Fonds Cahen-Cosson
Positivisme
Le fonds Cahen-Cosson (disciple positiviste) comprend des ouvrages et des brochures sur le positivisme.
Cahen Cosson
La consultation se fait sur place, du lundi au vendredi sur rendez-vous uniquement.
- Lettres, documents, papiers personnels, brochures (3 boîtes)
- Une cinquantaine de livres, le calendrier des grands hommes complet (2 exemplaires) et 150 brochures
Français
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Fonds Henri Gouhier (1898-1994)
Descartes, René (1596-1650)
Malebranche, Nicolas (1638-1715)
Maine de Biran (1766-1824)
Bergson, Henri (1859-1941)
<div style="text-align: justify;">Henri Gouhier est né à Auxerre (Yonne), le 5 décembre 1898. Il entre à l’École normale supérieure en 1919. Il est agrégé de philosophie en 1921, diplômé de l’École pratique des hautes études, sciences religieuses, en 1923, docteur ès lettres en 1926. Il poursuit une carrière de professeur de philosophie au lycée de Troyes (1925-1928), à la faculté des lettres de l’université de Lille (1929-1940), de Bordeaux (1940-1941), enfin, il est professeur à la Sorbonne (1941-1968). <br />Élu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1961. Grand prix de littérature de l’Académie française en 1966. Élu membre associé de l’Académie royale de Belgique en 1970. Grand prix littéraire de la ville de Paris, en 1976. Prix mondial Cino del Duca, en 1988. Élu membre étranger de l’Accademia nazionale dei Lincei en 1981. Membre correspondant de l’Académie royale des sciences morales et politiques de Madrid, en 1989.<br />Président d’honneur du Syndicat professionnel de la critique dramatique et musicale. Président de l’association Présence de Gabriel Marcel. Vice-président des Amis de Charles Du Boset de l’Association Marie Noël.<br />Élu à l’Académie française, au fauteuil d’Étienne Gilson (23e fauteuil), le 15 février 1979 et reçu sous la coupole le 22 novembre 1979 par Jean Guitton. Il meurt le 31 mars 1994.<br />Historien de la philosophie et critique dramatique, Henri Gouhier s'est essentiellement consacré à la philosophie française entre Descartes et Bergson. Ainsi, ses ouvrages portent sur Descartes, Malebranche, Maine de Biran, Auguste Comte ou encore Bergson.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Le fonds est constitué de cours sur Descartes, Malbranche, Maine de Biran et Bergson ; de conférences sur le théâtre (notamment sur Montherlant, Ionesco et Beckett); de manuscrits (notamment sur Bergson) ; de correspondance.</div>
Gouhier, Henri (1898-1994)
Notice site de l'Académie française ; Wikipédia ; notice catalogue BNF
Consultable sur rendez-vous
<div style="text-align: justify;">Lettres de Charles Gagnebin à Henri Gouhier, BNF, archives et manuscrits (cote NAF 28597 ).</div>
8 boîtes
Français
Archives
Manuscrits
NAF 28293
XXe siècle
Fonds Charles Renouvier (1815-1903)
Philosophie française
Néo-criticisme
Personnalisme
<div style="text-align: justify;">Charles Renouvier est un philosophe français, né le 1er janvier 1815 à Montpellier, mort le 1er septembre 1903 à Prades.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Polytechnicien, tenté d'abord par le <strong>saint-simonisme</strong>, Renouvier publie en 1848 un <em>Manuel républicain de l'homme et du citoyen</em>, d'un socialisme très éclectique. En philosophie, deux problèmes l'inquiètent : le problème de l'infini, le problème du libre arbitre. Quand il parvient à les unir, son système, le « néo-criticisme », est fondé.</div>
<div style="text-align: justify;">Ce système a été exposé dans les quatre <em>Essais de critique générale : Traité de logique</em> (1854), <em>Psychologie rationnelle</em> (1859), <em>Principes de la nature</em> (1864), <em>Introduction à la philosophie analytique de l'histoire</em> (1864). Il s'attaque à la chose en soi et ruine le vieux réalisme de la substance. Mais ce phénoménisme se distingue radicalement de l'empirisme de Hume et rejoint le criticisme de Kant. [...] Renouvier applique audacieusement la thèse de la liberté aux faits historiques et aux faits sociaux.</div>
<div style="text-align: justify;">Dans ses nombreux articles de la <em>Critique philosophique,</em> revue fondée en 1872, il attaque l'hégélianisme, l'historicisme, la théorie du progrès fatal, l'éclectisme, le positivisme. [...]</div>
<div style="text-align: justify;">Sa dernière philosophie, le <strong>personnalisme</strong>, retourne à la méthode dogmatique. C'est de Dieu même, comme d'une donnée première, que Renouvier déduit toute sa théorie. Les questions religieuses avaient toujours occupé ce penseur protestant, très anticatholique. (Présentation de Jean-Louis Dumas)<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Le fonds comprend : les œuvres imprimées de Charles Renouvier et de Louis Prat (son disciple et légataire universel), un ensemble de photographies, coupures de presse, papiers familiaux, brouillons d’œuvres et manuscrits inédits et des documents familiaux, une riche correspondance de Renouvier avec près de 200 correspondants de France ( dont Bergson) Suisse, d’Italie et du monde anglo-saxon entre 1860 et 1903, des manuscrits, tapuscrits et pièces de théâtre de Louis Prat, des ouvrages critiques sur Charles Renouvier et Louis Prat.</div>
