Fonds Aristide Humbertclaude (1831-1911)
Dessin technique
Charpente métallique
Agriculture
Médecine militaire
<div style="text-align: justify;">Joseph Aristide Humbertclaude (1831-1911) fut employé puis ingénieur des chemins de fer (1853-1876), entrepreneur de travaux publics (1876-1886) et maire de Tendon (1886-1904). <br />Ces archives sont riches de deux types de sources : d’une part, les dessins techniques exceptionnels réalisés dans le cadre des chantiers qu’il mena dans le monde entier, intéressant essentiellement la charpente métallique appliquée à l’architecture et aux ouvrages d’art ; d’autre part, les dossiers relatifs à l’administration de la ville de Tendon, dont il fut maire de 1866 à 1904, jusqu’aux tensions politico-religieuses du début des années 1900, qui entraînèrent sa démission. Deux petits fonds privés y sont associés : les cahiers de Joseph Vairel, beau-frère d’Aristide Humbertclaude, passionné d’agriculture et d’horticulture expérimentale, et les papiers du docteur Jacquot, son gendre, médecin militaire et des chemins de fer à Creil (Oise), propriétaire à Tendon et gestionnaire des propriétés d’Humbertclaude après sa mort en 1911. Ce petit fonds associé autour de l’agriculture témoigne de l’intérêt d’A. Humbertclaude pour ce sujet, lui qui prêta un champ à Tendon à l’instituteur Girard, pour qu’il puisse y mener ses expériences avec ses élèves.</div>
Humbertclaude, Aristide (1831-1911)
Librement communicable
1, 90 ml
Français
Archives
188 J
Fonds Jean-Baptiste Masson (v. 1753 - v. 1831)
Obstétrique
Système digestif
<div style="text-align: justify;">Ce petit fonds comporte plusieurs manuscrits, des essais et une thèse touchant à l’exercice de la médecine. Le document le plus ancien, daté du 15 mars 1780, confirme l’installation de Jean-Baptiste Masson, alors agé de 27 ans, comme chirurgien à Fraize. Cette installation fait suite à deux années d’étude et une année d’exercice à Strasbourg auprès des Le Riche, père et fils, maîtres en chirurgie et chirurgiens majors de l’hôpital militaire de la ville. Au regard des autres pièces du fonds, Jean-Baptiste Masson semble avoir exercé à Fraize au moins jusqu’en 1831, principalement dans l’établissement hospitalier.</div>
Masson, Jean-Baptiste (1753 ?- 1831 ?)
librement communicable
français
Archives
Ouvrages imprimés
27 J
1780-1830
Fonds du docteur Baud (1814-après 1875)
Établissements thermaux
Épidémies
Médecine de guerre
<div style="text-align: justify;">Pierre Célestin Victor Baud est né le 22 juillet 1814 à Bourganeuf (Creuse). Il débute ses études de médecine en 1836 et devient interne des hôpitaux de Paris en 1840. Il obtient son doctorat en 1844 après avoir présenté et soutenu sa thèse <em>Questions sur diverses branches de la science médicale</em>, Paris, impr. Rignoux, 1844. En 1849, il est nommé chirurgien en chef des hôpitaux civils d’Alger. Il devient médecin inspecteur des eaux de Contrexéville en 1852. Il y soigne Louis Bouloumie (1812-1869) auquel il conseille la source de Gérômois à Vittel et contribue ainsi, indirectement, à la création de la station thermale de Vittel. En 1860, il devient inspecteur adjoint puis inspecteur des Eaux-Bonnes. En décembre 1861, on lui confie la mission de médecin en chef des épidémies du département de la Seine. En 1875 il est nommé chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur pour ses travaux scientifiques. La date de son décès est inconnue mais postérieure à janvier 1875. <br />Bien que de petite taille, le fonds contient de nombreuses informations sur le parcours étonnant et atypique de ce médecin aux multiples facettes (médecin des eaux, médecins des épidémies, médecin et chirurgien de guerre). Chercheur passionné, le docteur Baud a été récompensé pour ses découvertes et travaux scientifiques. Le fonds apporte un éclairage intéressant sur l’histoire et l’avancement de la recherche scientifique, et plus généralement, de la médecine au XIXème siècle.</div>
Baud, Pierre Célestin Victor (1814-après 1875)
Librement consultable
0,10 ml
Français
Archives
13 J
1849-1875
Archives du l’Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em> (1941-1945)
Médecine nazie
Anatomie
Médecine - enseignement
