« Arithmétique théori-pratique et mentale, ou application raisonnée du calcul mental à l'arithmétique, par Ch. Grandemange, né sans bras ni jambes, professeur de calcul mental à l'école municipale d'Orléans »
Arithmétique
Particularité physique du manuscrit : Reliure moderne
Grandemange, Ch.
Catalogue des archives et manuscrits <a href="http://aurelia.orleans.fr/archives-et-manuscrit" target="_blank" rel="noreferrer">Aurelia</a> de la médiathèque d'Orléans<a href="http://aurelia.orleans.fr/wrap/ead.pdf?id=FRCGMBPF-452346101-01a.xml&c=FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18012984" target="_blank" rel="noreferrer"><br /></a>
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479 pages
Dimensions : 225 × 175 mm
français
Manuscrits
« Arithmétique théori-pratique et mentale, ou application raisonnée du calcul mental à l'arithmétique, par Ch. Grandemange, né sans bras ni jambes, professeur de calcul mental à l'école municipale d'Orléans » - Ms 434
1862
« Grandes tables de logarithmes », par le baron G.-C. Riche de Prony
Logarithmes
<div style="text-align: justify;">Gaspard Clair François Marie Riche, baron de Prony, né à Chamelet (Rhône) le 22 juillet 1755 et mort à Asnières-sur-Seine le 29 juillet 1839, est un ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.</div>
<div style="text-align: justify;">Fils d'un magistrat élu au parlement des Dombes, Prony, après des études de lettres classiques, étudie les mathématiques pendant dix-huit mois et réussit le concours des ponts et chaussées le 5 avril 1776. Il exerce d'abord diverses missions en province, notamment la campagne des Sables-d'Olonne en 1779 qui lui vaut le brevet de sous-ingénieur. Bourges, Argentan, Dourdan, Lagny, le voient en cette qualité présider à la confection de plusieurs travaux. En 1783, il est rappelé à Paris par le ministre Calonne à la demande de Jean-Rodolphe Perronet, directeur de l'École des ponts et chaussées.</div>
<div style="text-align: justify;">C'est Prony qui a la part principale à la restauration du port de Dunkerque en 1785, bien que Perronet préside officiellement à cet ouvrage ; et, se trouvant alors au bord de la Manche, il fait un voyage en Angleterre, d'où il rapporte plusieurs observations sur les méthodes géodésiques et topographiques, publiées en deux volumes.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est de même pour beaucoup dans les travaux du pont sur l'Oise dans la commune de Pont-Sainte-Maxence. Il travaille encore quatre ans aux côtés de Perronet, cumulant les avantages de sa position à l'École et les appointements d'inspecteur.</div>
<div style="text-align: justify;">Le 21 août 1791, nommé ingénieur en chef du département des Pyrénées-Orientales, et par là-même menacé de perdre le bénéfice de son cumul d'activités, il met tout en œuvre pour éviter de quitter Paris. Comme l'Assemblée constituante vient de voter le cadastre général de la France, il réussit à obtenir sa nomination de directeur du cadastre, effective le 6 octobre 1791. Il en pose largement les bases — trop largement même aux dires de quelques-uns — et surtout trop lentement aux yeux de ceux qui voient dans le cadastre le moyen d'asseoir l'impôt foncier.</div>
<div style="text-align: justify;">Quant à son activité d'enseignant, si Prony reste quelque temps encore à l'École des ponts et chaussées, c'est sans titre officiel et sans rétribution.</div>
<div style="text-align: justify;">Parallèlement aux travaux du cadastre, il faisait marcher de front depuis 1793 la confection des grandes tables de logarithmes à 14, 19, 25 et 29 décimales, restées manuscrites à l'Observatoire de Paris et à l'Institut de France, et qui depuis devaient servir aux calculs astronomiques.</div>
