Fonds Henri Berr (1863-1954)
Philosophie
Histoire
<div style="text-align: justify;">Considéré comme l’un des pères de la "nouvelle histoire", Henri Berr fut le fondateur (en 1900) de la<em> Revue de synthèse historique</em>, devenue, en 1930, <em>Revue de synthèse</em> et, en 1920, de la collection d’histoire universelle "Évolution de l’humanité", dans laquelle il publia notamment <em>La Société féodale</em> de Marc Bloch et <em>Le Problème de l’incroyance au XVIe siècle</em> de Lucien Febvre. Auteur de plusieurs ouvrages, dont <em>La Synthèse en histoire</em> (1911) qui reste son livre de référence, il créa, avec le soutien de son ami Paul Doumer, en 1925, le Centre international de synthèse qui constitua, avec les Semaines de synthèse, l’un des lieux les plus vivants de rencontre interdisciplinaire et d’échange intellectuel.<br /><br />Ce fonds se compose des archives personnelles d’Henri Berr (manuscrits, correspondance, documentation) et des archives éditoriales liées à la production de la <em>Revue de synthèse</em>, de la collection "Évolution de l’humanité", du Vocabulaire historique et des "Semaines de synthèse". Un ensemble important concerne l’activité du Centre international de synthèse et est postérieur au décès de l’auteur.</div>
Berr, Henri (1863-1954)
Site <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/berr-henri/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord IMEC
<div style="text-align: justify;">Le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/81" target="_blank">fonds Henri Berr,</a> le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/82" target="_blank">fonds du Centre international de synthèse-Fondation "Pour la science"</a> , le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/83" target="_blank">fonds de la <em>Revue d'histoire des sciences</em> </a>conservés au CAPHÉS.</div>
Le <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/albin-michel/" target="_blank">fonds Albin Michel </a>à l'IMEC.<br /><br />
146 boîtes d’archives
119 imprimés
Français
Archives
Ouvrages imprimés
BRR
1871-
Fonds Georges Devereux (1908-1985)
Ethnopsychiatrie
Psychiatrie
Ethnologie
<div style="text-align: justify;">Né dans une province hongroise de Roumanie, Georges Devereux (György Dobó de son nom de naissance) doit sans doute à ces circonstances son don des langues. En 1926, il partit en Allemagne puis en France. Élève de <strong>Marcel Mauss</strong>, de<strong> Lucien Lévy-Bruhl</strong> et de <strong>Paul Rivet</strong> au début des années trente, Georges Devereux associa toujours la pratique de l’ethnologie à celle de la psychanalyse. Fondateur de l’ethno-psychiatrie, il mena ses expériences de terrain au Vietnam ou chez les Indiens d’Amérique du Nord, et publia d’abord aux États-Unis où il s’était installé dès le milieu des années trente, <em>A Study of Abortion in Primitive Societies</em> (1955), <em>Mohave Ethnopsychiatry and Suicide</em> (1961) et <em>Reality and Dream : Psychotherapy of a Plain Indian</em> (1969). Il rentra en France en 1963 où il fut nommé professeur à l’<strong>École des hautes études en sciences sociales</strong>. Ses articles, publiés de 1939 à 1966, furent alors traduits et repris en volumes : <em>Essais d’ethnopsychiatrie générale</em> (1970),<em> Ethnopsychanalyse complémentariste</em> (1972). Il orienta plus tard ses recherches vers la Grèce antique et écrivit <em>Dreams in Greek Tragedy</em> (1976) et <em>Femme et Mythe</em> (1982). <br />Les archives des travaux de recherches ethnologiques et psychanalytiques de Georges Devereux comprennent d’une part, de la documentation, des fichiers, des bibliographies, des notes de travail, des notes de terrain, des photographies, des tirés à part, des manuscrits de ses principales œuvres et articles dont les plus connus sont consacrés à l’Antiquité grecque, les populations sedang-moï et mohaves.<br />D’autre part, les archives contiennent de nombreux manuscrits de conférences ou d’articles portant sur d’autres sujets d’études tels l’art, le deuil, la sexualité, le suicide, la mémoire ou encore le crime, témoignant de la contribution scientifique de Georges Devereux en tant que membre de comités de rédaction de plusieurs revues (<em>Psychoanalysis and Culture</em>, <em>Ethnopsychiatrica</em>), en tant que membre de sociétés savantes (American Academy of Psychotherapy, Société internationale de psychanalyse, Société psychanalytique de Paris) et, bien sûr, en tant que psychothérapeute.