Fonds Isac Chiva (1925-2012)
Ethnologie
Ethnologie rurale
France
Sologne
Corse
Marcoule
Antilles
Alpes maritimes
Nucléaire
Roumanie
Antisémitisme
Goldstern, Eugénie (1884-1942)
<div style="text-align: justify;">Isac Chiva est né le 7 septembre 1925 à Jassy (Roumanie). Il arrive à Paris en 1948. Après avoir obtenu une licence en sciences sociales, il entre au Musée national des arts et traditions populaires et travaille au Laboratoire d’ethnographie française, dirigé par Marcel Maget jusqu’en 1959.<br />En 1960, il fonde, avec C. Lévi-Strauss, le Laboratoire d'anthropologie sociale. Il en devient directeur-adjoint, poste qu'il occupera jusqu’à 1982. C'est également en 1960 qu'il crée, avec G. Duby et Daniel Faucher, la revue multidisciplinaire <em>Etudes Rurales</em>. En 1970, il est élu Directeur d’études à l’EHESS et intitule sa chaire « Ethnologie des sociétés paysannes ».<br />I. Chiva a joué un rôle central dans le développement de l'ethnologie rurale française et a formé plusieurs générations de chercheurs. En 1974, il est président fondateur de l’Association des ruralistes français. En 1979, il fonde la Mission du patrimoine ethnologique et devient président de la société d’ethnologie française.<br />Outre ses recherches en ethnologie de la France, I. Chiva a été appelé en tant qu'expert à de nombreuses reprises dans le cadre des musées en particulier. Ses enquêtes de terrain l’ont conduit en Sologne (1951-55), en Corse (1955-58), à Marcoule où s’édifiait une centrale nucléaire (1959), dans les Baronnie (1973-76), aux Antilles française (1971). Isac Chiva est mort à Paris le 30 avril 2012.<br /><br />Le fonds est classé de la manière suivante : A. Biographie scientifique, B. Matériaux de terrain, C. Activités d'enseignement, séminaire, D. Activité scientifique institutionnelle, E. Documentation scientifique, F. Archives sonores.</div>
Chiva, Isac (1925-2012)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FIC" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation
Les archives d'Isac Chiva en tant que directeur-adjoint du LAS sont conservées également au LAS.
72 boîtes ; 1 fichier
Français
Archives
Photographies
Ressources audiovisuelles
fr/cdf/las/FIC
Fonds Pierre Clastres (1934-1977)
Anthropologie
Ethnologie
Indiens d'Amérique -- Paraguay
<div style="text-align: justify;">Anthropologue et ethnologue français, Pierre Clastres laisse une œuvre foisonnante, élaborée au cours de ses nombreux séjours chez les Guayaki, les Guarani et les Chulupi du Paraguay ou les Yanomami du Venezuela. De son activité d’homme de terrain, il tira une thèse soutenue en 1965, de nombreux articles de revues (<em>L’Homme</em>,<em> Les Temps modernes</em> ou <em>Libre</em>) et des ouvrages devenus classiques :<em> Chronique des Indiens Guayaki</em> (1972), <em>La Société contre l’État</em> (1974) ou <em>Le Grand Parler</em> (1974). Au-delà de l’ethnologie de son époque – où il fait figure d’iconoclaste puisqu’il s’oppose au structuralisme et, notamment, à Claude Lévi-Strauss – l’œuvre de Pierre Clastres influença profondément les philosophes comme Miguel Abensour, Cornelius Castoriadis, Gilles Deleuze ou Marcel Gauchet.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Le fonds est composé de manuscrits et carnets de terrain sur les Indiens Guayaki notamment. Des articles, des notes de lecture, de la correspondance (dont quelques lettres de Lévi-Strauss), des documents iconographiques et audiovisuels ainsi que de la presse complètent l’ensemble.</div>
Clastres, Pierre (1934-1977)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/clastres-pierre/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord IMEC
11 boîtes d’archives, 30 imprimés
Français
Archives
Ouvrages imprimés
CLS
1957-1977
Fonds Catherine Clément (née en 1939)
Anthropologie
Ethnologie
Littérature
Philosophie
Lévi-Strauss, Claude (1908-2009)