Renouvier, Charles (1815-1903)<br /><br />
Prat, Louis (1861-1942)
Notice biographique et travaux,<a href="https://www.universalis.fr/encyclopedie/charles-renouvier/" target="_blank"> notice de Jean-Louis Dumas</a> dans l'Encyclopaedia universalis ; description du fonds, <a href="http://www.biu-montpellier.fr/ezpublish/index.php/fre/Patrimoine/newExplorer/Accueil-Explorer-les-collections/Fonds-Renouvier" target="_blank">site de la bibliothèque</a>
Consultation sur place. Accès sans restriction aux imprimés. Cependant, le responsable peut refuser la communication de documents trop fragiles ou en trop mauvais état de conservation. <br />Accès aux manuscrits sur justification d’une recherche. Les documents originaux ne sont communiqués qu’après avoir épuisé les possibilités des supports de substitution disponibles. <br />Une pièce d’identité est demandée pour la communication des manuscrits et des archives. <br /><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="AccessUseRestrictHbis">Toute publication ou reproduction est soumise à autorisation </span></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/604" target="_blank">Fonds Charles Renouvier</a> à la Bibliothèque de l'Ecole Polytechnique ; <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/689" target="_blank">Fonds Jules Lequier</a> à la BU Sciences et Philosophie de l'Université de Rennes 1.
Manuscrits
Archives
Ouvrages imprimés
Photographies
Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier
Médecine
Lettres
Sciences humaines
Sciences
Droit
<div style="text-align: justify;">Afin de constituer à Montpellier un pôle documentaire efficace et d'offrir aux différentes universités des moyens documentaires renforcés, l'Université de Montpellier et l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 réaffirment leur volonté de mettre en oeuvre leur politique documentaire dans le cadre d'une coopération interuniversitaire et constituent pour cela un service inter-établissements de coopération documentaire, dénommé Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier, comme soutien de leurs programmes d'enseignement, de recherche et de diffusion large des connaissances.<br />Le service inter-établissements de coopération documentaire est appelé Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier (BIU) et regroupe les services communs de la documentation (SCD) et les services mutualisés.<br />Il définit et met en oeuvre la politique documentaire de ces universités.<br /><br />Les bibliothèques de Montpellier conservent des fonds patrimoniaux très riches (d'exceptionnelles collections de livres anciens notamment), des archives et des manuscrits dans tous les domaines du savoir. Ces fonds sont conservés selon la discipline qu'ils couvrent dans différentes bibliothèques :</div>
<ul>
<li style="text-align: justify;">
<div><strong>la Bibliothèque Universitaire Historique de Médecine</strong> conserve des collections encyclopédiques exceptionnelles en histoire de la médecine, du 8e au 19e siècle : mille manuscrits (voir catalogue CALAMES), cent mille volumes imprimés anciens couvrant toutes les disciplines, thèses anciennes de médecine, archives anciennes de la Faculté de médecine de Montpellier.</div>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<div><strong>la Bibliothèque de Lettres, Sciences humaines et sociales, Bibliothèque Ramon Llull</strong> propose plusieurs fonds de manuscrits et d'archives, notamment les fonds de Jean Cocteau, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/660" target="_blank" rel="noopener">Charles Renouvier</a>, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/661" target="_blank" rel="noopener">Georges Vacher de Lapouge</a>.</div>
</li>
<li>
<div style="text-align: justify;"><strong>la Bibliothèque universitaire de Sciences</strong> conserve notamment le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/662" target="_blank" rel="noopener">Joseph Diez Gergonne</a>, le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/663" target="_blank" rel="noopener">fonds Dunal</a>, le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/664" target="_blank" rel="noopener">Pierre Jeanjean</a>, le fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/666" target="_blank" rel="noopener">Charles Flahault</a>.</div>
</li>
<li><strong>la Bibliothèque de droit, science politique, économie et gestion</strong> conserve notamment <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/665" target="_blank" rel="noopener">le fonds des vues d'optique</a>, le fonds Geddes et le fonds Antonelli.</li>
