Fonds Bernard Pullman (1919-1996)
Biochimie quantique
<div style="text-align: justify;">Bernard Pullman, né le 19 mars 1919 à Włocławek en Pologne et mort le 9 juin 1996 à Paris, est un chimiste et biochimiste quantique théoricien français. <br />Bernard Pullman commença ses études supérieures à la Sorbonne (Paris), puis s'engagea dans les Forces françaises libres et y servit comme officier du génie en Afrique et au Moyen-Orient durant la Seconde Guerre mondiale. Il revint à Paris en 1946, où il acheva une licence ès sciences la même année et obtint un doctorat en sciences en 1948. De 1946 à 1948, il travailla pour le CNRS. Il fut nommé en 1954 professeur à la Sorbonne, puis, en 1959, prit la direction du département de biochimie quantique de l'Institut de biologie physico-chimique. En 1963, il devint directeur de ce laboratoire. Il fut l'un des membres fondateurs de l'Académie internationale des sciences moléculaires quantiques, dont il fut également président. Il fut également président de l'International Union of Pure and Applied Biophysics. <br /><br />Bernard Pullman publia, durant sa carrière, environ quatre cents articles scientifiques et cinq livres, dont trois publiés avec sa femme Alberte Pullman avec qui il collabora toute sa vie. Dans des travaux communs publiés dans les années 1950 et 1960, ils fondèrent le nouveau champ de la biochimie quantique et à ce titre, Bernard Pullman fut nommé président honoraire de l'International Society of Quantum Biology. Ils furent aussi parmi les pionniers dans l'utilisation de la chimie quantique afin de prédire les propriétés cancérogènes des hydrocarbures aromatiques. Après sa retraite en 1989, il écrivit L'atome dans l'histoire de la pensée humaine, un travail de vulgarisation.<br /><br /> Le fonds comprend les travaux menés à l’Institut du Radium, puis la correspondance préliminaire et les programmes des différents colloques en France et hors de France auxquels ont participé les époux Pullman, les cours qu’ils ont assurés, les livres publiés ainsi que les diplômes de docteurs honoris causa obtenus<br /><br />Figurent ensuite les documents relatifs à :<br /><br /> La carrière universitaire de Bernard Pullman.<br /> L’Institut de Biologie Physico-Chimique.<br /> L’Académie des sciences.<br /> L’Académie Pontificale des sciences où Bernard Pullman est élu en 1981.<br /> Les relations internationales<br />La correspondance reçue au cours des années 1960-1997 .<br /> Les Hommages rendus par Bernard Pullman. <br />Le livre « L’atome dans l’histoire de la pensée humaine ».<br /> Des souvenirs d’amis et/ou collègues.<br /> Les Hommages après son décès ainsi que les lettres reçues.<br /> Liste des Travaux de Bernard Pullman et d’Alberte Pullman, et Tirés à part<br /><br /><br /></div>
Pullman, Bernard (1919-1996)
<a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/fonds_pdf/Fonds_PullmanBernard.pdf" title="Académie des sciences" target="_blank">Site web de l'Académie des sciences</a> et Wikipedia
11 cartons
français
Archives
59 J
20e siècle
Fonds Louis Rapkine (1904-1948)
CNRS
Institut de biologie physico-chimique
France Libre
Scientifiques réfugiés
Scientifiques en exil
Biochimie
Savants réfugiés
<div style="text-align: justify;">Biochimiste français d'origine russe, né à Tchichenitch (Russie), le 14/07/1904, décédé à Paris, le 13/12/1948. Assistant (1927‑1936), puis chef de service adjoint (1936‑1940) au service de biophysique de l'Institut de biologie physico‑chimique, Paris. Crée le Comité français pour l'accueil et l'organisation du travail des savants étrangers (1936).<br />Chef du Bureau scientifique au sein de la Délégation de la France Libre aux États-Unis (1941, New York). Dirige à Londres la Mission Scientifique Française en Grande-Bretagne (1944-1945). Chef de service à l'Institut Pasteur, Paris (1946‑1948). <a href="http://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2000_num_60_1_403238" title="Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre" target="_blank">Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre</a></div>
Rapkine, Louis (1904-1948)
<div style="text-align: justify;">Consultation libre. Reproduction sur autorisation des Archives et de la Photothèque.</div>
Archives nationales, Paris (fonds de la Légion d'honneur)
<div>Archives nationales , (fonds 770898, article 64, dossier de naturalisation n° 46749X38 ; Journal Officiel, 1er octobre 1939, p. 11889)</div>
<div style="text-align: justify;">Rockefeller Archive Center, Tarrytown, Etats‑Unis</div>
<div style="text-align: justify;">Archives de la Society for the Protection of Science and Learning, Bodleian Library, Oxford, Grande‑Bretagne</div>
15 cartons ; 1000 pièces. (environ) ; 1,90 m.l.