<div style="text-align: justify;">Romancière et philosophe, ancienne élève de l’École normale supérieure, Catherine Clément est agrégée de philosophie. Après avoir été l’assistante de <strong>Vladimir Jankélévitch</strong> à la Sorbonne, elle écrivit de nombreux articles de critique littéraire et philosophique pour <em>Le Matin de Paris</em> dont elle fut rédacteur en chef.<br />Grande voyageuse (elle a longtemps résidé en Inde, en Autriche et au Sénégal), Catherine Clément a publié une trentaine d’ouvrages parmi lesquels des romans et des essais sur l’anthropologie et la psychanalyse (<em>Les Fils de Freud sont fatigués</em>, 1978 ; <em>Vies et légendes de Jacques Lacan</em>, 1981 ; <em>Claude Lévi-Strauss</em>, 2002). Catherine Clément a également coordonné plusieurs numéros spéciaux de la revue littéraire <em>L’Arc</em>, notamment ceux consacrés à Hegel, Deleuze, Lacan ou Derrida.<br /> Depuis 2002, elle dirige l’Université populaire du quai Branly. En 2009, son livre autobiographique, <em>Mémoire : parcours d’une intellectuelle hors norme</em>, revient sur son enfance de petite fille juive française élevée par une famille catholique, et sur ses filiations intellectuelles (Jankélévitch, <strong>Lévi-Strauss</strong>, <strong>Lacan</strong>) et sur ses missions aux Affaires étrangères qui l’ont menée à Vienne, Delhi et jusqu’en Afrique.<br /><br />Le fonds est constitué de carnets, cahiers, agendas, de nombreuses notes de travail et dossiers documentaires. Ce matériau a été utilisé par Catherine Clément pour son travail de journaliste, de professeure, d’essayiste et d’écrivaine. Un ensemble important autour de Claude Levi-Strauss (une correspondance et de nombreux dossiers, concernant notamment la préparation de la publication de son entretien avec lui) et des documents concernant les romans <em>La Señora</em>, <em>Le Goût du miel</em> et de <em>La Putain du diable</em> sont à signaler. On trouve également quelques correspondances spécifiques, dont celle échangée avec des hommes politiques. De nombreuses photographies et diapositives complètent le fonds.</div>
Clément, Catherine (née en 1939)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/clement-catherine/" target="_blank">IMEC</a>
Non communicable
99 boîtes d’archives ; 220 imprimés
Français
Archives
Ouvrages imprimés
Ressources iconographiques
CLM
Papiers Clérambault (1872-1934)
Ethnographie
Histoire de l'art
Textile
Drapé
Histoire du costume
<div style="text-align: justify;">Gaëtan Gatian de Clérambault est un psychiatre, ethnographe et photographe français, né le 2 juillet 1872 à Bourges et décédé par suicide le 17 novembre 1934 à Malakoff.<br />Il appartient à une famille catholique, et a parmi ses ascendants, Alfred de Vigny par sa mère et René Descartes par son père, l'historien Édouard Gatian de Clérambault. Il étudie durant deux ans à l’École des arts décoratifs à Paris, puis obtient une licence de droit. Il s'oriente ensuite vers la médecine, et il est interne en médecine à l'infirmerie spéciale de la Préfecture de police de Paris en mars 1902. Il y est nommé médecin-adjoint (1905), puis médecin (1913). Sa carrière est interrompue par la guerre, il est mobilisé du 3 août 1914 au 31 janvier 1919, et est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre (1914-1918) avec palme.<br />Après la guerre, il devient médecin-chef (1920). Entre 1928 et 1929, il est le supérieur de Jacques Lacan qui effectue alors son internat de médecine en psychiatrie. Clérambault porta un jugement sévère sur son élève, mais Lacan lui gardera un profond respect. Paradoxalement, ce dernier se trompera systématiquement sur le prénom de Clérambault, l'appelant Georges.<br />Il s'intéressait beaucoup aux <b>draperies</b> et enseignait le <b>drapé</b> à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il était également passionné de photographie. On conserve de lui une grande quantité de clichés qu'il avait pris au Maroc entre les années 1917 et 1920, et dont certains se trouvent au Musée de l'Homme.<br />Le fonds contient des archives <strong>professionnelles</strong> et <strong>personnelles</strong> de Gaëtan Gatian de Clérambault. Cet ensemble comprend notamment des archives de conférences, des carnets et agendas, des notes et croquis, des photographies, des documents de correspondance, des coupures de presse.</div>
Clérambault, Gaëtan Gatian de (1872-1934)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1858" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ga%C3%ABtan_Gatian_de_Cl%C3%A9rambault" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr.</div>
Les documents sont le plus souvent rédigés en français.
