Maurice Merleau-Ponty (1908-1961). Œuvres.
Phénoménologie
Littérature
Arts
<div style="text-align: justify;">Maurice Merleau-Ponty est un philosophe français, né à Rochefort-sur-Mer le 14 mars 1908 et mort le 3 mai 1961 à Paris. Il est le cousin du philosophe des sciences Jacques Merleau-Ponty. Après des études secondaires terminées au lycée Louis-le-Grand à Paris, Maurice Merleau-Ponty devient élève de l'École normale supérieure de Paris, à la même époque que Jean-Paul Sartre (avec lequel il entretient des relations d'amitié), et est reçu deuxième à l'agrégation de philosophie en 1930.</div>
<div style="text-align: justify;">D’abord professeur à Beauvais (1931-1933), puis au lycée Marceau à Chartres (1934-1935), ensuite répétiteur («caïman») à l’École normale supérieure de Paris (1935-1939) et mobilisé au 5e régiment d'infanterie et à l’état-major de la 59e division légère d’infanterie (1939-1940), il enseigne aussi au lycée Carnot (1940-1944) et en première supérieure au lycée Condorcet (1944-1945). Enfin, il obtient un doctorat en lettres en 1945 avec <em>La Structure du comportement</em> (1942) et la <em>Phénoménologie de la perception</em> (1945) à la Sorbonne.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est ensuite nommé maître de conférences de philosophie à la faculté des lettres de l'université de Lyon (1945), puis professeur titulaire de la chaire de psychologie (janvier 1948). À la rentrée 1949 il est nommé maître de conférences de psychologie pédagogique à la faculté des lettres de l'université de Paris et obtient le titre de professeur sans chaire en janvier 1950. Enfin, il devient titulaire à partir de 1952, jusqu'à sa mort en 1961 de la chaire de philosophie du Collège de France qu'avaient illustrée avant lui Henri Bergson, Édouard Le Roy ou Louis Lavelle. Sa conférence inaugurale s'intitule <em>Éloge de la philosophie</em>.</div>
<div style="text-align: justify;">Merleau-Ponty fut aussi membre du comité directeur de la revue <em>Les Temps modernes</em> en tant qu'éditorialiste politique, de la fondation de la revue en octobre 1945 jusqu'en décembre 1952, soit à l'époque de la rupture de son amitié avec Jean-Paul Sartre.</div>
<div style="text-align: justify;">Merleau-Ponty s'engage aussi politiquement, faisant ainsi partie du bureau national du cartel de l'Union des forces démocratiques (UFD), mis sur pieds pour les élections législatives de 1958 et qui rassemblait la gauche non communiste et anti-gaulliste.</div>
<div style="text-align: justify;">À l'âge de cinquante-trois ans, il meurt d'un arrêt cardiaque le soir du 3 mai 1961, assis à son bureau, où la Dioptrique de Descartes était encore ouverte. « Il laisse une œuvre considérable, inachevée, et singulièrement un livre auquel il travaillait et qui devait constituer son chef-d'œuvre : Le visible et l'invisible ». Claude Lefort est l'exécuteur testamentaire de son œuvre. Son épouse Suzanne est décédée en 2010 à 96 ans.<br /><br />Les archives concernent ses oeuvres : Les aventures de la dialectique, La Prose du monde, Signes, L'OEil et l'esprit, des projets de livres et ses cours au Collège de France.</div>
Merleau-Ponty, Maurice (1908-1961)
Notice Wikipédia ; notice du catalogue des Archives et manuscrits de la BNF
21 volumes. 330 × 255 mm. Reliure demi veau marron.