<br />Un autre ensemble d’archives retrace l’activité professionnelle de Georges Devereux, tant aux États-Unis qu’en France, regroupant les dossiers de patients ou les notes médicales du praticien, les notes de préparation de cours ou les dossiers administratifs du professeur.<br />Par ailleurs, un petit ensemble de manuscrits rassemble l’œuvre littéraire de Georges Devereux constituée de poèmes, nouvelles, petits textes et aphorismes. Une importante correspondance scientifique, professionnelle et privée vient enrichir ces différents ensembles avec notamment des lettres de <strong>Roger Bastide</strong>, <strong>Claude Levi-Strauss</strong>, <strong>Margaret Mead</strong>, <strong>Tobie Nathan</strong>, <strong>Paul Rivet</strong>, etc. La particularité de cette correspondance réside dans le fait qu’elle est presque complète, puisqu’elle comprend également les doubles carbones que Georges Devereux conservait de ses propres lettres. Enfin, un dossier biographique complète ce parcours pluridisciplinaire et international des années 1920 aux années 1980.</div>
Devereux, Georges (1908-1985)
Site <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/devereux-georges/" target="_blank">IMEC</a>
<div style="text-align: justify;">Communicable après accord IMEC<br />Notes sur la communicabilité : Les dossiers de patients ne sont pas communicables, la correspondance et les inédits sont soumis à l’autorisation du déposant.</div>
180 boîtes d’archives
40 imprimés
Allemand
Anglais
Français
Archives
DEV
1909-1985
Association Centre Michel Foucault
Philosophie
Histoire
Sciences -- Histoire
Médecine -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Philosophe, historien des sciences, Michel Foucault fut l’élève de <strong>Jean Hyppolite</strong>, de <strong>Maurice Merleau-Ponty</strong> et de<strong> Louis Althusser</strong> à l<strong>’École normale supérieure</strong>. Il publia, en 1961, sous le titre <em>Histoire de la folie à l’âge classique</em>, sa thèse de philosophie dirigée par <strong>Georges Canguilhem</strong>. Avec <em>Naissance de la clinique</em> (1963), <em>Les Mots et les Choses</em> (1966) ou encore<em> L’Archéologie du savoir</em> (1969), Michel Foucault analyse les formations et transformations discursives à l’œuvre dans le champ épistémologique de la culture occidentale.<br />Nommé à l’université de Vincennes en 1968, multipliant les prises de parole et inventant de nouvelles formes d’engagement, Michel Foucault revendiqua la figure de l’’intellectuel spécifique‘ et créa, avec <strong>Daniel Defert</strong>, en 1971, le<strong> Groupe d’information sur les prisons (</strong>GIP). Professeur au <strong>Collège de France</strong> à partir de 1970, il publia <em>Surveiller et punir</em> (1975), <em>La Volonté de savoir</em> (1976), premier tome d’une <em>Histoire de la sexualité</em> que viendront compléter<em> L’Usage des plaisirs</em> (1984) et <em>Le Souci de soi</em> (1984). L’ensemble de ses<em> Dits et écrits</em> ont été publiés (en 1994), ainsi que plusieurs comptes rendus de ses cours au Collège de France (<em>Il faut défendre la société</em>, 1997 ; Les <em>Anormaux</em>, 1999 ; <em>L’Herméneutique du sujet</em>, 2001).<br /><br /><span>Les archives de Michel Foucault sont l'élément central des archives du Centre Michel Foucault. Elles sont avant tout constituées des enregistrements des cours donnés par Michel Foucault au Collège de France, auxquels viennent s'ajouter certains séminaires donnés aux États-Unis, des entretiens et des émissions radiophoniques avec la participation de Michel Foucault. On y trouve également les manuscrits de quelques articles, de la correspondance et un dossier critique. Le fonds contient également des archives du Centre Michel Foucault, concernant les actions menées par l'association pour la valorisation de l'œuvre de Michel Foucault. Une très importante bibliothèque d'études est associée aux documents d'archives.</span></div>
<span>Association pour le Centre Michel-Foucault</span>
<a href="https://www.imec-archives.com/archives/collection/AS/FR_145875401_P123FCL" target="_blank" rel="noopener">Site de l'IMEC</a>
Communicable
(La version tapuscrite des Aveux de la chair, dernier volume d'Histoire de la sexualité, n'est pas consultable. Certains entretiens peuvent être communiqués, mais sans prise de notes.)