<div style="text-align: justify;">Prony voit approcher la fin de sa table quand, en 1794, Perronet meurt. Supplanté par Jacques-Élie Lamblardie à la direction de l'École des ponts et chaussées, il s'implique aux côtés de Monge dans la création de l'École polytechnique. Quoique Joseph-Louis Lagrange et Prony soient dès l'origine chargés en commun de l'enseignement de la mécanique dans ce nouvel établissement, c'est Prony qui occupe le plus souvent la chaire. Les cours que fait Prony deviendront pour lui l'occasion d'une série d'ouvrages auxquels la formation professionnelle au XIXe siècle (Écoles centrales, Arts et Métiers) empruntera beaucoup. Vers le même temps, l'Académie des sciences est reconstituée comme partie de l'Institut ; Prony en est nommé membre dès l'origine, et successivement il en devient secrétaire, puis président.</div>
Prony, Gaspard-Clair-François-Marie Riche de (1755-1839)
CALAMES ; Wikipedia
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Papier. 490 × 330 mm. Demi-reliure
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 1496-1514
1795
« Mes souvenirs », par Maurice d'Ocagne
Guerre mondiale (1914-1918)
<div style="text-align: justify;">Philbert Maurice d’Ocagne, né à Paris le 25 mars 1862 et mort au Havre le 23 septembre 1938, est un ingénieur et mathématicien français. Il est le promoteur en France d’une méthode de résolution graphique d'équations algébriques par l'emploi d'abaques, qu'il appela nomographie.</div>
<div style="text-align: justify;">Philbert-Maurice d'Ocagne naît à Paris le 25 mars 1862. Il effectue ses études à Paris, au collège Chaptal et au lycée Fontanes (devenu lycée Condorcet). En 1877, il publie ses premiers travaux mathématiques. En 1879, il entre aux <em>Nouvelles annales de mathématiques</em>. En 1880, il entre à l'École polytechnique, d'où il sort dans le corps des Ponts et Chaussées. Il exerce pendant six ans des fonctions d'ingénieur, successivement attaché au service des travaux hydrauliques de la marine à Rochefort et à Cherbourg, puis au service ordinaire du département de Seine-et-Oise, à la résidence de Pontoise. À partir de 1882, il communique des notes à l'Académie des sciences. Plusieurs revues importantes publient ses mémoires : le <em>Journal de l'École polytechnique</em>, le <em>Bulletin de la Société mathématique de France</em>, <em>Acta mathematica</em>, la <em>Revue générale des sciences</em>, <em>Archiv der Mathematik und Physik</em>, <em>American Journal of mathematics</em>, etc.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1891, il est nommé adjoint au directeur du nivellement général de la France. Dix ans plus tard, il devient chef des services des cartes et plans et des instruments de précision au ministère des Travaux publics. Il reçoit successivement les grades d'ingénieur en chef, en 1908, et d'inspecteur général, en 1920.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1893, il entre dans le corps enseignant de l'École polytechnique, d'abord comme répétiteur d'astronomie et de géodésie. Au début de 1912, il devient titulaire de la chaire de géométrie.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1901, il devient président de la Société mathématique de France.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1922, il est admis à l'Académie des sciences.</div>
Ocagne, Maurice d' (1862-1938)
CALAMES ; Wikipedia
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<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/596" target="_blank">Fonds de la Bibliothèque de l'Ecole polytechnique</a> ; Bibliothèque nationale de France
5 cahiers. 220 × 180 mm. Boîte.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 4671-4674
1899-1935
Archives de Jacques Dixmier (né en 1924)
Algèbre
Algèbres de Von Neumann
Théorie des groupes et algèbres de Lie
Cohomologie
Systèmes dynamiques
Analyse hilbertienne
Nicolas Bourbaki
