Collection des archives et des manuscrits de la bibliothèque Jacques Hadamard
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Le fonds rassemble toutes les archives stockées dans les magasins de la bibliothèque mathématique depuis sa création et ne portant pas de marques d’appartenance ou de dédicaces manuscrites explicites. On y trouve des publications scientifiques, de la littérature grise, des travaux préparatoires ; plusieurs jubilés et ouvrages dédiés à la figure d’un chercheur ; un fonds de notices scientifiques de chercheurs de toutes disciplines probablement envoyées dans le cadre d’une candidature à l’entrée du Collège de France ou de l’Académie des Sciences ; ainsi que différents rapports dactylographiés inédits et des lettres de chercheurs manuscrites.
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5 boîtes
français
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russe
Manuscrits
Tirés à part
Ouvrages imprimés
BJH Ms
1921-1987
Dossiers Alfred Nobel (1833-1896)
Explosifs
<div style="text-align: justify;">Alfred Bernhard Nobel est le troisième fils d'Immanuel Nobel (1801-1872) et d'Andriette Ahlsell Nobel. Membre de la famille Nobel, il descend d'Olof Rudbeck (1630-1702), l'un des scientifiques suédois les plus connus du XVIIe siècle.</div>
<div style="text-align: justify;">À l'âge de neuf ans, il déménage avec sa famille pour Saint-Pétersbourg, où son père, qui plus tard inventera le contreplaqué moderne, fonde une entreprise de mines marines. À l'âge de 18 ans, Alfred part aux États-Unis, où il étudie la chimie pendant quatre ans et travaille pendant une courte période avec John Ericsson. En 1859, la direction de l'entreprise paternelle est laissée à son frère Ludvig Nobel (1831-1888), qui plus tard fonda, en Russie, la Machine-Building Factory Ludvig Nobel et Branobel, devenant l'un des hommes les plus riches et les plus puissants de Russie.</div>
<div style="text-align: justify;">Durant des siècles, la poudre à canon est restée le seul explosif puissant. En 1846, est découverte la nitrocellulose, puis en 1847, par Ascanio Sobrero, la nitroglycérine. En 1850, Alfred Nobel passe un an à Paris pour étudier sous la direction de Théophile-Jules Pelouze, collègue d'Ascanio Sobrero. Rentré avec son père en Suède, Alfred se consacre entièrement à partir de 1862 à l'étude des explosifs et en particulier à l'utilisation et la commercialisation sécurisée de la nitroglycérine. En 1871, il fonde KemaNobel, une des entreprises à l'origine d'AkzoNobel. Plusieurs explosions ont eu lieu dans l'usine familiale d'Heleneborg, dont une particulièrement désastreuse qui, le 3 septembre 1864, coûta la vie à cinq personnes dont Emil, le frère cadet d'Alfred.</div>
<div style="text-align: justify;">Il s'attelle donc à rendre l'usage de la nitroglycérine moins dangereux, et est le premier à réussir à maîtriser sa puissance explosive. Nobel découvre accidentellement que, lorsque la nitroglycérine est mélangée à un solide inerte et absorbant appelé Kieselguhr (terre diatomacée), elle devient beaucoup plus sûre à transporter et à manipuler, l'explosion nécessitant l'usage d'un détonateur. Il fait breveter cette invention le 25 novembre 1867, sous le nom de dynamite et l'utilise pour la première fois dans une carrière à Redhill, en Angleterre (Surrey).</div>
<div style="text-align: justify;">Alfred Nobel réside à Paris à partir de 1875. En 1876, il apprend à connaître une jeune femme de dix ans sa cadette, Bertha von Suttner, qui lui a servi de secrétaire pendant deux semaines. Il entretiendra une correspondance avec la future pacifiste. En 1881, il acquiert l'ancien château de Sevran en Seine-et-Oise (actuellement Seine-Saint-Denis).</div>