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/235">Fonds Michel Foucault (1926-1984)</a> à la BNF
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/538" class="result-title">Fonds Michel Foucault (1926-1984). Documents sonores</a><span> (Collège de France)</span>
<span>Collection </span><a rel="nofollow noopener" target="_blank" href="https://portail-collections.imec-archives.com/resource/source/a5f2fad4683c9fb1a2ef219418dce66b33d91a23/fre/Instruments%20de%20recherche/PORTAIL_internet/AS/FR_145875401_P159GIP.xml" title="" altrender="icon_ead">Groupe d'information sur les prisons (GIP) (IMEC)</a>
103 boîtes d'archives ; 2350 imprimés
Français
Anglais
Archives
Ressources audiovisuelles
123FCL/1 - 123FCL/103
1953-2008
Fonds Michel Foucault (1926-1984)
Philosophie
Histoire
Sciences -- Histoire
Médecine -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Philosophe, historien des sciences, Michel Foucault fut l’élève de <strong>Jean Hyppolite</strong>, de <strong>Maurice Merleau-Ponty</strong> et de<strong> Louis Althusser</strong> à l<strong>’École normale supérieure</strong>. Il publia, en 1961, sous le titre <em>Histoire de la folie à l’âge classique</em>, sa thèse de philosophie dirigée par <strong>Georges Canguilhem</strong>. Avec <em>Naissance de la clinique</em> (1963), <em>Les Mots et les Choses</em> (1966) ou encore<em> L’Archéologie du savoir</em> (1969), Michel Foucault analyse les formations et transformations discursives à l’œuvre dans le champ épistémologique de la culture occidentale.<br />Nommé à l’université de Vincennes en 1968, multipliant les prises de parole et inventant de nouvelles formes d’engagement, Michel Foucault revendiqua la figure de l’’intellectuel spécifique‘ et créa, avec <strong>Daniel Defert</strong>, en 1971, le<strong> Groupe d’information sur les prisons (</strong>GIP). Professeur au <strong>Collège de France</strong> à partir de 1970, il publia <em>Surveiller et punir</em> (1975), <em>La Volonté de savoir</em> (1976), premier tome d’une <em>Histoire de la sexualité</em> que viendront compléter<em> L’Usage des plaisirs</em> (1984) et <em>Le Souci de soi</em> (1984). L’ensemble de ses<em> Dits et écrits</em> ont été publiés (en 1994), ainsi que plusieurs comptes rendus de ses cours au Collège de France (<em>Il faut défendre la société</em>, 1997 ; Les <em>Anormaux</em>, 1999 ; <em>L’Herméneutique du sujet</em>, 2001).<br /><br />Fonds constitué des cours du Collège de France, notes de lecture, manuscrits d'oeuvres, de cours, d'articles et de conférences.</div>
Foucault, Michel (1926-1984)
Informations biograhiques : site <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/foucault-michel/" target="_blank" rel="noopener">IMEC</a><br />Informations concernant le fonds : site <a href="http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc98634s" target="_blank" rel="noopener">BNF<br /><br /></a>
<div style="text-align: justify;">Bien que le fonds soit en cours de traitement, la plus grande partie en est accessible sur demande motivée et après avis de l'ayant droit. S'adresser au département des Manuscrits : manuscrits@bnf.fr</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/234" target="_blank" rel="noopener">Fonds Michel Foucault </a>à l'IMEC
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/538" class="result-title">Fonds Michel Foucault (1926-1984). Documents sonores</a><span> (Collège de France)</span>
117 boîtes d'archives
Français
Archives
NAF 28730
Fonds Ignace Meyerson (1888-1983)
Psychologie
Histoire des idées -- XXe siècle
Histoire culturelle -- XXe siècle
<div style="text-align: justify;">Originaire de Varsovie, Ignace Meyerson (1888-1983) arrive à Paris en 1906 et y retrouve son oncle <strong>Émile Meyerson</strong>, philosophe et historien des sciences. De 1907 à 1920, il poursuit des études de sciences naturelles, de médecine et de philosophie et développe des travaux de physiologie musculaire et nerveuse. En 1915, il entre comme interne dans les services de <strong>Ph. Chaslin</strong> et <strong>J. Nageotte</strong> à l’hôpital de la Salpêtrière. Il se lie à <strong>P. Curie</strong> et <strong>Ch. Seignobos</strong>. Inscrit au parti socialiste en 1908, il noue des liens étroits avec <strong>Victor Basch</strong> et <strong>Jeannette Halbwachs</strong>. A