Fonds François-Hubert Forestier (1929-2018)
Enseignement scientifique
Université de Nantes
<div style="text-align: justify;"><br /><strong>Biographie :</strong> <br /><br />François-Hubert Forestier a fait don de ses papiers issus de ses fonctions au sein de l'Université de Nantes : professeur, membre du conseil d'université, du conseil scientifique, gestionnaire des budgets de recherche et secrétaire de la section sciences de la terre.<br /><br /><strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />Ce fonds concerne l'université de Nantes, et plus particulièrement la faculté des sciences (en 1962-1976).</div>
Forestier, François-Hubert (1929-2018)
<a href="https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/chercher/inventaires-des-archives/cadre-de-classement-fr-p1_8559" target="_blank" rel="noopener">Cadre de classement des Archives départementales de Loire-Atlantique</a>
Communicable
Versements de l'université de Nantes aux Archives départementales
1,20 mètres linéaires
français
Archives
171 J - Fonds Forestier.
1962-1976
Fonds Gustave Rappin (1851-1942)
Microbiologie
Institut Pasteur de Nantes
<strong>Biographie :</strong><br /><strong><strong></strong></strong>
<p class="pl-ead-p">Né à Nantes le 25 février 1851, Gustave Rappin, médecin microbiologiste, a consacré sa vie à la science, poursuivant ses recherches jusqu'à son décès en 1942. Le fonds d'archives entré aux Archives départementales de Loire-Atlantique en 2009 permet d'en savoir plus sur ce savant méconnu, " médecin philanthrope, chercheur infatigable, créateur de laboratoire, homme politique, poète ", qui a marqué la vie scientifique et médicale de Loire-Atlantique et qui aurait pu avoir une réputation mondiale.</p>
<p class="pl-ead-p">Un précurseur</p>
<p class="pl-ead-p">Après des études secondaires au lycée Clemenceau à Nantes de 1861 à 1870, il se soumet d'abord au désir de son père, négociant, qui souhaite l'orienter vers le commerce. Mais au bout de quelques années, il entre à l'école de médecine de Nantes puis, en 1881, soutient à Paris sa thèse Contribution à l'étude des bactéries de la bouche à l'état normal et dans la fièvre typhoïde. C'est la première thèse soutenue en France sur un sujet de bactériologie. Rappin demeure à Paris quelques années et étudie, outre la microbiologie, les tissus organiques, le cancer et son étiologie, avant de revenir en Loire-Inférieure s'installer comme praticien à Sautron. Parallèlement, le soir et le dimanche, il continue ses recherches dans le laboratoire qu'il s'est créé, à ses frais, à son domicile.</p>
<p class="pl-ead-p">En 1895, l'école de médecine lui offre la première chaire de microbiologie créée en France puis il est nommé, en 1897, directeur du laboratoire départemental de bactériologie où ses recherches porteront principalement sur le cancer et la tuberculose et feront l'objet de nombreuses publications.</p>
<p class="pl-ead-p">Un chercheur médical méconnu, un esprit curieux et inventif</p>
<p class="pl-ead-p">S'il a côtoyé à Paris les grandes personnalités de la recherche médicale, il a toujours manifesté beaucoup d'indépendance et a estimé dans plusieurs circonstances que son travail de recherche n'était pas reconnu. Par exemple, sa thèse, aurait été prêtée peu avant sa soutenance à Pasteur, auteur alors d'une communication sur le même sujet. Coïncidence ou rivalité entre scientifiques ? La question se pose aussi quant à l'antériorité de la recherche et de la découverte du B.C.G. entre les travaux du docteur Rappin et ceux de Calmette. Une controverse s'en est d'ailleurs suivie, de laquelle les Archives départementales conservent un dossier dans le fonds Rappin qui vient d'entrer dans ses collections. Le Nantais a essayé en vain de montrer la supériorité et l'innocuité de son vaccin ne renfermant que des corps microbiens morts, mais a conservé beaucoup d'amertume de la non reconnaissance de sa découverte.</p>