Archives
Photographies
2 AP 3
Fonds Auguste Comte (1798-1857)
Positivisme
<div style="text-align: justify;">Auguste Comte fut élève de l'École Polytechnique (promotion 1814), examinateur, répétiteur d'analyse et de mécanique.</div>
<div style="text-align: justify;">Auguste Comte, né Isidore Marie Auguste François Xavier Comte le 19 janvier 1798 (30 nivôse An VI) à Montpellier (Hérault) et mort le 5 septembre 1857 à Paris, est un philosophe français. Il fut le secrétaire particulier puis collaborateur du comte de Saint-Simon, fondateur du mouvement saint-simonien. Saint-Simon et Comte rompent en 1824, mais la philosophie de ce dernier reste influencée par cette collaboration.</div>
<div style="text-align: justify;">Après sa rencontre en 1844 avec Clotilde de Vaux et la mort de celle-ci en 1846, Auguste Comte fonde la « religion de l'humanité », sorte de religion sans Dieu où la déesse de l’Humanité est constituée de « l’ensemble des êtres passés, futurs et présents qui concourent librement à perfectionner l'ordre universel ».</div>
<div style="text-align: justify;">Il est le fondateur du positivisme, et est considéré comme un des précurseurs de la sociologie, qui constitue selon lui le sommet des recherches scientifiques. Il est l'auteur de la célèbre loi des trois états, selon laquelle l'esprit humain passe successivement par « l'âge théologique », par « l'âge métaphysique », pour aboutir enfin à « l'âge positif » admettant que la seule vérité accessible l'est par les sciences. Son influence sur l'épistémologie et la sociologie françaises est considérable.</div>
<div style="text-align: justify;"> <br />Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;">-Une lettre autographe d’Auguste Comte, datée de 1849</div>
<div style="text-align: justify;">-Correspondance entre des disciples du positivisme : 1861-1898</div>
Comte, Auguste (1798-1857)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a>
Consultation sur rendez-vous
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/245" title="Maison Auguste Comte" target="_blank">Maison Auguste Comte</a>
1 dossier
français
Archives
IX AC
1849-1898
Fonds Elisabeth Copet-Rougier (1949-1998)
Parenté
Clan
Alliance
Résidence
Sorcellerie
Corps
Mkako
Afrique
Cameroun
Kenya
<div style="text-align: justify;">Elisabeth Copet-Rougier est née à Niort le 23 juillet 1949. Après avoir obtenu une maîtrise de sociologie à Paris V, elle entreprend des études d'ethnologie à l'EHESS. En 1977, elle soutient son doctorat de 3e cycle en ethnologie intitulé <em>Ngélebok, essai d'analyse de l'organisation sociale des Mkao Mbogendi</em>, sous la direction de Claude Tardits. En 1980 elle entre au CNRS et sera affectée au Laboratoire d'anthropologie sociale à partir de 1983. Elle dirigera le LAS de 1996 à sa mort prématurée en 1998.<br />Son terrain chez les Mkako de l'est du Cameroun s'est effectué sur une période de 13 ans (de 1972 à 1985). Elle y a étudié les relations de parenté et d'alliance et montré comment ces rapports régissent les rapports de production et de consommation. Elle a également analysé les systèmes de représentation de la parenté et du corps ainsi que ceux de la sorcellerie.<br /><br />Les archives d'Elisabeth Copet-Rougier sont les papiers retrouvés après son décès dans l'armoire de son bureau. Ils ont été transportés dans la salle des archives en 2006. Son ami Philip Burnham a aidé au classement du fonds.</div>
Copet-Rougier, Elisabeth (1949-1998)
<a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FEC">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale
Accès réservé, sur autorisation
Archives
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
fr/cdf/las/FEC
Fonds Jeanne Cuisinier (1890-1964)
Anthropologie
Ethnologie
Asie du Sud-Est
