Carnets de Hippolyte Renaud (1803-1874)
Machines
Géodésie
Arithmétique
Arago, François (1786-1853)
Dulong, Pierre-Louis (1785-1838)
<div style="text-align: justify;">Né à Besançon (Doubs) en 1803, mort à Épinal en 1874. Élève au collège d’Épinal, puis à l’École polytechnique où il entra en 1820, il était en stage à l’École d’artillerie de Metz quand il fit la connaissance de Victor Considerant qui le gagna aux théories de Fourier. Si une situation de fortune familiale médiocre lui interdit de donner sa démission, il fut cependant un adepte fidèle des idées fouriéristes, qu’il développa aussi bien pendant son passage dans l’armée que lorsqu’il prit sa retraite comme colonel d’artillerie. On lui doit en particulier une étude originale et commode de la doctrine qu’il ne cessa jamais de défendre : <em>Solidarité, Vue synthétique de la doctrine de Charles Fourier</em> (Paris, 1842), rééditée six fois (jusqu’en 1898).</div>
<div style="text-align: justify;"><strong><br />Contenu</strong> : Notes prises aux cours de l'Ecole polytechnique entre 1823 et 1825 : cours de physique de Dulong, de machines, de géodésie et d'arithmétique d'Arago</div>
Renaud, Hippolyte (1803-1874)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; <a href="http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article36899" title="Maitron en ligne" target="_blank">Dictionnaire en ligne Maitron</a>
Consultation sur rendez-vous
2 carnets
français
Archives
III 3B(1825)
1823-1825
Fonds René Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757)
Ornithologie
Zoologie
Métallographie
<div style="text-align: justify;">René-Antoine Ferchault de Réaumur (appelé par convenance Réaumur tout court), né le 28 février 1683 à La Rochelle et mort le 17 octobre 1757 dans son domaine de la Bermondière, à Saint-Julien-du-Terroux, est un physicien et naturaliste français. Jeune scientifique admis à l'Académie des sciences en 1708 grâce à un mémoire de géométrie, il s'intéresse avec persévérance aux développements des arts et métiers. Aussi, l'Académie le charge de diriger l'édition de la <em>Description générale des Arts et Métiers</em>. Mais l'homme ne dédaigne pas l'histoire naturelle des mollusques, crustacés, insectes et oiseaux. Réaumur est un observateur remarquable des matériaux du vivant : il est fasciné par la nacre et les fils d'araignées. En particulier, il approuve la nature animale — et non végétale — des coraux et madrépores. Par la multiplicité de ses intérêts — il propose aussi bien une manière d'éteindre les incendies et un moyen de mettre les carrosses en état de se tirer des ornières — que la ferveur encyclopédiste revisite surtout après 1750, il laisse ainsi son nom à la postérité. <br /> Suivant pas à pas les progrès de la métallurgie, il fonde les bases de la sidérurgie scientifique dès les premières années de la décennie 1720 et la métallographie en 1724. Il vulgarise la possibilité de transformer la fonte en acier dès 1722 et promeut le fer blanc. Familier de la mise au point des fours, il écrit sur l'art du verrier et invente en 1729 un verre blanc opaque, nommé « porcelaine de Réaumur » qui n'est qu'un verre dévitrifié par chauffage et refroidissement. Ses recherches sur la vraie porcelaine ouvrent la voie aux travaux de Darcet et Macquer. <br /><br />La difficulté des mesures physiques est un aiguillon pour ses recherches physiques. L'étude de la température lui permet de proposer vers 1730–1731 un modèle de thermomètre à alcool sur une ligne de 80 parties égales entre la température de congélation de l'eau et la température d'ébullition de l'eau. Ses travaux sur la régulation thermique lui ont permis de mettre au point un incubateur artificiel nommé « four à poulets » ainsi qu'un moyen de conserver les œufs par enduction d'un corps gras en 1753. Il a rédigé un volumineux ouvrage de mémoires sur l'entomologie en six volumes in-quarto publiés de 1734 à 1742. Il est aussi l'un des précurseurs de l'éthologie, soit l'étude des comportements animaliers.<br /><br /><strong>Contenu du fonds</strong> <br />I Manuscrits et dessins<br />II Correspondance reçue par Réaumur<br />III Correspondance dans les dossiers biographiques<br />IV Dossier biographique de Réaumur<br />V Manuscrits de Réaumur sur les richesses naturelles</div>