Archives
Manuscrits
NAF 26984-27004
XXe siècle
Manuscrits d'Henri Bergson (1859-1941)
Philosophie
Sciences -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Né à Paris, le 18 octobre 1859, fils d’un immigré juif polonais, Henri Bergson accomplit de brillantes études au Lycée Condorcet, puis à l’<strong>École Normale Supérieure</strong> où il entra en 1878, et fut reçu quatrième à l’agrégation de philosophie en 1881, derrière <strong>Jaurès</strong>. Sa carrière d’enseignant, commencée en province (Angers, Clermont-Ferrand), le conduisit vers des postes de plus en plus prestigieux, aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV à Paris, puis dans l’enseignement supérieur à partir de 1897 où il devint maître de conférences à l’École Normale Supérieure. Enfin, aboutissement d’une carrière exemplaire, la chaire de philosophie grecque et latine au <strong>Collège de France</strong> lui fut attribuée en 1900.<br />Il avait à cette date déjà publié deux de ses œuvres majeures : en 1889, son <strong><em>Essai sur les données immédiates de la conscience</em></strong>, titre de sa thèse de doctorat, et en 1896,<strong> <em>Matière et Mémoire</em></strong>. L’ensemble de son œuvre — qui comporte notamment <strong><em>L’Évolution créatrice</em> </strong>(1907), et <strong><em>Les Deux Sources de la morale et de la religion</em></strong> (1932) — s’inscrivait contre le formalisme kantien et les différentes formes de positivisme et de scientisme. S’appuyant sur les connaissances modernes en psychologie, Bergson définissait pour la philosophie des voies nouvelles. Faisant de la pensée une expérience de l’esprit qui va immédiatement à celui-ci comme à son objet, il liait conscience et durée.<br />Charles Péguy a pu dire de Bergson : « Il est celui qui a réintroduit la vie spirituelle dans le monde. » Et l’on se rappelle aussi le jugement de Paul Valéry : « Très haute, très pure, très supérieure figure de l’homme pensant. » Ses contemporains, qui ne s’étaient pas trompés sur son importance et son influence, multiplièrent les distinctions à son égard. Élu dès 1901 à l’<strong>Académie des Sciences morales et politiques</strong>, entré à l<strong>’Académie française</strong> en 1914, il reçut en 1928 le <strong>prix Nobel de Littérature</strong>, et fut élevé en 1930 à la dignité de Grand-croix de la Légion d’honneur.<br /><br />La Bibliothèque nationale de France conserve trois manuscrits autographes de Bergson : <em>Durée et simultanéité</em>, <em>La pensée et le mouvant</em>, <em>Les deux sources de la morale et de la religion</em></div>
Bergson, Henri (1859-1941)
<div style="text-align: justify;">Données biographiques extraites du <a href="http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/henri-bergson" target="_blank">site de l'Académie française</a> Informations concernant les manuscrits sur le <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc8191v" target="_blank"> site de la BNF</a></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/238" target="_blank">Fonds Henri Bergson</a> à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet (Paris)<br />Voir les fonds conservés par l'ENS Ulm, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, la Bibliothèque de l'Institut de France dans <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/" target="_blank">CALAMES</a><br />Voir les archives du Collège de France dans le catalogue <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/pages/index.html" target="_blank">Salamandre<br /></a></div>
3 manuscrits reliés
Français
Manuscrits
NAF 14375-14377
Maison Auguste Comte
Positivisme
<div style="text-align: justify;">L’association internationale « La Maison d’Auguste Comte », qui possède le statut « association loi 1901 », a pour mission de conserver l’appartement d’Auguste Comte, le fonds d’archives positiviste et de faire connaître la pensée du philosophe et de ses disciples.</div>
Maison Auguste Comte
<div style="text-align: justify;">Site internet de la Maison Auguste Comte : <a target="_blank" href="http://augustecomte.org/">http://augustecomte.org/</a></div>
<div style="text-align: justify;">Le centre de documentation et de recherche est prioritairement mis à la disposition des chercheurs, des étudiants et de toute personne engagée dans une recherche en rapport avec Auguste Comte, le XIXe siècle et les positivismes. La consultation se fait sur place, du lundi au vendredi sur rendez-vous uniquement.</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/499" target="_blank">Fonds Auguste Comte de l'Ecole Polytechnique</a>