<p class="pl-ead-p">Rappin a élargi son domaine de recherche à d'autres sujets tout à fait éclectiques : par exemple, il est l'auteur de plusieurs brevets d'invention (cages pliantes pour les animaux de laboratoire, pneumatiques en liège, engin de guerre motorisé). Il conçoit aussi un prototype d'aéroplane et, comme président de l'association la Ligue aérienne de l'ouest, il est l'un des organisateurs du meeting aérien qui se déroule à Nantes, prairie de Mauves, en 1910. Il participe également à la vie politique de la région puisqu'il est conseiller municipal de Nantes et conseiller d'arrondissement de 1907 à 1938. Il est aussi l'auteur de textes, pensées et poèmes souvent d'inspiration politique ou en rapport avec les deux guerres mondiales, comme en témoignent certains titres : Ode à Clemenceau, Sarajevo, couplets à Lloyd George, l'ogre allemand.</p>
<p class="pl-ead-p">Le premier directeur du laboratoire départemental de bactériologie</p>
<p class="pl-ead-p">L'Institut Pasteur est inauguré à Paris en 1866. Près de trente ans après la mort du savant, en 1895, des instituts portant son nom éclosent un peu partout en France ; à Nantes, les travaux débutent dès 1896 sur un terrain cédé par la mairie boulevard Victor Hugo. L'Institut Pasteur de Nantes comprend deux services abrités par deux bâtiments jumeaux : le laboratoire de bactériologie et la station agronomique.</p>
<p class="pl-ead-p">Lorsque le docteur Rappin est nommé directeur du laboratoire de bactériologie, celui-ci est composé d'un laboratoire d'hygiène, d'un laboratoire de recherche et d'espaces réservés aux sérums et à la stérilisation des instruments. Les recherches concernent des affections contagieuses (diphtérie, choléra, rage, dysenterie, syphilis), mais aussi l'analyse des eaux potables pompées en Loire.</p>
<p class="pl-ead-p">Dans les décennies qui suivent, et bien après Rappin, l'activité intense du laboratoire, devenu laboratoire d'hygiène, nécessite de lui adjoindre une nouvelle construction édifiée en 1978.</p>
<p class="pl-ead-p">En 1995 sont regroupés sur le site de la Chantrerie le laboratoire d'hygiène, la station agronomique et le laboratoire vétérinaire formant l'IDAC, Institut départemental d'analyses et de conseils.</p>
<strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />Le fonds Rappin comprend principalement des manuscrits de ses publications scientifiques ainsi que quelques brochures, des éléments relatifs à la direction de l'institut Pasteur de Nantes, des dossiers concernant sa fonction de conseiller d'arrondissement mais aussi ses inventions. Si ce fonds comprend peu d'éléments biographiques (des éloges funèbres et quelques photos), il renseigne cependant sur la personnalité du personnage, son intérêt pour l'aviation naissante, son goût pour la littérature et la poésie.
<p class="pl-ead-p">Il est complété par plusieurs ensembles de documents conservés dans d'autres établissements : archives municipales (75 Z) et médiathèque de Nantes (Ms 2919, 2920, 2921, 2956, 3221) pour les travaux d'ordre scientifique, littéraire et philosophique, bibliothèque de la faculté de médecine pour les travaux scientifiques.</p>
Rappin, Gustave (1851-1942)
<a href="https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/chercher/inventaires-des-archives/cadre-de-classement-fr-p1_8559" target="_blank" rel="noopener">Cadre de classement des Archives départementales de Loire-Atlantique</a>
Communicable
5 boîtes. 0,6 mètre linéaire
français
Archives
Manuscrits
Photographies
258 J - Fonds du docteur Rappin
1890-1942
Fonds Laënnec
Anatomie
<strong><br />Biographie :</strong> <br />Né à Quimper en 1781, René Théophile Hyacinthe Laënnec (1781-1826) entreprend, dès l'âge de 14 ans, de brillantes études médicales à Nantes, puis à Paris. Lauréat de la Faculté en 1804, il partage désormais son temps entre sa clientèle et la recherche.