Réaumur, René-Antoine Ferchault de (1683-1757)
Wikipedia et <a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/fonds_pdf/Fonds_Reaumur.pdf" title="Académie des sciences" target="_blank">site de l'Académie des sciences</a>
<div style="text-align: justify;"><strong>Académie des sciences</strong> <br />Paris, 15 mars 1735. Lettre autographe signée de René Antoine de Réaumur à François Boissier de Sauvages de Lacroix, professeur de médecine de l’université de Montpellier, 2 p. Collection Bertrand, carton 4.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Archives nationales</strong> <br />Minutier central, Inventaire après décès de René Antoine de Réaumur, 21 novembre 1757, Me Hazon, ET/XCIX/534. Châtelet de Paris, office du commissaire Dudoigt, Y 14677.</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/123" title="Bibliothèque de l'Institut" target="_self">Bibliothèque de l’Institut de France</a><br /> Traité sur les vernis, 18e siècle, Ms 1529
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque du Muséum National d’Histoire naturelle</strong> <br />Collectio minerarum e variis provinciis regni Suediae in usum domini de Reaumur, 50 folios, Ms 965. <br />Dessins originaux par Mlle [Hélène] Dumoustier de Marsilly, tome 1 : 50 pl. ; tome 2 : 39 pl. ; tome 3 : 48 pl. ; tome 4 : 44 pl. ; tome 5 : 38 pl. ; tome 6 : 47 pl., Ms 1901. <br />Tableau de la nature des insectes, 200 folios, Ms 1111. <br />Dessins de reptiles, polypes, insectes, ...ms de Réa umur, 481 fol., Ms 972. <br />Œufs et nids dans le cabinet de M. de Réaumur, Ms 1929. <br />Principes généraux de l’agriculture dans les jardins, parcs potagers, avec notes manuscrites de Réaumur, Ms 318. <br />Observations sur les insectes, attribué à Dom Nicolas Allou, Ms 1302.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque inter-universitaire Santé-Pharmacie.</strong> <br />Paris . Notes sur Réaumur et copie de l’interrogatoire d’Hélène Dumoustier de Marcilly, après le décès de René Antoine de Ferchault, seigneur de Réaumur, 22 novembre 1759, 4 pièces. Papiers du Dr Stephen Le Paulmier, dossier 319/dossier 319-B85.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque de la Rochelle (Charente Maritime)</strong><br />Fonds Adolphe Bouyer, archiviste-paléographe. <br />34 lettres de Réaumur à Jean-François Séguier, antiquaire et naturaliste, 1743-1757 ;<br /> 13 lettres de Réaumur à Jean-Baptiste Ludot, avocat au parlement de Troyes, 1750- 1757 ; <br />lettres de Réaumur à Albert de Haller et autres documents</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Archives de la Manufacture de Sèvres</strong> <br />Recherches sur la composition de la porcelaine, 17 27-1730, manuscrits de Réaumur. Carton Y 39.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque Laurenziana à Florence (Italie)</strong><br /> 67 lettres de Réaumur au Père Mazzoleni (Cod. Laur. Ash 1522). <br />Manuscrits et dessins d’insectes (Cod. Laur. Ash 1 804).</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque publique et universitaire de Genève</strong><br /> Lettres de Réaumur à Gabriel Cramer, catalogue volume 6, Ms suppl. 384.<br /> Lettres de Réaumur à Charles Bonnet, catalogue volume 10, Ms Bonnet 42.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Royal Society (Londres)</strong> <br />Lettres de Réaumur à Sloane et à Mortimer, catalogue Schuckard (R.2.41, R.2.46-47 et M.347-348). <br />Catalogue Church, Letters and papers, 1741-1806.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Collection particulière des descendants d’Abraham Trembley</strong></div>
Lettres de Réaumur à Abraham Trembley et minutes de lettres de Trembley à Réaumur, 1740-1757 ; <br />Lettres de Réaumur aux marquis de Caumont père et fils, 1735-1750 ; <br />Lettres de Réaumur à Pierre Lyonet, 1742-1751.
