Fonds Louis Rallet (1897-1969)
Botanique
<div style="text-align: justify;">Louis Rallet, botaniste, est né en 1897 à Belâbre (Indre), et mort le 28 octobre 1969 à La Rochelle.<br /> Il fit des études à l’École normale de Châteauroux, puis à Lyon, où il prépara le certificat d’aptitude au professorat des Ecoles normales et des E.P.S., et fut élève du botaniste A. Queney. N’ayant pu, à cause de la guerre, se présenter à Saint-Cloud, il exerce, durant quelque temps, après sa démobilisation, les fonctions d’instituteur à Prissac (Indre). Cependant, il prépare et obtient les divers certificats de licence qui lui vaudront d’enseigner les sciences physiques et naturelles, successivement à l’E.P.S. de Montmorillon, à l’Ecole normale de Parthenay, au collège de Pons, enfin à l’Ecole normale de La Rochelle.<br />On lui doit de nombreuses publications de botanique.<br />Il fut Président de la Société botanique du Centre-Ouest, vice-président de la Société des Sciences naturelles de la Charente-Maritime.<br />Lorsqu’en 1950, fut créée l’Union des Sociétés de Sciences Naturelles en vue de la publication d’un bulletin commun, Louis Rallet fut le premier à donner son adhésion à ce projet ; il ne cessa de contribuer, par ses notes et observations, à l’intérêt du bulletin qui devait fusionner ensuite avec la <em>Revue de la Fédération des Sociétés d’Histoire Naturelle</em>.<br /><br /></div>
Rallet, Louis (1897-1969)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Notice nécrologique publiée dans le <em>Bulletin de la Société botanique de France</em>, vol. 116, 1969
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf arch n° : 371-372 ; 378 ; 437-447 ; 664 ; 745 ;
1949-1960
Fonds Jean René Constant Quoy (1790-1869)
Botanique
Zoologie
Expéditions scientifiques
Anatomie
Coquillages
<div style="text-align: justify;">Jean René Constant Quoy est un chirurgien de marine, anatomiste, ornithologue et zoologiste français, né le 10 novembre 1790 à Maillé, près de Maillezais, et mort le 4 juillet 1869 à Rochefort.<br />Il est issu d'une famille de médecins, d’origine nivernaise. Pour lui éviter les troubles de la guerre de Vendée, ses parents le confient chez une tante, dans un hameau de la commune de Saint-Jean-de-Liversay. A l’âge de six ans il est pensionnaire à Marans, chez un instituteur qui l’emmène aux fêtes républicaines dont il restera très marqué. Une fois la famille réunie (parents avec leurs six enfants) à Saint-Jean-de-Liversay en 1799, son père l’initie aux plantes médicinales, lui apprend à doser les médicaments, faire des saignées, des pansements.<br />Son père le destine à la médecine mais n'est assez fortuné pour l'envoyer faire de longues études de médecine civile, Jean-René opte pour l’école de médecine navale de Rochefort où il est admis en novembre 1806. Il est nommé le 24 août 1807 chirurgien auxiliaire de troisième classe. Il embarque dès novembre sur la corvette <em>Le Département des Landes</em> puis, en 1810 sur <em>Le Jemmapes</em> et en 1811 sur le brick <em>Flibustier</em>. En 1812, il est nommé chirurgien de deuxième classe, est définitivement admis dans le corps rémunéré des chirurgiens de la Marine en 1813 puis devient docteur en médecine à Montpellier en 1814 avec une thèse intitulée <em>Epistola dominae G. de nonnulis pavoris effectibus</em>. C'est dans cette ville qu'il est fait franc-maçon. En 1815, il sert à l’hôpital maritime de Rochefort.<br />Il sert comme naturaliste et chirurgien-major aux côtés de Joseph Paul Gaimard (les deux sont zoologues tandis que le botaniste embarqué est le pharmacien Charles Gaudichaud-Beaupré) à bord de la corvette <em>L’Uranie</em> commandée par le capitaine Louis Claude des Saulses de Freycinet. Cette circumnavigation commencée le 17 septembre 1817 s’achève, sur <em>La Physicienne</em>, le 9 novembre 1820. Nommé à nouveau à l’hôpital de Rochefort, il travaille sur le compte rendu de l’expédition. En 1821, il devient chirurgien de première classe. En 1824, il devient professeur d’anatomie à l’école de médecine navale de Rochefort, en en avril 1824 il est nommé membre correspondant de l’Académie de Médecine et en 1825 est fait chevalier de la Légion d'honneur.