<div style="text-align: justify;">Issu d'une famille d'enseignants, Jacques Dixmier fit ses études secondaires et ses deux de "prépa" au lycée Hoche de Versailles. Admis à l'ENS en 1942, il sera agrégé de mathématiques deux ans plus tard (reçu 1er, il n'a que 20 ans). Encouragé par Henri Cartan, un de ses professeurs, à poursuivre ses études en mathématiques, il intègre le CNRS. Il y rencontre Godement, de 3 ans son aîné, dont les premiers travaux en topologie algébrique vont aiguiller ses recherches.</div>
<div style="text-align: justify;">Maître de conférences à la faculté des sciences de Toulouse (1947), Dixmier soutient en 1949 sa thèse de doctorat à Paris intitulée <em>Étude sur les variétés et les opérateurs de Julia avec quelques applications</em> et dirigée par Julia lui-même. Nommé professeur à Dijon, il intègre le groupe Bourbaki. En 1955, Dixmier rejoint la faculté des sciences de Paris (Paris VI).</div>
<div style="text-align: justify;">Éminent algébriste, on lui doit d'importants travaux, dont certains en collaboration avec Adrien Douady, sur la théorie des groupes et algèbres de Lie, la cohomologie, les systèmes dynamiques, l'analyse hilbertienne.</div>
<div style="text-align: justify;">Dans les années 1960, dans le cadre de la géométrie non commutative, en liaison avec la mécanique quantique, Dixmier définit ce qu'il nomma les algèbres de Von Neumann : algèbres d'opérateurs linéaires, non commutatives, définies sur un espace de Hilbert. Elles furent mises à profit dans la théorie quantique de Dirac.</div>
<div style="text-align: justify;">Dixmier est lauréat du prix du prix Ampère 1976, du prix Steele de l'AMS (American Mathematical Society) pour ses travaux innovants sur les algèbres de Von Neumann ainsi que du prix Picard 2001 de l'Académie des sciences.</div>
<div style="text-align: justify;">Outre la publication de ses travaux, il est l'auteur de nombreux ouvrages à l'usage des étudiants (université et candidats aux grandes écoles). En 2013, il publia, avec Alain Connes et Danye Chéreau (épouse de ce dernier), <em>Le théâtre quantique</em>, une incursion dans le monde de l'univers quantique déguisée en intrigue policière où « l'aléa quantique est le tic-tac de l'horloge divine »... Préfacées par Alain Connes, il écrivit même des Nouvelles de science-fiction.</div>
Dixmier, Jacques (né en 1924)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-2158" target="_blank">Notice </a>sur le catalogue CALAMES ; éléments biographiques extraits du site <a href="http://serge.mehl.free.fr/chrono/dixmier.html" target="_blank">Chrono Maths</a>
4 boîtes
Archives
JD
1939-2007
Archives de la famille Carnot
Carnot, Sadi (1796-1832)
Thermodynamique
Carnot, Lazare (1753-1823)
<div style="text-align: justify;">Collection de documents d’archives sur l’histoire de Lazare Carnot (1753-1823, « l’Organisateur de la victoire »), de son fils Hippolyte Carnot (1801-1892, Ministre de l’instruction publique), de son petit-fils Sadi Carnot (1837-1894, Président de la République), d’Ernest Carnot (1866-1955, industriel) de leur famille et de leur descendance. <br />Le fond se compose d’éléments de correspondance familiale, politique et professionnelle, de manuscrits, d’imprimés, d’affiches, de notices biographiques, etc. Il est enrichi d’une importante bibliographie et d’un travail d’inventaire des statues et portraits dédiés aux membres illustres de la famille Carnot. A cela s’ajoute une imposante documentation généalogique.<br /><a href="http://carnot.org/archives-familiales/fond-documentaire/" target="_blank">Plus d'informations</a></div>
Carnot, Lazare (1903-1990)
<a href="http://carnot.org/archives-familiales/fond-documentaire/" target="_blank">Fondation Carnot</a> ; <a href="http://www.afbourdon.com/fonds-archives/" target="_blank">Académie François Bourdon</a>
Les archives du fonds Carnot sont communicables sous réserve d’une autorisation de consultation.