<div style="text-align: justify;">Dans son laboratoire français, il invente accidentellement un nouvel explosif plus pratique d'emploi que la dynamite. Composée de nitroglycérine (93 %) et de collodion (7 %), la « dynamite extra Nobel » (brevet de 1875) ou gelignite (blasting gelatin) n'est autre que la dynamite gomme ou dynamite plastique (à ne pas confondre avec le plastic qui est un mélange d'hexogène et/ou de penthrite avec une huile et un plastifiant).</div>
<div style="text-align: justify;">C'est la publication erronée par un journal français d'une nécrologie prématurée, condamnant son invention de la dynamite, en 1888 qui le décide à laisser une meilleure image de lui au monde après sa mort.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1890, Alfred Nobel quitte la France pour s'installer dans sa villa située au bord de la Méditerranée, à Sanremo en Italie. Le 27 novembre 1895 — au Cercle suédois et norvégien de Paris, 242, rue de Rivoli, dans des locaux où son bureau est toujours conservé — Nobel met un point final à son testament en léguant l'intégralité de sa fortune pour la création du prix Nobel, dans le but de récompenser chaque année des personnes ayant rendu service à l'humanité, permettant une amélioration ou un progrès considérable dans cinq disciplines différentes : paix et diplomatie, littérature, chimie, médecine et physique. On estimait sa fortune à 1,7 milliard de couronnes suédoises.</div>
<div style="text-align: justify;">Il meurt d'un accident vasculaire cérébral le 10 décembre 1896 à Sanremo et est enterré au Norra begravningsplatsen à Stockholm.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Contenu</strong> : Rapports entre le laboratoire d’Alfred Nobel à Sevran et l’administration préfectorale relatifs à ses travaux sur les explosifs et à la réglementation française sur le sujet.</div>
Nobel, Alfred (1833-1896)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
2 dossiers
français
Archives
IX POUDRES ET SALPÊTRES
1889-1890
Fonds Adhémar Jean Claude Barré de Saint-Venant (1797-1886)
Génie rural
Mécanique
Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
Résistance des matériaux
Géométrie
Adhémar Barré de Saint-Venant, né le 6 fructidor an V (soit le 23 août 1797) au château de Fortoiseau, à Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne) et mort le 6 janvier 1886 à Saint-Ouen (Loir-et-Cher), est un ingénieur, physicien et mathématicien français.<br />Fils de Jean Barré de Saint-Venant (1737-1810), officier, colon à l’Île de Saint-Domingue, et de Marie-Thérèse Joséphine Laborie, il entre 2e à l’École polytechnique en 1813, est classé 1er à la fin de la première année, et en sort 6e. Élève de Gay-Lussac, il se passionne d’abord pour la chimie, ce qui le conduit à opter, à sa sortie, pour le service des poudres et salpêtres (qui est devenue l'École nationale supérieure de techniques avancées), où il se signale par la découverte d’un procédé rapide de dosage du chlore. Au bout de sept ans, il obtient de changer de carrière et d’entrer à l’École des ponts et chaussées d’où il sort premier en 1825.<br />Envoyé à Guéret comme ingénieur, il s’y fait remarquer par la construction d’un pont en charpente sur la Creuse, où il fait intervenir pour la première fois la théorie du « glissement » qu’il devait développer plus tard, et qui assoit sa réputation de physicien et de mathématicien.<br />Il est ensuite attaché au service du canal d’Arles, puis à celui du canal du Nivernais, et enfin au service de l’Yonne. Hydraulicien reconnu, il est cependant nommé en 1843 ingénieur en chef et attaché à la voirie (le "pavé") de la ville de Paris, où il contribue à faire accepter le principe des plantations d’arbres le long des grandes avenues. En 1848, il est mis à la retraite par le gouvernement provisoire. Il se voit confier, en 1850, le cours de génie rural de l’Institut agronomique. Cette institution ayant été supprimée en 1852, il rentre dans la vie privée tout en continuant ses travaux scientifiques qui donnent lieu à de nombreuses publications.