<div style="text-align: justify;">Jeanne Cuisinier était une ethnologue française, spécialisée dans les peuples d’Asie du Sud-Est. Sa vocation est apparue tardivement, et son intérêt les peuples de cette région du monde s'est surement manifesté à la suite de divers voyages à Madagascar au début des année 1920 et en Indochine en 1926-27, au Siam et à Java. Ses recherches ont été encadrées et dirigées par Paul Rivet et Marcel Mauss, en particulier pour sa thèse portant sur le peuple Mường, rédigée en 1943 et publiée en 1946. Sa méthode de travail consiste en l’étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs, coutumes et activités de population déterminées (techniques matérielles, organisation sociale, croyances religieuses, structures de la parenté, mode d’exploitation du sol, etc.). Son travail est fondé d’une part sur l’enquête directe et d’autre part sur les rapprochements de résultats de ces enquêtes avec la documentation rassemblée. Elle s’attache à vivre parmi la population afin d’être au plus proche de leur vie quotidienne, sans intermédiaire. Elle apprend les langues et dialectes des peuples étudiés dans le but de discuter directement avec les habitants et d’acquérir une compréhension fine des textes originaux et rares, parfois jamais traduits, sources inédites d’informations.<br />Ses sujets d’études et d’observation privilégiés portent essentiellement sur l’art, les croyances et les superstitions. Elle analyse ainsi les rituels et représentations religieuses en tenant compte des contextes indiens et musulmans de la région, tout en accordant une place importante au folklore dans l’expression et l’évolution de ces pratiques.<br />Elle rapporte de ses missions une quantité impressionnante d’objets (plus de 1300 pièces au total) qu’elle confie au Musée de l’Homme et qui sont conservés aux départements d’Asie et d’Océanie. Ces objets sont d’une grande richesse spécialement pour la documentation des théâtres d’ombres et représentations masquées du Sud-Est asiatique.<br />À la veille de sa mort, elle s’était engagée à donner des cours à l'Université de Tananarive, Madagascar.<br />Une première partie réunit des documents ayant trait à sa vie <strong>personnelle</strong> : papiers en lien avec sa carrière professionnelle, son parcours universitaire (notes de cours suivis), quelques documents biographiques et photos de famille.<br />Sont ensuite rassemblés les documents relatifs à l’<strong>exécution de ses missions de terrain</strong> en Indochine, Indonésie, Malaisie et plus largement en Asie du Sud-Est. Pour chaque zone géographique, les dossiers sont organisés de la même façon : administration de la mission, notes de terrain, documentation produite (notes de lectures, notes et réflexions personnelles) et collectée (coupures de presse, brochures, cartes, articles, etc). <br />Sont également consultables des dossiers de <strong>préparation de travaux scientifiques</strong> : enseignement, communications lors de conférence ou de congrès et travaux de publication qu’ils soient restés à l’état de projet, ou aboutis. Ses cours ont été dispensés entres autres à Paris, à l’Université de Madagascar ou Gadjah Mada de Yogyakarta sur l’Île de Java. Le lecteur y trouvera des plans de cours, des brouillons et des transcriptions annotées de ses exposés. Les dossiers de conférences ou de discours, à l’instar des dossiers de projets de publication se composent de brouillons manuscrits et de transcriptions annotées. <br />Les photographies prises par Jeanne Cuisinier lors de ses missions sont réunies dans une quatrième section. L’immense majorité de ces tirages est légendée par Jeanne Cuisinier elle-même. Ses photographies mêlent portraits et scènes en lien avec ses recherches : cérémonies, artisanat, travail des femmes, danses ou théâtre. <br />Enfin, une dernière partie rassemble la <strong>documentation générale</strong> constituée par Jeanne Cuisinier : fichiers documentaires, linguistiques et bibliographiques ainsi qu’une collection de tirés à part, titres et revues.</div>
Cuisinier, Jeanne (1890-1964)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2180" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)
<div style="text-align: justify;">Ces archives sont consultables à la Bibliothèque Centrale du Muséum, sur autorisation d’accès au fonds ancien et après demande de rendez-vous auprès du Service des collections de la Bibliothèque centrale du Muséum (patrimoinedbd@mnhn.fr).</div>
La publication et la reproduction sont soumises à l'autorisation de la Direction des bibliothèques et de la documentation du Muséum national d'Histoire naturelle, et de celle des ayants droits.
