Fonds Eugène Michel Antoniadi (1870-1944)
Astronomie -- Histoire
Astronomie -- 20e siècle
Astronomie -- Observations
Mars (planète)
Mercure (planète)
<div style="text-align: justify;">Extrait des instruments de recherche :<br />Evgénios Antoniadis (1870-1944) est né en 1870 à Constantinople. Dès 1888, il commença ses observations dans sa ville natale puis dans l'île de Prinkipo en mer de Marmara. Il envoie régulièrement le résultat de ses recherches à Camille Flammarion qui les publie dans la revue <em>L'Astronomie</em>. En 1893, il le rejoint en France et travaille dans son Observatoire de Juvisy. Il est un des premiers membres de la jeune British Astronomical Association (B.A.A) dont il présidera la section "Mars" en 1896.<br />Vers 1900, il quitte l'observatoire de Juvisy et la Société Astronomique de France (S.A.F), officiellement pour se consacrer à la section "Mars" de la B.A.A. Cependant la même année il épouse Catherine Sevastopulos, d'origine grecque et le couple s'installe à Paris. <br />En 1909, Henri Deslandres, directeur de l' Observatoire de Meudon, l'autorise à utiliser la grande lunette équatoriale. Il occupe une place quasi officielle, ses publications faisant état de son statut d'"astronome attaché à l'Observatoire de Meudon". A la grande lunette, il observera notamment Mars et Mercure. Grâce à cet instrument, alors le plus grand d'Europe, il étudie toutes les planètes et parvient notamment à montrer le caractère illusoire des canaux martiens. Il établit aussi une échelle de qualité d'image connue sous le nom d'"échelle d'Antoniadi".<br /><br />Le prestigieux prix Janssen décerné par la S.A.F. lui est remis en 1925, fait unique dans l'histoire pour un astronome amateur. L'Académie des sciences lui attribue quant à elle le prix Guzman de 2 500 Francs.<br />En 1928, Antoniadi (qui signait depuis déjà longtemps Antoniadi et non Antoniadis) et son épouse adoptent la nationalité française. En 1932 il reçoit de l'Académie des Sciences le prix La Caille. Il meurt le 10 février 1944, à l'hôpital.<br /><br />Le fonds Antoniadi se compose de la manière suivante : <br />- 143 recueils de fiches documentaires, qui sont des notes de travail, essentiellement des notes de lecture et des réflexions personnelles (100 recueils versés en 1999 et 39 en 2005)<br />- 5 carnets d'observations réalisés à l'Observatoire de Juvisy auprès de Camille Flammarion, couvrant avec des lacunes les années 1891-1897 (versés en 2005)<br />- 19 carnets d'observations faites à l'Observatoire de Juvisy par des collaborateurs de Flammarion : Schmoll, Mabire, Ferdinand Quénisset, Lucien Rudaux, Léon Guiot et Benoît (versés en 2005)<br />- 1 registre de correspondance couvrant les années 1916-1926</div>
Antoniadi, Eugène Michel (1870-1944)
ALIDADE et CALAMES
<div style="text-align: justify;">- 143 recueils de fiches documentaires<br />- 24 carnets d'observations -1 registre de correspondance</div>
Archives
Ms 1138
1891-1926
Fonds François Arago (1786-1853)
Astronomie
Magnétisme terrestre
<div style="text-align: justify;">François Arago (1786-1853) fut admis à l’âge de dix-sept ans à l’École polytechnique. Secrétaire du Bureau des Longitudes, il fut adjoint à Biot, chargé d’achever la mesure de l’arc du méridien terrestre (1806). Membre titulaire de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, il fut nommé professeur d’analyse et de géodésie à l’École polytechnique où il exerça ces fonctions pendant vingt ans. Devenu directeur de l’Observatoire, il donna des cours d’astronomie restés célèbres par leur clarté. En 1830, Arago remplaça Fourier comme secrétaire perpétuel de l’Académie pour les sciences mathématiques. Après 1830, il entra à la Chambre comme député des Pyrénées-Orientales et siégea à l’extrême-gauche. En février 1848, Arago fut porté par l’acclamation populaire au Gouvernement provisoire et chargé de diriger les ministères de la Marine et de la Guerre. Il fit adopter l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Député à la Constituante, il appartint à la Commission exécutive, qui se démit en juin, puis il siégea à la Législative. En 1852, il ne voulut pas prêter serment au gouvernement nouveau.<br /><strong>Contenu du fonds : </strong>Notes (relevés d'observations, relevés barométriques, fontaines jaillissantes et puits artésiens, températures, magnétisme terrestre, divers) et correspondance, 1807-1847 ; registres d'observations astronomiques</div>
