Histoire :
En 1846, Jean-Romain Lefèvre s'installe à Nantes pour y reprendre une pâtisserie au 5 de la rue Boileau. Originaire de la Meuse comme sa femme, Pauline-Isabelle Utile qu'il épouse en 1850, il fait découvrir aux Nantais une nouvelle gamme de produits : biscuits aux oeufs, massepains, macarons et surtout les biscuits roses "de Reims". Souvent élaborés à partir des matières premières régionales, ces pâtisseries connaissent d'emblée un grand succès. Aidé par la famille Utile, le couple annexe en 1854 le 7 de la rue Boileau où il fait construire un luxueux magasin au style monumental. Enfin, en 1882, la médaille d'or à l'exposition de Nantes vient couronner la carrière de Jean-Romain avant qu'il ne passe la main à son troisième fils, Louis.
Celui-ci crée la société LU avec son beau-frère Ernest Lefèvre le 1er février 1887. Il rachète l'ancienne filature Bureau, quai Baco, face au château des Ducs de Bretagne où il établit une manufacture de biscuits et adopte les techniques anglaises les plus récentes. Dès la fin du siècle, la vente des biscuits LU s'étend à la France et aux colonies ainsi qu'à quelques marchés étrangers tandis que l'entreprise emploie plusieurs centaines d'ouvriers. Cette période est d'ailleurs marquée par la création de deux fleurons de la marque, le Petit-Beurre en 1886 et la Paille d'Or en 1905. Louis s'approprie très vite la notion de publicité et utilise le pouvoir de l'image pour promouvoir ses produits en faisant appel aux meilleurs peintres et graphistes de son temps dont le talent s'exprime sur de nombreux supports. Il fait aussi appel à Bluysen, l'architecte du phare LU à l'exposition universelle de Paris de 1900, pour ériger deux tours monumentales qui encadrent l'entrée principale de l'usine, face au pont de la Rotonde. Ces tours deviennent l'un des motifs de prédilection de la marque pour se faire reconnaître et entrent bientôt dans le patrimoine architectural de la ville de Nantes.
La première moitié du XXe siècle est néanmoins difficile pour l'entreprise. La biscuiterie est réquisitionnée pendant la première guerre mondiale pour fabriquer des biscuits de guerre. L'entre-deux guerres est une époque de stabilité, voir de stagnation, même si Michel, le fils cadet de Louis, mise comme son père sur la publicité et modernise l'ensemble des moyens de commercialisation et de conditionnement notamment avec la mise au point du paquet préformé en 1934. Néanmoins, en 1943, l'usine est à nouveau durement éprouvé par la guerre lors des bombardements sur Nantes.
L'après guerre voit s'accélérer la modernisation de l'entreprise. Lors d'un long séjour aux Etats Unis, Patrick, le fils de Michel, se familiarise avec les techniques de production et de management d'outre atlantique. En accord avec son père, il implante en 1951 une ligne continue très perfectionnée pour le Petit-Beurre installée dans des ateliers annexes. De même, Raymond Loewy, précurseur du design et initiateur de l'esthétique industrielle, redessine en 1957 le paquet de Petit-Beurre. Au fur et à mesure que LU se transforme en usine moderne, la gamme des produits se réduit pour ne laisser subsister que quelques produits clés : Petit-Beurre, Beurré nantais, Figolu, Boudoir, Champagne et Paille d'Or.
Enfin, en 1968, pour faire face aux grands groupes agro-alimentaires américains, six sociétés françaises se regroupent pour former « LU-Brun et associés » et ainsi acquérir une stature de multinationale. Mais suite à différentes fusions et prises de contrôle dans les années 1970 et 1980, le groupe Danone acquiert finalement la marque LU en 1994.
L'usine de Nantes a, quant à elle, fait l'objet d'une politique de réhabilitation à partir des années 1990, en raison de son intérêt architectural. Le hall d'expédition préservé abrite aujourd'hui une agence de publicité. La tour a été reconstituée à l'identique et les bâtiments de productions ont été aménagés de façon modulable par la ville de Nantes qui a rebaptisé cet espace le "Lieu Unique". Il accueille aujourd'hui le Centre de Recherche et de Développement Culturel de Nantes qui y propose diverses manifestations culturelles.
Présentation du contenu :Le fonds LU comporte tout d'abord quelques courriers à caractère personnel ou relatifs aux propriétés de la famille Lefèvre-Utile ainsi que des articles de presse en rapport avec le comblement de la Loire.