<div style="text-align: justify;">Une centaine de manuscrits<br />Une riche correspondance entre disciples a été rassemblée (6500 lettres)<br />Les manuscrits des œuvres et la correspondance d’Auguste Comte ont été mis en dépôt à la BNF, respectivement en 1981 et en 1993, le reste du fonds est toujours à la Maison d’Auguste Comte.</div>
86 documents personnels d'Auguste Comte
français
Ouvrages imprimés
Archives
Manuscrits
Photographies
Ressources audiovisuelles
Fonds Yvon Bourdet (1920-2005)
Marxisme
Marx, Karl (1818-1883)
Communisme
Autogestion
Lukacs, György (1865-1950)
<div style="text-align: justify;">Professeur de philosophie à Amiens, où il milite dans les cercles de la Libre pensée, Yvon Bourdet entre, en 1964, comme sociologue au CNRS. Ses premiers travaux portent sur l’austromarxisme, branche viennoise de la pensée marxiste dont il fait traduire pour la première fois en France certains des principaux théoriciens. A l’encontre de nombreux intellectuels de sa génération, il se tient à l’écart de la fascination qu’exerce, après 1945, le parti communiste et entame une critique radicale du léninisme. En témoigne son recueil d’articles <em>Communisme et marxisme</em> (1963). De 1954 à 1965, membre du groupe Socialisme ou Barbarie, il dialogue avec des formations libertaires, collabore à la revue <em>Arguments</em> et aux <em>Notes critiques</em> d’Edgar Morin.<br />Après 1968, il rencontre György Lukacs auquel il consacre un essai <em>Figures de Lukac</em>s (1972). Sa vision d’un marxisme anti-autoritaire le rapproche de la revue <em>Autogestion</em>, fondée en 1966, dominée alors par le courant proudhonien, et dans laquelle il va jouer un rôle déterminant. Sa réflexion sur l’autogestion et sa critique du centralisme irriguent l’essentiel de ses publications : <em>La Délivrance de Prométhée</em>, <em>pour une théorie politique de l’autogestion</em> et <em>Pour l’autogestion</em> (1970 et 1974) ou <em>L’Espace de l’autogestion</em> (1978). De son enfance paysanne en Corrèze, il reste marqué par le déchirement linguistique et participe au mouvement occitan en publiant notamment <em>Éloge du patois ou l’itinéraire d’un Occitan</em> (1977).<br /><br />Chacun des principaux centres d’intérêt qui ont jalonné les recherches d’Yvon Bourdet est représenté dans ses archives par d’importants dossiers de correspondance et de presse.</div>
Bourdet, Yvon (1920-2005)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/bourdet-yvon/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord IMEC
38 boîtes d’archives ; 110 imprimés
Français
Archives
Ouvrages imprimés
BDT
Fonds Vladimir Jankélévitch (1903-1985)
Philosophie française
Morale
Métaphysique
Musique française
Musicologie
<div style="text-align: justify;">Vladimir Jankélévitch est un philosophe et musicologue français, né à Bourges le 31 août 1903 et mort à Paris le 6 juin 1985. Il est né dans une famille d'intellectuels juifs russes qui avait fui les pogroms antisémites dans leur pays. Son père médecin, Samuel, fut l'un des premiers traducteurs de Sigmund Freud en France ; il traduisit également des œuvres de Hegel et Schelling et publia des articles dans les revues de philosophie.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1922, Vladimir Jankélévitch entre à l'École normale supérieure où il étudie la philosophie ; il y a pour maître Léon Brunschvicg (1869-1944). En 1923, il rencontre Henri Bergson avec qui il entretient une correspondance.</div>
<div style="text-align: justify;">Reçu premier à l’agrégation en 1926, Jankélévitch part pour l'Institut français de Prague l'année suivante. Il y enseigne jusqu'en 1932 et rédige une thèse sur Schelling. De retour en France, il enseigne au lycée Malherbe de Caen, puis au lycée du Parc de Lyon avant d'intégrer l'université de Toulouse en 1936, puis celle de Lille en 1938 en tant que professeur de philosophie morale.</div>