</ul>
<p><br /><br /><br /><br /></p>
Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier
Catalogue <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1691" target="_blank" rel="noopener">CALAMES </a>et <a href="http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/biumImpossid/anonyme2/index2.jsp" target="_blank" rel="noopener">site web</a>
Fonds Jean Hyppolite (1907-1968)
Philosophie moderne
Hegel, Georg Wilhelm Friedrich (1770-1831)
Philosophie contemporaine
<div style="text-align: justify;">Né à Jonzac le 8 janvier 1907, décédé à Paris le 27 octobre 1968, normalien (promotion 1925 L), Jean Hyppolite fut un philosophe qui contribua à la diffusion de la pensée de Hegel en France.</div>
<div style="text-align: justify;">Issu de la promotion de 1925 de l’École normale supérieure, il se lance dans une section qui lui permet de pratiquer à la fois les mathématiques et la philosophie, matières qui, avec la littérature contemporaine, forment la trame d’une très brillante carrière.</div>
<div style="text-align: justify;">Après l’agrégation de philosophie de 1929, Hyppolite enseigne durant quinze années dans différents lycées de province avant d’intégrer les khâgnes d’Henri IV et de Louis-le-Grand à Paris. Parallèlement à ce travail d’enseignement, il traduit en français, pour la première fois, la <em>Phénoménologie de l'esprit</em> de Hegel, juste avant la guerre.</div>
<div style="text-align: justify;">À partir de 1945, son enseignement se poursuit à l’Université de Strasbourg. Durant cette période, il travaille aussi à sa thèse <em>Genèse et structure de la Phénoménologie</em>, qu’il soutient avec succès en 1947. La Sorbonne lui ouvre les bras en 1949, où il continue d’enseigner pour le plus grand plaisir de son auditoire.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1955, il rejoint l’École normale supérieure, pour y occuper cette fois le poste de directeur. Il y reste durant 8 années qu’il consacre à de très nombreuses recherches dont témoignent une impressionnante série de conférences, colloques et autres interventions. Jean Hyppolite voyage partout dans le monde et reste présent dans tous les plus grands rassemblements philosophiques de son temps. Mais cela ne l’empêche pas de rester très présent auprès des élèves qu’il encadre pour différents travaux de thèses. C’est durant cette période que le rayonnement de Jean Hyppolite est le plus évident ; on le voit au centre d’un réseau qu’il a créé avec des chercheurs du monde entier, ses nombreux élèves, ce dont atteste la très riche correspondance qu'il a entretenue.</div>
<div style="text-align: justify;">La carrière de Jean Hyppolite est couronnée par un poste au Collège de France en 1963, où il occupe jusqu’à sa mort la chaire d’Histoire de la pensée philosophique. Il revient ainsi à l’enseignement, sans cesser en parallèle ses recherches et l’encadrement de thèses.</div>
<div style="text-align: justify;">Décédé à 61 ans, avec de nombreux projets de recherche, il laisse derrière lui une masse de travaux, d'articles, de cours, de correspondance très importante, véritable reflet d’une carrière aux prises et en dialogue constant avec la philosophie au XXème siècle.<br /><br /><span>Le fonds d'archives conservé à la Bibliothèque Ulm-LSH comprend : ses travaux (traductions, livres, articles, préfces et introductions, conférences...), dont sa traduction de la <em>Phénoménologie de l'esprit</em> de Hegel, des documents relatifs à son enseignement, une correspondance très fournie, de la documentation de travail, quelques textes d'autres auteurs, ainsi que la correspondance le concernant reçue après sa mort par ses proches.</span></div>
<div style="text-align: justify;"><span>La Bibliothèque conserve également un fonds d'ouvrages imprimés provenant de la bibliothèque de Jean Hyppolite. Voir <a href="http://halley.ens.fr/" target="_blank">catalogue</a></span></div>
Hyppolite, Jean (1907-1968)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-1555" target="_blank">Notice </a>dans le catalogue CALAMES
<div style="text-align: justify;">Aux Archives nationales, papiers de Jean Hyppolite en tant que directeur de l'ENS : 61 AJ 109 : Gestion Hyppolite, CAC 930595/11(3) : Courrier des directeurs, CAC 930595//109 : Papiers personnels des directeurs.</div>
26 boîtes
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Tirés à part
HYP
1930-1997
Fonds Charles Renouvier (1815-1903)
Thénard, Louis-Jacques (1777-1857)
<div style="text-align: justify;">Charles Bernard Renouvier est un philosophe français, né le 1er janvier 1815 à Montpellier, mort le 1er septembre 1903 à Prades.</div>
<div style="text-align: justify;">Il entra à l'École polytechnique en 1834, en sortit en 1836 et renonça aux fonctions publiques. De l'étude des sciences mathématiques, il passa à celle de la philosophie, à laquelle il resta constamment fidèle.</div>