<br />Bien qu’il n’ait jamais eu d’attaches professionnelles ou personnelles avec la Sologne, il s’intéresse très tôt à cette région alors réputée pour son insalubrité et sa misère, par pure philanthropie. En octobre 1826, il effectue un premier voyage dans la région, puis un second en 1828. Il conçoit alors le projet d’un canal permettant d’amener en Sologne la marne des confins du Berry, et les eaux chargées de marne de la Sauldre en vue de l’irrigation d’une partie de la région. En 1844, au cours d’un troisième voyage, il parfait son enquête et dresse les plans du canal de la Sauldre, qu’il propose vainement au ministère des Travaux publics, mais qui sera, avec d’importantes modifications par rapport au projet initial, effectivement réalisé de 1848 à 1868, sans que personne ne se réfère alors ni à ses travaux, ni à son rôle en faveur de la Sologne.<br />De 1838 à 1849, Adhémar Barré de Saint-Venant présente divers mémoires à l'Académie des sciences, dont deux portant sur la résistance et la flexion des pièces solides, dans lesquelles il expose la fameuse théorie du « glissement » qui lui doit son nom. Parmi les nombreux travaux qui suivirent, deux retiennent l’attention des scientifiques : un mémoire sur la torsion des prismes (1855), et un autre sur la flexion (1856) où il montre les déformations éprouvées par un corps cylindrique ou prismatique (« problème de Saint-Venant »). On lui doit encore de nombreuses publications (<em>La question du choc des barres</em>, 1853-1866 ; <em>La théorie générale de l’élasticité</em>, 1868 ; <em>Du roulis sur mer houleuse</em>, 1871, etc.). Toutes ces études lui valent d’être reçu en 1868 à l’Académie des sciences.<br />À partir de 1871 il publie une série d'articles sur les écoulements dans les cours d'eau qui donneront leur nom aux équations de Saint-Venant. Par la suite il continuera à s'intéresser à la mécanique des fluides.<br />Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 25 avril 1847, puis officier de la Légion d'honneur le 13 août 1865.<br />En 1869, Adhémar Barré de Saint-Venant avait reçu du pape Pie IX le titre de comte. Il est par ailleurs président de la Société archéologique du Vendômois ; à ce titre, il fait paraître en 1863 un <em>Rapport sur le projet de rédaction d’un dictionnaire géographique de l’arrondissement de Vendôme</em>, qui devait servir de point de départ à son fils Raoul (1845-1920) pour son <em>Dictionnaire topographique, historique, biographique, généalogique et héraldique du Vendômois</em> (3 volumes, 1914-1917).<br />Il est enfin le maître de Alfred-Aimé Flamant et de Joseph Boussinesq.<br /><br /><strong>Contenu</strong> : <br />-Notes prises aux cours de l’Ecole polytechnique de 1813 à 1816, dont ceux donnés par GAY-LUSSAC (chimie en 1813 et physique en 1815)<br />-Notes prises aux «leçons de mécanique» données par NAVIER à l’Ecole polytechnique en 1834 et 1837<br />-Institut Agronomique de Versailles (4 boîtes). Mission, organisation, programmes, leçons de génie rural, etc.<br />-Cours donnés à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées(3 boîtes)<br />-Notes de recherche (mécanique, résistance des matériaux, géométrie, mathématiques, etc.)<br />-notes de lecture, manuscrits non publiés, etc.<br /><br />
Barré de Saint-Venant, Adhémar-Jean-Claude de (1797-1886)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
Informations complémentaires sur Barré de Saint-Venant dans le <a href="http://journals.openedition.org/sabix/597" target="_blank">Bulletin SABIX no 9</a>
52 boîtes
français
Archives
Manuscrits
IX SV
1759-1899
Fonds Albert Caquot (1881-1976)
Aéronautique
Mécanique
Génie civil
<div style="text-align: justify;">Élève de l'École Polytechnique (Promotion 1899).</div>