Arago, François (1786-1853)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_06/c614y151woa--52bx32dvzv8a" title="Archives nationales" target="_blank">Archives Nationales</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/383" target="_self">Fonds conservé aux Archives Nationales</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 2033 et Ms. 2043<br /></a>
<div style="text-align: justify;">1 liasse, 1 cahier d'observations et 4 registres</div>
français
Archives
Fonds Arago 1 J 24 (1 à 4)
1807-1847
Fonds Arago
<div style="text-align: justify;">François Arago (1786-1853) fut admis à l’âge de dix-sept ans à l’École polytechnique. Secrétaire du Bureau des Longitudes, il fut adjoint à Biot, chargé d’achever la mesure de l’arc du méridien terrestre (1806). Membre titulaire de l’Académie des sciences à vingt-trois ans, il fut nommé professeur d’analyse et de géodésie à l’École polytechnique où il exerça ces fonctions pendant vingt ans. Devenu directeur de l’Observatoire, il donna des cours d’astronomie restés célèbres par leur clarté. En 1830, Arago remplaça Fourier comme secrétaire perpétuel de l’Académie pour les sciences mathématiques. Après 1830, il entra à la Chambre comme député des Pyrénées-Orientales et siégea à l’extrême-gauche. En février 1848, Arago fut porté par l’acclamation populaire au Gouvernement provisoire et chargé de diriger les ministères de la Marine et de la Guerre. Il fit adopter l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Député à la Constituante, il appartint à la Commission exécutive, qui se démit en juin, puis il siégea à la Législative. En 1852, il ne voulut pas prêter serment au gouvernement nouveau.<br /><br /> Son frère Étienne (1802-1892) dirigea le Vaudeville de 1830 à 1840. Homme politique, il prit part à toutes les luttes du parti républicain. Compromis dans la journée du 13 juin 1849, il se réfugia à Bruxelles et fut condamné par contumace à la déportation. Rentré à Paris en 1859, maire de Paris après le 4 septembre 1870, député des Pyrénées-Orientales (1871), il devint archiviste de l’École des Beaux-Arts (1878) et conservateur du musée du Luxembourg (1879).</div>
Arago, François (1786-1853)
Arago, Étienne (1802-1892)
Conditions d'accès : libre
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/admin/items/show/210" target="_self">Fonds de l'Académie des sciences</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, Bibliothèque de l'Institut de France, Ms. 2033 et Ms. 2043</a>
2 bobines de microfilm
français
Archives
348 AP [372 MI]
1797-1892
Journaux d'observations astronomiques de Pierre Joseph de Beauchamp
Astronomie -- Observations
Journal
Pierre Joseph de Beauchamp, né à Vesoul le 28 juin 1752 et mort à Nice le 18 novembre 1801, fils de l'avocat Xavier de Beauchamp, est un religieux, diplomate et astronome français.
Nommé vicaire général de son oncle Miroudot du Bourg, évêque de Babylone (autrement dit évêque de Bagdad), il part en compagnie de celui-ci pour Alep, en 1781. Malade, Miroudot renonce à se rendre à Bagdad et retourne en France au printemps 1782, laissant la responsabilité de l'évêché à son neveu. En octobre 1782, il gagne Bagdad avec la caravane du consul Jean-François Rousseau et en compagnie du botaniste André Michaux et, après une expédition en Perse, rentre en France en 1790.
Nommé consul à Mascate le 3 mars 1795, il part d'abord faire des observations sur les bords de la Mer Noire, mais au moment de partir pour son consulat, Bonaparte l'appelle en Égypte. Nommé membre de l'Institut d'Égypte le 7 septembre 1798, il est adjoint à la section de physique lors de la troisième séance de cet institut. Peu après, il est chargé par Bonaparte d'une mission conciliatrice avec la Porte. En quittant Alexandrie le 13 février 1799, son navire est capturé en mer par les Anglais. Les Turcs ayant déclaré la guerre à la France, il est emprisonné aux Sept Tours avec le chargé d'affaires à Constantinople, ainsi que tout le personnel de l'ambassade.