<div style="text-align: justify;">Tenté d'abord par le saint-simonisme, Renouvier publie en 1848 un <em>Manuel républicain de l'homme et du citoyen</em>, d'un socialisme très éclectique. En philosophie, deux problèmes l'inquiètent : le problème de l'infini, le problème du libre arbitre. Quand il parvient à les unir, son système, le « néo-criticisme », est fondé.</div>
<div style="text-align: justify;">Ce système a été exposé dans les quatre <em>Essais de critique générale</em> : <em>Traité de logique</em> (1854), <em>Psychologie rationnelle</em> (1859), <em>Principes de la nature</em> (1864), <em>Introduction à la philosophie analytique de l'histoire</em> (1864). Il s'attaque à la chose en soi et ruine le vieux réalisme de la substance. Mais ce phénoménisme se distingue radicalement de l'empirisme de Hume et rejoint le criticisme de Kant. Il complète le tableau des catégories, il tranche les antinomies kantiennes en faveur des thèses, cela dans l'« intérêt » de la liberté. Les vérités premières sur lesquelles s'appuie la connaissance sont objets de croyance, non de science ; et la croyance est libre. Renouvier applique audacieusement la thèse de la liberté aux faits historiques et aux faits sociaux.</div>
<div style="text-align: justify;">Dans ses nombreux articles de la <em>Critique philosophique</em>, revue fondée en 1872, il attaque l'hégélianisme, l'historicisme, la théorie du progrès fatal, l'éclectisme, le positivisme. Il refuse que la conscience morale s'incline devant cette nouvelle idole qu'est devenue l'histoire : « La moralité est la cause, la grande cause. »</div>
<div style="text-align: justify;">Sa dernière philosophie, le personnalisme, retourne à la méthode dogmatique. C'est de Dieu même, comme d'une donnée première, que Renouvier déduit toute sa théorie. Les questions religieuses avaient toujours occupé ce penseur protestant, très anticatholique.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Signalons parmi ses nombreux ouvrages : <em>La Science de la morale</em> (1869), <em>Esquisse d'une classification systématique des systèmes philosophiques</em> (1886), <em>Philosophie analytique de l'histoire</em>, 4 vol. (1896-1897), <em>Nouvelle Monadologie</em> (1898), <em>Victor Hugo philosophe</em> (1900), <em>Dilemmes de la métaphysique pure</em> (1901), <em>Le Personnalisme</em> (1903).</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Contenu : Notes prises au cours de chimie de Thénard</div>
Renouvier, Charles (1815-1903)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; <a href="https://www.universalis.fr/encyclopedie/charles-renouvier/" title="Encyclopaedia Universalis" target="_blank">Encyclopaedia Universalis</a> (notice de Jean-Louis Dumas) ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/660" target="_blank">Fonds Charles Renouvier</a> à la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier ; <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/689" target="_blank">fonds Jules Lequier</a> à la BU Sciences et Philosophie de l'Université de Rennes 1.</div>
2 carnets
français
Archives
III3b (1834-1836)
1834-1836
Bibliothèque Eric Weil
<div style="text-align: justify;">Éric Weil, né à Parchim (Mecklembourg) le 8 juin 1904 et mort à Nice le 1er février 1977, est un philosophe français, émigré d’Allemagne.<br />Il a suivi des études de médecine et de philosophie à Hambourg et Berlin. Après sa thèse de doctorat sur Pomponazzi, en 1928, dirigée par Ernst Cassirer, il poursuit ses recherches sur la Renaissance, notamment sur Marsile Ficin, au sein de la Bibliothèque Aby Warburg. En 1933, à l’accession de Hitler au pouvoir, il quitte l’Allemagne. <br /><br />Dès son arrivée en France, Éric Weil, exilé, vécut une situation matérielle des plus précaires. Il eut toutefois la chance de fréquenter quelques éminents philosophes français comme <strong>Raymond Aron</strong>, <strong>Alexandre Koyré</strong> et <strong>Alexandre Kojève</strong>. C’est en participant au séminaire de Kojève sur Hegel qu’il contribua à renouveler la lecture de Hegel en France. <br />Ayant obtenu la nationalité française en 1938, il fut recruté par l’École pratique des hautes études, entra au CNRS et fonda la revue <em>Critique</em> avec <strong>Georges Bataille</strong> et Alexandre Koyré. Il y développa l’idée que l’avenir de l’enseignement de la philosophie consiste à passer du singulier indéfini au pluriel défini : de la philosophie aux philosophies. Il est en quelque sorte l’inventeur d’un pluralisme raisonnable qui seul parvient à dépasser la thèse sceptique selon laquelle la vérité n’existe pas, et la thèse selon laquelle l’ambition de vérité anime néanmoins le discours philosophique.<br />Ses principaux ouvrages sont : <em>Logique de la Philosophie</em> (1950), <em>Philosophie politique</em> (1956), <em>Philosophie Morale</em> (1961), <em>Problèmes Kantiens</em> (1963).