Papiers d'Urbain-Jean-Joseph Le Verrier (1811-1877)
Mécanique céleste
Astronomie
Mathématiques
<div style="text-align: justify;">Urbain Le Verrier est un astronome et mathématicien français spécialisé en mécanique céleste, découvreur de la planète Neptune et fondateur de la météorologie moderne française, membre de l'Académie des sciences et directeur de l'Observatoire de Paris.<br /><strong><br />Contenu :</strong><br />
<ul>
<li>Correspondance</li>
<li>Notes diverses, spécialement relatives aux cours de Charles Choquet, son beau-père</li>
<li>Dossier relatif aux démêlés d'Urbain Le Verrier avec l'administration, avec Charles Delaunay et les fonctionnaires de l'Observatoire</li>
<li>Collaboration de Le Verrier à l'<em>Histoire de Jules César</em> de Napoléon III<br />Pièces relatives à l'affaire Vrain-Lucas</li>
</ul>
</div>
Le Verrier, Urbain-Jean-Joseph (1811-1877)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/IF2C13718" title="Calames" target="_blank">CALAMES </a>et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbain_Le_Verrier" title="Calames" target="_blank">Wikipedia</a></div>
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Papier. 9 dossiers. Formats divers.
français
Archives
Manuscrits
Ms 3710-3718
19e siècle
Papiers d'Antoine-Th. d'Abbadie (1810-1897)
Astronomie
Géographie
Géodésie
<div style="text-align: justify;">Antoine d'Abbadie est né en 1810 à Dublin (Irlande) d'une mère irlandaise et d'un père basque (souletin) émigré en Irlande pendant la Révolution. Rentré en France à 10 ans, il poursuit des études à la Sorbonne dans différents domaines (sciences, droit, linguistique). Il étudie au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France. Il rejoint une mission scientifique au Brésil organisée par l'Académie des sciences en 1836, afin de réaliser des observations magnétiques et de géodésie.<br /> En 1836, Augustin Chaho et Antoine d’Abbadie publient des Études grammaticales sur la langue basque qu'ils dédient « aux Basques des 7 provinces », en basque : Zazpi Uskal Herrietako Uskalduner. <br />Il explore l'Éthiopie de 1838 à 1849 avec son frère Arnauld Michel (1815-1893). De ces onze années d'aventures, il rapporte une carte précise de ce pays peu connu mais aussi de très nombreuses études météorologiques, linguistiques et ethnologiques. Outre ses travaux de cartographie du pays, il en étudie la géologie, la géographie et l'archéologie ainsi que l'histoire naturelle. À la suite de cette expédition, il publie ses rapports concernant la topographie (1860-1873), la géographie (1890), un catalogue de manuscrits éthiopiens (1859) et un dictionnaire amharique-français. En récompense de ses voyages, il reçoit la médaille d'or de la Société de géographie et la Légion d'honneur. La popularité de la devise Zazpiak Bat lui est attribuée. <br />Sa vie scientifique se poursuit à travers le monde lors d'expéditions pour continuer l'étude du magnétisme terrestre, observer des éclipses solaires (en Norvège en 1851, en Castille en 1860 ou en Algérie en 1867) ou le passage de Vénus devant le Soleil (Haïti 1882). <br />À Hendaye, dont il est le maire de 1871 à 1875, il entreprend la construction d'un observatoire dès 1858 sur les plans de Clément Parent. En 1859, il épouse Virginie Vincent de Saint-Bonnet (1828-1901), petite-fille de Denis Bertholon de Polet et originaire de Pollet, hameau de Saint-Maurice-de-Gourdans.<br /> À cette même époque, après la publication en 1835 d'études grammaticales sur la langue basque avec Augustin Xaho, il lance les fêtes euskariennes (Urrugne 1851). Ces fêtes, dont il fut toute sa vie le grand mécène, sont organisées à travers le Pays basque, de France et d'Espagne, pour stimuler la renaissance de la langue et de la culture basque. À sa mort, d'Abbadie était qualifié d' « Euskaldunen Aïta » ou « Père du peuple basque ». <br />Une demeure néogothique dessinée par Viollet-le-duc, le château d'Abbadia, prend place aux côtés de l'observatoire à partir de 1864. Enfin, un nouvel