<br />Il part à nouveau à bord de <em>L’Astrolabe</em> sous le commandement de Jules Dumont d'Urville. Son deuxième voyage autour du monde débute le 25 avril 1826 pour s’achever en 1829. Dès son retour à l’hôpital de Rochefort, il commence à travailler sur un nouveau compte rendu. Tout en continuant ses cours d’anatomie à l’École navale de Rochefort, il participe à la vie académique parisienne où il devient en mai 1830 membre correspondant de l’Académie des sciences. En 1835, il devient premier médecin en chef de l’hôpital maritime de Toulon et est transféré en 1838 à Brest où il sert pendant dix ans.<br />En 1848, il est promu Inspecteur en chef de santé de la Marine et est fait officier de la Légion d’honneur puis commandeur en 1852. En 1858, il prend sa retraite. Il se retire les dix dernières années de sa vie dans la commune de Saint-Jean-de-Liversay.<br /><br /></div>
Quoy, Jean René Constant (1790-1869)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Wikipedia
Consultation sur demande
français
Manuscrits
Objets
Archives
Réf arch n° : 259-261 ; 263-264 ; 276 ; 287 ; 363
1822-1845
Fonds Charles-Marie d'Orbigny (1770-1856)
Zoologie
Botanique
Charente-Maritime
<div style="text-align: justify;">Charles Marie d'Orbigny est un naturaliste français, né en 1770 à Saint-Domingue et mort en 1856 à La Rochelle.<br />Il s’engage dans la marine et devient aide-chirurgien. Il quitte l’armée en 1797 avec le grade de médecin-principal. Orbigny se passionne alors pour l’histoire naturelle et devient correspondant du Muséum national d'histoire naturelle et est membre de diverses sociétés savantes. Il participe à la fondation de la Société des sciences naturelles de la Charente-Inférieure.<br />Charles d’Orbigny s’intéresse notamment aux foraminifères, travaux qui seront poursuivis par son fils Alcide Dessalines d'Orbigny (1802-1857).<br /><br /></div>
Orbigny, Charles-Marie (1770-1856)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Wikipedia
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf arch n° : 6-7 ; 56 ; 62-63 ; 70 ; 212-223 ; 225-232 ; 236-241 ; 248 ; 250 ; 254 ; 256 ; 477 ; 574 ; 661 ; 732 ; 774 ; 778
1800-1852
Fonds Alcide d'Orbigny (1802-1857)
Zoologie
Géologie
<div style="text-align: justify;">Alcide Charles Victor Marie Dessalines d'Orbigny, né le 6 septembre 1802 à Couëron (Loire-Inférieure) et mort le 30 juin 1857 à Pierrefitte-sur-Seine (Seine), est un naturaliste, explorateur, malacologue et paléontologue français, célèbre pour son voyage en Amérique du Sud et ses travaux en paléontologie.<br />Son père, Charles Marie d'Orbigny (1770-1856), est un médecin qui sert d’abord dans la marine française avant de se fixer et d’exercer à Couëron. Passionné d’histoire naturelle, il emmène souvent ses fils ramasser des coquillages sur le littoral de l’Atlantique et les initie à l’observation scientifique, notamment à l’aide de microscope, mais aussi au dessin. Son fils l’assiste à étudier des coquilles minuscules que sa presbytie l'empêche de voir correctement. Deux de ses quatre fils choisiront une carrière en histoire naturelle : Alcide et son frère cadet Charles (1806-1876).<br />Au cours de son adolescence, il se prend de passion pour l’étude de minuscules coquilles connues pourtant depuis l’Antiquité mais classées, à tort, dans les Mollusques Céphalopodes : les foraminifères, nom qu’il leur donnera quelques années plus tard. C’est Félix Dujardin (1801-1860) qui déterminera plus tard, en 1835, la nature unicellulaire de ces organismes.<br />La famille d’Orbigny s’installe d’abord à Esnandes, en 1815, puis à La Rochelle en 1821. Alcide y fait des études classiques avant de venir à Paris en 1824. Dans la capitale, il complète sa formation en suivant les cours de Georges Cuvier (1769-1832) ainsi que d’Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), d’Alexandre Brongniart (1770-1847), de Pierre André Latreille (1762-1833), de Henri-Marie Ducrotay de Blainville (1777-1850) et de Louis Cordier (1777-1861).