Il meurt en arrivant en France.
Beauchamp, Joseph de (1752-1801)
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
Un autre carnet est à la Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, nouvelles acquisitions françaises
2 volumes
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2196-2197
1781-1795
Fragment des correspondances reçues l'une par J.-B. Biot et l'autre par Gabrielle Brisson, son épouse
Correspondance
Jean-Baptiste Biot (21 avril 1774 à Paris – 3 février 1862 à Paris, 5e) est un physicien, astronome et mathématicien français, pionnier de l'utilisation de la lumière polarisée pour l'étude des solutions.<br />Il commence des études d'ingénieur à l'École des ponts et chaussées en janvier 1794, puis rejoint l'École centrale des travaux publics (future École polytechnique) à son ouverture en décembre 1794 au Palais Bourbon. Il y est notamment chef de brigade. Un an plus tard (octobre 1795), il rejoint à nouveau l'École des ponts et chaussées pour terminer sa formation d'ingénieur.<br />C'est vers l'enseignement que Biot oriente sa carrière après ses études d'ingénieur. Il devient professeur de mathématiques à l'École centrale du département de l'Oise à Beauvais en mars 1797, poste qu'il occupe durant 4 ans, et publie le contenu de ses leçons destinées aux candidats à l’École polytechnique en 1802 (<em>Essai de géométrie analytique : appliquée aux courbes et aux surfaces du second ordre</em>). Grâce à l'appui de Laplace, il est nommé en novembre 1800, âgé de 26 ans, professeur de physique mathématique au Collège de France, succédant à Jacques Antoine Joseph Cousin, démissionnaire. Il enseigne à l'Athénée de Paris de 1803 à 1806. Nommé premier titulaire de la chaire d'astronomie de la faculté des sciences de Paris le 18 avril 1809, il devient docteur ès sciences par collation le 5 août de la même année. Il est entre 1816 et 1826 chargé de la moitié du cours de physique pour l'acoustique, le magnétisme et l'optique, Gay-Lussac, titulaire de la chaire de physique, enseignant la chaleur, les gaz, l'hygrométrie, l'électricité et le galvanisme. Il est rappelé aux fonctions de professeur d'astronomie en mars 1826 et c'est Claude Pouillet qui reprend ses enseignements pour le cours de physique. Il est doyen de la Faculté des sciences de Paris à partir de 1840, succédant à Louis Jacques Thénard. Il est mis à la retraite comme professeur de la faculté des sciences en 1849 et y est nommé professeur honoraire.<br />Biot est chargé de plusieurs missions scientifiques, en particulier en tant qu'astronome-adjoint (1806) puis titulaire (1825) du Bureau des longitudes. En juin 1803, à la demande du ministre de l'Intérieur Chaptal, il se rend à L'Aigle (Orne), où une météorite était tombée le 26 avril 1803, et fait un rapport considéré comme la première preuve de l'origine non terrestre des météorites. Il fait, à la demande de l'Institut de France, en 1804 une périlleuse ascension aérostatique avec Gay-Lussac, à l'altitude de 13 000 pieds (environ 4 000 mètres), afin d'étudier les caractéristiques magnétiques, électriques et chimiques de l'atmosphère. En août 1806 il est chargé par le Bureau des longitudes, conjointement avec Arago, secrétaire du Bureau, de continuer la mesure d'un arc de méridien en France et en Espagne commencée par Pierre Méchain. En août 1808 il est chargé par le Bureau, conjointement avec Claude-Louis Mathieu, de déterminer la longueur du pendule à Bordeaux. Une mission similaire lui est confiée en 1817 pour la mesure du pendule en Écosse et aux Îles Shetland, puis en Illyrie et aux Îles Baléares en 1824-25. En 1817, il est envoyé avec Arago à Dunkerque pour déterminer la latitude, concurremment avec une commission anglaise.<br /><br />