<div style="text-align: justify;">Albert Irénée Caquot, né le 1er juillet 1881 à Vouziers (Ardennes) et mort le 28 novembre 1976 à Paris, a été considéré comme « le plus grand des ingénieurs français vivants » pendant un demi-siècle.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est croix de guerre 1914-1918, membre de l'Académie des sciences (1934-1976), grand-croix de la Légion d’honneur (1951) et titulaire de nombreuses décorations étrangères (notamment DSO et ordre de Saint-Michel et Saint-Georges britanniques et Distinguished Service Medal des États-Unis).</div>
<div style="text-align: justify;">Doté d’une faculté d’invention féconde et variée, son génie mécanicien et visionnaire s’applique aussi bien à la construction aéronautique naissante qu’à la réalisation d’ouvrages en béton armé, avec plus de trois cents ponts et barrages de tous types dont plusieurs ont été des records du monde, et des œuvres de génie civil les plus variées. Il est un exemple des premières décennies du XXe siècle qui ont vu de jeunes intelligences issues des milieux les plus divers manifester la volonté de s’élever dans la société en s’illustrant dans les sciences s'appliquant à l’art de construire.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;">-Manuscrits et imprimés</div>
<div style="text-align: justify;">-Éléments biographiques</div>
<div style="text-align: justify;">-Notes, travaux et textes de conférences</div>
<div style="text-align: justify;">-Photothèque</div>
Caquot, Albert (1881-1976)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a>
Consultation sur rendez-vous
3 boîtes
français
Archives
Photographies
Ouvrages imprimés
IX AC
1881-1997
Fonds Albert Ribaucour (1845-1893)
Analyse
Optique
Acoustique
Géométrie
<div style="text-align: justify;">Albert Ribaucour (né le 28 novembre 1845 à Lille, mort le 13 septembre 1893 à Philippeville, aujourd'hui Skikda, en Algérie) était un ingénieur civil et un mathématicien français.</div>
<div style="text-align: justify;">Albert Ribaucour étudie à l'École polytechnique à partir de 1865, puis à l'École des Ponts et Chaussées en 1867. Il commence à travailler comme ingénieur, sur des missions ponctuelles, notamment dans le département de l'Yonne, sur le Canal du Nivernais. Puis, il intervient, en 1870, à l'arsenal de la Marine de Rochefort, et, en 1873, à Draguignan. Il abandonne ces fonctions de décembre 1873 à février 1874, pour un poste de répétiteur adjoint de géométrie à l'École polytechnique, en remplacement d'Edmond Laguerre. Puis, il revient exercer comme ingénieur à Draguignan, à Brignoles, puis en 1878 à Aix-en-Provence. Après un séjour à Vesoul, il est affecté en juin 1886 en Algérie.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est connu également pour ses contributions en mathématique, particulièrement en géométrie différentielle et en surface minimale. Ces recherches sont menées en parallèle de sa carrière d'ingénieur.</div>
<div style="text-align: justify;"><br /><strong>Contenu</strong> :</div>
<div style="text-align: justify;">-Manuscrits scientifiques</div>
<div style="text-align: justify;">-Notes prises aux cours d’analyse et de physique (optique et acoustique) de l’Ecole Polytechnique</div>
<div style="text-align: justify;">-Notes de recherches: géométrie, mathématiques, etc.</div>
Ribaucour, Albert (1845-1893)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
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1 boîte
français
Archives
Manuscrits
IX RIBAUCOUR
Fonds Aristide Humbertclaude (1831-1911)
Dessin technique
Charpente métallique
Agriculture
Médecine militaire