<div style="text-align: justify;"><strong>Bibliothèque de l’Académie des sciences à Gdansk (Pologne)</strong> <br />Lettre de Réaumur à Theodor Jacob Klein, 15 décembre 1756, Ms 2238.</div>
7 cartons, 69 dossiers
français
Archives
Manuscrits
69 J
Fonds Louis Rapkine (1904-1948)
CNRS
Institut de biologie physico-chimique
France Libre
Scientifiques réfugiés
Scientifiques en exil
Biochimie
Savants réfugiés
<div style="text-align: justify;">Biochimiste français d'origine russe, né à Tchichenitch (Russie), le 14/07/1904, décédé à Paris, le 13/12/1948. Assistant (1927‑1936), puis chef de service adjoint (1936‑1940) au service de biophysique de l'Institut de biologie physico‑chimique, Paris. Crée le Comité français pour l'accueil et l'organisation du travail des savants étrangers (1936).<br />Chef du Bureau scientifique au sein de la Délégation de la France Libre aux États-Unis (1941, New York). Dirige à Londres la Mission Scientifique Française en Grande-Bretagne (1944-1945). Chef de service à l'Institut Pasteur, Paris (1946‑1948). <a href="http://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2000_num_60_1_403238" title="Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre" target="_blank">Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre</a></div>
Rapkine, Louis (1904-1948)
<div style="text-align: justify;">Consultation libre. Reproduction sur autorisation des Archives et de la Photothèque.</div>
Archives nationales, Paris (fonds de la Légion d'honneur)
<div>Archives nationales , (fonds 770898, article 64, dossier de naturalisation n° 46749X38 ; Journal Officiel, 1er octobre 1939, p. 11889)</div>
<div style="text-align: justify;">Rockefeller Archive Center, Tarrytown, Etats‑Unis</div>
<div style="text-align: justify;">Archives de la Society for the Protection of Science and Learning, Bodleian Library, Oxford, Grande‑Bretagne</div>
15 cartons ; 1000 pièces. (environ) ; 1,90 m.l.
français, anglais, yiddish
Archives
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Photographies
Manuscrits
FR-AIP-RAP
1920‑1948
Fonds Bernard Pullman (1919-1996)
Biochimie quantique
<div style="text-align: justify;">Bernard Pullman, né le 19 mars 1919 à Włocławek en Pologne et mort le 9 juin 1996 à Paris, est un chimiste et biochimiste quantique théoricien français. <br />Bernard Pullman commença ses études supérieures à la Sorbonne (Paris), puis s'engagea dans les Forces françaises libres et y servit comme officier du génie en Afrique et au Moyen-Orient durant la Seconde Guerre mondiale. Il revint à Paris en 1946, où il acheva une licence ès sciences la même année et obtint un doctorat en sciences en 1948. De 1946 à 1948, il travailla pour le CNRS. Il fut nommé en 1954 professeur à la Sorbonne, puis, en 1959, prit la direction du département de biochimie quantique de l'Institut de biologie physico-chimique. En 1963, il devint directeur de ce laboratoire. Il fut l'un des membres fondateurs de l'Académie internationale des sciences moléculaires quantiques, dont il fut également président. Il fut également président de l'International Union of Pure and Applied Biophysics. <br /><br />Bernard Pullman publia, durant sa carrière, environ quatre cents articles scientifiques et cinq livres, dont trois publiés avec sa femme Alberte Pullman avec qui il collabora toute sa vie. Dans des travaux communs publiés dans les années 1950 et 1960, ils fondèrent le nouveau champ de la biochimie quantique et à ce titre, Bernard Pullman fut nommé président honoraire de l'International Society of Quantum Biology. Ils furent aussi parmi les pionniers dans l'utilisation de la chimie quantique afin de prédire les propriétés cancérogènes des hydrocarbures aromatiques. Après sa retraite en 1989, il écrivit L'atome dans l'histoire de la pensée humaine, un travail de vulgarisation.