<div style="text-align: justify;">Disponibles à la Bibliothèque centrale du Muséum national d'Histoire naturelle et sur autorisation et sur rendez-vous : <br />Fonds Paul Rivet 2 AP 1 : correspondance avec Jeanne Cuisinier (2 AP 1 C5d, 2 AP 1 Db)<br />Fonds Marcel Mauss 2 AP 4 : correspondance avec Jeanne Cuisinier (2 AP 4 2B1c)<br />Archives du Musée d’ethnographie du Trocadéro 2 AM 1 : Dossier de mission Cuisinier/Delmas (2 AP 1 M1d), exposition sur les Mường (2 AM 1 B7c, 2 AM 1 C4a), textes des radio-conférences données par J. Cuisinier (2 AM 1 C8), correspondance (2 AM 1 K29d)</div>
30 boîtes
Français, anglais, néerlandais, flamand, malais, indonésien, vietnamien
Archives
Photographies
Tirés à part
Revues
2 AP 12
1912-1964
Papiers Maurice Delafosse (1870-1926)
Anthropologie
Ethnologie
Linguistique
Afrique
<div style="text-align: justify;">Maurice Delafosse, né le 20 décembre 1870 à Sancergues (Cher) et mort le 13 novembre 1926 à Paris, est un administrateur colonial français, africaniste, ethnologue, linguiste, enseignant et essayiste prolifique.Après une scolarité secondaire brillante, il entreprend d'abord des études de médecine à Paris. Très vite intéressé par les questions coloniales, il s'inscrit en 1890 à l'École spéciale des langues orientales et suit des cours d'arabe. Un an plus tard, il interrompt ses études pour rejoindre en Algérie l'Institut des Frères armés du Sahara, organisme fondé par le cardinal Charles Lavigerie pour notamment combattre la traite des Noirs dans le Sahara. Il n'y reste que quelques mois, revient à Paris pour terminer son diplôme aux Langues'O. En 1894, il entame sa carrière dans l'administration coloniale comme commis des Affaires indigènes de 3e classe en Côte d'Ivoire, il y restera jusqu'en 1897, date à laquelle il part pour le Liberia voisin comme consul de France. En 1899, il revient en Côte d'Ivoire, où il est chargé de la délimitation de la frontière entre ce pays et le Ghana, alors colonie britannique. Pendant cette époque, il rencontre une jeune Ivoirienne avec laquelle il a deux garçons, qu'il reconnut. En 1907, il se marie à Boulogne-Billancourt avec Alice Houdas et rentre à Paris de 1909 à 1915, où il enseigne à l'École spéciale des langues orientales et à l'École coloniale. En 1915, en pleine Première guerre mondiale, il est nommé responsable des Affaires civiles du gouvernement de l'Afrique-Occidentale française (AOF), à Dakar, où il réside avec sa femme et leurs deux enfants. Toute la famille quitte Dakar le 27 février 1918. Il ne reviendra plus jamais en Afrique.<br />Le fonds contient des archives <strong>professionnelles</strong> et <strong>scientifiques</strong> de Maurice Delafosse. Cet ensemble comprend notamment des comptes rendus de missions, des carnets de notes, des rapports officiels, des documents de correspondance, des tirés à part.</div>
Delafosse, Maurice (1870-1926)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1859" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Delafosse" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
Les documents sont le plus souvent rédigés en français.
Archives
Tirés à part
2 AP 8
Papiers des géographes de L'Isle et Buache
Géographie
Cartographie
Guillaume Delisle ou Guillaume de L'Isle, dit « Delisle l'Ainé », né à Paris le 28 février 1675 et mort dans la même ville le 25 janvier 1726, est un géographe et cartographe français, élève de Cassini.
Philippe Buache, est un géographe français, membre de l'Académie royale des sciences, originaire de La Neuville-au-Pont, né à Paris le 7 février 1700, et mort dans la même ville le 24 janvier 1773.
Jean-Nicolas Buache, dit aussi Buache de La Neuville, né à La Neuville-au-Pont le 15 février 1741 et mort à Paris le 21 novembre 1825, est un géographe français.