<div style="text-align: justify;">Joseph Aristide Humbertclaude (1831-1911) fut employé puis ingénieur des chemins de fer (1853-1876), entrepreneur de travaux publics (1876-1886) et maire de Tendon (1886-1904). <br />Ces archives sont riches de deux types de sources : d’une part, les dessins techniques exceptionnels réalisés dans le cadre des chantiers qu’il mena dans le monde entier, intéressant essentiellement la charpente métallique appliquée à l’architecture et aux ouvrages d’art ; d’autre part, les dossiers relatifs à l’administration de la ville de Tendon, dont il fut maire de 1866 à 1904, jusqu’aux tensions politico-religieuses du début des années 1900, qui entraînèrent sa démission. Deux petits fonds privés y sont associés : les cahiers de Joseph Vairel, beau-frère d’Aristide Humbertclaude, passionné d’agriculture et d’horticulture expérimentale, et les papiers du docteur Jacquot, son gendre, médecin militaire et des chemins de fer à Creil (Oise), propriétaire à Tendon et gestionnaire des propriétés d’Humbertclaude après sa mort en 1911. Ce petit fonds associé autour de l’agriculture témoigne de l’intérêt d’A. Humbertclaude pour ce sujet, lui qui prêta un champ à Tendon à l’instituteur Girard, pour qu’il puisse y mener ses expériences avec ses élèves.</div>
Humbertclaude, Aristide (1831-1911)
Librement communicable
1, 90 ml
Français
Archives
188 J
Fonds Auguste Leson (1883-1953)
Electricité
<div style="text-align: justify;">Ingénieur électricien, Auguste Leson (1883-1953) s'est vu confier la gestion du chantier de construction du barrage de Guerlédan, puis de l'usine et enfin des lignes de distribution. De promoteur et constructeur, il devient ingénieur puis exploitant du barrage et de l'usine en sa qualité de directeur de la société Union hydroélectrique armoricaine. Après les nationalisations de 1946, Auguste Leson rentre au service d'Electricité de France qui lui confie un autre site, l'usine marémotrice de la Rance. ll meurt à Pontivy le 27 novembre 1953.</div>
Leson, Auguste (1883-1953)
accès libre
8 cahiers
français
Archives
199 J
1919-1944
Fonds Baudouin Jurdant (né en 1942)
<div style="text-align: justify;">Baudouin Jurdant (né en 1942) est spécialiste des questions théoriques posées par la vulgarisation scientifique. D'abord journaliste il est diplômé de lettres, de sociologie et de psychologie. <br />Les domaines de recherche de Baudouin Jurdant sont très divers. Il est l’un des premiers penseurs français à avoir posé la question de la vulgarisation scientifique avec une approche théorique. Son expertise en sociologie et en philosophie des sciences l'amène à plaider pour un rapprochement entre science et grand public.<br />Directeur du Groupe d'Etudes et de Recherches sur la Science de l'université Louis Pasteur (GERSULP), il est également membre d’autres laboratoires et unités de recherche au sein de l’université Louis Pasteur, tels que le Centre de Recherches Transdisciplinaires sur les Sciences et les Techniques (CRTST), ou encore l’Institut de Recherche sur les Fondements des Sciences et des Techniques (IRFEST). Il quitte l'université Louis Pasteur en 1997 pour rejoindre Paris 7.<br />Le fonds se compose de documents administratifs liés à ses activités professionnelles en tant que directeur du GERSULP et en tant qu’enseignant à l’université Louis Pasteur. On y trouve de nombreux documents témoignant de ses activités scientifiques tout au long de sa carrière au sein de l’université de Strasbourg, des dossiers de projets de recherche entrepris dans le cadre du GERSULP, mais aussi de recherches plus personnelles. Le fonds contient également une grande partie de ses publications scientifiques, des notes manuscrites, des carnets de notes et des répertoires, des bandes magnétiques et des disquettes, sa correspondance à la fois scientifique et professionnelle, ainsi qu'une importante collection de publications et de documentation scientifique.</div>
Jurdant, Baudouin (né en 1942)
<div style="text-align: justify;">Une grande majorité du contenu du fonds est immédiatement communicable. Cependant, un certain nombre de documents du fonds contiennent des données sensibles et sont soumis à des délais de communicabilité, définis par la loi du 15 juillet 2008.</div>
4,9 ml
Français
Anglais
Autres langues
Archives
2244 W
1962-1998
Fonds Charles de Freycinet (1828-1923)