<br /><br /> Le fonds comprend les travaux menés à l’Institut du Radium, puis la correspondance préliminaire et les programmes des différents colloques en France et hors de France auxquels ont participé les époux Pullman, les cours qu’ils ont assurés, les livres publiés ainsi que les diplômes de docteurs honoris causa obtenus<br /><br />Figurent ensuite les documents relatifs à :<br /><br /> La carrière universitaire de Bernard Pullman.<br /> L’Institut de Biologie Physico-Chimique.<br /> L’Académie des sciences.<br /> L’Académie Pontificale des sciences où Bernard Pullman est élu en 1981.<br /> Les relations internationales<br />La correspondance reçue au cours des années 1960-1997 .<br /> Les Hommages rendus par Bernard Pullman. <br />Le livre « L’atome dans l’histoire de la pensée humaine ».<br /> Des souvenirs d’amis et/ou collègues.<br /> Les Hommages après son décès ainsi que les lettres reçues.<br /> Liste des Travaux de Bernard Pullman et d’Alberte Pullman, et Tirés à part<br /><br /><br /></div>
Pullman, Bernard (1919-1996)
<a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/fonds_pdf/Fonds_PullmanBernard.pdf" title="Académie des sciences" target="_blank">Site web de l'Académie des sciences</a> et Wikipedia
11 cartons
français
Archives
59 J
20e siècle
Fonds Jacques Prentki (1920-2009)
Physique théorique des particules élémentaires
<div style="text-align: justify;">Né en 1920 à Lyon, il part vivre à Varsovie avec sa mère. En 1947, il s’installe à Paris pour travailler dans le cadre du CNRS, d’abord à l’Institut Henri Poincaré et, ensuite, à l’École polytechnique. Il rencontre ainsi des physiciens qui resteront des collègues et des amis pour toujours : Philippe Meyer, Anatole Abragam, Bernard d’Espagnat. Ils fréquentent ensemble le séminaire Proca, l’un des rares endroits où on peut alors apprendre la physique quantique moderne. <br />En 1955, Jacques Prentki quitte Paris pour aller travailler dans la division d’études théoriques au CERN, à Genève, un an après sa fondation. Il est le deuxième théoricien à entrer dans l’organisation après d’Espagnat. La division se développe rapidement avec le recrutement de plusieurs excellents théoriciens (Daniele Amati, André Martin, Rolf Hagedorn, Léon Van Hove). Jacques Prentki devient son directeur de 1967 à 1970, puis une deuxième fois de 1975 à 1982. La décennie 1965-1975 est aussi une période remarquable pour la physique des hautes énergies : elle culmine avec la construction (grâce aussi aux travaux expérimentaux et théoriques du CERN) de ce que l’on appelle le « modèle standard des particules élémentaires » et qui est, encore aujourd’hui, la théorie de référence des interactions fondamentales.<br />Pendant cette période très intense de sa vie professionnelle, Jacques Prentki est élu professeur au Collège de France où il occupe, à partir de 1964, la chaire de Physique théorique des particules élémentaires, qu’il quittera en 1983 pour se consacrer complètement au CERN. Les cours de Jacques Prentki restent étroitement liés aux expériences qui ont lieu alors auprès des différents accélérateurs partout dans le monde. Jacques Prentki a fait plusieurs contributions importantes à la physique des interactions fondamentales, d’abord en physique nucléaire et, ensuite, surtout dans la physique des interactions faibles, le sujet préféré de ses cours au Collège. <br />Il décède le 29 novembre 2009.<br /><br />Le fonds consiste en cours de Jacques Prentki, pris en note par son élève Louis Jauneau, de 1966 à 1976. Le fonds a été numérisé en 2015 grâce au soutien du CERN.</div>
Prentki, Jacques (1920-2009)
Jauneau, Louis
Extraits de la <a href="http://journals.openedition.org/lettre-cdf/939" target="_blank">notice </a>Gabriele Veneziano publiée dans <em>La Lettre du Collège de Franc</em>e ; <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_00CDF0037" target="_blank">notice de présentation du fonds </a>sur Salamandre, la bibliothèque patrimoniale numérique du Collège de France.