<div style="text-align: justify;">La <em>Reichsuniversität Straßburg</em> ou <em>Reichsuniversität Strassburg</em> (« Université du Reich de Strasbourg ») est une université d'occupation, créée en 1941 et gérée par le parti nazi, à Strasbourg en Alsace, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle fut créée à la suite de l'annexion de facto de l'Alsace au Reich.<br /> L’institut d’anatomie y est dirigé par August Hirt (1898-1945), médecin nazi. Hirt a effectué des expériences avec le gaz moutarde sur les détenus du camp de concentration de Natzweiler-Struthof et a joué un rôle dans l'assassinat de 86 déportés juifs du camp de concentration d'Auschwitz, qui devaient être utilisés pour constituer une collection de squelettes à l'Institut anatomique de Strasbourg. <br />Il était <em>Sturmbannführer-SS</em>, membre de l'Institut d'anthropologie raciale « <em>Ahnenerbe</em> ». <br /><br />Le fonds entré en 2018 aux archives départementales du Bas-Rhin contient des documents liés aux activités d’August Hirt aux universités d’Heidelberg et de Greifswald, ainsi qu’à l’université de Francfort, où il a pour collaborateur Anton Kiesselbach qui le suivra comme assistant à l’Institut d’anatomie de Strasbourg. Le reste du fonds concerne directement l’Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em>, son fonctionnement, l’organisation des cours le catalogue de la Bibliothèque de l'Institut d'anatomie, des publications d’August Hirt, des planches anatomiques, des ouvrages et articles « scientifiques » et des documents divers.</div>
Institut d’anatomie de la <em>Reichsuniversität Straßburg</em>
Hirt, August (1898-1945)
<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/August_Hirt" target="_blank" rel="noopener">Page Wikipédia consacrée à August Hirt</a>
<div style="text-align: justify;">Librement communicable. Ce versement contient des images choquantes. La présence de documents figurés au sein des liasses est signalée par une croix dans la colonne « Documents figurés / audiovisuels ».</div>
0,3 ml
Allemand
Français
Archives
Ressources iconographiques
193 AL 1-30
1922-1944
Fonds des docteurs Masson et Masquin
Établissement hydrothérapique de Saint-Didier-les-bains (Vaucluse)
Hydrothérapie
Médecine thermale
Maladies nerveuses
<div style="text-align: justify;">Ancienne possession de la famille de Thézan Venasque, puis des Pelletier de La Garde, le château de Saint-Didier fut acquis en 1860 par un jeune médecin de Carpentras, le docteur Adolphe Masson (1831-1882), adepte de l'hydrothérapie, qui entreprit de le transformer en établissement thermal et de soins. L'établissement hydrothérapique de Saint-Didier dont les deux spécialités étaient les soins à base d'hydrothérapie et le recours aux bains térébenthinés, connut très vite un vif succès dans le traitement des maladies nerveuses (dépressions, hystérie, névroses, névralgies), des fièvres intermittentes, des maladies du foie et de l'anémie. Sa renommée en fit une station thermale réputée et aussi le rendez-vous mondain d'artistes et gens de la haute société, de France et de l'étranger, qui en appréciaient le cadre historique, le parc et le climat. <br />À la mort subite, en 1882, du docteur Masson, l'activité de l'établissement fut poursuivie par sa veuve qui s'associa un médecin de Marseille, puis en 1884, son gendre le docteur Léonce Bonnemaison ; en 1900, ce dernier passe la direction à son beau-frère, second gendre de Mme Masson, le docteur André Masquin (1873-1957) ; le docteur Masquin, natif de l'Yonne, diplômé des facultés de Montpellier et de Paris, membre correspondant de la Société d'hydrologie médicale de Paris, s'inscrivit dans l'héritage de ses prédécesseurs ; il fit bénéficier l'établissement de nouvelles améliorations, privilégiant toujours le recours à l'eau grâce aux sources captées près du parc du château et canalisée jusqu'aux salles des bains, l'utilisation de cette eau sous toutes températures et toute pression ; une annexe fut organisée à la Gardette (aujourd'hui, clinique Saint-Didier) ; il donna une renommée toujours plus grande à l'établissement durant les cinquante années de sa direction dans le traitement de toutes les maladies du système nerveux. Ses trois fils lui succédèrent comme médecins, principalement Jean et Jacques Masquin, qui exercèrent à Saint-Didier. <br />On trouvera dans le fonds : <br />- Fonds du docteur Adolphe Masson : papiers personnels, correspondance médicale, succession (1863-1882). <br />- Fonds du docteur André Masquin : papiers personnels, titres et actes notariés, établissement hydrothérapique de Saint-Didier, correspondance médicale reçue des patients (1890-1945). <br />- Fonds des docteurs Jacques et Jean Masquin : correspondance médicale (1946-1959).</div>