<div style="text-align: justify;">Louis Charles de Saulces de Freycinet, né à Foix (Ariège) le 14 novembre 1828 et mort à Paris le 14 mai 1923, est un homme d'État et ingénieur français.</div>
<div style="text-align: justify;">Charles de Freycinet est le fils de Casimir Frédéric de Saulces de Freycinet, directeur des impôts indirects à Montauban, originaire d'une famille protestante du Dauphiné, et d'Anne Nancy Malet. L'un de ses oncles, Louis Claude de Freycinet a été officier de marine, géographe et membre de l'Académie des sciences.</div>
<div style="text-align: justify;">Il étudie à l'École polytechnique (Promotion 1846). Il est remarqué pendant la Révolution de 1848 en participant, au nom des étudiants parisiens, aux conseils du Gouvernement Provisoire, et reçoit les éloges de Lamartine. Il sort de l'École polytechnique classé 6e sur 122 élèves et choisit d'entrer dans les services de l'État dans le Corps des mines. Il débute en 1852 sa carrière professionnelle dans l'administration des Travaux Publics à Mont-de-Marsan et la poursuit à Chartres puis à Bordeaux. Il est chef de l’exploitation de la Compagnie des chemins de fer du Midi jusqu'en 1862. De décembre 1862 jusqu'à 1868, à la demande du ministre des Travaux publics, il conduit une mission d'étude, d'abord en Angleterre en 1863, puis jusqu'en 1868 dans le reste de l'Europe, sur la prévention des risques industriels et l'amélioration de la protection des travailleurs. Le résultat de ces études est publié en 1869 sous le titre <em>Traité d'assainissement industriel</em>. S'étant à cette occasion particulièrement intéressé à la réforme administrative, il est nommé, par Émile Ollivier, membre de la commission de décentralisation, présidée par Odilon Barrot et dont fait également partie Maxime Du Camp.</div>
<div style="text-align: justify;">Il devient collaborateur de Gambetta comme délégué à la guerre dans le gouvernement de la Défense nationale en 1870–1871, durant la Guerre franco-allemande de 1870. Il est promu officier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur en 1870.</div>
<div style="text-align: justify;">Il devient sénateur de la Seine en 1876, mandat qu'il conserve jusqu’en 1920.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est ministre des Travaux publics (1877–1879) dans le gouvernement présidé par Jules Dufaure, où son nom est attaché à la multiplication de lignes de chemin de fer comme projet d'aménagement du territoire, souvent de rentabilité médiocre (plan Freycinet), dans le but de désenclaver les régions mal desservies. Il contribue également à la modernisation des voies fluviales, notamment, par l'établissement d'une norme pour la taille des écluses, connue depuis sous le nom de gabarit Freycinet. En 1878, Charles de Freycinet, ministre des travaux publics, déposa à la Chambre des députés un projet de loi relatif à la reconstruction du pavillon central des Tuileries, à l'affectation de ce bâtiment à un musée de l'art moderne et à l'établissement d'un jardin dans la cour du Carrousel.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est ensuite à plusieurs reprises président du Conseil après avoir été appelé pour la première fois par Jules Grévy, cumulant cette fonction avec celle de ministre des Affaires étrangères en 1879-1880, puis en 1885-1886. Il soutient Jules Ferry dans ses projets de laïcisation et d'instruction obligatoire. Il est candidat à l'élection présidentielle de 1885, sans succès.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1886, il fait expulser les prétendants au trône de France, puis il est battu par Sadi Carnot aux élections à la présidence de la République de 1887. Premier civil à devenir ministre de la Guerre en 1889-1890, il ramène le service militaire à trois ans (au lieu de cinq), crée l’état-major général et modernise l’équipement militaire en faisant adopter par l’armée le fusil Lebel et le Canon de 75 mm modèle 1897.</div>
