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Henry-Louis Duhamel du Monceau (1700-1782) fit des études scientifiques au jardin du Roy, actuel jardin des plantes, en 1724. Associé-botaniste à l’Académie des sciences en 1739, inspecteur général de la Marine en 1739, membre de l’Académie des sciences de Paris et de la Société royale de Londres, Duhamel du Monceau écrivit en 1745 un Essai sur la conservation des grains et en 1747, un Traité de la fabrique des manœuvres pour les vaisseaux ou l’art de la corderie perfectionnée. On lui doit aussi un Traité de la culture des terres (1750), un Traité général des forêts (1755-1767), un Traité des arbres fruitiers (1768) ainsi qu’un Traité général des pêches et histoire des poissons (1763-1782). Il fonda en 1765, l’École des ingénieurs constructeurs de la Marine (génie maritime).
Son frère aîné, Duhamel de Denainvillers, qui hérita du domaine paternel, s’occupait dans ses terres, de culture d’arbres et d’expériences diverses.
Leur neveu, Auguste-Denis Fougeroux de Bondaroy (1732-1789) parcourut l’Anjou et la Bretagne afin d’étudier l’ardoise. À la mort de son oncle, il devint propriétaire du domaine du Monceau. Il fut membre de l’Académie des sciences et auteur de plusieurs traités et mémoires : Art de tirer des carrières la pierre d’ardoise, de la fendre et de la tailler (1762), Mémoire sur la formation des os (1763), Observations faites sur les côtes de Normandie, avec Tillet (1773). Il avait un frère, Fougeroux de Secval qui fut capitaine de vaisseau et inspecteur d’artillerie de la marine.