire.
Fonds Paul Rivet (1876-1958)
Anthropologie
Ethnologie
Linguistique
Amérique du Sud
<div style="text-align: justify;">C’est surtout comme fondateur du Musée de l’Homme que Paul Rivet est passé à la postérité, laissant ainsi dans l’ombre le rôle de cheville ouvrière de l’institutionnalisation de l’ethnologie française qu’il exerça dans les années 1920/1930 et ses activités politiques.<br />Né le 7 mai 1876 à Wasigny (Ardennes), dans une modeste famille de six enfants, Paul Rivet se voit contraint de choisir la carrière de médecin militaire afin d’alléger les charges familiales. C’est en devenant le médecin de la mission géodésique française de l’Équateur en 1901 que sa vie prend une autre direction. Là-bas, pendant cinq ans, il déploie une activité tous azimuts : médecin de la mission géodésique, naturaliste, chargé de mission pour l’étude des questions agricoles, topographe, aide astronome, mais aussi anthropologue physique, ethnographe, apprenti linguiste, archéologue, historien, etc.<br />Revenu en France à l’été 1906, il est maintenu au service géographique de l’Armée, mais est détaché au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) pour classer et étudier les collections d’histoire naturelle, d’anthropologie, d’ethnographie et d’archéologie ramenées d’Équateur. Il entre alors au laboratoire d’anthropologie, dirigé par René Verneau, comme travailleur libre. Auréolé du prestige dont jouit la mission auprès du monde scientifique, il s’insère rapidement dans un réseau de sociétés savantes et publie beaucoup : en huit ans (jusqu’en 1914), il écrit près de soixante-dix articles concernant tant l’anthropologie physique, la linguistique, que l’archéologie et l’ethnographie. Elu membre titulaire de la Société des Américanistes en 1907, il occupe à partir de novembre la charge de bibliothécaire archiviste. Il œuvre d’une façon déterminante au rayonnement de cette société savante et travaille assidûment à la préparation des volumes du Journal de la Société des Américanistes. Il présidera aux destinées de celle-ci de longues années. Il est nommé assistant de la chaire d’anthropologie du MNHN en 1909. En 1912 paraît L’Ethnographie ancienne de l’Équateur, écrit avec la collaboration – toute nominale – de René Verneau. Mobilisé comme médecin-major dès août 1914, il prend part aux batailles de la Marne, d’Arras, de la Somme, de Verdun, avant d’être envoyé en mission auprès des troupes serbes en mai 1916. A partir de septembre 1916, il devient le médecin-chef de l’hôpital du camp de Zeitenlik, qu’il dirige pendant près de deux ans. Nommé chef du service d’hygiène et d’épidémiologie des armées alliées en Serbie, il participe aux organisations d’urbanisme sanitaire et dirige la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques décimant les troupes. Démobilisé en mars 1919, il reprend ses activités scientifique et organisationnelle. Il est élu secrétaire général de l’Institut français d’anthropologie en novembre 1919 et secrétaire général du Conseil de l’Association française pour l’Avancement des Sciences en 1921. En novembre 1924, il prononce une communication très remarqué à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sur Les Mélanéso-polynésiens et les Australiens en Amérique, qui lui assure une certaine notoriété scientifique en même temps qu’elle constitue le fondement de sa synthèse Les origines de l’homme américain.