la fin de la guerre, Meyerson devient chef adjoint au laboratoire de psychologie de l’asile clinique de <strong>Sainte-Anne</strong>. Il remet en route le <strong><i>Journal de psychologie normale et pathologique</i></strong> et est élu, en 1920, secrétaire de la Société française de psychologie (fonction qu’il exerce jusqu’en 1938) et secrétaire général de la Fédération des sociétés françaises des sciences philosophiques, historiques, philologiques et juridiques. En 1921, il est nommé chef de travaux au <strong>laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études</strong>. En 1922, il commence la traduction de la <i>Traumdeutung</i> de S. Freud. Cette traduction est publiée en 1926. Naturalisé français en 1923, il devient directeur-adjoint au laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études. Entre 1927 et 1938, il mène une série de recherches sur les grands singes au <strong>Muséum d’histoire naturelle</strong> et à l’<strong>Institut Pasteur</strong>. A partir de 1928, il est chargé de cours de psychologie à la <strong>Sorbonne</strong>.
<p>Réfugié dès le début de la Seconde Guerre mondiale à <strong>Toulouse</strong>, il est détaché par le ministère pour enseigner la psychologie à la faculté des lettres. Relevé de ses fonctions le 19 décembre 1940, il continue clandestinement son enseignement et crée la <strong>Société toulousaine de psychologie comparative</strong>. Après l’invasion de la zone sud, il dirige le journal clandestin de l’Armée secrète du Sud-Ouest. A la fin de la guerre, il est réintégré et mis à disposition du recteur de Toulouse pour donner un enseignement à la faculté de lettres. En 1947, il soutient sa thèse de doctorat, <strong><i>Les fonctions psychologiques et les œuvres</i></strong>. En 1951, il est nommé directeur d’études à la 6e section de l’<strong>École pratique des hautes études.</strong> Il y crée le <strong>Centre de recherches de psychologie comparative</strong>. Meyerson a également dirigé le <i>Journal de psychologie</i>, qui après la création de <i>Psychologie française</i>, en 1950, a cessé d’être l’organe de la Société de psychologie.<br />Meyerson, père fondateur de la psychologie historique, objective et comparée, représente — avec <strong>Henri Wallon</strong>, <strong>L-S. Vygostky</strong>, <strong>Jerome Bruner</strong> et <strong>Philippe Malrieu</strong> — l'un des penseurs de référence de ce que l'on appelle la psychologie historico-culturelle, qui s'oppose aux réductionnismes positivistes en psychologie, en particulier dans le champ des théories cognitivo-comportementales. <strong>Jean-Pierre Vernant</strong> le reconnaissait comme son maître.<br /><br />Le<strong> fonds d'archives</strong> conservé aux Archives nationales couvre ses années de formation, son enseignement, les centres de recherche auquel il a partipé et animé, les notes relatives à sa thèse de doctorat, aux articles qu'il a publiés, ainsi qu'aux ouvrages collectifs qu'il a dirigés, sa direction du Journal de psychologie normale et pathologique, et enfin, une vaste correspondance.</p>
</div>
Meyerson, Ignace (1888-1983)
<div style="text-align: justify;"><a href="https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?formCaller=&irId=FRAN_IR_017786&gotoArchivesNums=false&defaultResultPerPage=&frontIr=&optionFullText=&fullText=&udId=&consIr=&details=false&page=&auSeinIR=false" target="_blank">Site internet</a><br />Informations biographiques extraites de l'introduction de l'instrument de recherche rédigé par T. Charmasson, D. Deméllier, F. Parot et G. Vermès.<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_Meyerson" target="_blank">Wikipédia</a></div>
<div style="text-align: justify;">Il n'y a pas de restriction juridique à la consultation de ces documents, qui se fait selon les modalités matérielles en vigueur aux Archives nationales.</div>
<div style="text-align: justify;">Reproduction autorisée, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales.</div>