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/379" target="_blank">Fonds Lazare et Hippolyte Carnot</a> des Archives Nationales
français
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Revues
Objets
Ressources iconographiques
1638-1990
Archives Delsarte & Bourbaki
Bourbaki, Algèbre, Topologie, Ensembles, Variétés, Intégration, Géométrie algébrique, Algèbre commutative
<h5><strong>Les liens entre Jean Delsarte et l’IECL</strong></h5>
<br />Jean Delsarte (1903-1968) est une personnalité importante dans l’histoire des mathématiques à Nancy :<br /><br />
<ul>
<li>Il fut nommé chargé de cours à la faculté des sciences de Nancy en 1927, maître de conférence en 1928, et enfin professeur d’Analyse supérieure en octobre 1936. A l’exception des années 1962 à 1965 où il fut nommé directeur de la maison franco-japonaise, il fit toute sa carrière à Nancy jusqu’à sa mort en 1968.</li>
<li>Il fut un des fondateurs de Bourbaki, et en tint longtemps le secrétariat.</li>
<li>Il participa en 1945 à la commission Langevin-Wallon de réforme de l’enseignement.</li>
<li>Il fit de Nancy un centre important de mathématiques, organisant en 1947, 1956 et 1962 trois colloques internationaux, et faisant venir comme enseignants ou comme étudiants de nombreux mathématiciens.</li>
<li><strong>Il fut également le créateur de l’Institut Elie Cartan en 1953, et du centre de troisième cycle de mathématiques pures de Nancy en 1954.</strong></li>
</ul>
Lire aussi Eguether Gérard, « Jean Delsarte », <a href="https://iecl.univ-lorraine.fr/files/2021/04/Un_siecle_de_mathematiques_a_Nancy_1903_2003_IECL.pdf" target="_blank" rel="noopener">1903-2003 Un siècle de mathématiques à Nancy : numéro spécial de la revue Institut Elie Cartan, Nancy, 2003. PDF</a><br /><br /><a href="https://iecl.univ-lorraine.fr/files/2021/04/DELSARTE_biographie.pdf" target="_blank" rel="noopener">Biographie de Jean Delsarte</a> <br />
<h5><strong>La présence du fonds Delsarte à la bibliothèque de l’IECL</strong></h5>
<ul>
<li>L’Institut Elie Cartan disposait, au moment de son déménagement en 1995, d’archives diverses qui sommeillaient dans un placard poussiéreux de l’ancienne bibliothèque.</li>
<li>Il s’agissait de textes liés à Bourbaki, et de corrigés de problèmes d’agrégation. Par ailleurs, dans la salle Elie Cartan, se trouvaient des classeurs contenant des photocopies de textes mathématiques attribués à Jean Delsarte. Tout cela partit s’entasser dans la réserve de la nouvelle bibliothèque.</li>
<li>Un peu après l’installation dans nos nouveaux locaux, le laboratoire put récupérer auprès de la fille de Jean Delsarte les originaux des textes photocopiés, ainsi que des ouvrages mathématiques de la bibliothèque personnelle de Jean Delsarte, et quelques autres documents administratifs ou personnels, concernant les activités de Jean Delsarte.</li>
<li>Une liste de ces documents fut établie, informatisée et mise en ligne par Gérard Eguether sur sa page web personnelle. Les archives furent classées par Monsieur Eguether, et sont désormais conservées à la bibliothèque de l’IECL de Nancy.</li>
<li>En avril 2021, les listes, inventaires et documents écrits par Gérard Eguether ont été renommés pour plus de praticité et ont été mis en ligne sur le nouveau site web de l’IECL.</li>
</ul>
<br />Cette page a été écrite à partir du document rédigé par Gérard Eguether <a href="https://iecl.univ-lorraine.fr/files/2021/04/DELSARTE_historique_des_archives_conservees_a_l_IECL_2011-1.pdf"><strong>DELSARTE historique des archives conservées à l’IECL PDF</strong></a>
Delsarte, Jean (1903-1968)
Présentation du fonds sur le <a href="https://iecl.univ-lorraine.fr/l-iecl/bibliotheque/archives-delsarte-bourbaki/" target="_blank" rel="noopener">site de la bibliothèque</a>
La consultation de ce fonds est possible sur place et sur rendez-vous à l’IECL de Nancy. <br />Merci de <a href="https://iecl.univ-lorraine.fr/l-iecl/bibliotheque/" target="_blank" rel="noopener">prendre contact avec les bibliothécaires ici</a>.
français
Archives
Archives Jacques Deny
Mathématiques
Enseignement
Géométrie
Analyse
Cette collection est composée d’archives de bureau données par Alano Ancona lors du déménagement du département des mathématiques en 2017. Parmi ces archives se trouvent des tirés à part ayant appartenu à Jacques Deny que Monsieur Ancona a ainsi récupérés
Jacques Deny était un mathématicien spécialiste d’analyse et de la théorie du potentiel. Agrégé de mathématiques, il a soutenu une thèse à l’université de Strasbourg sous la direction d’Henri Cartan en 1949. Il a organisé et animé plusieurs séminaires avec Marcel Brelot et Gustave Choquet, participé aux séminaires Bourbaki, et a été invité plusieurs fois à l’Institute for Advanced Study à Princeton. Il était un des professeurs fondateurs avec Hubert Delange du département des mathématiques d’Orsay en 1958.