<div style="text-align: justify;">Son dossier personnel est conservé dans les archives des professeurs du Collège de France : 16 CDF 344</div>
11 liasses
Français
Archives
37 CDF 1-11
1966-1976
Fonds Jean-Victor Poncelet (1788-1867)
Mécanique
Hydraulique
Géométrie
Turbines
<div style="text-align: justify;">Jean-Victor Poncelet (1788 - 1867) est un mathématicien, ingénieur et général français. Général commandant l'École polytechnique de 1848 à 1850, il inventa un modèle de turbine et un système de pont-levis à contre-poids variable, qui porte son nom.</div>
<div style="text-align: justify;">Jean-Victor Poncelet naquit le 1er juillet 1788, à Metz. Après ses humanités au Lycée Fabert de Metz, il choisit naturellement la carrière des armes. Après avoir réussi le concours d'entrée à l’École polytechnique (promotion X 1807), il en sortit le 11 février 1812.</div>
<div style="text-align: justify;">Il rejoignit la Grande Armée de Napoléon en juin 1812 comme lieutenant du génie pendant la campagne de Russie, à Vitebsk. Assurant la protection de l'armée du Maréchal Ney, il fut fait prisonnier à la Bataille de Krasnoï, le 18 novembre (son colonel avait été tué et il eut un cheval tué sous lui), et fut conduit à Saratov, sur la Volga, soit près de 1 500 kilomètres qu'il parcourut à pied en quatre mois (de novembre à février), en plein hiver russe. Privé de tout livre, il reprit les fondements des mathématiques. C'est alors qu'il mit en forme les principes fondamentaux de la géométrie projective qui avaient été approchés jadis par Pappus (IVe siècle), puis Girard Desargues et Pascal. Le retour en France prit lui aussi quatre mois.</div>
<div style="text-align: justify;">De retour en France, en 1814, il fit paraître en 1822 son<em> Traité des propriétés projectives des figures</em> qui allait lancer pendant tout le XIXe siècle les mathématiques sur la voie de la géométrie pure. Élève de Gaspard Monge, il rénova la géométrie projective (1822) (théorème de Poncelet sur les coniques, dualité par pôles et polaires réciproques, faisceau harmonique, points cycliques).</div>
<div style="text-align: justify;">Il aurait introduit dans les écoles de France, à partir de 1814, l'usage du boulier dans un but éducatif, à la suite de son retour de Russie où il avait découvert le Stchoty utilisé par les Russes.</div>
<div style="text-align: justify;">Il s'intéresse aussi à la mécanique et présente en 1824 son invention de la « roue hydraulique à aubes courbes », qui sera distinguée par le prix Montyon de l'Académie des sciences l'année suivante. C'est une des raisons pour lesquelles il est chargé, en 1825, sur la suggestion d'Arago, des cours de mécanique à l'École d'Artillerie et du Génie de Metz. Admis à l'Académie des sciences de Paris en 1834 (en remplacement de Hachette), il fut chargé de créer à la Faculté des sciences le cours de mécanique appliquée. Il fut nommé général en 1848 et commanda l'École polytechnique. Poncelet est devenu membre étranger de la Royal Society le 5 mai 1842.</div>
<div style="text-align: justify;">Le 15 mai 1848, il prit la tête des élèves de l'École polytechnique en arme et en uniforme pour se mettre à la disposition du gouvernement et, en juin, il commença les réformes que réclamait l'enseignement de cette école. Le 10 décembre 1850, le général Poncelet est fait commandeur de la légion d'honneur. Enfin, pour couronner sa carrière militaire, le général de brigade du génie Jean-Victor Poncelet est élevé à la dignité de Grand officier de la légion d'honneur, le 9 juillet 1853.</div>