<br />Il fait paraître en 1826, dans les <em>Annales de sciences naturelles</em> un travail qui est le fruit de ses observations sur les foraminifères intitulé <em>Tableau méthodique de la classe des Céphalopodes</em> décrivant plusieurs centaines d'espèces nouvelles et qui le fera remarquer dans le monde naturaliste. Il y présente environ 600 espèces, actuelles ou fossiles. Durant sa vie, il recensera plus de 1 500 foraminifères, la plupart nouveaux. Il est ainsi considéré comme l’inventeur de la micropaléontologie. Outre cette première publication, il réalise, grâce à des sculptures dans de l’argile, des modèles en trois dimensions de certains spécimens. Des répliques en plâtre sont commercialisées.<br />Ce travail remarquable attire sur lui l’attention des professeurs du Muséum national d'histoire naturelle et notamment Georges Cuvier (1769-1832). En 1825, il se voit confier une mission en Amérique du Sud afin de compléter les connaissances naturalistes de ce continent acquises depuis Alexander von Humboldt (1769-1859) et Aimé Bonpland (1773-1858) en Amérique équatoriale, ou Auguste de Saint-Hilaire (1779-1853) au Brésil. Le jeune d’Orbigny se passionne depuis longtemps par les récits de voyages comme ceux de Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), de James Cook (1728-1779) ou de Nicolas Baudin (1754-1803). La ville de La Rochelle comptait aussi deux voyageurs illustres : John James Audubon (1785-1851) et Aimé Bonpland. Comme les autres naturalistes voyageurs envoyés par le Muséum, il apprend les techniques de naturalisation des spécimens et de la préparation des herbiers. Quelque temps avant de s'embarquer, il rencontre Alexander von Humboldt. Lui et d’autres attirent l’attention de d’Orbigny sur la faiblesse de la somme fournie par le Muséum pour l’expédition : 6 000 francs par an. Il obtient de François Victor Masséna, duc de Rivoli (1799-1863) la somme de 3 000 francs par an durant quatre ans.<br />Le voyage s'effectuera depuis le Brésil, l'Uruguay, jusqu'à l'Argentine, le Chili puis le Pérou et la Bolivie. Il embarque le 30 juin 1826, à bord de la corvette <em>La Meuse</em> : son voyage va durer sept années et sept mois.<br />Durant son voyage, il va collecter, observer, décrire dans tous les domaines de la zoologie aussi bien en invertébrés qu'en vertébrés, de la botanique, de l'anthropologie et de l'ethnologie. Les formidables collections qu'il rassemble sont expédiées directement au Muséum. Il rapporte ainsi les premiers poissons connus du Chili, des dizaines d'espèces de Crustacés, des centaines d'Oiseaux, des milliers de parts d'herbier... tandis qu'il décrit des centaines d'espèces de mollusques. Tout ce qu'il expédie est envoyé directement au Muséum pour étude et description éventuelle. Il décrira lui-même un grand nombre d'espèces. De très nombreuses espèces lui ont été dédiées comme en botanique, où 54 plantes portent son nom, sans compter le genre Orbignya.<br />Il embarque, fin 1833, à bord du <em>Philanthrope</em> et débarque en France le 24 janvier 1834.<br />De retour en France, il consacre treize années, de 1835 à 1847, à la rédaction de ses mémoires, soit un ensemble de neuf tomes en onze volumes et 4 747 pages ainsi que de nombreuses cartes et 555 planches. Cette œuvre magistrale en fait l'une des plus importantes monographies jamais réalisées d'une région du monde. Charles Darwin (1809-1882) jugea l’œuvre comme un « monument de la science du XIXe siècle ». L’ouvrage connut un premier tirage de 500 exemplaires et sera réédité à plusieurs reprises.<br />Les collections rapportées sont riches de 9 000 espèces dont de nombreuses nouvelles espèces<br />En 1840, il entame sa <em>Paléontologie française</em>, monumentale monographie qui devait lui conférer une notoriété mondiale. Les volumes de cet ouvrage, malheureusement inachevé, seront publiés jusqu'en 1860, les dernières livraisons l'étant à titre posthume, représentant au total plus de 4 000 pages, 1 440 magnifiques lithographies et 2 800 espèces. Cette œuvre déjà immense ne devait être qu'un avant-goût de son projet bien plus audacieux intitulé <em>Paléontologie universelle des animaux mollusques et rayonnés fossiles</em>, dont seul le prodrome parut en trois volumes recensant 40 000 invertébrés qu'il ordonna et classa pour n'en retenir que 18 000.<br />De 1849 à 1852, il rédige dans un colossal ouvrage de 1 146 pages intitulé <em>Cours élémentaire de paléontologie et de géologie stratigraphiques</em>, dans lequel il donne une vision synthétique et extrêmement détaillée de la stratigraphie. Cet ouvrage fait suite à son <em>Prodrome de paléontologie stratigraphique universelle</em>.<br /><br /></div>