Biot, Jean-Baptiste (1774-1862)
Brisson, Gabrielle
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
2 dossiers. 320 × 240 mm. Boîte
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4895-4896
18e-19e siècles
Fonds Bougainville
Bureau des Longitudes
Expéditions scientifiques
Navigation
<div style="text-align: justify;">Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811) se fit d’abord recevoir avocat, puis entra comme aide-major dans le régiment de Picardie (1753). Il fut peu après envoyé à Londres comme secrétaire d’ambassade, et la publication de son <em>Traité du calcul intégral</em> (1754-1756) l’y fit recevoir membre de la Société royale. Il suivit Montcalm en Nouvelle-France en 1756 et y devint colonel. Après la paix de Paris, Bougainville, avec des fonds familiaux et l’encouragement du roi, mit sur pied une expédition et fonda aux îles Malouines une colonie où, le 5 avril 1764, il fit reconnaître la souveraineté de Louis XV. Dans le cadre du Pacte de famille, Louis XV décida de l’abandon de cette jeune colonie à l’Espagne (2 avril 1767). Admis dans la marine royale avec grade de capitaine de vaisseau Bougainville entreprit avec la frégate la <em>Boudeuse</em> et la flûte l’<em>Etoile</em> un voyage de circumnavigation qui lui fit découvrir dans la mer du Sud différents archipels de la Polynésie, et qui fut raconté par lui dans son <em>Voyage autour du monde</em> (1771). Bougainville prit part à la guerre d’Amérique dans l’escadre du comte d’Estaing (1778-1779), puis fut promu chef d’escadre dans l’armée navale du comte de Grasse (1781-1782). Placé en 1790 à la tête de l’escadre de Brest, il démissionna bientôt et se consacra désormais à des études scientifiques. Membre de l’Institut et du Bureau des longitudes, il fut nommé sénateur puis comte par Napoléon Ier. <br />Son fils, Hyacinthe de Bougainville (1781-1846), après des études à Polytechnique, participa à la campagne de découverte commandée par Baudin sur le Géographe, puis sur la corvette le <em>Naturaliste</em>. Attaché à l’état-major de l’amiral Brieux au camp de Boulogne, Hyacinthe de Bougainville prit part à de nombreux engagements contre les flottilles anglaises. Capitaine de frégate en 1811, il commanda en 1812 la <em>Cérès</em>. Attaqué par deux vaisseaux anglais, le 6 janvier 1814, il fut fait prisonnier. Traduit à cette occasion devant un conseil de guerre, il fut acquitté. Sous la Restauration, il fut nommé capitaine de vaisseau le 22 août 1821 et commanda la <em>Thétis</em> aux Antilles. Il fut promu au grade de contre-amiral, le 1er mai 1838 et nommé commandant supérieur de la marine à Alger. De 1841 à sa mort, il fut membre du Conseil d’amirauté et président du Conseil des travaux</div>
Bougainville, Louis-Antoine de (1729-1811)
Bougainville, Hyacinthe de (1781-1846)
Archives nationales
Conditions d’accès :
-achats (155 AP 3 d. 1 et 155 AP 4 d. 2, pièces 1-3) : libre.
- dépôt : sur autorisation.
Les Archives nationales (site de Paris) conservent, dans le fonds Marine, des journaux de navigation de Bougainville, dont celui du voyage autour du monde accompli sur la Boudeuse(B 4, 98, 107, 110, 112, 114, 144, 314, 4 JJ 1, 46, 142).