<br />De 1956 à 1968, Éric Weil enseigna la philosophie à la Faculté des Lettres de Lille, puis, de 1968 à 1974, à la Faculté des Lettres de Nice. Un « Centre de recherche Éric Weil » est fondé à Lille en 1982 afin de publier et étudier l'ensemble de ses écrits. Le Centre Eric Weil a été dissout en 2006. Éric Weil a légué tous ses biens, dont son importante bibliothèque, à l’Université de Lille III. <br />La Bibliothèque Eric Weil, composante du Service commun de la documentation de l'Université de Lille 3, est gérée par l’<a href="https://eric-weil-recherche.univ-lille3.fr/" target="_blank">Institut Eric Weil-Institut d’Histoire des Concepts et des Idées</a>. L'institut Eric Weil consacre notamment ses activités à la diffusion et à l’analyse de l’œuvre d’Eric Weil ; aux questions auxquelles cette œuvre s’est attachée : questions de philosophie première, de philosophie pratique, d’histoire de la philosophie, questions relatives à l’éducation, à l’historiographie, à l’histoire, à la sociologie et aux sciences politiques.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Cette bibliothèque présente un grand intérêt : composée d'éditions rares, de tirages numérotés, d'ouvrages avec ex-libris, de livres anciens... Elle reflète les goûts littéraires, les amitiés, les curiosités d'un homme qui fréquenta et influença le monde philosophique du XXe siècle. <br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les archives sont composées : des publications d’Eric Weil, ouvrages, tirés à part, etc., ; des publications sur l’œuvre d’Eric Weil, traductions, actes de colloques, comptes rendus, travaux universitaires, textes de conférences... ; des textes dactylographiés portant sur l’œuvre de Weil, notes d’auditeurs, etc.<br />Les différentes archives personnelles d’Eric Weil (papiers manuscrits, correspondance, documents d’état-civil, enregistrements sonores ou audio-visuels, etc.) ont été classées et numérisées pour la plupart par G. Kirscher.<br /><br /></div>
Weil, Eric (1904-1977)
Eléments biographiques extraits de Wikipédia ; description du fonds, voir <a href="https://eric-weil-biblio.univ-lille3.fr/Presentation.html" target="_blank">Site web</a>
<div style="text-align: justify;">La consultation sur place du fonds documentaire est ouverte aux chercheurs à partir du Master 2. Elle est accessible à tous les chercheurs inscrits à la Bibliothèque universitaire. L'inscription est gratuite pour les étudiants des universités de Lille 1, Lille 2 et Lille 3.<br />Demande préalable à adresser à la responsable de la Bibliothèque Eric Weil pour une autorisation spéciale pour les chercheurs extérieurs à l’Université de Lille-3 non inscrits à la BU. <br /><br />Les archives sonores numérisées peuvent être enregistrées, sous réserve d’engagement au respect des règles de droit concernant la propriété intellectuelle. Toute publication partielle ou totale de ces documents doit être autorisée par la Bibliothèque Eric Weil, propriétaire des droits du Legs Eric Weil.<br /><br /><br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">La partie de la correspondance d’Eric Weil rédacteur de la revue <em>Critique</em> n’a pas été numérisée. On peut trouver à l’IMEC la correspondance d’Eric Weil avec Jean Wahl et Jean Piel.</div>
La Bibliothèque comprend 10.000 volumes
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Archives
Manuscrits
Ressources audiovisuelles
Fonds Paul Ricœur (1913-2005)
Phénoménologie
Herméneutique
Littérature
Histoire
<div style="text-align: justify;">Paul Ricœur (27 février 1913, Valence – 20 mai 2005, Châtenay-Malabry) est un philosophe français considéré comme l'un des plus importants du XXe siècle. Il développa la phénoménologie et l'herméneutique, en dialogue constant avec les sciences humaines et sociales. Il s'intéressa aussi à l'existentialisme chrétien et à la théologie protestante. Son œuvre est axée autour des concepts de sens, de subjectivité et de fonction heuristique de la fiction, notamment dans la littérature et l'histoire.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Licencié en philosophie à l'université de Rennes à vingt ans, il est reçu deuxième à l'agrégation en 1935. C'est à Paris, dans les années 1930, qu’il poursuit son apprentissage philosophique avec Gabriel Marcel. Il y découvre les écrits d'Edmund Husserl, travail qu'il poursuivra en traduisant en cachette Ideen I au cours de sa captivité en Poméranie à l'Oflag II-B de 1940 à 1945. Dans les années 1934-1938, il est proche de l'économiste socialiste André Philip : « Cette liaison me marquera pour toujours », explique-t-il en 2003 lors d'un colloque, en précisant que c'est à lui qu'il doit « de ne pas [s]'être trompé sur Munich en 1938 ».</div>
