Fonds François Briau (1812-1890)
Transports ferroviaires
Patrimoine industriel
<br /><strong>Biographie :<br /></strong><br />
<div style="text-align: justify;">François Briau était ingénieur et constructeur de chemin de fer à Varades dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Il débute semble-t-il dans la région parisienne et la vallée de la Loire, s'aventure ensuite jusqu'en Italie où il participe à la construction des chemins de fer romains, puis revient dans sa région natale pour créer et diriger la Compagnie des Chemins de fer Nantais.<br /><br /><strong>Présentation du contenu :</strong><br /><br />On trouvera dans le fonds François Briau un ensemble de documents à caractère foncier relatifs aux investissements personnels de François Briau sur la commune de Varades (titres de propriété, baux, états, plans du château de la Madeleine, registres de comptabilité domestique, etc.) puis un ensemble plus important en volume et en intérêt historique, ayant trait à son activité "professionnelle" en tant que constructeur de chemin de fer (lignes de Tour à Nantes, embranchements de Rueil à Port-Marly et de Paris à Boulogne, chemin de fer romain) ainsi que des documents issus de l'activité de la Compagnie des chemins de fer nantais (documents comptables et de gestion, dossiers de travaux et plans, etc.).</div>
Briau, François (1812-1890)
<a href="https://app-archives-inventaires.loire-atlantique.fr/pleade/embed/functions/ead/attached/FRAD044_cadredeclassement/FRAD044_cadredeclassement_e0031864.pdf" target="_blank" rel="noopener">Fichiers pdf de l'inventaire en ligne</a>
Communicable.
Reproduction libre sauf impossibilité matérielle
16 mètres linéaires
français
Archives
167 J - Fonds François Briau
1830-1905
Fonds LU (biscuiterie)
Patrimoine industriel
Industrie agro-alimentaire
<div style="text-align: justify;">
<p class="pl-ead-p"><strong>Histoire :</strong> <br /><br />En 1846, Jean-Romain Lefèvre s'installe à Nantes pour y reprendre une pâtisserie au 5 de la rue Boileau. Originaire de la Meuse comme sa femme, Pauline-Isabelle Utile qu'il épouse en 1850, il fait découvrir aux Nantais une nouvelle gamme de produits : biscuits aux oeufs, massepains, macarons et surtout les biscuits roses "de Reims". Souvent élaborés à partir des matières premières régionales, ces pâtisseries connaissent d'emblée un grand succès. Aidé par la famille Utile, le couple annexe en 1854 le 7 de la rue Boileau où il fait construire un luxueux magasin au style monumental. Enfin, en 1882, la médaille d'or à l'exposition de Nantes vient couronner la carrière de Jean-Romain avant qu'il ne passe la main à son troisième fils, Louis.</p>
<p class="pl-ead-p">Celui-ci crée la société LU avec son beau-frère Ernest Lefèvre le 1er février 1887. Il rachète l'ancienne filature Bureau, quai Baco, face au château des Ducs de Bretagne où il établit une manufacture de biscuits et adopte les techniques anglaises les plus récentes. Dès la fin du siècle, la vente des biscuits LU s'étend à la France et aux colonies ainsi qu'à quelques marchés étrangers tandis que l'entreprise emploie plusieurs centaines d'ouvriers. Cette période est d'ailleurs marquée par la création de deux fleurons de la marque, le Petit-Beurre en 1886 et la Paille d'Or en 1905. Louis s'approprie très vite la notion de publicité et utilise le pouvoir de l'image pour promouvoir ses produits en faisant appel aux meilleurs peintres et graphistes de son temps dont le talent s'exprime sur de nombreux supports. Il fait aussi appel à Bluysen, l'architecte du phare LU à l'exposition universelle de Paris de 1900, pour ériger deux tours monumentales qui encadrent l'entrée principale de l'usine, face au pont de la Rotonde. Ces tours deviennent l'un des motifs de prédilection de la marque pour se faire reconnaître et entrent bientôt dans le patrimoine architectural de la ville de Nantes.</p>
<p class="pl-ead-p">La première moitié du XXe siècle est néanmoins difficile pour l'entreprise. La biscuiterie est réquisitionnée pendant la première guerre mondiale pour fabriquer des biscuits de guerre. L'entre-deux guerres est une époque de stabilité, voir de stagnation, même si Michel, le fils cadet de Louis, mise comme son père sur la publicité et modernise l'ensemble des moyens de commercialisation et de conditionnement notamment avec la mise au point du paquet préformé en 1934. Néanmoins, en 1943, l'usine est à nouveau durement éprouvé par la guerre lors des bombardements sur Nantes.</p>
<p class="pl-ead-p">L'après guerre voit s'accélérer la modernisation de l'entreprise. Lors d'un long séjour aux Etats Unis, Patrick, le fils de Michel, se familiarise avec les techniques de production et de management d'outre atlantique. En accord avec son père, il implante en 1951 une ligne continue très perfectionnée pour le Petit-Beurre installée dans des ateliers annexes. De même, Raymond Loewy, précurseur du design et initiateur de l'esthétique industrielle, redessine en 1957 le paquet de Petit-Beurre. Au fur et à mesure que LU se transforme en usine moderne, la gamme des produits se réduit pour ne laisser subsister que quelques produits clés : Petit-Beurre, Beurré nantais, Figolu, Boudoir, Champagne et Paille d'Or.</p>