<p class="pl-ead-p">Parrainé par son maître, Jean Corvisart, médecin de Napoléon Ier, il enseigne l'anatomie pathologique à l'hôpital Necker dès 1816, lorsqu'il a l'idée, pour ausculter les malades, d'utiliser la propriété qu'ont les corps creux de transmettre les sons : à l'aide d'un cornet de papier appuyé sur la poitrine du malade, il entend parfaitement «le cri des organes souffrants». C'est de ce procédé rudimentaire que naît le stéthoscope.</p>
<p class="pl-ead-p">Laennec effectue de nombreuses autres recherches notamment sur la tuberculose, ce qui lui vaut d'être élu en 1820 à l'Académie des sciences et d'être nommé à la chaire de clinique interne de l'hôpital de la Charité, à Paris. Il meurt de phtisie en 1826 à Kerlouanec dans le Finistère.</p>
<p class="pl-ead-p">Le fonds Laënnec a été récupéré par le déposant après avoir été classé et intégralement microfilmé aux Archives départementales.</p>
<strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />Le fonds Laennec rassemble notamment les titres de la famille Laënnec. On notera en particulier la présence de 44 lettres de René Laënnec à Mériadec Laënnec, étudiant en médecine à Paris (publiée).<br /><br />Fonds non classé.
Laënnec, René Théophile Hyacinthe (1781-1826)
Non communicable
0,80 mètre linéaire
français
Archives
076 J - Fonds Cheguillaume (et Laënnec, médecin), fin XVIIIe - début XIXe
1790-1820
Fonds LU (biscuiterie)
Patrimoine industriel
Industrie agro-alimentaire
<div style="text-align: justify;">
<p class="pl-ead-p"><strong>Histoire :</strong> <br /><br />En 1846, Jean-Romain Lefèvre s'installe à Nantes pour y reprendre une pâtisserie au 5 de la rue Boileau. Originaire de la Meuse comme sa femme, Pauline-Isabelle Utile qu'il épouse en 1850, il fait découvrir aux Nantais une nouvelle gamme de produits : biscuits aux oeufs, massepains, macarons et surtout les biscuits roses "de Reims". Souvent élaborés à partir des matières premières régionales, ces pâtisseries connaissent d'emblée un grand succès. Aidé par la famille Utile, le couple annexe en 1854 le 7 de la rue Boileau où il fait construire un luxueux magasin au style monumental. Enfin, en 1882, la médaille d'or à l'exposition de Nantes vient couronner la carrière de Jean-Romain avant qu'il ne passe la main à son troisième fils, Louis.</p>
<p class="pl-ead-p">Celui-ci crée la société LU avec son beau-frère Ernest Lefèvre le 1er février 1887. Il rachète l'ancienne filature Bureau, quai Baco, face au château des Ducs de Bretagne où il établit une manufacture de biscuits et adopte les techniques anglaises les plus récentes. Dès la fin du siècle, la vente des biscuits LU s'étend à la France et aux colonies ainsi qu'à quelques marchés étrangers tandis que l'entreprise emploie plusieurs centaines d'ouvriers. Cette période est d'ailleurs marquée par la création de deux fleurons de la marque, le Petit-Beurre en 1886 et la Paille d'Or en 1905. Louis s'approprie très vite la notion de publicité et utilise le pouvoir de l'image pour promouvoir ses produits en faisant appel aux meilleurs peintres et graphistes de son temps dont le talent s'exprime sur de nombreux supports. Il fait aussi appel à Bluysen, l'architecte du phare LU à l'exposition universelle de Paris de 1900, pour ériger deux tours monumentales qui encadrent l'entrée principale de l'usine, face au pont de la Rotonde. Ces tours deviennent l'un des motifs de prédilection de la marque pour se faire reconnaître et entrent bientôt dans le patrimoine architectural de la ville de Nantes.</p>