<div style="text-align: justify;">Officier de réserve à Saint-Malo, Ricœur est, après la défaite de juin 1940, fait prisonnier. Il rencontre Mikel Dufrenne durant sa captivité dans un Oflag, camp d’officiers français prisonniers, à Gross Born (Poméranie orientale).</div>
<div style="text-align: justify;">Après la guerre, il enseigne trois ans au Collège cévenol du Chambon, où il achève sa thèse sur la volonté. En 1948, il est nommé à l'université de Strasbourg, avant de devenir professeur à la Sorbonne en 1956. Il enseigne parallèlement pendant dix ans à la Faculté de théologie protestante de Paris. En 1964, il rejoint le département de philosophie de la Faculté des lettres de Nanterre.</div>
<div style="text-align: justify;">Le 17 mai 1968, solidaire des étudiants en lutte, il démissionne de la direction du département de philosophie. Le 18 avril 1969, il est élu doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (l'université de Nanterre ne sera créée officiellement qu'en 1970). Son bureau est alors régulièrement envahi, il est pris à partie, souvent insulté, jusqu'à ce qu'on le coiffe d'une poubelle.</div>
<div style="text-align: justify;">La réforme dite « Edgar Faure » provoque une vive opposition. Le ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin, envoie la police sur le campus. Les charges violentes feront près de deux cents blessés. Il démissionne le 9 mars 1970 de ses fonctions de doyen et accepte un poste à l'Université catholique de Louvain, qui abrite les archives Husserl ; il y enseigne pendant trois ans. Tout en animant un séminaire renommé aux archives Husserl à Paris8, il entre en 1970 au département de philosophie de l’université de Chicago et partage alors son temps entre les États-Unis et la France.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Paul Ricœur a légué sa bibliothèque de travail personnelle et confié ses archives à la Bibliothèque de la l’Institut Protestant de Théologie-Faculté de Paris, où il avait donné des cours de philosophie. Il a nommé par testament un Comité éditorial chargé de veiller sur l’usage de ces archives et aux publications et rééditions faites sous son nom. Il a doté la Fondation du Protestantisme d’une fondation abritée pour recevoir le prix Kluge et l’attribuer à la création de ce fonds documentaire.<br />La création du Fonds Ricœur répond à cette donation en ouvrant au public cette bibliothèque et un petit centre de recherche, destinés à accueillir les chercheurs et à offrir un lieu de discussion entre les disciplines et écoles que le philosophe a su entrecroiser.<br />La construction a été achevée en 2010, avec un grand nombre de soutiens tant publics que privés, et le catalogage des livres et des archives a été accompli — le Fonds Ricœur poursuit actuellement la numérisation des cours ainsi que des articles non repris ailleurs ou inaccessibles.<br />Porté par l’Institut Protestant de Théologie-Faculté de Paris à laquelle ce fonds appartient, et animé par un Conseil scientifique où plusieurs institutions universitaires et disciplines sont représentées, le Fonds Ricœur tient à ce que son fonds documentaire soit ouvert à tous, depuis son ouverture fin 2010.<br />Depuis janvier 2012, le Fonds Ricœur est lié à l’École des Hautes Etudes par une convention de partenariat pour valoriser ce fonds et conduire des actions communes.<br /><br /> La Bibliothèque de Paul Ricœur est constituée selon plusieurs cercles que le philosophe a lui-même ordonnés, à savoir : l'histoire de la philosophie jusqu’à la phénoménologie, l’herméneutique et la philosophie analytique ; la philosophie morale et politique ; le dialogue avec les sciences humaines, la psychanalyse, le langage, l’histoire ; et enfin le domaine biblique et littéraire.<br />Les archives du fonds Ricoeur sont composées des documents de travail laissés par Paul Ricœur - cours, notes de lectures, brouillons et étapes de préparation de ses ouvrages, correspondance de 1930 à 2005.</div>
Ricœur, Paul (1913-2005)
Éléments biographiques sont extraits de Wikipédia ; les informations concernant le fonds, du<a href="http://www.fondsricoeur.fr/" target="_blank"> site dédié</a>
<div style="text-align: justify;">L’espace documentaire est placé sous la responsabilité d’une Commission de gestion composée de la bibliothécaire en chef, du directeur du Fonds Ricœur, de l’administrateur de l’IPT et d’un délégué étudiant.</div>
<div style="text-align: justify;"> Une Commission d’accréditation examine les demandes d’accès aux archives du Fonds Ricœur. Cette commission se compose de trois membres du Conseil scientifique du Fonds Ricœur et de trois membres de son Comité éditorial.</div>
<div style="text-align: justify;">En dehors des copyrights régulièrement acquis par les maisons d’éditions, aucune publication ou édition nouvelle de textes ne peut être envisagée sans l’aval de ce Comité</div>
Archives
Manuscrits
Ouvrages imprimés
Maurice Merleau-Ponty (1908-1961). Œuvres.