<div style="text-align: justify;">Jean-Victor Poncelet décéda à Paris, le 23 décembre 1867.</div>
<div style="text-align: justify;"><br /><strong>Contenu</strong> :</div>
<div style="text-align: justify;">-Manuscrits scientifiques</div>
<div style="text-align: justify;">-Cours donnés à l’Ecole d’Application de l’Artillerie et du Génie de Metz: Mécanique appliquée aux machines: 1826-1874</div>
<div style="text-align: justify;">-Cours donnés à la Sorbonne: «Mécanique physique et expérimentale»: 1838-1866</div>
<div style="text-align: justify;">-Notes de recherches et correspondance (hydraulique, théorie des roues et turbines, géométrie, etc...): 1825-1864</div>
Poncelet, Jean-Victor (1788-1867)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
8 boîtes
français
Archives
IX PO
1810-1874
Fonds Jean Perrin (1870-1942)
Chimie
Physique
<div style="text-align: justify;">Né à Lille le 30 septembre 1870, Jean Perrin fait ses études secondaires à Lyon. Il les termine à Paris en classe de Mathématiques supérieures au lycée Janson de Sailly. Bachelier ès lettres et ès sciences, il est reçu à l’École normale supérieure en 1890 (promotion de 1891 après le service militaire). Agrégé de physique en 1894, il reste à l’École normale comme agrégé préparateur de 1895 à 1898. Il est docteur ès sciences en 1897.<br /> Il épouse le 31 août 1897 Henriette Duportal dont il a deux enfants : Aline (née en 1899) et Francis (né en 1901).<br />En 1898, il est chargé d’un cours de chimie-physique qui donne lieu à la publication de son <em>Traité de chimie-physique. Les principes</em>, 1903.<br /><br />Professeur à l’École normale supérieure de Sèvres (1900-1925) il devient professeur de chimie-physique à la Faculté des sciences de Paris (1910) où il reste jusqu’à la retraite en septembre 1940.<br />Pendant la guerre de 1914-1918, il est mobilisé comme officier du génie puis attaché au service de recherches de la Défense nationale (1915) : il crée plusieurs appareils acoustiques dont sont équipées les armées françaises.<br />Il reçoit le prix Nobel de physique en 1926.<br />Il a un rôle primordial dans l’organisation de la recherche française : fondateur de l’Observatoire de Haute Provence, il est à l’origine du Centre National de la Recherche Scientifique, et crée le Palais de la Découverte (1937). Il est Sous-Secrétaire d’Etat à la Recherche Scientifique dans le gouvernement de Léon Blum (octobre 1936). <br />Après l’armistice de 1940, il part en zone libre à Lyon puis se rend aux Etats-Unis au début de 1942. Il meurt à New-York le 17 avril 1942. Des funérailles nationales sont organisées le 18 novembre 1948, ses cendres sont transférées au Panthéon.<br /><br />Outre sa thèse sur<em> Les rayons cathodiques et rayons de Röntgen</em> (1897) et le <em>Traité de chimie-physique</em> mentionné plus haut, ses principaux travaux portent sur <em>Les preuves de la réalité moléculaire</em> (1911) , <em>Les atomes</em> (1913), <em>Matière et lumière</em> (1919), <em>Eléments de la physique</em> (1929), <em>L’orientation actuelle des sciences</em> (1930), <em>La recherche scientifique</em> (1933), <em>Grains de matière et grains de lumière</em> (1935), <em>A la surface des choses</em> (1940-1941).