16 cartons, 2,40 ml
français
Archives
155 AP
11e-20e siècles
Fonds du Bureau des Longitudes
Astronomie
Tables astronomiques
Navigation
Ephémérides
<a href="http://data.bnf.fr/12040363/francois_arago/" target="_blank">Arago, François (1786-1853)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/11897511/jean-antoine-nicolas_de_caritat_condorcet/" target="_blank">Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat (marquis de, 1743-1794)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/10731700/marie_charles_theodore_damoiseau_de_monfort/" target="_blank">Damoiseau de Monfort, Marie Charles Théodore (1768-1846)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/12096096/jean-baptiste_delambre/" target="_blank">Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/12566423/charles_delaunay/" target="_blank">Delaunay, Charles (1816-1872)</a>
<a href="http://www.sabix.org/bulletin/b5/laugier.html" target="_blank">Laugier, Auguste-Ernest-Paul (1812-1872)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/12154910/johann_carl_burckhardt/" target="_blank">Jean-Charles Burckhardt (1773-1825)</a>
<a href="http://data.bnf.fr/15354788/antoine_joseph_francois_yvon_villarceau/" target="_blank">Villarceau, Yvon <span itemprop="name"> </span> (1813-1883)</a>
<div style="text-align: justify;">Le Bureau des longitudes est créé par une loi de la Convention Nationale du 7 messidor an III (25 juin 1795) après audition d'un rapport lu par l'abbé Grégoire qui affirme très clairement les buts pratiques : reprendre «la maîtrise des mers aux Anglais» grâce à l'amélioration de la détermination des longitudes en mer. Cet organisme doit donc, à l'imitation du Board of Longitudes anglais, créé en 1714, résoudre les problèmes astronomiques que pose la détermination de la longitude avec une précision toujours meilleure, d'où son nom.<br /> Mais ses attributions vont bien au delà, puisqu'il est chargé de la rédaction de la Connaissance des Temps, publication annuelle contenant des tables astronomiques, créée en 1679. II doit également assurer la rédaction d'un «Annuaire propre à régler ceux de la République». D'une manière générale, le Bureau des longitudes est chargé du perfectionnement des tables astronomiques. II a sous sa responsabilité l'Observatoire de Paris, celui de l'École Militaire, et tous les instruments d'astronomie qui appartiennent à la Nation. L'un des membres du Bureau doit également faire chaque année un cours d'astronomie. Les premiers membres, au nombre de dix, sont : les géomètres Lagrange et Laplace, les astronomes Lalande, Delambre, Méchain et Cassini, les navigateurs Bougainville et Borda, le géographe Buache et l'artiste (fabricant d'instruments scientifiques) Caroché.<br /><br />A signaler :<br /><br />Le site web "<a href="http://bdl.ahp-numerique.fr/" title="Les procès-verbaux du Bureau des longitudes" target="_blank">Les procès-verbaux du Bureau des longitudes - Un patrimoine numérisé (1795-1932)</a>"<br /><br />Il rassemble les procès-verbaux des séances du Bureau des longitudes entre 1795 et 1932, soit 22000 fichiers numériques. Le <a href="http://www.bureau-des-longitudes.fr/" target="_blank">Bureau des longitudes</a> a été fondé le 25 juin 1795 et existe encore aujourd’hui. Depuis sa fondation, et jusqu’en 1854, il a assuré la direction de l’Observatoire de Paris. Sa mission était également d’améliorer la détermination des longitudes en mer et de constituer un comité consultatif d’expertise scientifique et technologique pour l’État. Il avait en particulier la charge de calculer les éphémérides et de publier la <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327469896/date.r=connoissance%20des%20temps" target="_blank"><em>Connaissance des Temps</em></a> et un <em>Annuaire</em> propre « à régler ceux de la République » (l’<em><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343785544/date.r=.langFR" target="_blank">Annuaire du Bureau des Longitudes</a></em>). En 1877 et 1949 il édita également les <em><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32694358n/date" target="_blank">Annales du Bureau des longitudes</a>.<br /></em><br />Domaines de l’astronomie, la géodésie, la géophysique, la navigation et la métrologie<em>.<br /><br /></em>Ce site web est le fruit d’une collaboration entre le Bureau des longitudes, la Bibliothèque de l’<a href="https://www.obspm.fr/bibliotheque.html" target="_blank">Observatoire de Paris</a> et le <a href="http://poincare.univ-lorraine.fr/" target="_blank">Laboratoire d’histoire des sciences et de philosophie – Archives Henri Poincaré</a> (Université de Lorraine). Il a été rendu possible grâce à un financement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (programme <a href="http://www.bibliothequescientifiquenumerique.fr/?BSN5-Numerisation-du-patrimoine" target="_blank">BSN5-2013</a>) avec le soutien de la <a href="http://www.msh-lorraine.fr/actualites/" target="_blank">Maison des sciences de l’Homme Lorraine</a>. Les recherches menées autour de l'histoire du Bureau des longitudes s'inscrivement dans un projet ANR "<a href="http://histbdl.hypotheses.org/a-propos" target="_blank">Le Bureau des Longitudes (1795-1932) – De la Révolution française à la Troisième République</a>".<em><br /></em></div>
Bureau des Longitudes (France)
<a href="https://www.bureau-des-longitudes.fr/presentation.htm" target="_blank">Site web</a><br />CALAMES
<div style="text-align: justify;">Les conditions de conservation et de consultation sont différentes selon les cas :<br />- Les manuscrits cotés des dix-huitième et dix-neuvième siècles sont conservés à la bibliothèque de l'Observatoire de Paris et peuvent être consultés selon les conditions définies par cette bibliothèque pour ses propres archives.<br />- Les autres archives, en particulier les registres des séances, sont conservées au Bureau des longitudes et, dans les conditions actuelles, l'autorisation de les consulter ne peut être délivrée qu'exceptionnellement.</div>
Archives
Manuscrits
Fonds du Bureau International de l'Heure (B.I.H.)