Orbigny, Alcide (1802-1857)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Wikipedia
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf. Arch n°: 53-54 ; 233 ;242 ; 346 ; 570-571 ; 584-585 ; 632 ; 757
1823-1846
Fonds Étienne Loppé (1883-1954)
Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle
Zoologie
<div style="text-align: justify;">Etienne Loppé est né à Embrun, le 12 octobre 1883 et mort à La Rochelle le 11 septembre 1954. Il était le fils du fondateur de l’École supérieure d’électricité et fit ses études de médecine à Paris. En 1914, il est nommé directeur du Musée Lafaille et Fleuriau à La Rochelle auquel il consacra tous ses soins. Il était Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la Commission supérieure des Musées d’histoire naturelle, délégué de la Société préhistorique française.</div>
Loppé, Étienne (1883-1954)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Notice par Maurice Holley-Williams dans le <em>Journal de la Société des Océanistes</em>, 1954
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf. Arch n°: 361 ; 414 ; 471 ; 561 ; 702-720
1905-1942
Fonds René Primevère Lesson (1794-1849)
Zoologie
Médecine
<div style="text-align: justify;">René Primevère Lesson est un chirurgien, un naturaliste, zoologiste et ornithologue, français, né le 21 mars 1794 à Rochefort et mort le 28 avril 1849 dans cette même ville.</div>
<div style="text-align: justify;">Après des études à Rochefort, il entre à quinze ans et demi à l’École de médecine navale. Durant les guerres napoléoniennes, il sert dans la marine française. En 1811, il est chirurgien de troisième classe à bord de la frégate <em>La Saal</em> et en 1813, le chirurgien de deuxième classe sur le <em>Redulus</em> puis sur <em>Le Cassard</em>, après la disparition du navire précédent. Il travaille bénévolement au jardin botanique de Rochefort.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1816, il est diplômé officier de santé civile puis pharmacien de troisième classe. En 1818, il se marie avec Jeanne-Zoé Massiou, celle-ci décède à la fin de l'année suivante. En 1820, il obtient la charge du muséum d’histoire naturelle de Rochefort. En 1821, il devient pharmacien de deuxième classe puis, l’année suivante, devient bachelier ès lettres. Il participe au voyage autour du monde à bord de <em>La Coquille</em> en 1822 à la fois comme médecin de bord et comme botaniste. Il est l’assistant de Prosper Garnot (1797-1836). Il ramène de son voyage trois têtes maoris momifiées; deux d'entre elles seront perdues, et la dernière sera transférée au Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle en 1928.</div>
<div style="text-align: justify;">Il devient pharmacien de première classe en 1825 et est fait chevalier de la Légion d'honneur. En 1827, il se remarie avec Marie-Clémence Dumont de Sainte-Croix et devient, l’année suivante, membre correspondant de l’Académie royale de médecine. En 1829, il devient membre de l’académie de La Rochelle et en 1833, membre correspondant de l’Académie des sciences. En 1832, il devient second pharmacien-chef, puis en 1835, premier pharmacien-chef de marine. Il participe alors à la vie politique de la ville et est élu conseiller municipal de 1837 à 1847. En 1847, il est fait officier de la Légion d'honneur.</div>
<div style="text-align: justify;">Lesson est le premier scientifique à observer les oiseaux de paradis dans l’archipel des Moluques et en Nouvelle-Guinée.</div>
<div style="text-align: justify;">À son retour à Paris, il passe sept ans à préparer la partie consacrée aux vertébrés dans le compte rendu officiel de l’expédition. Celui-ci paraît de 1826 à 1839 sous le titre de <em>Voyage autour du monde entrepris par ordre du Gouvernement sur la corvette La Coquille</em>. Pour Lesson, la terre étant à l’origine entièrement recouverte par les eaux, les premiers oiseaux créés ont été les oiseaux marins, la terre ferme émergeant peu à peu, ils ont été suivis par les oiseaux de proie, puis par les grallatores suivi par les graminivores (ces deux ensembles comprenant tous les autres oiseaux).</div>
