Bibliothèque universitaire de Droit Économie Gestion
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Fin février 2013, les archives scientifiques d’Yves Bouligand et sa bibliothèque de travail (771 titres) sont venus de Caen pour être valorisés au CAPHÉS.
Fils du mathématicien Georges Bouligand (1889-1979), entré à l’ENS en 1956, il s’est très tôt consacré à l’étude des structures organisées, ou en cours d’organisation, de la matière vivante. Il a soutenu sa thèse de doctorat en sciences naturelles en 1972, intitulée Les Arrangements fibrillaires torsadés dans les matériels biologiques et leur signification : étude plus particulière de la cuticule des Arthropodes. Ses recherches très originales lui ont permis d’associer les concepts et les méthodes de la biologie cellulaire, de la physique et de la géométrie.
Yves Bouligand est considéré comme l’un des chercheurs en biologie théorique les plus importants de sa génération. S’inspirant de D’Arcy Thomson, Yves Bouligand a axé l’essentiel de ses travaux sur l’étude des analogues biologiques des cristaux liquides et la morphogenèse. Il a travaillé notamment avec François Grandjean, Pierre Delattre (fondateur de la Société française de biologie théorique), Emmanuel Fauré-Frémiet, mais aussi avec des physiciens tels que Pierre-Gilles de Gennes, Jacques Friedel, René Thom, Maurice Kléman. Ses recherches l’ont amené à aborder de nombreux domaines : la biologie théorique, la physique théorique, mais aussi l’écologie, l’histoire des sciences, ou encore la pharmacie.
C’est notamment en raison de la transdisciplinarité de son approche que le Centre documentaire du CAPHÉS a accepté ce fonds. En effet, Yves Bouligand a été au départ de nombreuses recherches qui sont toujours d’actualité. Les travaux d’Yves Bouligand ouvrent de nouvelles voies. Ces archives sont conservées dans 231 boîtes et représentent à ce jour le fonds d’archives personnelles le plus volumineux conservé au CAPHÉS.
Fin février 2013, les archives scientifiques d’Yves Bouligand et sa bibliothèque de travail (771 titres) sont venus de Caen pour être valorisés au CAPHÉS.
Fils du mathématicien Georges Bouligand (1889-1979), entré à l’ENS en 1956, il s’est très tôt consacré à l’étude des structures organisées, ou en cours d’organisation, de la matière vivante. Il a soutenu sa thèse de doctorat en sciences naturelles en 1972, intitulée Les Arrangements fibrillaires torsadés dans les matériels biologiques et leur signification : étude plus particulière de la cuticule des Arthropodes. Ses recherches très originales lui ont permis d’associer les concepts et les méthodes de la biologie cellulaire, de la physique et de la géométrie.
Yves Bouligand est considéré comme l’un des chercheurs en biologie théorique les plus importants de sa génération. S’inspirant de D’Arcy Thomson, Yves Bouligand a axé l’essentiel de ses travaux sur l’étude des analogues biologiques des cristaux liquides et la morphogenèse. Il a travaillé notamment avec François Grandjean, Pierre Delattre (fondateur de la Société française de biologie théorique), Emmanuel Fauré-Frémiet, mais aussi avec des physiciens tels que Pierre-Gilles de Gennes, Jacques Friedel, René Thom, Maurice Kléman. Ses recherches l’ont amené à aborder de nombreux domaines : la biologie théorique, la physique théorique, mais aussi l’écologie, l’histoire des sciences, ou encore la pharmacie.
C’est notamment en raison de la transdisciplinarité de son approche que le Centre documentaire du CAPHÉS a accepté ce fonds. En effet, Yves Bouligand a été au départ de nombreuses recherches qui sont toujours d’actualité. Les travaux d’Yves Bouligand ouvrent de nouvelles voies. Ces archives sont conservées dans 231 boîtes et représentent à ce jour le fonds d’archives personnelles le plus volumineux conservé au CAPHÉS.
Élève de l’École normale supérieure, Édouard Branly (1844-1940) fut ensuite professeur au lycée de Bourges (1868), puis directeur adjoint du laboratoire de physique de la Sorbonne (1874-1875). Il avait obtenu le grade de docteur ès sciences en 1873. En 1875, il démissionna de l’Université pour rejoindre la nouvelle Université catholique de Paris, où il fit toute sa carrière. En 1882, il passa sa thèse en doctorat de médecine. Il se fit connaître par ses recherches sur la décharge électrique par les rayons violets, par les gaz et les corps incandescents. On lui doit surtout l’invention d’un radioconducteur ou «cohéreur» à la limaille (1890), organe principal des appareils de réception de la télégraphie sans fil.
En 1903, Édouard Branly obtint, avec Curie, le prix Osiris. En 1905, faisant une application de sa découverte sur le radioconducteur, il donna une solution générale au problème de la télémécanique. Outre des mémoires publiés dans des revues scientifiques, Édouard Branly a laissé un Traité élémentaire d’électricité, un Traité élémentaire de physique et un Cours élémentaire de physique (1895). Il fut élu membre de l’Académie des sciences en 1911.