français, anglais, yiddish
Archives
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Photographies
Manuscrits
FR-AIP-RAP
1920‑1948
Fonds Pierre Grabar (1898‑1986)
Institut Pasteur
Biologie moléculaire
Centrifugation
Electrophorèse
Immunologie
Ultrafiltration
<div style="text-align: justify;">Biochimiste français d'origine russe né à Kiev (Russie), le 10/09/1898, décédé le 28/01/1986. Chef de laboratoire à la Clinique médicale B de la faculté de médecine de Strasbourg (1926‑1930). Assistant à la chaire de chimie biologique de la faculté de médecine de Strasbourg (1930‑1936). Chef de Laboratoire (1938‑1946), chef du service de chimie microbienne (1946‑1960), puis chef de service honoraire (1969), à l'Institut Pasteur, Paris. Directeur de l'Institut de recherches sur le cancer du CNRS, à Villejuif (1960).</div>
Grabar, Pierre (1898-1986)
<div style="text-align: justify;">Consultation libre. Reproduction sur autorisation des Archives et de la Photothèque.</div>
<div style="text-align: justify;">Académie de médecine, Paris (dossier de membre)</div>
<div style="text-align: justify;">Archives nationales, Paris (fonds de la Légion d'honneur)</div>
32 Cartons ; 3900 pièces (environ) ; 3,20 m.l.
français, anglais, allemand, russe
FR‑AIP‑GRA.
1935‑1985
Fonds André-Marie Ampère (1775-1836)
Arithmétique
Théorie des nombres
Algèbre
Géométrie
Analyse mathématique
Calcul des variations et applications
Probabilités
Mécanique analytique
Astronomie
Électromagnétisme
Physique
Optique
Chimie
<div style="text-align: justify;">André-Marie Ampère (Lyon, 20 janvier 1775 – Marseille, 10 juin 1836) est un mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français. Il a été membre de l'Académie des sciences, ainsi que professeur à l'École polytechnique et au Collège de France. <br />Autodidacte, Ampère contribue au développement des mathématiques en les introduisant en physique. Il fait d'importantes découvertes dans le domaine de l'électromagnétisme. Il en édifie les fondements théoriques et découvre les bases de l'électronique de la matière. Il est également l'inventeur de nombreux dispositifs et appareils tels que le solénoïde, le télégraphe électrique et l'électroaimant. Ampère est considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique, et comme l'un des derniers savants universels. Il est le créateur du vocabulaire de l'électricité — il invente les termes de courant et de tension — et son nom a été donné à l'unité internationale de l'intensité du courant électrique : l'ampère. Il fait également partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel.<br /><strong>Contenu : </strong>Travaux manuscrits (originaux et copies) <br />Rapports d'inspection et documents administratifs<br />Correspondance<br />Papiers de famille</div>
Ampère, André-Marie (1775-1836)
<div style="text-align: justify;">Académie des sciences ; Éric Brian et Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.), <em>Histoire et mémoire de l'Académie des sciences : guide de recherches</em>, Paris, 1996 (ISBN : 2-7430-0148-8) <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Marie_Amp%C3%A8re" title="wikipedia" target="_blank">Wikipedia</a></div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers Joseph Bertrand, ms 2033</a>, <br />Fonds de la BnF
37 cartons, 18,5 ml
français
Archives
Manuscrits
Fonds Ampère
1779-1844
Papiers Guyton de Morveau (1737-1816)
<div style="text-align: justify;">
<ul>
<li>« Journal chimique et phisique, contenant le détail exact de tous les essais, préparations, procédés, mélanges, opérations et expériences faites en ce laboratoire, avec l'indication des résultats et quelques réflexions abrégées sur leur théorie. Seconde partie, commencée le 1er mars 1771 par le n° 111e »</li>
<li>« Formules pour la pyrométrie » Description : 1re et 4e parties (1808), suivis de « formules pour la pyrométrie »</li>
<li>« Procès-verbal d'expériences sur la vraie nature du diamant » Dates : 1796-1798 et 1807</li>