Phénoménologie
Littérature
Arts
<div style="text-align: justify;">Maurice Merleau-Ponty est un philosophe français, né à Rochefort-sur-Mer le 14 mars 1908 et mort le 3 mai 1961 à Paris. Il est le cousin du philosophe des sciences Jacques Merleau-Ponty. Après des études secondaires terminées au lycée Louis-le-Grand à Paris, Maurice Merleau-Ponty devient élève de l'École normale supérieure de Paris, à la même époque que Jean-Paul Sartre (avec lequel il entretient des relations d'amitié), et est reçu deuxième à l'agrégation de philosophie en 1930.</div>
<div style="text-align: justify;">D’abord professeur à Beauvais (1931-1933), puis au lycée Marceau à Chartres (1934-1935), ensuite répétiteur («caïman») à l’École normale supérieure de Paris (1935-1939) et mobilisé au 5e régiment d'infanterie et à l’état-major de la 59e division légère d’infanterie (1939-1940), il enseigne aussi au lycée Carnot (1940-1944) et en première supérieure au lycée Condorcet (1944-1945). Enfin, il obtient un doctorat en lettres en 1945 avec <em>La Structure du comportement</em> (1942) et la <em>Phénoménologie de la perception</em> (1945) à la Sorbonne.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est ensuite nommé maître de conférences de philosophie à la faculté des lettres de l'université de Lyon (1945), puis professeur titulaire de la chaire de psychologie (janvier 1948). À la rentrée 1949 il est nommé maître de conférences de psychologie pédagogique à la faculté des lettres de l'université de Paris et obtient le titre de professeur sans chaire en janvier 1950. Enfin, il devient titulaire à partir de 1952, jusqu'à sa mort en 1961 de la chaire de philosophie du Collège de France qu'avaient illustrée avant lui Henri Bergson, Édouard Le Roy ou Louis Lavelle. Sa conférence inaugurale s'intitule <em>Éloge de la philosophie</em>.</div>
<div style="text-align: justify;">Merleau-Ponty fut aussi membre du comité directeur de la revue <em>Les Temps modernes</em> en tant qu'éditorialiste politique, de la fondation de la revue en octobre 1945 jusqu'en décembre 1952, soit à l'époque de la rupture de son amitié avec Jean-Paul Sartre.</div>
<div style="text-align: justify;">Merleau-Ponty s'engage aussi politiquement, faisant ainsi partie du bureau national du cartel de l'Union des forces démocratiques (UFD), mis sur pieds pour les élections législatives de 1958 et qui rassemblait la gauche non communiste et anti-gaulliste.</div>
<div style="text-align: justify;">À l'âge de cinquante-trois ans, il meurt d'un arrêt cardiaque le soir du 3 mai 1961, assis à son bureau, où la Dioptrique de Descartes était encore ouverte. « Il laisse une œuvre considérable, inachevée, et singulièrement un livre auquel il travaillait et qui devait constituer son chef-d'œuvre : Le visible et l'invisible ». Claude Lefort est l'exécuteur testamentaire de son œuvre. Son épouse Suzanne est décédée en 2010 à 96 ans.<br /><br />Les archives concernent ses oeuvres : Les aventures de la dialectique, La Prose du monde, Signes, L'OEil et l'esprit, des projets de livres et ses cours au Collège de France.</div>
Merleau-Ponty, Maurice (1908-1961)
Notice Wikipédia ; notice du catalogue des Archives et manuscrits de la BNF
21 volumes. 330 × 255 mm. Reliure demi veau marron.