Deny, Jacques (1916-2016)
Communication libre.
La reproduction des documents est possible sur autorisation, leur exploitation est possible à condition de respecter l'obligation de citation.
1 boîte
français
DEN 1
Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier
Médecine
Lettres
Sciences humaines
Sciences
Droit
<div style="text-align: justify;">Afin de constituer à Montpellier un pôle documentaire efficace et d'offrir aux différentes universités des moyens documentaires renforcés, l'Université de Montpellier et l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 réaffirment leur volonté de mettre en oeuvre leur politique documentaire dans le cadre d'une coopération interuniversitaire et constituent pour cela un service inter-établissements de coopération documentaire, dénommé Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier, comme soutien de leurs programmes d'enseignement, de recherche et de diffusion large des connaissances.<br />Le service inter-établissements de coopération documentaire est appelé Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier (BIU) et regroupe les services communs de la documentation (SCD) et les services mutualisés.<br />Il définit et met en oeuvre la politique documentaire de ces universités.<br /><br />Les bibliothèques de Montpellier conservent des fonds patrimoniaux très riches (d'exceptionnelles collections de livres anciens notamment), des archives et des manuscrits dans tous les domaines du savoir. Ces fonds sont conservés selon la discipline qu'ils couvrent dans différentes bibliothèques :</div>
<ul>
<li style="text-align: justify;">
<div><strong>la Bibliothèque Universitaire Historique de Médecine</strong> conserve des collections encyclopédiques exceptionnelles en histoire de la médecine, du 8e au 19e siècle : mille manuscrits (voir catalogue CALAMES), cent mille volumes imprimés anciens couvrant toutes les disciplines, thèses anciennes de médecine, archives anciennes de la Faculté de médecine de Montpellier.</div>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<div><strong>la Bibliothèque de Lettres, Sciences humaines et sociales, Bibliothèque Ramon Llull</strong> propose plusieurs fonds de manuscrits et d'archives, notamment les fonds de Jean Cocteau, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/660" target="_blank" rel="noopener">Charles Renouvier</a>, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/661" target="_blank" rel="noopener">Georges Vacher de Lapouge</a>.</div>
</li>
<li>
<div style="text-align: justify;"><strong>la Bibliothèque universitaire de Sciences</strong> conserve notamment le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/662" target="_blank" rel="noopener">Joseph Diez Gergonne</a>, le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/663" target="_blank" rel="noopener">fonds Dunal</a>, le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/664" target="_blank" rel="noopener">Pierre Jeanjean</a>, le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/666" target="_blank" rel="noopener">Charles Flahault</a>.</div>
</li>
<li><strong>la Bibliothèque de droit, science politique, économie et gestion</strong> conserve notamment <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/665" target="_blank" rel="noopener">le fonds des vues d'optique</a>, le fonds Geddes et le fonds Antonelli.</li>
</ul>
<p><br /><br /><br /><br /></p>
Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier
Catalogue <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1691" target="_blank" rel="noopener">CALAMES </a>et <a href="http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/biumImpossid/anonyme2/index2.jsp" target="_blank" rel="noopener">site web</a>
Bibliothèque mathématique Jacques Hadamard
Mathématiques
La bibliothèque Jacques Hadamard est une Unité Mixte de Service (UAR 1786) du C.N.R.S. et membre du Réseau National des Bibliothèques Mathématiques. Bibliothèque de recherche, elle sert le Département de mathématiques de l’Université Paris-Saclay et plus généralement la communauté mathématiques locale et nationale. Depuis 2018, elle est bibliothèque délégataire dans le groupement d’intérêt scientific (G.I.S.) CollEx-Persée pour représenter, en collaboration avec la bibliothèque de l’Université Paris-Saclay (section Sciences) les mathématiques.
Bibliothèque mathématique Jacques Hadamard
<a href="https://bibliotheque.imo.universite-paris-saclay.fr/" target="_blank" rel="noopener">https://bibliotheque.imo.universite-paris-saclay.fr/</a>
Le prêt est ouvert aux étudiants, à partir du master, aux chercheurs, enseignants et enseignants-chercheurs de l’université Paris-Saclay.