observatoire est construit en 1876, plus en conformité avec le style du reste de l'édifice. D'Abbadie équipe ce dernier observatoire d'une instrumentation unique au monde à cette époque : lunette méridienne, horloges et accessoires étaient décimaux (pas d'angles en degrés mais en grades, heures de cent minutes). <br />Autour du château et dedans, il réalise de nombreuses expériences de géodésie, de géophysique, de physique et d'astronomie. Un de ces instruments les plus importants (par la taille et la quantité d'observations faites avec) est la Nadirane. Cet instrument unique est destiné à l'observation des changements de la direction de la verticale (la direction du fil à plomb). Il détecte aussi les faibles secousses telluriques. <br />Antoine d'Abbadie meurt à Paris en 1897 sans descendance et obtient que son corps repose pour toujours en terre basque, sous l'autel de la chapelle de son château. Il avait légué quelques années auparavant son château à l'Académie des sciences qui en est toujours le propriétaire. <br />Antoine d'Abbadie est élu correspondant de l'Académie des sciences en 1852, puis membre en 1867. Il dirige la Société de géographie en 1892.<br /><br /> <strong>Contenu :</strong><br />
<ul>
<li>Première série : Calculs des latitudes et des longitudes en Éthiopie, par Antoine d'Abbadie</li>
<li>Deuxième série :</li>
</ul>
<ol>
<li>Fragments de sa correspondance</li>
<li>Carnets de notes Étui intitulé : « Manuscrits E.T.C. 1829 »</li>
<li>Étui intitulé : « Notes d'un étudiant, 1827-1828 »</li>
<li>Catalogue, sur fiches, des ouvrages légués à la Bibliothèque de l'Institut</li>
<li>Dossiers divers</li>
<li>« Recherches sur les peuples de l'Asie centrale ; Jérusalem, décembre 1852 », par Antoine d'Abbadie</li>
</ol>
</div>
Abbadie, Antoine d' (1810-1897)
CALAMES et Wikipedia
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<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/172" title="Fonds Abbadie" target="_self">Fonds du Château d'Abbadia (Hendaye, Pyrénées-Atlantiques)</a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/480" target="_blank" rel="noopener">Fonds Antoine Abbadie (1810-1897)</a> à la Bibliothèque nationale de France
30 cartons et volumes
français
Archives
Manuscrits
Ms 1589-1591 et Ms 2070-2100
XIXe siècle
Notes de Poisson, Laplace, Delambre, Oersted
<div style="text-align: justify;">Jean-Baptiste Joseph Delambre, né à Amiens le 19 septembre 1749 et mort à Paris le 19 août 1822, est un astronome et mathématicien français.<br />Pierre-Simon de Laplace, né Pierre-Simon Laplace, comte Laplace puis 1er marquis de Laplace, né le 23 mars 1749 à Beaumont-en-Auge et mort le 5 mars 1827 à Paris, est un mathématicien, astronome, physicien et homme politique français.<br />Anders Sandøe Ørsted (21 décembre 1778 - 1er mai 1860) est un juriste et homme d'État danois. Il a été Premier ministre du Danemark entre 1853 et 1854, en tant que leader du Cabinet Ørsted.<br />Siméon Denis Poisson (21 juin 1781 à Pithiviers - 25 avril 1840 à Sceaux) est un mathématicien, géomètre et physicien français.<br /><br /></div>
Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)
Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827)
Orsted, Anders-Sandoe (1778-1860)
Poisson, Siméon Denis (1781-1840)
CALAMES ; Wikipedia
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Notes incluses dans les <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers de Joseph Bertrand</a>
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2033
18e-19e siècle
Manuscrits de Fréderic Marguet
Navigation
<div style="text-align: justify;">Fréderic Marguet entre à l'École navale en 1891, dont il sort premier de sa promotion. Après une douzaine d'années passées en mer, il revient à l'École navale en qualité de professeur d'architecture navale, puis d'astronomie et de navigation maritime. Il y fait toute sa carrière, dans le cadre actif d'abord, puis dans le cadre «de résidence fixe» réservé aux officiers dont certaines aptitudes spéciales étaient utiles à la Marine nationale dans d'importantes fonctions sédentaires exclusives du service général.</div>