<li>« Notes diverses » Description : On remarque entre autres : « Notice sur les progrès de nos connoissances relatives à l'art de donner aux constructions hydrauliques la plus grande solidité... »</li>
</ul>
<br /><a href="https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/fr/1799-guyton-de-morveau-louis-baron-dijon-1737-paris-1816" title="Directeur de l'X de 1799 à 1804" target="_blank">Directeur de l'X de 1799 à 1804<br /></a><br /><a href="http://www.sabix.org/bulletin/sabixb60.htm" title="Bulletin de la SABIX n°60" target="_blank">Bulletin de la SABIX n°60 consacré à Guyton de Morveau<br /><br /></a><a href="http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/%28num_dept%29/12261" title="Louis, Bernard Guyton de Morveau" target="_blank">Biographie sur le site de l'Assemblée nationale</a></div>
Guyton de Morveau, Louis-Bernard (1737-1816)
CALAMES
<div style="text-align: justify;">La communication des archives conservées à l'Ecole Polytechnique se fait uniquement sur rendez-vous, dans le cadre défini par les textes législatifs et réglementaires en vigueur.<br />Des restrictions d'utilisation peuvent exister, liées aux conventions de dépôt des fonds.</div>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/admin/items/show/id/220" title="Fonds Prieur de la Cöte d'Or" target="_blank">Fonds Prieur de la Côte d'Or<br /><br /><br /></a>
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/112" title="Fonds Gaspard Monge" target="_blank">Fonds Gaspard Monge</a>
Papier. 1 carton. Dimensions variables
Français
Archives
Manuscrits
IX GUYTON DE MORVEAU
XVIIIe-XIXe siècles
Fonds patrimonial de la Maison de la Chimie
Chimie -- Histoire
<div style="text-align: justify;">Ce fonds imprimé comprend environ 2000 titres de périodiques et 10 000 ouvrages de toutes sortes : livres, revues, thèses, congrès, annuaires professionnels, brochures, catalogues, brevets, cours. Datant de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, cette collection présente un intérêt incontestable pour l'histoire de la chimie et, plus largement, l'histoire des sciences.</div>
Maison de la Chimie
<a href="http://www.bibliotheques.u-psud.fr/fr/collections/collections-specialisees/fonds-patrimonial-maison-de-la-chimie.html" target="_blank">Site web</a>
Ouvrages imprimés
Revues
Archives
Bibliothèque de l'Institut de Biologie Physico-Chimique (IBPC)
Biologie
Chimie
Physico-Chimie
Génétique
Physiologie
Biochimie
<div style="text-align: justify;">
<p>L'<a href="http://www.ibpc.fr/fr/" title="Institut de Biologie Physico-Chimique" target="_self">Institut de Biologie Physico-Chimique</a> a été<strong> créé en 1930</strong> par la <a href="http://www.fedr.ibpc.fr/" title="Fondation Edmond de Rothschild" target="_blank" rel="noopener">Fondation Edmond de Rothschild</a>. L'IBPC est alors la seule institution scientifique à employer à plein temps des chercheurs, biologistes, physiciens et chimistes, se consacrant exclusivement à l'avancée des connaissances. Sa conception par <strong>Jean Perrin,</strong> Prix Nobel de Physique 1926, préfigure ce que sera le Centre National de la Recherche Scientifique créé dix ans plus tard.</p>
<p>Les différents services et laboratoires qui composaient initialement l'IBPC ont évolué au cours du XXème siècle en Unités de Recherche associant le <a href="http://www.cnrs.fr" target="_blank" rel="noopener">CNRS</a> et les Universités. En janvier 1997, la Fondation Edmond de Rothschild a transféré au CNRS la responsabilité scientifique et administrative de l'IBPC. Aujourd'hui l'IBPC est géré par une fédération de recherche, la FR 550, et héberge cinq unités de recherche qui dépendent de <a href="http://www.cnrs.fr/SDV/" target="_blank" rel="noopener">l'Institut des Sciences Biologiques (INSB)</a> ou de <a href="http://www.cnrs.fr/Chimie/" target="_blank" rel="noopener">l'Institut des Sciences Chimiques (INC)</a> du CNRS.</p>
</div>
<a href="http://www.ibpc.fr/fr/" title="Institut de Biologie Physico-Chimique" target="_blank" rel="noopener">Site web</a>
Bruno Miroux.