<div style="text-align: justify;">Dès le mois de janvier 1940, il retourne à Toulouse, où il passera les années de guerre sous plusieurs identités, dont celle d’André Dumez. Le 18 juillet 1940, huit jours après la prise du pouvoir par Pétain, il est révoqué de la fonction publique comme n’ayant pas la nationalité française « à titre originaire ». Il enseigne alors à Toulouse sous une fausse identité, les registres de Lille étant inaccessibles à l'administration française depuis que le Nord est en zone Reich. Il est destitué irrévocablement en décembre 1940 en vertu du « statut des juifs ».</div>
<div style="text-align: justify;">Poussé dans la clandestinité, il s'engage aussitôt dans la Résistance en distribuant des tracts et dit : « Les nazis ne sont des hommes que par hasard ». Des armes sont trouvées chez lui en janvier 1941 mais une intervention de Léon Brunschvicg auprès du Jérôme Carcopino, directeur de Normale entrant dans le gouvernement Darlan, le met à l'abri des poursuites : ce ne serait que pour se défendre. Sa sœur Ida (1898-1982) épouse le poète Jean Cassou. Durant l'Occupation, Vladimir Jankélévitch réussit à faire venir toute sa famille à Toulouse, où Jean Cassou deviendra commissaire de la République en juin 1944. Il reçoit l'aide du recteur de l'Institut catholique de Toulouse, Mgr Bruno de Solages, ainsi que des francs-maçons, notamment la famille de Henri Caillavet.</div>
<div style="text-align: justify;">Il retrouve en octobre 1947 son poste de professeur à la Faculté de Lille. De 1951 à 1979, il est titulaire de la chaire de philosophie morale à la Sorbonne. Il est fait docteur honoris causa de l'Université libre de Bruxelles en 1965. À la Sorbonne, en mai 1968, il épouse « corps et âme l'insurrection étudiante ».</div>
<div style="text-align: justify;">En 1979, lors des États généraux de la philosophie qui se sont tenus à la Sorbonne, il a puissamment contribué, avec Jacques Derrida, à sauver l'enseignement de la philosophie en classe de terminale en France.</div>
<div style="text-align: justify;">Professeur à la Sorbonne pendant près de trente ans, Vladimir Jankélévitch a marqué de nombreuses générations d’étudiants par ses cours de morale et de métaphysique mais aussi par sa personnalité.<br />Parmi ses ouvrages, on note <em>Le Traité des vertus</em>, <em>Le je-ne-sais-quoi et le presque-rien</em>, ou <em>La Mort</em>. Il a également porté un regard neuf sur la musique des XIXe et XXe siècles. Dans <em>L'imprescriptible</em>, composé de deux textes (« Dans l'honneur et la dignité », 1948, et « Pardonner ? », 1971), Vladimir Jankélévitch reprend un article qu'il avait fait paraître en 1965 dans le n° 103 de la <em>Revue Administrative</em>. Cet ouvrage a contribué à définir la notion d'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, au moment où les crimes des nazis allaient être couverts par la prescription.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Le fonds est constitué de ses manuscrits, de carnets et de correspondance.</div>
Jankélévitch, Vladimir (1903-1985)
Eléments biographiques extraits de Wikipédia ; sur le fonds, du <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc58857v" target="_blank">catalogue des archives et manuscrits de la BNF</a>.
Archives
Manuscrits
NAF 28313
XXe siècle
Fonds Stéphane Mosès (1931-2007)
Rosenzweig, Franz (1886-1929)
Benjamin, Walter (1892-1940)
Judaïsme
Philosophie contemporaine et judaïsme
<div style="text-align: justify;">L’œuvre philosophique de Stéphane Mosès, qui s’est développée au confluent des cultures germaniques, françaises et hébraïques, a profondément marqué les études sur le judaïsme moderne. Elle a accompagné, en France, la découverte d’auteurs comme Walter Benjamin ou Franz Rosenzweig.<br />Né à Berlin dans une famille réfugiée, dès 1936, au Maroc pour fuir les persécutions nazies, il y apprend le français et poursuit sa scolarité à Casablanca. Reçu en 1954 à l’École normale supérieure, agrégé d’allemand et docteur, il débute une carrière universitaire à la Sorbonne et à Nanterre, avant de s’installer définitivement en Israël. Grâce à Gershom Scholem, il entre en 1969 à l’Université hébraïque de Jérusalem où il enseignera jusqu’en 1998 la littérature comparée française et allemande. Il y créera notamment un département d’études germaniques et le Franz Rosenzweig Center consacré aux recherches judéo-allemandes.<br />Traducteur, publiant lui-même en français, en hébreu et en allemand, Stéphane Mosès, lecteur de la Bible et de la tradition, fut un grand exégète de la modernité comme en témoignent ses nombreux articles et ouvrages dédiés à Benjamin, Celan, Kafka, Freud, Scholem, Levinas ou Derrida. Il a aussi contribué à faire connaître la pensée du philosophe Franz Rosenzweig à qui il a consacré trois ouvrages.<br /><br />Le fonds confié à l’IMEC comporte les manuscrits de l’œuvre et des articles, des notes de cours, de la correspondance, une bibliothèque d’étude, des dossiers de presse, des documents iconographiques et audiovisuels et une documentation générale sur les thèmes de recherche de Stéphane Mosès.</div>