Masson, Adolphe (1831-1882)
Masquin, André (1873-1957)
Fonds partiellement communicable (communicabilité de la correspondance à 100 ans)
français
Archives
190 J
Papiers du docteur Jean-Claude Lévy-Leroy (1915-2012)
médecine de guerre
<div style="text-align: justify;">Jean-Claude Lévy-Leroy (né à Paris en 1915), fils de médecin, a effectué ses études à la faculté de médecine de Paris et a passé sa thèse en septembre 1939, quelques jours avant d'être appelé sous les drapeaux et de passer "la drôle de guerre" dans le Var. Démobilisé en 1940, il assiste son père dans un hôpital marseillais, puis à Plan d'Orgon où celui-ci s'établit. En juillet 1941, après un long voyage en Indochine, il s'engage en novembre 1941 dans la France libre en rejoignant Beyrouth. Engagé dans la 2e brigade française libre, il est à Damas où il exerce comme médecin-chef militaire à l'hôpital en 1942, puis il suit sa brigade en Egypte, participe aux batailles d'El Alamein et de Bir-Hakeim, est blessé fin 1942 ; il rejoint ensuite comme médecin militaire la 1re Division Française libre, participe à la campagne de Tunisie, à celle d'Italie et au débarquement en France d'août 1944 ; il suit encore la 1re DFL dans la libération de la Provence, de Lyon et de l'Alsace, puis sur la frontière italienne jusqu'à l'armistice. Après la guerre, il reprend ses études et vient s'établir en Provence. Le docteur Lévy-Leroy fut médecin expert en Algérie en 1960-1961 et exerça comme médecin de campagne à Sablet et à Vacqueyras, de 1962 à 1987. Retiré à Avignon, il y est décédé en 2012. <br />Le fonds contient : <br />- Enquête sur les effets pathologique des gaz de combat, par le docteur Jules Lévy (1927) ; <br />- souvenirs de la France libre, mémoires "A la poursuite de l'Armée de Gaulle" (impr. 1995), "Revue de la France libre" et publications des Français libres (1984-1999) ; <br />- dossiers d'expertise de médecine légiste à l'hôpital civil et militaire d'Alger (1960-1961) ; <br />- dossiers d'expertise médicale pour diverses juridictions (1985-1988).</div>
Lévy-Leroy, Jean-Claude (1915-2012)
librement communicable
0.20ml
français
Archives
Manuscrits
103 J
1927-1999
Fonds Alfred Chobaut (1860-1926)
<div style="text-align: justify;">Alfred Chobaut (1860-1926), entomologiste, est né à Salins (Jura) mais vécut à Avignon où il fit ses études et exerça ses activités professionnelles à partir de 1889. Lauréat de la faculté de médecine de Paris, il s'intéressa très tôt aux sciences naturelles, et fut membre de la Société entomologique de France et d'autres sociétés d'histoire naturelle. Plus proche de Jacquet (de Lyon), Caziot, Ferton et Nicolas, que de Jean-Henri Fabre des oeuvres duquel néanmoins il dressa une table de concordance dans l'ouvrage du Dr Legros, il s'intéressait tout particulièrement aux coléoptères ; son cabinet de collections entomologiques à Avignon renfermait de nombreux specimens, résultat de ses acquisitions, échanges, et découvertes. <br />Alfred Chobaut était, selon son biographe, "un chasseur émérite autant qu'infatigable", entendons par là qu'il s'efforçait de parcourir les pentes du mont Ventoux, les Alpilles ou la Camargue à la recherche d'insectes de toutes sortes, et muni d'un parapluie, "il battait ou secouait tout ce qu'il jugeait susceptible de pouvoir lui procurer de bonnes espèces [...] s'acharnant à battre pendant des heures les branches mortes des vieux chênes". Ses découvertes dans le seul Ventoux compte plus de 1600 espèces. Ses explorations entomologiques le menèrent à plusieurs reprises en Afrique du Nord, de 1893 à 1902, puis à nouveau en 1922-1923. Sa bibliographie comprend plus d'une centaine de titres d'articles et de communications qu'il donna aux Annales et au Bulletin de la Société entomologique de France, ainsi qu'à d'autres publications de sociétés savantes.<br />On trouvera dans le fonds la correspondance scientifique d'Alfred Chobaut, des travaux de recherches, des agendas de notes de "chasses entomologiques", une notice biographique imprimée.</div>
Chobaut, Alfred (1860-1926)
9ml
108 J 1-5
1887-1926.