Temps atomique
Astronomie
Temps -- Mesure
<div style="text-align: justify;">L'intérêt des archives du B.I.H. est avant tout scientifique. De très nombreux dossiers (Ms 1062/III-4) ne renferment que des données scientifiques, fruits des observations des différentes stations du monde. En outre, des documents scientifiques (échanges de résultats, demandes de renseignements) se rencontrent fréquemment au fil de la correspondance du B.I.H. Néanmoins, ces archives trouvent aussi leur place dans l'histoire des sciences. Elles offrent, en effet, le point des connaissances et des recherches humaines en matière de temps tout au long du XXe siècle. Elles donnent également le tableau d'un organisme scientifique, dans son fonctionnement et son administration. C'est en cela que les archives du B.I.H. intéressent aussi l'historien.</div>
Bureau international de l'heure (BIH)
ALIDADE et CALAMES
français
anglais
italien
espagnol
russe
Archives
Ms 1062
1918-1988
Papiers de Jean Chacornac (1823-1873)
Astronomie
<div style="text-align: justify;">Jean Chacornac, né à Lyon le 21 juin 1823 et mort à Villeurbanne le 6 ou 23 septembre 1873, est un astronome français. <br />Il étudie à l’observatoire de Marseille où il devient l'adjoint de Benjamin Valz avant d'être astronome-assistant à l’observatoire de Paris en 1854.<br /> Il est l’auteur d’un Atlas écliptique en 1856. Il découvre six astéroïdes, une comète et étudie les taches solaires. Cette comète pourrait être la source de météores.<br /> Il a co-découvert l'astéroïde Massalia nommé d'après le nom grec de la ville de Marseille. L'astéroïde Chacornac et le cratère Chacornac sur la Lune ont été baptisés ainsi pour lui rendre hommage.<br /><strong><br />Contenu :</strong><br />
<ul>
<li><span class="title" title="Mémoires, observations, correspondance">Mémoires, observations, correspondance</span></li>
<li><span class="title" title="Carnets d'observations et de calculs quotidiens">Carnets d'observations et de calculs quotidiens</span></li>
</ul>
</div>
Chacornac, Jean (1823-1873)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/IF5011154" title="Calames" target="_blank">CALAMES </a>et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Chacornac" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'accès :</strong> <br />Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'utilisation :</strong><br /> La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.</div>
<div style="text-align: justify;">Papier. 8 liasses et 14 cahiers. 330 × 250 et 220 × 180 mm. Portefeuilles.</div>
français
Archives
Manuscrits
Ms 4216-4217
19e siècle
Fonds du Comité National Français d’Histoire et de Philosophie des Sciences
Sciences -- Histoire
Sciences -- Philosophie
<div style="text-align: justify;">Le Comité National Français d’Histoire et de Philosophie des Sciences est une association régie par la loi de 1901. « Cette association établie en 1956 a pour but de favoriser le développement des études et recherches d’histoire et de philosophie des sciences par tous les moyens opportuns d’action nationale ou internationale, et en particulier par la publication et la diffusion des travaux et par le concours prêté à l’organisation du congrès de l’espèce. Elle est en France l’interlocuteur de l’Union Internationale d’Histoire et de Philosophie des Sciences […]. Elle a son siège à Paris, 16 rue Mazarine» (Article 1 des statuts).</div>
Comité National Français d’Histoire et de Philosophie des Sciences
CAPHÉS
Fonds accessible sur autorisation.
10 boîtes
français
Archives