<br />L’Institut d’ethnologie est créé en août 1925 par le Ministère des Colonies ; <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/358" target="_blank">Marcel Mauss</a> et Paul Rivet en sont les secrétaires généraux. Il est nommé directeur du laboratoire d’ethnologie de la IIIème section de l’EPHE en décembre 1926 et élu professeur titulaire de la chaire d’anthropologie du MNHN le 6 mars 1928. Une fois nommé, il travaille au rattachement déjà en cours du musée d’Ethnographie du Trocadéro à sa chaire (entériné le 27 mars), projetant d’entièrement réorganiser le musée, de le moderniser, afin de centraliser en un seul lieu les moyens tant matériels qu’intellectuels nécessaires au développement de l’ethnologie. Il trouve en Georges Henri Rivière un collaborateur de premier plan. A partir de 1933, il s’implique plus activement dans la lutte contre le fascisme qui menace l’Europe et s’inquiète du sort réservé aux intellectuels allemands proscrits. A la suite de la manifestation du six février 1934, Paul Rivet fonde avec Alain et Paul Langevin le Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes, dont il devient président, parce qu’il apparaît comme le moins politisé des trois – bien qu’il soit un membre de longue date de la SFIO. 1935 marque un tournant dans sa vie politique : après trois jours de campagne électorale, Paul Rivet est élu au second tour conseiller municipal dans le cinquième arrondissement de Paris sur une liste unitaire de gauche de « défense des libertés ouvrières et démocratiques ». C’est la première fois que tous les partis de gauche font cause commune : Rivet devient le premier élu de ce qui préfigure le Front Populaire. Profitant de la préparation de l’Exposition universelle, il joue de tous ses appuis politiques afin d’obtenir d’importants crédits pour construire un nouveau musée, le musée de l’Homme, à la fois vitrine et laboratoire de l’ethnologie en France. Le nouveau Musée de l’Homme ouvre ses portes en juin 1937. Du fait de ses prises de positions anti-pétainistes et de sa collaboration au réseau de résistance du Musée de l’Homme mis en place par Boris Vildé, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/357" target="_blank">Anatole Lewitzky</a> et <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/360" target="_blank">Yvonne Oddon</a>, Paul Rivet est révoqué en novembre 1940 et fuit la France en février 1941 pour rejoindre la Colombie où, invité par le président Eduardo Santos, il poursuit ses activités. Il crée un Institut d’ethnologie à Bogotá qui ouvre ses portes le premier juillet 1941. Il reste en Colombie jusqu’en 1943, date à laquelle il est nommé par le général de Gaulle conseiller culturel de la France combattante pour l’Amérique latine et s’installe à Mexico. Il rentre à Paris le 22 octobre 1944 et reprend aussitôt ses fonctions au Muséum et au Musée de l’Homme. Il est élu député socialiste du premier secteur de Paris à la première Assemblée constituante, puis à nouveau en 1946, à la deuxième Assemblée constituante. En août 1946, il siège à la toute nouvelle commission nationale provisoire de l’Unesco et, en décembre de la même année, il devient vice-président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Il est nommé président du Conseil supérieur de la radiodiffusion française et du conseil des programmes en janvier 1947. En désaccord avec l’attitude de la SFIO sur la question coloniale, il démissionne du groupe parlementaire socialiste en mars 1948. Il part à la retraite en octobre 1949. Commence en 1951 la publication en quatre volumes de la Bibliographie aymara et quechua sur laquelle il travaille depuis une vingtaine d’années en collaboration avec Georges de Créqui-Montfort. Battu aux élections législatives en juin 1951, il se retire de la vie politique active et se recentre sur ses activités scientifiques. A la stupéfaction de ses vieux compagnons de route, engagés comme lui dans la lutte anticoloniale, Paul Rivet signe le 21 avril 1956 l’ « Appel pour le salut et le renouveau de l’Algérie française », lancé par Jacques Soustelle et quelques autres défenseurs de l’Algérie française. Il accepte à la demande de Guy Mollet et du ministre des Affaires étrangères d’être le « pèlerin de la vérité française » et de partir en mission officielle en Amérique latine pour expliquer et défendre la position de la France sur la question algérienne. Il abrège son séjour et rentre précipitamment à Paris pour subir une opération de la gorge. Paraît en mai 1958 le version revue et augmentée de Les Origines de l’homme américain aux éditions Gallimard. Il meurt le 21 mars 1958, à l’âge de quatre-vingt deux ans.<br />Le fonds contient des archives <strong>personnelles</strong>, <strong>professionnelles</strong>,<strong> politiques</strong> et <strong>scientifiques</strong> de Paul Rivet. Cet ensemble comprend notamment un important fonds d'archives linguistiques, des documents de correspondance, des photographies, des papiers personnels (formation, carrière, diplômes...).</div>