<div style="text-align: justify;">Parvenu à la limite d'âge en 1933, au grade de capitaine de vaisseau, il est maintenu à l'École à titre civil comme secrétaire archiviste, en fait Directeur des études. Il se retire ensuite à Paris, en 1937, puis à Villeneuve-Loubet en 1940.</div>
<div style="text-align: justify;">Son enseignement a sur les jeunes générations maritimes une influence considérable aussi bien dans la marine marchande que dans la marine militaire.</div>
<div style="text-align: justify;">Cet enseignement se trouve exposé dans deux ouvrages : <em>Cours d'astronomie de l'École Navale</em> et <em>Cours de navigation et de compas</em>. Ce dernier expose de nombreux développements sur la théorie des courbes de hauteur et les propriétés des segments capables sphériques. En 1926, l'Académie reconnaît la haute valeur de ces innovations en lui attribuant le prix Plumey.</div>
<div style="text-align: justify;">Fréderic Marguet s'est montré aussi très habile observateur. Une longue série d’observations précises des satellites de Jupiter entreprise à Brest attire l'attention de l’astronome Marie-Henri Andoyer qui utilise ces résultats pour rectifier les tables des satellites dans la Connaissance des Temps. Fréderic Marguet contribue aussi largement par ses publications dans la <em>Revue maritime</em> et dans les mémoires de l'académie de Marine à divulguer les idées nouvelles sur les mouvements généraux de l’atmosphère et la genèse des marées.</div>
<div style="text-align: justify;">Enfin, Frédéric Marguet a consacré une partie importante de son œuvre à l'histoire des sciences et à la philosophie. Son<em> Histoire de la longitude à la mer au XVIIIe siècle</em> lui vaut, en 1915, une part du prix Binoux de l'Académie des sciences et une médaille d'or de la Société de géographie. Cette remarquable esquisse est complétée par une <em>Histoire générale de la navigation du XVe au XXe siècle</em> (1931) qui constitue un ouvrage très complet.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est, en 1937, élu Correspondant de l'Académie dans la Section de géographie et navigation, dernière consécration d'une carrière vouée au service du pays, de la marine et de la science.</div>
Marguet, Frédéric (1874-1951)
CALAMES ; Wikipedia
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Papier. 3 cahiers. 230 × 175, 260 × 180, 300 × 190 mm
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4665-4667
1921-1939
Lettres autographes et mémoires lus à l'Académie d'Orléans
Académie d'Orléans
Lettres et autographes issus de la collection de l'abbé Pataud.
On y trouve parmi les nombreuses pièces celles de Berthollet, Cabanis, Chaptal, Jacques Antoine Joseph Cousin, Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire, Pierre-André Latreille, Jacques Lieutaud,Jean-François Pilâtre de Rozier, Pierre Varignon
Catalogue des archives et manuscrits <a href="http://aurelia.orleans.fr/wrap/ead.html?id=FRCGMBPF-452346101-01a.xml&c=FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18014622&qid=eas1539606752137#!{%22content%22:[%22FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18014258%22,false,%22eas1539606752137%22],%22fragment%22:%22ead-fragment.xsp?c=FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18014622&qid=sdx_q0%22}" target="_blank">Aurelia</a>
Académie d'Orléans
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/711" target="_blank">Fonds de la Société d'Agriculture, Sciences, Belles lettres et Arts d'Orléans (Académie).</a>
Plusieurs cartons
français
latin
Archives
943-955 : Lettres autographes et mémoires lus à l'Académie d'Orléans
Journaux d'observations astronomiques de Pierre Joseph de Beauchamp
Astronomie -- Observations
Journal
Pierre Joseph de Beauchamp, né à Vesoul le 28 juin 1752 et mort à Nice le 18 novembre 1801, fils de l'avocat Xavier de Beauchamp, est un religieux, diplomate et astronome français.