Papiers du docteur Jean-Claude Pansin (v. 1743-1808)
Botanique
Maladies
<div style="text-align: justify;">Né à L'Isle-sur-la-Sorgue vers 1743, Jean-Claude Pansin commença ses études de médecine à l'université de Montpellier et les acheva à Paris, où il dressa en 1765 un index des plantes du Jardin royal. En 1767, il se fixe à Avignon. Agrégé à la faculté d'Avignon en 1767, il est nommé professeur d'anatomie en 1768, puis en 1771 professeur de botanique ; en 1787, il quitte la chaire de botanique pour la chaire de médecine qu'il détient jusqu'à la fin de l'activité de la faculté de médecine d'Avignon, en 1790. Parallèlement, il exerce à l'hôpital Sainte-Marthe d'Avignon, et ses fonctions de médecin de l'hôpital lui furent confirmées sous la Révolution. Élève de Jussieu, il est l'auteur d'un cours de botanique en deux volumes (resté manuscrit) et composa un herbier qu'il légua avec sa bibliothèque à l'hôpital d'Avignon. Latiniste et cultivé, le docteur Pansin fit partie de l'Athénée de Vaucluse dès sa création en 1801. Il n'a rien publié de son vivant, mais il a laissé à sa mort un certain nombre de travaux manuscrits, dont son biographe, le Dr Pansier, a donné une liste ; ces travaux sont consacrés à la botanique et à l'observation de certaines maladies. Il est décédé à Avignon, célibataire, le 19 février 1808 à l'âge de 65 ans.<br /><br /> Le fonds contient le manuscrit d'Oeuvres médicales et de botanique : recueil sur les maladies comprenant un traité médical, un journal d'observations pratiquées sur des malades (1775-1781), une histoire de quelques maladies observée par J.C. Pansin de 1772 à 1788 ; traité médical "Morbi vari", avec table (XVIIIe s.) ; index des plantes du Jardin royal de Paris, sous la direction du professeur de Jussieu (1765) ; cours de botanique, en deux volumes avec description des plantes par ordre méthodique (début XIXe s.).</div>
P. Pansier, Les médecins à l'Académie de Vaucluse
Fonds communicable
français
Archives
Manuscrits
F supp 27-28
Fonds René Grandin (1846-1907)
Établissement hospitalier
Toxicologie
<div style="text-align: justify;">Marie Élie René Grandin (1846-1907) était professeur de chimie et de toxicologie à l'école de médecine et de pharmacie de Tours et administrateur de l'hôpital général de Tours. Le fonds contient des notes manuscrites et des notices historiques prises et rassemblées par M. Grandin, sur les aumôneries et hôpitaux de Tours (Hospice de la Madeleine, Hôtel-Dieu, Hôpital général de la Charité).</div>
Grandin, Marie Élie René (1846-1907)
Accès libre. Reproduction libre sous réserve du respect du règlement de la salle de lecture.
10 articles, 0,6 mètres linéaires
français
Archives
9J
19e s.
Fonds de l'institut Michel Pacha
Physiologie des animaux marins
Bioluminescence
<div style="text-align: justify;">Raphaël Horace Dubois (1849-1929) est un médecin et physiologiste français. Il mène d’abors des études de pharmacie qu'il termine en 1875 à Paris puis acquiert le titre de docteur en médecine en 1876. Il exerce comme préparateur de physiologie en 1882 et est nommé Docteur ès sciences en 1886 ainsi que professeur de physiologie générale et comparée à Lyon. <br />Menant des recherches en physiologie, M. Raphaël Dubois cherchait un mécène pour l’aider à réaliser une station maritime dans la baie du Lazaret afin d’étudier les organismes bioluminescents. L’institut Michel Pacha put être créé à la Seyne-sur-Mer à la suite d’une donation que Marius Michel, comte Michel de Pierredon, dit Michel Pacha (1819-1907), marin et homme d'affaires français, fit au laboratoire de physiologie de la Faculté des Sciences de Lyon en 1889. <br />Outre son œuvre de mécène, le projet principal que Michel Pacha mena à bien et qui l'enrichit fut la modernisation des phares et balises d'une grande partie des côtes de l'Empire ottoman. Il fut également un grand bâtisseur.</div>
Dubois, Raphaël (1849-1929)
Marius Michel, comte Michel de Pierredon, dit Michel Pacha (1819-1907)
60 ml
français
Archives
5 ETP
1883-2006