Archives
Manuscrits
NAF 26984-27004
XXe siècle
Fonds Vladimir Jankélévitch (1903-1985)
Philosophie française
Morale
Métaphysique
Musique française
Musicologie
<div style="text-align: justify;">Vladimir Jankélévitch est un philosophe et musicologue français, né à Bourges le 31 août 1903 et mort à Paris le 6 juin 1985. Il est né dans une famille d'intellectuels juifs russes qui avait fui les pogroms antisémites dans leur pays. Son père médecin, Samuel, fut l'un des premiers traducteurs de Sigmund Freud en France ; il traduisit également des œuvres de Hegel et Schelling et publia des articles dans les revues de philosophie.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1922, Vladimir Jankélévitch entre à l'École normale supérieure où il étudie la philosophie ; il y a pour maître Léon Brunschvicg (1869-1944). En 1923, il rencontre Henri Bergson avec qui il entretient une correspondance.</div>
<div style="text-align: justify;">Reçu premier à l’agrégation en 1926, Jankélévitch part pour l'Institut français de Prague l'année suivante. Il y enseigne jusqu'en 1932 et rédige une thèse sur Schelling. De retour en France, il enseigne au lycée Malherbe de Caen, puis au lycée du Parc de Lyon avant d'intégrer l'université de Toulouse en 1936, puis celle de Lille en 1938 en tant que professeur de philosophie morale.</div>
<div style="text-align: justify;">Dès le mois de janvier 1940, il retourne à Toulouse, où il passera les années de guerre sous plusieurs identités, dont celle d’André Dumez. Le 18 juillet 1940, huit jours après la prise du pouvoir par Pétain, il est révoqué de la fonction publique comme n’ayant pas la nationalité française « à titre originaire ». Il enseigne alors à Toulouse sous une fausse identité, les registres de Lille étant inaccessibles à l'administration française depuis que le Nord est en zone Reich. Il est destitué irrévocablement en décembre 1940 en vertu du « statut des juifs ».</div>
<div style="text-align: justify;">Poussé dans la clandestinité, il s'engage aussitôt dans la Résistance en distribuant des tracts et dit : « Les nazis ne sont des hommes que par hasard ». Des armes sont trouvées chez lui en janvier 1941 mais une intervention de Léon Brunschvicg auprès du Jérôme Carcopino, directeur de Normale entrant dans le gouvernement Darlan, le met à l'abri des poursuites : ce ne serait que pour se défendre. Sa sœur Ida (1898-1982) épouse le poète Jean Cassou. Durant l'Occupation, Vladimir Jankélévitch réussit à faire venir toute sa famille à Toulouse, où Jean Cassou deviendra commissaire de la République en juin 1944. Il reçoit l'aide du recteur de l'Institut catholique de Toulouse, Mgr Bruno de Solages, ainsi que des francs-maçons, notamment la famille de Henri Caillavet.</div>
<div style="text-align: justify;">Il retrouve en octobre 1947 son poste de professeur à la Faculté de Lille. De 1951 à 1979, il est titulaire de la chaire de philosophie morale à la Sorbonne. Il est fait docteur honoris causa de l'Université libre de Bruxelles en 1965. À la Sorbonne, en mai 1968, il épouse « corps et âme l'insurrection étudiante ».</div>
<div style="text-align: justify;">En 1979, lors des États généraux de la philosophie qui se sont tenus à la Sorbonne, il a puissamment contribué, avec Jacques Derrida, à sauver l'enseignement de la philosophie en classe de terminale en France.</div>
<div style="text-align: justify;">Professeur à la Sorbonne pendant près de trente ans, Vladimir Jankélévitch a marqué de nombreuses générations d’étudiants par ses cours de morale et de métaphysique mais aussi par sa personnalité.<br />Parmi ses ouvrages, on note <em>Le Traité des vertus</em>, <em>Le je-ne-sais-quoi et le presque-rien</em>, ou <em>La Mort</em>. Il a également porté un regard neuf sur la musique des XIXe et XXe siècles. Dans <em>L'imprescriptible</em>, composé de deux textes (« Dans l'honneur et la dignité », 1948, et « Pardonner ? », 1971), Vladimir Jankélévitch reprend un article qu'il avait fait paraître en 1965 dans le n° 103 de la <em>Revue Administrative</em>. Cet ouvrage a contribué à définir la notion d'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, au moment où les crimes des nazis allaient être couverts par la prescription.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Le fonds est constitué de ses manuscrits, de carnets et de correspondance.</div>
Jankélévitch, Vladimir (1903-1985)
Eléments biographiques extraits de Wikipédia ; sur le fonds, du <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc58857v" target="_blank">catalogue des archives et manuscrits de la BNF</a>.
Archives
Manuscrits
NAF 28313
XXe siècle