Validé le 02/03/2023
Bibliothèque ouverte aux lecteurs extérieurs, sur rendez-vous
Revues
Fin 19e siècle - 21e siècle
Fonds Ernest Fourneau (1872‑1949)
Enseignement
Guerre 1939-1945
Institut Pasteur
Laboratoire de chimie thérapeutique
Société chimique de France
Sulfamide
<div style="text-align: justify;">Chimiste français, né à Biarritz (France), le 04/10/1872, décédé le 05/08/1949, à Ascain. Directeur du service de recherche scientifique des Etablissements Poulenc Frères (1903‑1911). Chef de service du Laboratoire de chimie thérapeutique de l'Institut Pasteur (1911‑1944). Directeur d'un laboratoire de recherches de Rhône‑Poulenc, Paris (1946‑1949).</div>
Fourneau, Ernest (1872-1949)
Consultation libre. Reproduction sur autorisation des Archives et de la Photothèque.
15 Carton ; 1000 pièces (environ) ; 1,50 m.l.
français, allemand
Archives
Ouvrages imprimés
Tirés à part
Photographies
FR‑AIP‑FUR.
1891‑1947
Archives de Marc Foëx, directeur du laboratoire des ultra-réfractaires au CNRS (1932-1983)
Chimie
CNRS
<div style="text-align: justify;">Marc Foëx est né en avril 1910. Après des études d'ingénieur à l'Institut de chimie de Paris (1932), il prépare une thèse jusqu'en 1936 au laboratoire dirigé par le professeur G. Urbain et obtient un doctorat d'État ès sciences physiques en 1939 (« Étude de solubilité et de séparations dans les verres »). Entre 1936 et 1939, il obtient une bourse de la Fondation Arconti Visconti. Sa première publication scientifique date de 1934. Sa première candidature au CNRS est rejetée en 1938 mais il y entre l'année suivante comme attaché de recherches. Il y étudie d'une part la trempe des verres et d'autre part, les conductibilités électriques et les chaleurs spécifiques des métaux des terres rares et de leurs alliages. Par ordre de réquisition, il est mis à la disposition du Centre national de la recherche scientifique appliquée (CNRSA) et affecté depuis le jour de la mobilisation générale en septembre 1939 à l'Institut de chimie, au Laboratoire de chimie minérale sous la direction de M. Champetier. Il se consacre à des études intéressant la Défense nationale demandées par le Centre et par le Comité scientifique des poudres et dirige des essais semi-industriels de nitration du coton par l'acide nitrique en vapeurs. A partir de 1941, il poursuit ses travaux au Laboratoire de recherches des hautes températures dirigé par Félix Trombe. Ses recherches portent à la fois sur les oxydes et sels fondus, les verres et les oxydes réfractaires, et sur l'estérification de la cellulose par les vapeurs d'acides. Son allocation est renouvelée en 1943 et le titre de chargé de recherches lui est accordé. Au cours des années suivantes, il est l'auteur de travaux importants sur la chimie des hautes températures, des terres rares et sur les propriétés physico-chimiques des verres. Il obtient en 1943 le prix Cahouro de l'Institut. A partir de 1946-1947, il consacre également une partie de son travail à l'utilisation du chauffage solaire pour la réalisation des très hautes températures, en collaboration avec Félix Trombe et Charlotte Henry la Blanchetais. Il réalise ses travaux au Laboratoire des hautes températures et des terres rares de l'Institut de chimie de Paris et au Laboratoire de chauffage solaire de l'Observatoire de Paris-Meudon. En janvier 1952, il est nommé sous-directeur du Laboratoire des recherches de l'énergie solaire de Mont-Louis, au sein duquel il avait commencé à travailler en 1949 sous la direction de Félix Trombe. Les premières recherches sur les hautes températures à l'aide de fours solaires ont eu lieu à Meudon à partir de 1946 ; en 1949, une partie de la citadelle de Mont-Louis est mise à disposition du CNRS pour la poursuite de ses recherches. Le Laboratoire de l'énergie solaire est officiellement créé en janvier 1952 ; la construction du Centre d'Odeillo débute en 1960 et la composition du groupe sera modifiée par la suite en 1964. Marc Foëx participe aux travaux de la sous-commission des recherches du comité central d'électrothermie en tant que secrétaire, où différents problèmes de production et d'utilisation des hautes températures intéressant l'industrie sont étudiés ; il participe également à ceux de la commission des hautes températures du CNRS. A la fin des années 1950, il devient secrétaire de la commission des hautes températures et des réfractaires de l'Union internationale de chimie pure et appliquée, présidée par le professeur Chaudron. Il donne des leçons sur les métaux des terres rares à l'École nationale supérieure de chimie (ENSC) et suit de nombreux étudiants et collaborateurs tels que Jean Loriers, Roland Cauville, Roger Chalmin... Marc Foëx prend