Mosès, Stéphane (1931-2007)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/moses-stephane/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord IMEC
23 boîtes d’archives ; 3 boîtes d’imprimés
Français
Allemand
Archives
Ouvrages imprimés
Ressources iconographiques
Ressources audiovisuelles
MOS
Fonds Sarah Kofman (1934-1994)
Psychanalyse
Nietzsche, Friedrich (1844-1900)
Platon
Freud, Sigmund (1856-1939)
Esthétique
<div style="text-align: justify;">Philosophe et essayiste, Sarah Kofman a publié près de vingt-cinq ouvrages, pour la plupart aux Éditions Galilée, où elle dirigeait, avec Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe, une collection intitulée "La philosophie en effet". Grande lectrice de Nietzsche, Freud et Platon, professeure à la Sorbonne, elle publia son premier livre, <em>L’Enfance de l’art</em>, chez Payot, en 1970. Sa réflexion philosophique, nourrie de littérature et de psychanalyse, a toujours été largement ouverte sur les problèmes de société. Elle a publié, en 1994, quelques mois avant de se donner la mort, un court récit autobiographique (<em>Rue Ordener, rue Labat</em>) qui éclaire les enjeux de son œuvre philosophique, à la lumière du choc que constitua la déportation de son père, le rabbin Berek Kofman, mort à Auschwitz.<br /><br />Outre une très<strong> importante correspondance</strong> avec, parmi d’autres, Jacques Derrida, Philippe Lacoue-Labarthe, Roger Laporte ou Jean-Luc Nancy, ces archives contiennent les <strong>différents états de la presque totalité des articles et des études</strong> publiés par Sarah Kofman. On trouve également des ensembles conséquents de <strong>notes de lecture</strong> sur Jacques Derrida, Rousseau, Nietzsche et d’autres auteurs ayant intéressé Sarah Kofman. Un volumineux dossier de presse et quelques dessins de la main de la philosophe complètent le fonds d’archives.</div>
Kofman, Sarah (1934-1994)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/kofman-sarah/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord IMEC
49 boîtes d’archives ; 547 imprimés
Français
Archives
Ouvrages imprimés
KFM
1964-1994
Fonds Pierre Laffitte (1823-1903)
Positivisme
Le fonds Pierre Laffitte (directeur du positivisme entre 1857 et 1903) comprend des papiers et des documents personnels.
Laffitte, Pierre (1823-1903)
La consultation se fait sur place, du lundi au vendredi sur rendez-vous uniquement.
17 classeurs et 8 boîtes
12 grandes enveloppes : programme Cours Laffitte
63 circulaires
6 enveloppes : manuscrits et documents divers
Français
Archives
Manuscrits
Fonds Pierre Costabel (1912-1989)
Sciences -- Histoire
Mathématiques -- Histoire
Fonds de savants
<div style="text-align: justify;">En tant qu’historien des sciences, Pierre Costabel a consacré l’ensemble de ses travaux à l’étude des problèmes et des concepts fondamentaux de la mécanique théorique aux XVIIe et XVIIIe siècles. On a pu qualifier son approche de « micro-histoire à l’échelle de problèmes ponctuels de la mécanique classique » : elle visait à restituer le plus justement possible et dans toute son épaisseur le tissu historique des problèmes fondamentaux auxquels les mathématiciens et les savants se sont confrontés. Ce fonds d’archives témoigne ainsi d’une méthodologie de l’histoire des sciences historiquement située : celle d’une histoire des sciences érudite centrée sur l’herméneutique des textes et des archives des savants du XVIIe et du XVIIIe siècle ; une méthodologie caractéristique, adoptée par les membres du Centre Alexandre Koyré à cette époque. A ce fonds d’archives, s’ajoute une partie de sa bibliothèque personnelle, 217 volumes et tirés à parts. Compte tenu de l’approche historique érudite de Pierre Costabel et de son attention aux sources textuelles primaires comme bases de son travail de recherche et d’écriture, la majorité des archives conservées