<div style="text-align: justify;"><a href="http://bibliotheque.u-pec.fr/vos-bibliotheques/scd/vie-culturelle/espace-ignace-meyerson-homme-signes-culture-societe-240503.kjsp" target="_blank">Bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson</a> conservée par la Bibliothèque l'Université Paris Est Val-de-Marne <br />Voir à l'<a href="https://webext.pasteur.fr/archives/mey1.html" target="_blank">Institut Pasteur</a><br /><a href="http://www.zionistarchives.org.il/en/Pages/Default.aspx" target="_blank">Archives d'Emile Meyerson</a> conservées aux Archives centrales sionistes de Jérusalem (CZA, A 408).<br /><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/250" target="_blank">Archives d'Henri Piéron</a> aux Archives nationales</div>
67 cartons d'archives
Français
Archives
Manuscrits
Photographies
521 AP
1888-1984
Bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson (1888-1983)
Philosophie
Médecine
Sciences humaines
Sciences sociales
Littérature
Beaux-Arts
<div style="text-align: justify;">
<p>Originaire de Varsovie, Ignace Meyerson (1888-1983) arrive à Paris en 1906 et y retrouve son oncle <strong>Émile Meyerson</strong>, philosophe et historien des sciences. De 1907 à 1920, il poursuit des études de sciences naturelles, de médecine et de philosophie et développe des travaux de physiologie musculaire et nerveuse. En 1915, il entre comme interne dans les services de <strong>Ph. Chaslin</strong> et <strong>J. Nageotte</strong> à l’hôpital de la Salpêtrière. Il se lie à <strong>P. Curie</strong> et <strong>Ch. Seignobos</strong>. Inscrit au parti socialiste en 1908, il noue des liens étroits avec <strong>Victor Basch</strong> et <strong>Jeannette Halbwachs</strong>. A la fin de la guerre, Meyerson devient chef adjoint au laboratoire de psychologie de l’asile clinique de <strong>Sainte-Anne</strong>. Il remet en route le <strong><i>Journal de psychologie normale et pathologique</i></strong> et est élu, en 1920, secrétaire de la Société française de psychologie (fonction qu’il exerce jusqu’en 1938) et secrétaire général de la Fédération des sociétés françaises des sciences philosophiques, historiques, philologiques et juridiques. En 1921, il est nommé chef de travaux au <strong>laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études</strong>. En 1922, il commence la traduction de la <i>Traumdeutung</i> de S. Freud. Cette traduction est publiée en 1926. Naturalisé français en 1923, il devient directeur-adjoint au laboratoire de psychologie physiologique de l’École pratique des hautes études. Entre 1927 et 1938, il mène une série de recherches sur les grands singes au <strong>Muséum d’histoire naturelle</strong> et à l’<strong>Institut Pasteur</strong>. A partir de 1928, il est chargé de cours de psychologie à la <strong>Sorbonne</strong>.</p>
Réfugié dès le début de la Seconde Guerre mondiale à <strong>Toulouse</strong>, il est détaché par le ministère pour enseigner la psychologie à la faculté des lettres. Relevé de ses fonctions le 19 décembre 1940, il continue clandestinement son enseignement et crée la <strong>Société toulousaine de psychologie comparative</strong>. Après l’invasion de la zone sud, il dirige le journal clandestin de l’Armée secrète du Sud-Ouest. A la fin de la guerre, il est réintégré et mis à disposition du recteur de Toulouse pour donner un enseignement à la faculté de lettres. En 1947, il soutient sa thèse de doctorat, <strong><i>Les fonctions psychologiques et les œuvres</i></strong>. En 1951, il est nommé directeur d’études à la 6e section de l’<strong>École pratique des hautes études.</strong> Il y crée le <strong>Centre de recherches de psychologie comparative</strong>. Meyerson a également dirigé le <i>Journal de psychologie</i>, qui après la création de <i>Psychologie française</i>, en 1950, a cessé d’être l’organe de la Société de psychologie.<br />Meyerson, père fondateur de la psychologie historique, objective et comparée, représente — avec <strong>Henri Wallon</strong>, <strong>L-S. Vygostky</strong>, <strong>Jerome Bruner</strong> et <strong>Philippe Malrieu</strong> — l'un des penseurs de référence de ce que l'on appelle la psychologie historico-culturelle, qui s'oppose aux réductionnismes positivistes en psychologie, en particulier dans le champ des théories cognitivo-comportementales. <strong>Jean-Pierre Vernant</strong> le reconnaissait comme son maître.