<br /><br />Élu en 1923 à l’Académie des sciences, il est aussi membre de la Royal Society, des Académies de Stockholm, de Bucarest, de Moscou, de Prague et de Turin. Il obtient de nombreux prix scientifiques dont le prix Gaston Planté (1910), la médaille d’or de la Société italienne des sciences (1912), le prix Henri de Parville (1913), le prix Louis La Caze (1914) et le prix Jean Reynaud, à titre posthume (1946).<br /><br />Dreyfusard de la première heure, socialiste et patriote, il participe à l’action du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes à partir de 1934.<br /><br />Le présent fonds comprend des documents biographiques, des Titres et Travaux, des discours, il concerne aussi le Prix Nobel et la création du Palais de la Découverte à Paris. Figurent également une correspondance active et passive, des manuels, des notes et des manuscrits scientifiques.</div>
Perrin, Jean (1870-1942)
Site web de l'Académie des sciences
5 cartons
français
Archives
54 J
1887-1951
Fonds Paul Painlevé (1863-1933)
Politique française
Mécanique
Mathématiques
<div style="text-align: justify;">Professeur agrégé à l'École polytechnique et docteur ès sciences, membre de l'Académie des sciences dès 1900, Paul Painlevé (1863-1933) entra dans la vie politique avec l'affaire Dreyfus. Député radical-socialiste dans le Ve arrondissement de Paris, de 1910 à 1928, puis dans l'Ain, de 1928 à sa mort en 1933, il s'occupa à la Chambre de toutes les questions militaires. Il fut ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts du 29 octobre au 15 novembre 1915, ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des inventions intéressant la Défense nationale du 15 novembre 1915 au 11 décembre 1916, ministre de la Guerre du 20 mars au 15 novembre 1917, du 17 avril 1925 au 22 juin 1926 et du 19 juillet 1926 au 2 novembre 1929, ministre des Finances du 29 octobre au 27 novembre 1925. Parallèlement, Painlevé fut président du Conseil à deux reprises, du 12 septembre au 15 novembre 1917 et du 17 avril au 27 novembre 1925. Il finit sa carrière ministérielle comme ministre de l'Air du 13 décembre 1930 au 26 janvier 1931.<br />313AP/1-55. Papiers personnels de Paul Painlevé, agendas, correspondance active et passive, articles et discours, ouvrages, coupures de presse, photographies. 1889-1934. 313AP/56-107. Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Inventions intéressant la Défense nationale. 1915-1916.<br />313AP/108-112. Cabinets Briand (12 décembre 1916-20 mars 1917) et Ribot (20 mars-12 septembre 1917). 1916-1917.<br />313AP/113-124. Ministre de la Guerre (mars-septembre 1917) puis président du Conseil et ministre de la Guerre (septembre-novembre 1917). 1917.<br />313AP/125-196. Cabinet du ministre de la Guerre.<br />313AP/197-211. Député de la Seine et président de l'Assemblée nationale. 1909-1912, 1919-1924.<br />313AP/212-271. Président du Conseil (avril-novembre 1925), ministre de la Guerre (avril 1925-novembre 1929), ministre des Finances (octobre-novembre 1925). 1925-1929.<br />313AP/272-298. Education physique. Archives de jean Bourguignon directeur du cabinet de l'Education physique, des sports et de la préparation militaire.<br />313AP/299-321. Ministre de l'Air (décembre 1930-janvier 1931 et juin 1932-janvier 1933). 1930-1933. <br />313AP/322-323. Divers. 1914-1940.<br />313AP/324-338.Affiches. 1915-1925 et sans date.<br />313AP/339-313AP/343. Supplément Painlevé : papiers de la famille Painlevé, Chaumat.</div>
Painlevé, Paul (1863-1933)
Communication : Documents conservés sur le site de Pierrefitte-sur-Seine
343 cartons, 58 ml
français
Archives
Ouvrages imprimés
313 AP
1859-1995
Fonds Adolphe Pacault (1918-2008)