Directeur du Dépôt des cartes de la Marine, il est le dernier à porter le titre de « premier géographe du roi ». Élu membre de l'Académie des sciences en 1770, il est chargé par Louis XVI de dresser en 1788 les cartes des bailliages du royaume de France. Il est l'auteur de nombreux mémoires, dont les Mémoires sur les découvertes à faire dans le Grand Océan (1797-1798) où il identifie la découverte en 1777 de James Cook de l'île Christmas à Acea (découverte en 1537). Il a été enseignant à l'Ecole normale et membre du bureau des longitudes.
Jean-Nicolas Buache est le neveu de Philippe Buache, également géographe du roi.
Delisle, Guillaume (1675-1726)
Buache, Philippe (1700-1773)
Buache, Jean-Nicolas (1741-1825)
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
25 dossiers. Formats divers. Cartons.
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2302-2326
16e-19e siècles
Fonds Ariane Deluz (1931-2010)
Gouro
Malinké
Embera
Choco
Afrique de l'Ouest
Côte d'Ivoire
Zaïre
Amérique du Sud
Colombie
Anthropologie
Ethnologie
<div style="text-align: justify;">Ariane Deluz, née le 6 septembre 1931, anthropologue de nationalité française et suisse, entreprit une carrière d'ethnologue sous les directions successives de <strong>Georges Balandier</strong> et <strong>Claude Lévi-Strauss</strong>, dans le cadre de l'Ecole Pratique des Hautes Études VIe Section devenue EHESS (de 1955-1964) et du CNRS (de 1964 à 1997).</div>
<div style="text-align: justify;">Ariane Deluz effectua alors de nombreuses missions de recherche sur le terrain en Afrique de l'Ouest - principalement en Côte d'Ivoire - (chez les Gouro et les Yohouré), au Zaïre, puis en Amérique du sud (Embera du Choco, Colombie) et de nouveau en Afrique. Sur une période couvrant une trentaine d'années, elle a passé environ 70 mois sur le terrain pendant lesquels elle étudia et analysa des matériaux ethnographiques, des données historiques, de parenté et d'alliance, et le rôle de la parenté dans l'organisation socio-économique rurale et urbaine.<br />Ses travaux personnels portent sur les moyens de réinterpréter ces structures aux niveaux religieux, politique et économique. Une formation psychanalytique et clinique l'y aida et la rendit attentive aux problèmes de santé mentale (1966-1967 et 1972-1975) : Séminaires de recherche en Ethnopsychiatrie, directeur d'études : Georges Devereux, EPHE, VIè section).<br />Avec d'autres collègues françaises, Ariane Deluz est l'une des pionnières des études sur les femmes qui n'étaient pas encore dites "Gender Studies". Dès 1985, elle eut l'occasion d'étudier des faits sociaux et des comportements directement ou indirectement liés au sida, ce qui l'amena à l'analyse plus approfondie d'événements et de perceptions liées à la maladie. Par ailleurs, elle organisa, ou intervint, dans de nombreux séminaires et colloques. De 1983 à 1991, elle fut chargée de cours à l'Institut Universitaire d'Etudes du Développement (IUED) de Genève. Enfin, elle fut secrétaire générale de la Société des africanistes (1990-1994) et présidente (1997-1999) de l'Association française des anthropologues (AFA). Ariane Deluz est décédée le 16 janvier 2010, à Lausanne.<br /><br />Le fonds est classé de la manière suivante : les documents bio-bibliographiques, les matériaux de terrains ethnographiques, les photographies des terrains.</div>
Deluz, Ariane (1931-2010)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FAD" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation
<div style="text-align: justify;">65 boîtes d'archives concernant son activité professionnelle ; 1500 diapositives ; 85 films noir et blanc ; 235 bandes audio, numérisées sur CD, DVD, mini-disques, disque dur, portant principalement sur les Gouro. Ariane Deluz a fait don de sa bibliothèque de recherche qui comprend environ 800 ouvrages, intégrés au catalogue des imprimés.</div>
Archives
Ressources iconographiques
Photographies
Ressources audiovisuelles
Ressources numériques
Ouvrages imprimés
fr/cdf/las/FAD