En ce qui concerne les archives d'entreprise proprement dites, le chercheur trouvera ici une importante collection de correspondance générale émanant de la direction générale pour la période 1887-1959. On remarquera aussi la présence de dossiers sur les bâtiments industriels, les bâtiments commerciaux et le matériel industriel (avec notamment des plans, des croquis et des photographies témoins). On notera enfin la présence de dossiers de contentieux liés à la propriété industrielle, d'une collection complète de livres comptables pour la période 1888-1941, des dossiers collectifs relatifs à la gestion des personnes au sein de l'entreprise (correspondance), de documentation sur les matières premières, de quelques dossiers sur la publicité et d'une vaste correspondance avec les représentants de commerce.
Histoire :
En 1846, Jean-Romain Lefèvre s'installe à Nantes pour y reprendre une pâtisserie au 5 de la rue Boileau. Originaire de la Meuse comme sa femme, Pauline-Isabelle Utile qu'il épouse en 1850, il fait découvrir aux Nantais une nouvelle gamme de produits : biscuits aux oeufs, massepains, macarons et surtout les biscuits roses "de Reims". Souvent élaborés à partir des matières premières régionales, ces pâtisseries connaissent d'emblée un grand succès. Aidé par la famille Utile, le couple annexe en 1854 le 7 de la rue Boileau où il fait construire un luxueux magasin au style monumental. Enfin, en 1882, la médaille d'or à l'exposition de Nantes vient couronner la carrière de Jean-Romain avant qu'il ne passe la main à son troisième fils, Louis.
Celui-ci crée la société LU avec son beau-frère Ernest Lefèvre le 1er février 1887. Il rachète l'ancienne filature Bureau, quai Baco, face au château des Ducs de Bretagne où il établit une manufacture de biscuits et adopte les techniques anglaises les plus récentes. Dès la fin du siècle, la vente des biscuits LU s'étend à la France et aux colonies ainsi qu'à quelques marchés étrangers tandis que l'entreprise emploie plusieurs centaines d'ouvriers. Cette période est d'ailleurs marquée par la création de deux fleurons de la marque, le Petit-Beurre en 1886 et la Paille d'Or en 1905. Louis s'approprie très vite la notion de publicité et utilise le pouvoir de l'image pour promouvoir ses produits en faisant appel aux meilleurs peintres et graphistes de son temps dont le talent s'exprime sur de nombreux supports. Il fait aussi appel à Bluysen, l'architecte du phare LU à l'exposition universelle de Paris de 1900, pour ériger deux tours monumentales qui encadrent l'entrée principale de l'usine, face au pont de la Rotonde. Ces tours deviennent l'un des motifs de prédilection de la marque pour se faire reconnaître et entrent bientôt dans le patrimoine architectural de la ville de Nantes.
La première moitié du XXe siècle est néanmoins difficile pour l'entreprise. La biscuiterie est réquisitionnée pendant la première guerre mondiale pour fabriquer des biscuits de guerre. L'entre-deux guerres est une époque de stabilité, voir de stagnation, même si Michel, le fils cadet de Louis, mise comme son père sur la publicité et modernise l'ensemble des moyens de commercialisation et de conditionnement notamment avec la mise au point du paquet préformé en 1934. Néanmoins, en 1943, l'usine est à nouveau durement éprouvé par la guerre lors des bombardements sur Nantes.
L'après guerre voit s'accélérer la modernisation de l'entreprise. Lors d'un long séjour aux Etats Unis, Patrick, le fils de Michel, se familiarise avec les techniques de production et de management d'outre atlantique. En accord avec son père, il implante en 1951 une ligne continue très perfectionnée pour le Petit-Beurre installée dans des ateliers annexes. De même, Raymond Loewy, précurseur du design et initiateur de l'esthétique industrielle, redessine en 1957 le paquet de Petit-Beurre. Au fur et à mesure que LU se transforme en usine moderne, la gamme des produits se réduit pour ne laisser subsister que quelques produits clés : Petit-Beurre, Beurré nantais, Figolu, Boudoir, Champagne et Paille d'Or.
Enfin, en 1968, pour faire face aux grands groupes agro-alimentaires américains, six sociétés françaises se regroupent pour former « LU-Brun et associés » et ainsi acquérir une stature de multinationale. Mais suite à différentes fusions et prises de contrôle dans les années 1970 et 1980, le groupe Danone acquiert finalement la marque LU en 1994.
L'usine de Nantes a, quant à elle, fait l'objet d'une politique de réhabilitation à partir des années 1990, en raison de son intérêt architectural. Le hall d'expédition préservé abrite aujourd'hui une agence de publicité. La tour a été reconstituée à l'identique et les bâtiments de productions ont été aménagés de façon modulable par la ville de Nantes qui a rebaptisé cet espace le "Lieu Unique". Il accueille aujourd'hui le Centre de Recherche et de Développement Culturel de Nantes qui y propose diverses manifestations culturelles.