Rivet, Paul (1876-1958)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1827" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Rivet" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
<div style="text-align: justify;">Il faut savoir que toute la documentation concernant Paul Rivet ne se trouve pas dans ce fonds d’archives ; il y a aussi dans le fonds d’archives 2 AM 1 B rassemblant les coupures de presse concernant l’activité du Musée d’Ethnographie du Trocadéro et du Musée de l’Homme un volumineux dossier sur P. Rivet (coté 2 AM 1 B9a, -B9b et -B9c) et, dans le fonds d’archives <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/360" target="_blank">Yvonne Oddon</a>, plusieurs cahiers de notes de cours prononcés par Paul Rivet (coté : 2 AP 2 A).<br />Les archives du musée de l’Homme elles-mêmes peuvent se révéler intéressantes, dans la mesure où une certaine confusion entre l’homme et la fonction de directeur du musée a pu exister. Tous les tirés-à-part de ses articles sont classés dans le fonds commun de la bibliothèque.</div>
Français, espagnol, langues d'Amérique du Sud
Archives
Photographies
Manuscrits
2 AP 1 A - 2 AP 1 PHO
Fonds Yvonne Oddon (1902-1982)
Histoire des bibliothèques
Bibliothéconomie
Histoire de la documentation
Résistance
Déportation
<div style="text-align: justify;">Yvonne Oddon a été bibliothécaire au Musée de l'Homme de 1929 à 1962. Résistante, membre du Réseau du Musée de l'Homme avec Anatole Lewitsky et Boris Vildé, elle a été arrêtée en 1941, emprisonnée en France et en Allemagne puis déportée à Ravensbruck. Membre actif des associations professionnelles de bibliothécaires, éditrice du Manuel du bibliothécaire de Bach, elle est aussi une figure importante de l'histoire des bibliothèques.<br />Le fonds contient des documents manuscrits et dactylographiés relatifs à la <strong>Résistance et à la Déportation d'Yvonne Oddon</strong>, et des documents liés à son activité <strong>professionnelle</strong> au Musée de l'Homme. Importante <strong>documentation</strong>, en particulier photographique, sur les <strong>bibliothèques françaises et étrangères</strong>. Cet ensemble comprend également des notes de cours et des documents de correspondance.</div>
Oddon, Yvonne (1902-1982)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1826" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="http://museedelaresistanceenligne.org/media6157-Yvonne-Oddon" target="_blank">Musée de la Résistance en ligne</a><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvonne_Oddon" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">Consultation sur rendez-vous après accréditation.<br />La publication et la reproduction sont soumises à l'autorisation de la Direction des bibliothèques et de la documentation du Muséum national d'histoire naturelle, et de celle des ayants droit.</div>
<div style="text-align: justify;">Archives nationales : 72 AJ 66 (dossier "Réseau Musée de l'Homme", témoignage écrit non daté d'Yvonne Oddon intitulé "Rapport sur mon activité de Résistance 1940-1941) ; Z6 810 (Cour de justice de la Seine, procédure contre Albert Gaveau, acte d'accusation des inculpés de "l'affaire du Musée de l'Homme") ; F60 1573, dossier 242 (dossier d'intervention en faveur d'Yvonne Oddon).<br />Bureau Résistance : dossier individuel d'Yvonne Oddon.<br />Archives privées de Mme Germaine Tillion : dossier individuel d'Yvonne Oddon constitué par l'officier liquidateur en vue de son homologation au "réseau Musée de l'Homme".</div>
5 boites
Les documents sont en français.