Nommé vicaire général de son oncle Miroudot du Bourg, évêque de Babylone (autrement dit évêque de Bagdad), il part en compagnie de celui-ci pour Alep, en 1781. Malade, Miroudot renonce à se rendre à Bagdad et retourne en France au printemps 1782, laissant la responsabilité de l'évêché à son neveu. En octobre 1782, il gagne Bagdad avec la caravane du consul Jean-François Rousseau et en compagnie du botaniste André Michaux et, après une expédition en Perse, rentre en France en 1790.
Nommé consul à Mascate le 3 mars 1795, il part d'abord faire des observations sur les bords de la Mer Noire, mais au moment de partir pour son consulat, Bonaparte l'appelle en Égypte. Nommé membre de l'Institut d'Égypte le 7 septembre 1798, il est adjoint à la section de physique lors de la troisième séance de cet institut. Peu après, il est chargé par Bonaparte d'une mission conciliatrice avec la Porte. En quittant Alexandrie le 13 février 1799, son navire est capturé en mer par les Anglais. Les Turcs ayant déclaré la guerre à la France, il est emprisonné aux Sept Tours avec le chargé d'affaires à Constantinople, ainsi que tout le personnel de l'ambassade.
Il meurt en arrivant en France.
Beauchamp, Joseph de (1752-1801)
CALAMES ; Wikipedia
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Un autre carnet est à la Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, nouvelles acquisitions françaises
2 volumes
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2196-2197
1781-1795
Journal et correspondance de Jules Janssen
Observatoire de Paris
Correspondance
Journaux d'observations
<div style="text-align: justify;">Jules Janssen, né le 22 février 1824 à Paris. Ses études sont retardées par des difficultés à marcher, du fait d'un accident. Il obtient son doctorat en sciences physiques avec une thèse sur l'<em>Absorption de la chaleur rayonnante obscure dans les milieux de l'œil</em> en 1860 et devient professeur de physique à l'École d'architecture en 1865. Attiré par les travaux de Gustav Robert Kirchhoff et Robert Wilhelm Bunsen sur la spectroscopie, il est l'un des premiers à associer le spectroscope à prisme à l'astronomie.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1863, il confirme que la Lune n'a pas d'atmosphère, puis en 1867 que celle de Mars contient de la vapeur d'eau. Il étudie le rayonnement solaire et sa perturbation par l'atmosphère terrestre. Envoyé par le Bureau des longitudes en Inde pour l'observation de l'éclipse totale à Guntur en 1868, il découvre une méthode d'observation des protubérances solaires en tout temps. C'est au cours de cette observation qu'il remarque le 18 août 1868 une raie inconnue dans l'atmosphère solaire : c'est celle de l'hélium, ainsi nommée par J. Norman Lockyer. Il est distingué chevalier de la Légion d'honneur en 1868.</div>
<div style="text-align: justify;">Le 2 septembre 1870, il quitte Paris assiégé en ballon pour aller observer l'éclipse à Oran. Ce sera la seule mission scientifique de toute l'aventure des ballons montés.</div>
<div style="text-align: justify;">Il devient membre de l'Académie des sciences le 10 février 1873, puis, le 26 mai 1874, il est élu au Bureau des longitudes.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1874, il invente le « revolver astronomique », pour pouvoir photographier le passage de la planète Vénus devant le Soleil, dont s'inspirera Étienne-Jules Marey en 1882 pour réaliser son fusil photographique, et va jusqu'au Japon pour obtenir le meilleur point de visée. Il est lauréat de la Médaille Rumford en 1876.</div>