<br /><br />La <strong>bibliothèque personnelle d'Ignace Meyerson</strong> a fait l'objet d'une donation de la part de sa veuve, Mme Claire Bresson. Ce fonds est encyclopédique et témoigne de des intérêts intellectuels très nombreux de Meyerson : la médecine et la philosophie, objets de ses études, mais aussi la psychologie, voie vers laquelle il s'est orienté. Fondateur de la psychologie comparative, sa réflexion a accompagné l'essor des sciences humaines et sociales. Il a constitué également une belle collection littéraire et de beaux-arts (intérêt qu'il a partagé avec sa compagne, Claire Bresson, qui était peintre). Ami d'un certain nombre d'artistes, son appartement recelait un grand nombre d'oeuvres d'art données par les artistes eux-mêmes en gage d'admiration pour ce psychologue qui savait si bien leur parler et les faire parler de leur travail. Ce fonds est constitué d'environ 10.000 ouvrages, de collections de revues et de plus de 3.000 tirés à part. Une salle a été installée spécialement à la Bibliothèque du Campus Centre de l'UPEC pour accueillir ce fonds niveau recherche.<br /><a href="http://bibliotheque.u-pec.fr/vos-bibliotheques/scd/vie-culturelle/espace-ignace-meyerson-homme-signes-culture-societe-240503.kjsp" target="_blank">En savoir plus</a></div>
Meyerson, Ignace (1888-1983)
Site web
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/246" target="_blank">Archives d'Ignace Meyerson</a> conservées aux Archives nationales</div>
Plus de 13.000 volumes - ouvrages et tirés à part
Français
Allemand
Anglais
Ouvrages imprimés
Revues
Tirés à part
Objets
FM
Fonds Contantin Brailoiu (1893-1958)
Ethnologie
Musicologie
Ethnomusicologie
<div style="text-align: justify;">Constantin Brailoiu naît à Bucarest en 1893 dans une famille originaire d'Olténie. Il étudie la musique à Bucarest, puis à Vienne et à Lausanne, où il fait la connaissance de Ernest Ansermet. plus tard, à Paris, il rencontre Maurice Ravel, Darius Milhaud et Arthur Honegger. Il se destine alors à la composition. Cependant, à son retour en Roumanie en 1914, la découverte des musiques traditionnelles de son pays le pousse progressivement à abandonner cette carrière pour se consacrer à l'étude de ce que l'on nommait alors encore le folklore musical. En 1928, il crée les Archives de folklore de la Société des compositeurs roumains et rejoint le groupe du professeur Dimitrie Giusti. Il y effectue plusieurs enquêtes de terrain en Bucovine puis en Transylvanie. Il consacre les années suivantes à une exploration scientifique approfondie du répertoire de musique populaire roumaine : il parcourt de nombreux villages de Roumanie (essentiellement en Transylvanie et en Olténie) pour y collecter et enregistrer de nombreux textes et mélodies. Il élabore pour cela une méthodologie de recherche (Esquisse d'une méthode de folklore musical, parue en 1931) qui contribue aux balbutiements de la discipline ethnomusicologique. En 1943, alors que la situation politique de son pays se dégrade sérieusement, Constantin Brailoiu décide de quitter la Roumanie pour la Suisse où l'attend un poste de conseiller culturel auprès de la Légation roumaine à Berne. Il rencontre Eugène Pittard, directeur du Musée d'Ethnographie de Genève, qui lui propose de fonder au sein de son établissement une institution vouée à la collecte et la conservation des musiques traditionnelles : les Archives internationales de musique populaire. En 1948, il rejoint également une équipe du CNRS à Paris et participe aux travaux de l'Institut d'Ethnomusicologie du Musée de l'Homme auprès de Gilbert Rouget et Jacques Chailley. Il prend part jusqu'à sa disparition en 1958 à Paris à de nombreux colloques et conférences, et consacre une part importante de son activité à la diffusion de ses recherches. La somme de ses enregistrements conservés à Genève est éditée entre 1951 et 1958 dans une série de 40 disques (Collection de musique populaire enregistrée). Constantin Brailoiu est aujourd'hui considéré comme un des pères de l'ethnomusicologie européenne. Les Archives internationales de musique populaire qu'il a contribué à faire naître regroupent aujourd'hui un des plus vastes ensembles documentaires de musique populaire. <br />Le fonds contient des documents relatifs à <strong></strong> sa <strong>carrière scientifique </strong>et ses <strong>travaux </strong>(notes, fiches d'observation, textes des enregistrements sonores, photographies...), des <strong>articles de presse</strong> et <strong>coupures de journaux</strong>, des<strong> manuscrits</strong> et des <strong>textes publiés</strong>.</div>