Archives
Photographies
2 AP 2 A - 2 AP 2 F
1926-2002
Fonds Alfred Métraux (1902-1963)
Anthropologie
Ethnologie
Amérique du Sud
Haïti
<div style="text-align: justify;">Alfred Métraux, né le 5 novembre 1902 à Lausanne et mort le 11 avril 1963 dans une forêt de la vallée de Chevreuse, est un anthropologue d'origine suisse formé à Paris, et de nationalité américaine depuis 1941. Spécialiste des peuples d'Amérique latine, d'Haïti et de l'île de Pâques, son œuvre touche de nombreux domaines tels que l'histoire, l'archéologie ou l'ethnographie.<br />Enfant, Alfred Métraux accompagne ses parents en Argentine, dans la région de Mendoza, où son père est médecin, puis retourne à Lausanne, où il est né, pour suivre ses études. Il s'inscrit ensuite à l'École nationale des chartes, à Paris, où il rencontre Georges Bataille et Michel Leiris. Il suit aussi les cours de l'École des langues orientales et de l'École pratique des hautes études dans la section des sciences religieuses. Mais c'est à la Sorbonne, où il a comme professeurs Marcel Mauss et Paul Rivet, qu'il soutient en 1928 une thèse ès lettres sur les Tupinambas.<br />Ses voyages le ramènent en Argentine, où il crée en 1928 l'Institut d'ethnologie de l’université nationale de Tucumán, qu'il dirige jusqu'en 1934. Il visite le Chaco et les hauts plateaux boliviens, se consacrant à l'étude de plusieurs groupes ethniques, comme les Calchaquís, les Guaranís, les Chiriguano, les Toba et les Wichís, puis les Uros-Chipaya. Il collabore avec des anthropologues américains à la rédaction du <i>Handbook of South American Indians</i>, contribuant notamment sur les thèmes de la religion et la mythologie. Après quelques années marquées par des difficultés financières, il tente sans succès de rentrer en Europe.<br />Le docteur Paul Rivet lui confie la direction de la mission française à l'île de Pâques en 1934-1935 où il étudie la langue et les mythes locaux. <br />En 1938, il est nommé chercheur au <i>Bishop Museum</i> d'Honolulu, puis part enseigner aux États-Unis, à Berkeley et à Yale. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il s'active pour obtenir que ses collègues français menacés par les nazis, comme Claude Lévi-Strauss, le rejoignent.<br />En 1941, il prend la nationalité américaine et participe en 1945 à la mission sur les bombardements alliés en Allemagne. Il devient l'année suivante responsable de la recherche du département des affaires économiques et sociales de l'ONU à New York. Chercheur à la <i>Smithsonian Institution</i> et membre permanent du département des sciences sociales de l'Unesco, il dirige entre 1948 et 1950 une enquête à Haïti, à laquelle participe Michel Leiris, qui fournira la matière de son livre <i>Le Vaudou haïtien</i>. À la fin de la décennie, il épouse Fernande Schulmann, jeune chercheuse de vingt ans sa cadette. <br />Entre 1959 et jusqu'à sa mort, il est directeur d'étude à la VIe section de l'École pratique des hautes études, à Paris, et dirige le séminaire « Ethnologie et sociologie des populations indigènes d'Amérique du Sud ». Il se suicide le 11 avril 1963, quelques heures après un rendez-vous avec Maurice Godelier.<br />Le fonds contient des archives <strong>professionnelles</strong> et <strong>scientifiques</strong> d'Alfred Métraux. Cet ensemble comprend notamment un journal de voyage en Amérique du Sud, des carnets de notes, des rapports, des dossiers scientifiques, des tirés à part, des manuscrits de ses oeuvres et de ses cours.</div>
Métraux, Alfred (1902-1963)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1279" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_M%C3%A9traux" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
<div style="text-align: justify;">Collège de France : un fonds Alfred Métraux est conservé à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss (Cote : FR_751052331_FAM). Importance matérielle : 7 ml : 35 boîtes, 3 classeurs photos, 103 dossiers et plus de 1000 pièces.</div>
Les documents sont majoritairement en français.
Archives
Manuscrits
2 AP 6 A à 2 AP 6 D