<div style="text-align: justify;">Accusé d’avoir voulu étouffer le Scandale de Panama, il est éloigné du pouvoir, mais retrouve le ministère de la Guerre dans le cabinet Charles Dupuy où, soucieux de défendre l’honneur de l’armée, il se montre ardemment anti-dreyfusard. Président de la Commission des forces armées au Sénat, il est encore ministre d’État dans le Gouvernement Aristide Briand (5) en 1915-1916.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est élu membre libre de l'Académie des sciences en 1882 et membre de l'Académie française en 1890.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;"> Manuscrits et imprimés, dont de nombreuses coupures de presse :</div>
<div style="text-align: justify;">-Elève</div>
<div style="text-align: justify;">-Guerre 1914-1918 (articles de presse, cartographie)</div>
<div style="text-align: justify;">-L’œuvre du «grand commis de l’Etat» (travaux publics, chemins de fer, armement)</div>
<div style="text-align: justify;">-Vie politique (Sénat; Assemblée Nationale; Colonies: Madagascar et Indochine, etc.)</div>
<div style="text-align: justify;">-Œuvre scientifique, économique (dont manuscrits d’ouvrages inédits) et juridique</div>
Freycinet, Charles de (1828-1923)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
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Informations complémentaires dans le <a href="http://journals.openedition.org/sabix/581" target="_blank">Bulletin SABIX no 7</a>
29 boîtes
français
Archives
IX FR
1847-1937
Fonds Charles Flahault (1852-1935)
Botanique
Photographie scientifique
Forêts
Histoire des campagnes
<div style="text-align: justify;">Né à Bailleul le 3 octobre 1852 et mort à Montpellier le 3 février 1935), Charles Flahaut est un botaniste français, pionnier dans les domaines de la phytogéographie, de la phytosociologie, de l’écologie forestière et de la vulgarisation scientifique.<br />Il est un des premiers à utiliser des concepts tels que l’association végétale, la notion de station (botanique), de relevé floristique. Il est l’auteur de nombreux travaux scientifiques majeurs, l’initiateur de la cartographie botanique et il est le premier, en France, à établir des liens forts et durables entre botanistes et forestiers.<br />Il est en outre le fondateur de l’Institut de botanique de Montpellier, ville où il réside de 1881 à sa mort. Il est aussi le créateur, avec Georges Fabre, de l’arboretum de l'Hort de Dieu au mont Aigoual, et l’artisan passionné du reboisement de ce massif.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Il laissa à la bibliothèque de l’Institut de Botanique une très grande partie de sa bibliothèque de travail. <br />Intérêt du fonds pour les chercheurs : histoire de l’enseignement de la botanique à Montpellier, à mettre en relation avec l’Herbier toujours hébergé à l’Institut de Botanique, histoire de l’illustration botanique, histoire de la photographie scientifique…<br /><br />On trouve dans le fonds confié à la BU sciences en 2000, une collection de plaques et tirages photographiques dont il avait demandé l’exécution à des amis photographes pour illustrer ses sorties sur le terrain. La totalité du fonds conservé à la BU sciences a fait l’objet d’une numérisation.</div>
Flahault, Charles (1852-1935)
<a href="http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/biumImpossid/anonyme2/index2.jsp" target="_blank">Site web</a> de la bibliothèque
<div style="text-align: justify;">Il est recommandé de prendre rendez-vous au préalable avec le service patrimoine afin de vous assurer des conditions optimales de consultation.</div>
<div style="text-align: justify;">Les documents peuvent être photographiés pour un usage privé mais, par souci de conservation, les photocopies ne sont pas autorisées. Si vous devez diffuser ces reproductions dans le cadre d'un travail universitaire ou d'une publication, veuillez contacter au préalable la responsable du fonds.</div>
Ouvrages imprimés
Photographies
XIXe-XXe siècles