<p class="pl-ead-p">Enfin, en 1968, pour faire face aux grands groupes agro-alimentaires américains, six sociétés françaises se regroupent pour former « LU-Brun et associés » et ainsi acquérir une stature de multinationale. Mais suite à différentes fusions et prises de contrôle dans les années 1970 et 1980, le groupe Danone acquiert finalement la marque LU en 1994.</p>
<p class="pl-ead-p">L'usine de Nantes a, quant à elle, fait l'objet d'une politique de réhabilitation à partir des années 1990, en raison de son intérêt architectural. Le hall d'expédition préservé abrite aujourd'hui une agence de publicité. La tour a été reconstituée à l'identique et les bâtiments de productions ont été aménagés de façon modulable par la ville de Nantes qui a rebaptisé cet espace le "Lieu Unique". Il accueille aujourd'hui le Centre de Recherche et de Développement Culturel de Nantes qui y propose diverses manifestations culturelles.</p>
<strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />
<p class="pl-ead-p">Le fonds LU comporte tout d'abord quelques courriers à caractère personnel ou relatifs aux propriétés de la famille Lefèvre-Utile ainsi que des articles de presse en rapport avec le comblement de la Loire.</p>
<p class="pl-ead-p">En ce qui concerne les archives d'entreprise proprement dites, le chercheur trouvera ici une importante collection de correspondance générale émanant de la direction générale pour la période 1887-1959. On remarquera aussi la présence de dossiers sur les bâtiments industriels, les bâtiments commerciaux et le matériel industriel (avec notamment des plans, des croquis et des photographies témoins). On notera enfin la présence de dossiers de contentieux liés à la propriété industrielle, d'une collection complète de livres comptables pour la période 1888-1941, des dossiers collectifs relatifs à la gestion des personnes au sein de l'entreprise (correspondance), de documentation sur les matières premières, de quelques dossiers sur la publicité et d'une vaste correspondance avec les représentants de commerce.<br /><br /><br /></p>
</div>
Biscuiterie nantaise Lefèvre-Utile
<a href="https://app-archives-inventaires.loire-atlantique.fr/pleade/embed/functions/ead/attached/FRAD044_cadredeclassement/FRAD044_cadredeclassement_e0030665.pdf" target="_blank" rel="noopener">Fichier pdf de l'inventaire du fonds</a>
Non communicable.
Reproduction soumise à autorisation du déposant
25,70 mètres linéaires
français
Archives
118 J - Fonds LU (biscuiterie)
202 J - Fonds Patrick Lefèvre-Utile (biscuiterie)
1887-1956
Fonds de l'association Entreprise et Patrimoine industriel
Patrimoine industriel
<div style="text-align: justify;"><strong>Histoire : </strong><br /><br /></div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">L'association est issue des réflexions et actions menées au sein de la Jeune Chambre économique de Nantes ; les expositions "Suifs, savons, bougies" de 1993 et "Créations et innovations nantaises" de 1994 présentées au Palais de la Bourse à Nantes ont mis en évidence l'intérêt du public pour l'histoire industrielle et pointé le manque de structure permettant de conserver et valoriser le patrimoine industriel.</div>
<p class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Afin de poursuivre ces initiatives et d'oeuvrer de façon durable en faveur du patrimoine industriel (au sens large : bâtiments, mais aussi savoir-faire...), l'association Entreprise et Patrimoine industriel (E+PI) est créée en janvier 1995.</p>
<strong>Présentation du contenu :<br /></strong><br />
<div style="text-align: justify;">Le fonds se compose de documents produits par l'association E+PI, mais aussi de documents collectés par l'association concernant les famillles d'industriels nantais et les entreprises qu'ils ont dirigés.</div>
Association Entreprise et Patrimoine industriel (Nantes)
<a href="https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/chercher/inventaires-des-archives/cadre-de-classement-fr-p1_8559" target="_blank" rel="noopener">Cadre de classement des Archives départementales de Loire-Atlantique</a>
Communicable
50 articles soit 1,90 mètres linéaires
français
Archives
Ouvrages imprimés
265 J - Fonds de l'association Entreprise et Patrimoine industriel
1808-2008
Archives départementales de Loire-Atlantique
Archives départementales de Loire-Atlantique
<a href="https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/accueil-fr-j_6" target="_blank" rel="noopener">site internet des Archives départementales de Loire-Atlantique</a>
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français
Archives