Brailoiu, Constantin (1893-1958)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1825" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Br%C4%83iloiu" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;">La publication et la reproduction sont soumises à l'autorisation de la Direction des bibliothèques et de la documentation du Muséum national d'histoire naturelle.</div>
<div style="text-align: justify;">Les enregistrements sonores de Constantin Brailoiu, édités par les Archives internationales de musique populaire, ont été transférés à la Médiathèque du Musée du Quai Branly.</div>
Les documents sont rédigés en français et en roumain.
Archives
Manuscrits
Photographies
2 AP 11 A - 2 AP 11 D
Fonds Breuil (1877-1961)
Archéologie
Anthropologie
Ethnologie
Préhistoire
Géologie
Art pariétal
<div style="text-align: justify;">Henri Breuil, connu sous le nom de l'abbé Breuil, né le 28 février 1877 à Mortain Manche) et mort le 14 août 1961 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise, à l'époque Seine-et-Oise), est un prêtre catholique et préhistorien français. Il fut surnommé le 'pape de la Préhistoire', il s’est illustré par ses contributions à la classification des industries paléolithiques et à l’étude de l’art pariétal préhistorique. <br />Le fonds Breuil conservé au Muséum national d'histoire naturelle est particulièrement riche car il donne une vue très large à la fois de la <strong>production scientifique</strong> de l'abbé Breuil et de sa documentation. En effet, à coté des archives scientifiques proprement dites, la bibliothèque du Muséum conserve la collection de tirés-à-part de l'abbé, rangés selon un classement thématique de Breuil lui-même, comme en attestaient les boites de conservation anciennes, ainsi qu'une très grande partie de sa collection iconographique.<br />Le fonds d'archives scientifiques de l'abbé Breuil tel qu'il est parvenu au Muséum d'histoire naturelle par l'intermédiaire de son exécuteur testamentaire, le professeur Léon Pales comporte un certain nombre de documents produits par Mary Boyle, son assistante. Ces documents forment une partie de l'inventaire. De la même façon, des papiers de famille provenant de sa soeur, Madeleine Kula, ont été mélangés au fonds et trouvent ici une place à part. En fin d'inventaire enfin ont été placés un certain nombre de documents provenant de Breuil, qui avaient fait l'objet d'un traitement particulier au département de préhistoire du Musée de l'homme.<br />Le fonds comporte également une riche <strong>collection iconographique</strong>. <span>Sauf mention contraire, les relevés ont été effectués par l'abbé Breuil. Un dossier regroupant de la documentation associée à ces relevés sur calque est conservé à la suite du fonds d'archives de l'abbé Breuil (cotes Ms Br). Il contient des croquis d'assemblage des relevés, des clichés photographiques et quelques cartes postales des sites.<br />Enfin, les tirés à part comportent très souvent des ex-libris manuscrits et des envois. Ils sont presque toujours annotés et soulignés. Ils comportent parfois des documents orginaux associés : notes, lettres, croquis, cartes postales...<br />Le fonds contient des <strong>archives personnelles</strong> (correspondance, manuscrits autobiographiques, diplômes et distinctions honorigiques...), des documents relatifs à <strong></strong> sa <strong>carrière scientifique </strong>et ses <strong>travaux </strong>(notes, carnets, cours, photographies, croquis, documents iconographiques...), des<strong> documents manuscrits</strong> et des <strong>tirés à part</strong>.</span></div>
Breuil, Henri (1877-1961)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1364" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Breuil" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
<div style="text-align: justify;">Beaucoup d'institutions concernées par la préhistoire en général et l'art pariétal en particulier possèdent des documents de Breuil qui a lui même largement contribué à cette dispersion. Il convient cependant de citer ici le fonds Breuil conservé au Musée d'archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), qui conserve un grand nombre d'archives de Breuil, confiées à son éditeur Arnold Fawcus.</div>
Les documents sont rédigés en français.