<div style="text-align: justify;">Il est aussi l’auteur du <em>Manuel d'Ornithologie</em> (1828), du <em>Traité d'Ornithologie</em> (1831), des <em>Centurie Zoologique</em> (1830-1832) et des <em>Illustrations de zoologie</em> (1832-1835). Il fait aussi paraître plusieurs monographies sur les oiseaux-mouches (dont il décrit 110 espèces sur les 330 connues aujourd’hui) et les paradisiers. Il complète l’œuvre de Buffon en 1835 en faisant paraître <em>Complément aux œuvres de Buffon ou Histoire naturelle des animaux rares découverts par les naturalistes et les voyageurs depuis la mort de Buffon</em>.</div>
<div style="text-align: justify;">Il expose son expérience de médecin de marine dans son <em>Manuel d'Histoire Naturelle Médicale et de Pharmacologie</em> (1833) qui devient un ouvrage de référence.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1832, il dirige la pharmacie de la marine française à Rochefort. Son frère est le pharmacien de marine Pierre Adolphe Lesson (1805-1888), celui-ci participe au voyage <em>L'Astrolabe</em> à la recherche des vaisseaux perdus de Jean-François de La Pérouse (1741-1788) en 1826-1829.</div>
<div style="text-align: justify;">Vers la fin de sa vie, il s'intéresse à l'archéologie régionale et publie ses<em> Fastes historiques</em>.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
Lesson, René Primevère (1794-1849)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Wikipedia
Consultation sur demande
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/878" target="_blank" rel="noopener">Fonds Pierre-Adolphe Lesson (1805-1888)</a> de la Médiathèque Rochefort Océan
français
Archives
Manuscrits
Réf. Arch n° : 42 ; 265 ; 362 ; 448-452 ; 466 ; 728 ; 731
1834-1845
Fonds Clément Lafaille (1718-1782)
<div style="text-align: justify;">Ce gentilhomme du siècle des Lumières, contemporain de Réaumur, Fleuriau de Bellevue et Dezallier d’Argenville, reste célèbre pour son cabinet d’histoire naturelle et les riches collections qu’il légua en 1782 à la ville de La Rochelle. C’est autour de ce noyau de départ que se constituera le muséum d’histoire naturelle que nous connaissons de nos jours.<br />Clément de La Faille né à La Rochelle le 16 novembre 1718 dans une famille bourgeoise ; son père exerçait en tant que chirurgien dans cette illustre ville portuaire. Après des études de droit à Toulouse, il achète une charge de contrôleur des guerres.<br /> <br />Celui-ci bénéficiait de suffisamment de temps libre pour s’adonner à ses grandes passions qu’étaient la conchyliologie, la botanique, la géologie et l’étude faunistique. A l’image de son illustre contemporain René-Antoine Ferchault de Réaumur, ce goût pour les sciences et l’observation de la nature le conduit rapidement à rejoindre l’Académie Royale de la ville, qui rassemble alors les brillants esprits scientifiques de la région. Le 3 février 1751, de La Faille intègre officiellement cette noble assemblée en tant qu’académicien titulaire. Puis il devient successivement second secrétaire (le 27 novembre 1765) et secrétaire perpétuel (le 5 août 1769) de cette même académie.<br /><br /></div>
Lafaille, Clément (1718-1782)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; <a href="http://www.ouest-paleo.net/nos-articles/passionn%C3%A9s-locaux-et-associations/cl%C3%A9ment-lafaille-collectionneur-du-xviiie-si%C3%A8cle/" target="_blank">Article d'Aurélien Morhain </a>
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf. Arch n° : 1-5 ; 14-18 ; 40 ; 46-47 ; 207
1752-1778
Fonds Camille de Labonnefon (1854-1943)
Entomologie
Chanoine. - Entomologiste. - A été aumonier militaire à La Rochelle. - Chevalier de la Légion d'honneur
Labonnefon, Camille de (1854-1943)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Data.bnf.fr
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf. Arch n° : 288-294 ; 299 ; 364 ; 426 ; 569 ; 776
1897-1927
Fonds Louis Benjamin Fleuriau de Bellevue (1761-1852)
Géologie