consiste dans des pièces relatives à l’établissement d’éditions critiques des écrits et des correspondances de savants ; parmi lesquels Descartes, Leibniz, les frères Bernoulli, Malebranche, Huyghens, Euler, Peiresc, Roberval, Florimond de Beaune, Siméon Denis Poisson, Boskovic, Volterra etc. De fait, ce fonds d’archives comprend de nombreux documents liés à la préparation de ses publications ainsi que des échanges avec d’autres chercheurs français et étrangers, y compris ses étudiants. Le plus important dossier de la collection a trait à l’établissement, à l’initiative de la Naturforschende Gesellschaft in Basel, de la correspondance des frères Bernoulli dont celle de Jean I Bernoulli (1667-1748) avec Pierre Varignon (1654-1722).</div>
<p>Un aspect original de cette personnalité scientifique, qui est relativement bien documenté dans le fonds d’archives, est d’avoir également été, à partir de 1949, un prêtre de l’Oratoire de France.</p>
Costabel, Pierre (1912-1989)
<div style="text-align: justify;">Thibaud Trochu / <a href="http://koyre.ehess.fr/docannexe/file/2099/pierre_costabel.pdf">Pierre Costabel - éléments biographiques et description du fonds</a><br /><br /></div>
Centre Alexandre-Koyré
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'accès et de consultation</strong> : Accès aux archives sur rendez-vous. </div>
Fonds de l'Académie internationale d'histoire des sciences
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/5" target="_blank" rel="noopener">Fonds Pierre Costabel</a> conservé au CAPHÉS (Centre d'archives en philosophie, histoire et édition des sciences)</div>
15 boîtes d'archives
Français
Archives
Tirés à part
Ouvrages imprimés
EHESS CAK CP
[1938-1991]
Fonds Pierre Costabel (1912-1989)
Sciences -- Histoire
Philosophie -- Histoire
Descartes, René (1596-1650)
Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716)
<div style="text-align: justify;">Reçu au concours de l’ENS en mathématiques en 1932, Pierre Costabel est encouragé dans ses études par Joseph Pérès (spécialiste de mécanique des fluides et historien des sciences). Se découvrant une vocation religieuse au cours de sa formation, il est ordonné prêtre dans l’ordre des Oratoriens en 1949, après avoir passé la guerre en captivité. En 1946, il rencontre Pierre Teilhard de Chardin, le Père Lejay et Gaston Barchelard, qui l’influencent dans son parcours intellectuel et spirituel. En 1956, il entre au Comité National d’Histoire et de Philosophie des Sciences, dont il est le secrétaire jusqu’en 1972. En 1958, Alexandre Koyré le nomme, aux côtés de René Taton, Directeur adjoint du tout nouveau Centre de Recherches d’Histoire des Sciences et des Techniques logé au 12 rue Colbert, centre qui devient en 1966 le Centre Alexandre Koyré. Après le décès d’Alexandre Koyré en 1964, René Taton prend la direction du Centre et Pierre Costabel reste son adjoint. Parallèlement, en 1960, il est nommé Chef de Travaux à la VIe section de l’École Pratique des Hautes Études dont il est diplômé. De 1959 à 1965, il est le rédacteur en chef des <em>Archives internationales d’histoire des sciences</em>. Enfin, en 1963, il est élu membre de l’Académie Internationale d’Histoire des Sciences, dont il est le secrétaire perpétuel de 1965 à 1983.Ses recherches, aussi bien dans le champ mathématique que dans celui de l’histoire des sciences, ont porté sur Leibniz, Varignon, Bernoulli, Descartes, Sadi-Carnot, Siméon Denis Poisson, Euler, Kepler, Newton, le cardinal de Bérulle ou encore Malebranche. Il est l’auteur de nombreuses éditions de texte et a contribué à faire connaître tout un corpus méconnu.</div>
Costabel, Pierre (1912-1989)
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'accès</strong> : Accès aux archives non limité. Fonds ouvert à tous les chercheurs susceptibles d'être intéressés par l'oeuvre de Pierre Costabel.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'utilisation</strong> : La reproduction et l'exploitation des documents sont autorisées, à condition de respecter l'obligation de citation.</div>
<div style="text-align: justify;">Fonds de l'Académie internationale d'histoire des sciences</div>
<div style="text-align: justify;">
<div><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/10">Fonds Pierre Costabel</a> conservé au Centre Alexandre Koyré</div>
</div>
12 boîtes
Français
Archives
PC