Chimie
Physique
<div style="text-align: justify;">Adolphe Pacault (1918-2008). Elève de Paul Pascal à la Sorbonne, il est nommé professeur de chimie-physique à la faculté de Bordeaux en 1950. Ses domaines de recherche sont l'étude des carbones, leur magnétisme, la thermodynamique de l'irréversible et la cinétique chimique des réactions oscillantes. En 1963, il crée l’Institut de Magnétochimie et chimie structurale, laboratoire propre du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), qui deviendra le Centre de Recherche Paul-Pascal. Il a participé activement à l’amélioration des relations entre chercheurs académiques et industriels dans la même discipline (cofondateur du Groupe Français d’Étude des Carbones) et des liens entre l’université et l’industrie (cofondateur de l’Association pour le Développement de l’Enseignement et des Recherches en Aquitaine, A.D.E.R.A.). Parallèlement à ces thèmes de recherche, il a été un ardent défenseur de l'histoire des sciences et de l'épistémologie. Il a publié plusieurs ouvrages de sciences pures, d'histoire des sciences, et de vulgarisation scientifique. Le professeur A. Pacault s'est éteint le 18 janvier 2008 à l'âge de 89 ans.</div>
Pacault, Adolphe (1918-2008)
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5 cartons, 3 classeurs
français
Archives
Ms. 8
Fonds Théodore Olivier (1793-1853)
Hassenfratz, Jean-Henri (1755-1827)
Ampère, André-Marie (1775-1836)
Théodore Olivier (21 janvier 1793, Lyon — 5 août 1853) était un mathématicien français.<br />Théodore Olivier est tout d'abord élève de l'École polytechnique (Promotion 1811), où il est grandement influencé par Gaspard Monge. Il fait ensuite l'École d'artillerie de Metz. Spécialiste de géométrie descriptive, il part en Suède de 1821 à 1825 créer une école militaire de haut rang. De retour à Paris, il est très critique sur les orientations qu'a prises l'École polytechnique. Il s'associe alors en 1828 au projet d'Alphonse Lavallée, qui vise à créer un établissement formant des ingénieurs civils, et est donc un des premiers professeurs de l'École centrale des arts et manufactures à Paris, où il enseigne dès l'ouverture (1829). Il est ensuite nommé professeur au Conservatoire national des arts et métiers (1839) à la chaire de Géométrie descriptive.<br />Ses spécialités furent la géométrie descriptive et la mécanique. Théodore Olivier est notamment connu pour ses modèles fabriqués en grandeur nature de formes géométriques, série d’engrenages, machine à tailler les engrenages, modèles mathématiques, qui sont à la fois objets de recherche et modèles pédagogiques. Certains de ces modèles partirent aux États-Unis après sa mort.<br />Il consacra une grande partie de sa vie à l'étude et au calcul des engrenages et publie en 1842 la <em>Théorie géométrique des engrenages destinés à transmettre le mouvement de rotation entre deux axes non situés dans un même plan</em>.<br /><strong><br />Contenu</strong> : notes prises aux cours de Petit et Hassenfratz (Physique), d’Ampère (calcul différentiel et intégral) <br /><br />
Olivier, Théodore (1793-1853)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/513" title="Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Fonds Hassenfratz</a> ; <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/488" title="Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Fonds Ampère</a>
3 carnets grand format
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III 3b (1813)
1811-1813