<div style="text-align: justify;">Jules Janssen pousse à la création de l'Observatoire d'astronomie physique à Paris, décidé en 1875. Il présente un projet de restauration du château de Meudon, commence à installer divers instruments d'observation dès 1876, puis obtient les fonds nécessaires (plus d'un million de francs de l'époque) à reconstruire les bâtiments. À la suite de la promulgation de la loi l'instaurant le 15 avril 1879, les travaux démarrent; une grande coupole est créée qui abrite toujours des instruments d'observation. L'Observatoire de Meudon reste l'un des laboratoires de référence pour l'étude du Soleil.</div>
<div style="text-align: justify;">À partir de 1888, malgré son âge et son infirmité, il fait trois fois l'ascension du Mont Blanc pour y établir un observatoire. Il réussit après de nombreux aléas à faire installer une lunette de 30 cm au plus près du sommet, à 4 800 m d'altitude, pour minimiser les perturbations atmosphériques. Cet observatoire resta en place pendant quinze ans.</div>
<div style="text-align: justify;">Janssen fut président d'honneur de la Société française de photographie de 1891 à 1893, et président de l'Union nationale des sociétés photographiques de France en 1892.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1906, il reçoit la médaille du progrès de la Royal Photographic Society.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.</div>
Janssen, Jules (1824-1907)
CALAMES ; Wikipedia
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Papier. 1 volume et 12 dossiers. Formats divers. Boîtes.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4125-4137
Fragment des correspondances reçues l'une par J.-B. Biot et l'autre par Gabrielle Brisson, son épouse
Correspondance
Jean-Baptiste Biot (21 avril 1774 à Paris – 3 février 1862 à Paris, 5e) est un physicien, astronome et mathématicien français, pionnier de l'utilisation de la lumière polarisée pour l'étude des solutions.<br />Il commence des études d'ingénieur à l'École des ponts et chaussées en janvier 1794, puis rejoint l'École centrale des travaux publics (future École polytechnique) à son ouverture en décembre 1794 au Palais Bourbon. Il y est notamment chef de brigade. Un an plus tard (octobre 1795), il rejoint à nouveau l'École des ponts et chaussées pour terminer sa formation d'ingénieur.<br />C'est vers l'enseignement que Biot oriente sa carrière après ses études d'ingénieur. Il devient professeur de mathématiques à l'École centrale du département de l'Oise à Beauvais en mars 1797, poste qu'il occupe durant 4 ans, et publie le contenu de ses leçons destinées aux candidats à l’École polytechnique en 1802 (<em>Essai de géométrie analytique : appliquée aux courbes et aux surfaces du second ordre</em>). Grâce à l'appui de Laplace, il est nommé en novembre 1800, âgé de 26 ans, professeur de physique mathématique au Collège de France, succédant à Jacques Antoine Joseph Cousin, démissionnaire. Il enseigne à l'Athénée de Paris de 1803 à 1806. Nommé premier titulaire de la chaire d'astronomie de la faculté des sciences de Paris le 18 avril 1809, il devient docteur ès sciences par collation le 5 août de la même année. Il est entre 1816 et 1826 chargé de la moitié du cours de physique pour l'acoustique, le magnétisme et l'optique, Gay-Lussac, titulaire de la chaire de physique, enseignant la chaleur, les gaz, l'hygrométrie, l'électricité et le galvanisme. Il est rappelé aux fonctions de professeur d'astronomie en mars 1826 et c'est Claude Pouillet qui reprend ses enseignements pour le cours de physique. Il est doyen de la Faculté des sciences de Paris à partir de 1840, succédant à Louis Jacques Thénard. Il est mis à la retraite comme professeur de la faculté des sciences en 1849 et y est nommé professeur honoraire.