Cahiers de cours ayant appartenu à Jean-Marie-Constant Duhamel et manuscrits physiques
<div style="text-align: justify;">Jean Marie Duhamel, dont le père est au bagne durant tout l'enfance, fait ses études secondaires au lycée de Rennes. Il part ensuite en 1814 étudier à Paris à l'École polytechnique, cependant l'ensemble des élèves est licencié en 1816. Il s'inscrit alors à la faculté de droit de Rennes, mais en est exclu pour ses opinions libérales. Il retourne alors à Paris en 1819 et se voue à l'enseignement. Il enseigne chez M. Berthier et aux institutions Massin et Mayer, et parallèlement obtient le baccalauréat ès sciences et les licences ès sciences mathématiques et physiques à la faculté des sciences de Paris. Le 26 décembre 1826 il est nommé agrégé pour les sciences au lycée Louis-le-Grand, puis chargé de l'enseignement des mathématiques en seconde le 26 septembre 1827. Il quitte cet emploi le 30 juin 1829 pour ouvrir, rue de Vaugirard, une école préparatoire pour l'admission aux écoles polytechnique, militaire et de marine. En 1835 celle-ci est incorporée au sein du collège Sainte-Barbe et Duhamel en restera le directeur des études jusqu'en 1837. En 1834 il obtient le doctorat ès sciences devant la faculté des sciences de Paris, il a alors 37 ans, et l'année suivante on lui confie la suppléance de Francœur à la chaire d'algèbre supérieure de la faculté des sciences de Paris, charge qu'il conserve jusqu'en 1840. Il est ensuite en 1841 chargé de conférences de mécanique et calcul différentiel à l’École normale puis y est nommé maitre de conférences de calcul différentiel en remplacement d'Abélard Lévy. Il quitte ces fonctions en 1849 (remplacé par Victor Puiseux), pour occuper la chaire d'algèbre supérieure et géodésie à la faculté des sciences en remplacement de Francœur, admis à la retraite.</div>
<div style="text-align: justify;">Parallèlement à son enseignement dans les établissements du second degré puis à l’École normale et à la faculté des sciences, Duhamel enseigne à l’École polytechnique durant près de 40 ans. En 1830 il est chargé de remplacer provisoirement Coriolis pour les répétitions d'analyse et mécanique (auprès de Mathieu et Navier), puis est nommé répétiteur de géodésie, machines et arithmétique sociale l'année suivante (en remplacement de Savary nommé professeur). En novembre 1836 il succède à Navier, décédé, comme professeur d'analyse et de mécanique (Le Verrier le remplace comme répétiteur). En 1840 il est, après trois échecs en 1836, élu membre de l'Académie des sciences, en remplacement de Poisson dans la section de physique (il en sera le président pendant l'année 1862). Cette même année il prend la place d'examinateur permanent laissée vacante par le décès de Poisson (Liouville lui succède comme professeur). À la suite du décès de Coriolis, directeur des études, en septembre 1843, Duhamel lui succède en 1844. Pour remplacer Duhamel dans ses fonctions d'examinateur l'Académie et le conseil de perfectionnement présente un seul candidat, Lamé, mais le ministre refuse de le nommer et maintient provisoirement Duhamel dans ses fonctions d'examinateur. Les problèmes d'impartialité que pose alors ce cumul de deux fonctions incompatibles selon le règlement de l'école entraine un mouvement de contestation des élèves qui conduit au licenciement de la promotion et à la réorganisation du conseil de perfectionnement. Celui-ci, dorénavant seul habilité à proposer le classement des candidatures aux fonctions vacantes, propose Lamé pour le poste d'examinateur, proposition cette fois acceptée par le ministre. Duhamel quitte ses fonctions de directeur des études en janvier 1851, il y est remplacé par Bomart. Deux mois plus tard il remplace comme professeur d'analyse Liouville, contraint de démissionner en raison d'une nouvelle loi restreignant les cumuls. Il y professe selon un « style classique », se permettant cependant des pointes contre « des gens qui se croient géomètres ». En 1869 il prend sa retraite et est remplacé dans ses deux chaires, à la faculté des sciences et à l’École polytechnique, par Charles Hermite.</div>
<br />Il meurt à Paris le 29 avril 1872.
Duhamel, Constant (1797-1872)
CALAMES ; Wikipedia
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Les manuscrits physiques sont inclus dans le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">fonds Joseph Bertrand</a>
13 liasses
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2034-2036, 2045
19e siècle