<div style="text-align: justify;">Louis Benjamin est issu d'une famille d'armateurs rochelais qui étaient propriétaires d'une plantation à Saint-Domingue. Son père, Aimé-Benjamin Fleuriau, est officier commensal de la Maison du roi. Il acheta et agrandit l'actuel hôtel de Fleuriau.<br />Louis Benjamin Fleuriau de Bellevue naît le 23 février 1761 à La Rochelle. Issu d'une famille protestante, il part dès l’âge de neuf ans à l’Académie de Genève. Il fait de brillantes études jusqu’en 1781 au collège puis à l’Académie, où il s’initie à l’histoire naturelle auprès de Horace Bénédict de Saussure.<br />À partir de 1787, date de la mort de son père, il décide de voyager pour parfaire sa formation de géologue. D’abord Naples, le Vésuve et l’Italie du Sud, puis l’Allemagne, collectant échantillons et notes de terrains. Il parcourt l’Italie et les Alpes, notamment le Tyrol avec Déodat Dolomieu.<br />En 1793, Fleuriau revient à La Rochelle. Il rapporte de nombreuses notes et des collections d’échantillons qui vont désormais constituer l’essentiel des sources de ses recherches et se trouvent encore en partie au muséum de La Rochelle. Il s'implique dans la vie locale et devient conseiller général de Charente-Inférieure, conseiller municipal de La Rochelle et député à plusieurs reprises. Il est également membre de l’Académie de La Rochelle.<br />Lorsque le 13 juin 1819, une météorite tombe à proximité de Jonzac, Fleuriau de Bellevue est « réquisitionné » par le Préfet. Il mène une enquête sur le terrain afin d’apprécier ce qui s’est passé lors de la chute de cette météorite et récupère des échantillons. Il passera vingt ans à étudier la forêt fossile sous-marine de l’île d'Aix. Il est élu correspondant de l’Académie des sciences (section de minéralogie), le 2 décembre 1816.<br />Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1er mai 1821 et promu officier de la Légion d'honneur le 19 mai 1825.<br />Il meurt le 9 février 1852 encore en pleine activité malgré ses 91 ans. Il lègue la majeure partie de ses collections d’histoire naturelle et d’ethnographie, ainsi que sa bibliothèque, au Muséum de La Rochelle.<br />La ville rebaptise, en son honneur, la rue de Dompierre en rue Fleuriau de son vivant. Elle se portera acquéreur de l'hôtel particulier familial qui accueille encore aujourd'hui le musée du Nouveau Monde. La ville inaugure en 1853 au Jardin des Plantes de La Rochelle, un buste et un bas-relief réalisés par Auguste Arnaud.<br /><br /></div>
Fleuriau de Bellevue, Louis Benjamin (1761-1852)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; Wikipedia
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf. Arch n° : 19-39 ; 75 ; 133 ; 140 ; 262 ; 336-345 ; 347-350 ; 352-356 ; 458-459 ; 479 ; 568 ; 575-579 ; 582 ; 746 ; 758
1792-1847
Fonds Marie Marguerite Corlieux (1896-1977)
Géologie
<div style="text-align: justify;">Marie Marguerite Corlieux, née Audouin le 18 janvier 1896 à Boisseuil (Charente-Maritime) est décédée le 9 juin 1977. Elle commence ses études à Rochefort, et les poursuit au Lycée Fénelon à Paris, puis à la Sorbonne pour y préparer le concours de Professorat de sciences. Elle commença sa carrière à Bourges en 1925, la continua à Reims en 1926, puis à Paris en 1928. Cette même année, elle retourne à Aigrefeuille (Charente-Maritime) pour se marier avec Albert Corlieux. Sa nomination à l’Ecole normale de la Rochelle devait ensuite lui permettre de terminer sa carrière sans quitter la région.<br />Lorsque prit fin son activité d’enseignante, elle put se consacrer entièrement à sa science de prédilection : la géologie.<br />La Société des sciences naturelles de la Charente-Maritime lui offrit la possibilité de publier son <em>Étude géologique abrégée de la Charente-Maritime</em> en 1972.<br /><br /></div>
Corlieux, Marie Marguerite (1896-1977)
<a href="http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm" target="_blank" rel="noreferrer">http://www.societesciences17.org/Archives/Catalogue%20Archives.htm</a> ; <br />Notice nécrologique publiée dans les <em>Annales des sciences naturelles de la Charente-Maritime</em> (disponible sur Gallica)
Consultation sur demande
français
Archives
Manuscrits
Réf. Arch n° : 388-392 ; 470 ; 473
1967-1969