<p class="pl-ead-p">La première moitié du XXe siècle est néanmoins difficile pour l'entreprise. La biscuiterie est réquisitionnée pendant la première guerre mondiale pour fabriquer des biscuits de guerre. L'entre-deux guerres est une époque de stabilité, voir de stagnation, même si Michel, le fils cadet de Louis, mise comme son père sur la publicité et modernise l'ensemble des moyens de commercialisation et de conditionnement notamment avec la mise au point du paquet préformé en 1934. Néanmoins, en 1943, l'usine est à nouveau durement éprouvé par la guerre lors des bombardements sur Nantes.</p>
<p class="pl-ead-p">L'après guerre voit s'accélérer la modernisation de l'entreprise. Lors d'un long séjour aux Etats Unis, Patrick, le fils de Michel, se familiarise avec les techniques de production et de management d'outre atlantique. En accord avec son père, il implante en 1951 une ligne continue très perfectionnée pour le Petit-Beurre installée dans des ateliers annexes. De même, Raymond Loewy, précurseur du design et initiateur de l'esthétique industrielle, redessine en 1957 le paquet de Petit-Beurre. Au fur et à mesure que LU se transforme en usine moderne, la gamme des produits se réduit pour ne laisser subsister que quelques produits clés : Petit-Beurre, Beurré nantais, Figolu, Boudoir, Champagne et Paille d'Or.</p>
<p class="pl-ead-p">Enfin, en 1968, pour faire face aux grands groupes agro-alimentaires américains, six sociétés françaises se regroupent pour former « LU-Brun et associés » et ainsi acquérir une stature de multinationale. Mais suite à différentes fusions et prises de contrôle dans les années 1970 et 1980, le groupe Danone acquiert finalement la marque LU en 1994.</p>
<p class="pl-ead-p">L'usine de Nantes a, quant à elle, fait l'objet d'une politique de réhabilitation à partir des années 1990, en raison de son intérêt architectural. Le hall d'expédition préservé abrite aujourd'hui une agence de publicité. La tour a été reconstituée à l'identique et les bâtiments de productions ont été aménagés de façon modulable par la ville de Nantes qui a rebaptisé cet espace le "Lieu Unique". Il accueille aujourd'hui le Centre de Recherche et de Développement Culturel de Nantes qui y propose diverses manifestations culturelles.</p>
<strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />
<p class="pl-ead-p">Le fonds LU comporte tout d'abord quelques courriers à caractère personnel ou relatifs aux propriétés de la famille Lefèvre-Utile ainsi que des articles de presse en rapport avec le comblement de la Loire.</p>
<p class="pl-ead-p">En ce qui concerne les archives d'entreprise proprement dites, le chercheur trouvera ici une importante collection de correspondance générale émanant de la direction générale pour la période 1887-1959. On remarquera aussi la présence de dossiers sur les bâtiments industriels, les bâtiments commerciaux et le matériel industriel (avec notamment des plans, des croquis et des photographies témoins). On notera enfin la présence de dossiers de contentieux liés à la propriété industrielle, d'une collection complète de livres comptables pour la période 1888-1941, des dossiers collectifs relatifs à la gestion des personnes au sein de l'entreprise (correspondance), de documentation sur les matières premières, de quelques dossiers sur la publicité et d'une vaste correspondance avec les représentants de commerce.<br /><br /><br /></p>
</div>
Biscuiterie nantaise Lefèvre-Utile
<a href="https://app-archives-inventaires.loire-atlantique.fr/pleade/embed/functions/ead/attached/FRAD044_cadredeclassement/FRAD044_cadredeclassement_e0030665.pdf" target="_blank" rel="noopener">Fichier pdf de l'inventaire du fonds</a>
Non communicable.
Reproduction soumise à autorisation du déposant
25,70 mètres linéaires
français
Archives
118 J - Fonds LU (biscuiterie)
202 J - Fonds Patrick Lefèvre-Utile (biscuiterie)
1887-1956