Présentation du contenu :Le fonds LU comporte tout d'abord quelques courriers à caractère personnel ou relatifs aux propriétés de la famille Lefèvre-Utile ainsi que des articles de presse en rapport avec le comblement de la Loire.
En ce qui concerne les archives d'entreprise proprement dites, le chercheur trouvera ici une importante collection de correspondance générale émanant de la direction générale pour la période 1887-1959. On remarquera aussi la présence de dossiers sur les bâtiments industriels, les bâtiments commerciaux et le matériel industriel (avec notamment des plans, des croquis et des photographies témoins). On notera enfin la présence de dossiers de contentieux liés à la propriété industrielle, d'une collection complète de livres comptables pour la période 1888-1941, des dossiers collectifs relatifs à la gestion des personnes au sein de l'entreprise (correspondance), de documentation sur les matières premières, de quelques dossiers sur la publicité et d'une vaste correspondance avec les représentants de commerce.
Parrainé par son maître, Jean Corvisart, médecin de Napoléon Ier, il enseigne l'anatomie pathologique à l'hôpital Necker dès 1816, lorsqu'il a l'idée, pour ausculter les malades, d'utiliser la propriété qu'ont les corps creux de transmettre les sons : à l'aide d'un cornet de papier appuyé sur la poitrine du malade, il entend parfaitement «le cri des organes souffrants». C'est de ce procédé rudimentaire que naît le stéthoscope.
Laennec effectue de nombreuses autres recherches notamment sur la tuberculose, ce qui lui vaut d'être élu en 1820 à l'Académie des sciences et d'être nommé à la chaire de clinique interne de l'hôpital de la Charité, à Paris. Il meurt de phtisie en 1826 à Kerlouanec dans le Finistère.
Le fonds Laënnec a été récupéré par le déposant après avoir été classé et intégralement microfilmé aux Archives départementales.
Présentation du contenu :Parrainé par son maître, Jean Corvisart, médecin de Napoléon Ier, il enseigne l'anatomie pathologique à l'hôpital Necker dès 1816, lorsqu'il a l'idée, pour ausculter les malades, d'utiliser la propriété qu'ont les corps creux de transmettre les sons : à l'aide d'un cornet de papier appuyé sur la poitrine du malade, il entend parfaitement «le cri des organes souffrants». C'est de ce procédé rudimentaire que naît le stéthoscope.
Laennec effectue de nombreuses autres recherches notamment sur la tuberculose, ce qui lui vaut d'être élu en 1820 à l'Académie des sciences et d'être nommé à la chaire de clinique interne de l'hôpital de la Charité, à Paris. Il meurt de phtisie en 1826 à Kerlouanec dans le Finistère.
Le fonds Laënnec a été récupéré par le déposant après avoir été classé et intégralement microfilmé aux Archives départementales.
Présentation du contenu :Néanmoins, après 1902, les difficultés s'accumulent – procès avec la société d'armement Celtique maritime concernant le navire Armen, dernier voilier sorti des Chantiers en 1902, crise des commandes – contraignant les administrateurs à réduire puis cesser complètement l'activité en 1904. Au total, en deux années effectives d'existence, les Chantiers chantenaysiens auront construit 33 voiliers et 4 cargos.
Présentation du contenu :Néanmoins, après 1902, les difficultés s'accumulent – procès avec la société d'armement Celtique maritime concernant le navire Armen, dernier voilier sorti des Chantiers en 1902, crise des commandes – contraignant les administrateurs à réduire puis cesser complètement l'activité en 1904. Au total, en deux années effectives d'existence, les Chantiers chantenaysiens auront construit 33 voiliers et 4 cargos.
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Afin de faciliter les recherches, les documents entrés aux Archives départementales en 1955, 1956 et 2012 ont été réunis pour faire l'objet d'un seul inventaire. Le fonds conservé reste malgré tout très lacunaire. Il concerne les activités professionnelles de Guépin, ses activités publiques et politiques, ainsi que ses activités intellectuelles.
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Afin de faciliter les recherches, les documents entrés aux Archives départementales en 1955, 1956 et 2012 ont été réunis pour faire l'objet d'un seul inventaire. Le fonds conservé reste malgré tout très lacunaire. Il concerne les activités professionnelles de Guépin, ses activités publiques et politiques, ainsi que ses activités intellectuelles.
Afin de poursuivre ces initiatives et d'oeuvrer de façon durable en faveur du patrimoine industriel (au sens large : bâtiments, mais aussi savoir-faire...), l'association Entreprise et Patrimoine industriel (E+PI) est créée en janvier 1995.
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