<br />Biot est chargé de plusieurs missions scientifiques, en particulier en tant qu'astronome-adjoint (1806) puis titulaire (1825) du Bureau des longitudes. En juin 1803, à la demande du ministre de l'Intérieur Chaptal, il se rend à L'Aigle (Orne), où une météorite était tombée le 26 avril 1803, et fait un rapport considéré comme la première preuve de l'origine non terrestre des météorites. Il fait, à la demande de l'Institut de France, en 1804 une périlleuse ascension aérostatique avec Gay-Lussac, à l'altitude de 13 000 pieds (environ 4 000 mètres), afin d'étudier les caractéristiques magnétiques, électriques et chimiques de l'atmosphère. En août 1806 il est chargé par le Bureau des longitudes, conjointement avec Arago, secrétaire du Bureau, de continuer la mesure d'un arc de méridien en France et en Espagne commencée par Pierre Méchain. En août 1808 il est chargé par le Bureau, conjointement avec Claude-Louis Mathieu, de déterminer la longueur du pendule à Bordeaux. Une mission similaire lui est confiée en 1817 pour la mesure du pendule en Écosse et aux Îles Shetland, puis en Illyrie et aux Îles Baléares en 1824-25. En 1817, il est envoyé avec Arago à Dunkerque pour déterminer la latitude, concurremment avec une commission anglaise.<br /><br />
Biot, Jean-Baptiste (1774-1862)
Brisson, Gabrielle
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
2 dossiers. 320 × 240 mm. Boîte
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4895-4896
18e-19e siècles
Fonds Victor Advielle (1833-1903)
Astronomie
Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827)
Le Verrier, Urbain-Jean-Joseph (1811-1877)
<div style="text-align: justify;">Victor Advielle est né le 31 octobre 1833 à Arras. Il est mort le 27 décembre 1903 à Paris.<br /> Victor Advielle fut Bibliothécaire, membre de diverses sociétés savantes, membre des commissions du musée et de la bibliothèque d'Arras, de l'Académie d'Arras, vice-président de la Société contre l'abus du tabac. <br /><strong>Contenu :</strong><br />Notes sur Urbain Jean-Joseph Le Verrier , Laplace et autres astronomes.<br />Contient des lettres, tirages à part, coupures de journaux dont l'interview de Urbain Jean-Joseph Le Verrier par le New-York Herald du 14 avril 1877.</div>
Advielle, Victor (1833-1903)
<a href="http://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Victor_Advielle" target="_blank">WikiPasdeCalais</a> et <a href="https://alidade.obspm.fr/cdc.html" title="Alidade" target="_blank">ALIDADE</a>
1 volume relié
français
Archives
Ms 1027
Fonds Théophile Moreux (1867-1954)
Observatoire de Bourges
<div style="text-align: justify;">Théophile Moreux dit l'abbé Moreux (1867-1954) est un astronome et un météorologue français, célèbre par de nombreuses publications de vulgarisation destinées à faire connaître l'état des sciences du début du XXe siècle au plus large public possible. En 1891, il est ordonné prêtre et enseigne au petit séminaire comme professeur de sciences et de mathématiques (jusqu'en 1906). Il adhère en 1893 à la Société astronomique de France, puis fonde en 1899 son premier observatoire d'astronomie qu'il installe au petit séminaire Saint-Célestin. En 1907, il construit son propre observatoire au 22 de la rue Ranchot à Bourges. Il fait de nombreuses conférences pour obtenir le soutien financier nécessaire pour la construction de l’observatoire et l’achat d’instruments. Le fonds des archives départementales du Cher conservent une collection photographique et iconographique réunie par l’abbé Moreux, en vue surtout de l’illustration de ses ouvrages. Celle-ci contient de nombreuses photographies, dessins originaux et reproductions tirées de diverses publications anciennes et modernes. On y trouve aussi quelques numéros de revues ou de périodiques, des coupures de presse, tirages à part, etc. Quelques rares notes manuscrites de l’abbé Moreux et de la correspondance complètent ce fonds.</div>
Moreux, Théophile (1867-1954)
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Moreux" target="_blank" rel="noopener">Article Théophile Moreux sur Wikipédia</a>
Librement communicable
français
Archives
Photographies
Ressources iconographiques
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