Archives
Tirés à part
Photographies
Manuscrits
Ressources iconographiques
<div style="text-align: justify;">Archives scientifiques de l'abbé Henri Breuil et de Mary Boyle : Br 1 à Br 114<br />Collection iconographique de l'abbé Breuil : IC BR<br />Collection de tirés à part de l'abbé Breuil : TAP Br</div>
Fonds Marie-Louise Brini
Archéologie
Céramologie
Céramique
<div style="text-align: justify;">Le fonds rassemble les archives scientifiques et professionnelles de Marie-Louise Brini, chercheuse spécialisée dans le domaine de l'étude de la céramique.<br />Le fonds contient principalement des <strong>dossiers de travail</strong> comprenant des croquis-relevés de céramiques étudiées dans divers pays, des notes de travail et notes bibliographiques, des photographies de pièces de collection et quelques tirés-à-part, des dossiers bibliographiques.</div>
Brini, Marie-Louise
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2164" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr.</div>
Les documents sont le plus souvent rédigés en français.
Archives
Tirés à part
Photographies
MH ETHN EUR 74 à MH ETHN EUR 88
Papiers Clérambault (1872-1934)
Ethnographie
Histoire de l'art
Textile
Drapé
Histoire du costume
<div style="text-align: justify;">Gaëtan Gatian de Clérambault est un psychiatre, ethnographe et photographe français, né le 2 juillet 1872 à Bourges et décédé par suicide le 17 novembre 1934 à Malakoff.<br />Il appartient à une famille catholique, et a parmi ses ascendants, Alfred de Vigny par sa mère et René Descartes par son père, l'historien Édouard Gatian de Clérambault. Il étudie durant deux ans à l’École des arts décoratifs à Paris, puis obtient une licence de droit. Il s'oriente ensuite vers la médecine, et il est interne en médecine à l'infirmerie spéciale de la Préfecture de police de Paris en mars 1902. Il y est nommé médecin-adjoint (1905), puis médecin (1913). Sa carrière est interrompue par la guerre, il est mobilisé du 3 août 1914 au 31 janvier 1919, et est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre (1914-1918) avec palme.<br />Après la guerre, il devient médecin-chef (1920). Entre 1928 et 1929, il est le supérieur de Jacques Lacan qui effectue alors son internat de médecine en psychiatrie. Clérambault porta un jugement sévère sur son élève, mais Lacan lui gardera un profond respect. Paradoxalement, ce dernier se trompera systématiquement sur le prénom de Clérambault, l'appelant Georges.<br />Il s'intéressait beaucoup aux <b>draperies</b> et enseignait le <b>drapé</b> à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il était également passionné de photographie. On conserve de lui une grande quantité de clichés qu'il avait pris au Maroc entre les années 1917 et 1920, et dont certains se trouvent au Musée de l'Homme.<br />Le fonds contient des archives <strong>professionnelles</strong> et <strong>personnelles</strong> de Gaëtan Gatian de Clérambault. Cet ensemble comprend notamment des archives de conférences, des carnets et agendas, des notes et croquis, des photographies, des documents de correspondance, des coupures de presse.</div>
Clérambault, Gaëtan Gatian de (1872-1934)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1858" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ga%C3%ABtan_Gatian_de_Cl%C3%A9rambault" target="_blank">Wikipedia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr.</div>
Les documents sont le plus souvent rédigés en français.
Archives
Photographies
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