également part à de nombreux colloques et séminaires (congrès international d'électrothermie, congrès de l'énergie solaire, congrès international de cristallographie...). A partir de 1955-1956, il étend ses recherches avec Félix Trombe à la production de froid à l'aide du rayonnement solaire. Il reçoit la médaille d'argent du CNRS en 1955 et est fait chevalier dans l'ordre des palmes académiques l'année suivante et chevalier de la légion d'honneur en 1957. En 1958, il est promu directeur de recherches et intègre à compter de janvier 1960, le corps des directeurs scientifiques du CNRS. En collaboration avec les spécialistes du Service des poudres, il travaille sur l'influence de l'énergie rayonnante sur l'inflammation des poudres. Son rapport d'activités de 1960-1961 mentionne des recherches sur la pyrométrie et l'analyse thermique des substances traitées aux fours solaires ainsi que des recherches sur les propriétés de quelques solides et composés à base d'oxyde de lanthane, la préparation de produits purs et la purification de substances au moyen de fours solaires, l'étude de surfaces sélectives utilisables pour le chauffage ou le refroidissement des habitations. Par décision du 29 janvier 1964, il est nommé directeur du Laboratoire des ultra-réfractaires nouvellement créé à Odeillo. Le Centre d'Odeillo est en effet scindé en deux laboratoires propres distincts, deux directeurs et un administrateur placé à la tête du groupe. Marc Foëx y met au point des fours à plasmas et des fours sous pression, tout en poursuivant ses recherches sur les hautes températures. Le four solaire de 1000 KW reste rattaché au Laboratoire de l'énergie solaire et mis en service en 1969. Du début des années 1950 jusqu'aux années 1970, Marc Foëx dépose en son nom ou en collaboration de nombreux brevets d'invention. Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite en avril 1978 et reçoit le titre de directeur de recherches titulaire honoraire en janvier 1979.<br />Les dossiers relatifs à la carrière personnelle de Marc Foëx ont fait l'objet d'une première partie. On y retrouve notamment les éléments relatifs à ses propres travaux de recherches et aux nombreux brevets d'invention, déposés seul ou en collaboration avec d'autres chercheurs. Y ont été ajoutées ses publications, ainsi que la documentation conséquente qu'il a reçue et réunie. La seconde partie de ce classement porte sur les activités exercées par Marc Foëx dans le cadre de ses activités de directeur du Laboratoire des ultra-réfractaires. Les documents relatifs aux instances du laboratoire, les rapports d'activité de celui-ci, l'encadrement du personnel, ainsi que le suivi d'étudiants, la programmation scientifique du laboratoire, sa correspondance officielle, y sont conservés. La dernière partie s'attache enfin à réunir les archives propres aux relations entretenues par Marc Foëx, tant à titre de chercheur que de directeur d'unité. Ces collaborations scientifiques se sont exercées autant en interne au CNRS qu'en externe avec des organismes extérieurs, nationaux comme internationaux, publics comme privés.</div>
Foëx, Marc (1910-1991)
FranceArchives
Communication : Documents conservés sur le site de Pierrefitte-sur-Seine
17,67 mètres linéaires
français
Archives
1932-1983
Fonds Alexandre Brongniart (1770-1847)
Chimie
Mines
Manufacture de Sèvres
Académie des sciences
Minéralogie
<div style="text-align: justify;">Né à Paris le 5 février 1770, Alexandre Brongniart est le fils de l’architecte Alexandre Théodore Brongniart auquel on doit de nombreux hôtels parisiens et le Palais de la Bourse. Destiné à la médecine, initié par son oncle à la chimie, il est nommé ingénieur des mines en 1794, professeur à l’Ecole centrale au collège des Quatre Nations en 1797. En mai 1800, après la publication de son <em>Mémoire sur l’art de l’émailleur</em>, il prend la direction de la manufacture de Sèvres, qu’il garde sa vie durant. Membre de l’Académie des sciences dès 1815, ingénieur en chef des mines en 1818, il enseigne la minéralogie à partir de 1822 au Muséum d’histoire naturelle. Il est notamment l’auteur d’un<em> Traité élémentaire de minéralogie</em> (1807), d’un <em>Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris</em> (1811) qu’il publia avec Cuvier, et d’un <em>Traité des arts céramiques et des Poteries</em> (1844). De Cécile Coquebert de Montbret, il eut un fils, Adolphe, botaniste, et deux filles qui épousèrent le naturaliste Victor Audouin et le chimiste Jean-Baptiste Dumas. Il mourut le 7 octobre 1847.<br />• Papiers personnels : acte de baptême, diplômes, certificats, passeports, titres. 45 pièces reliées en un volume, demi-reliure cuir rouge. 1770-1835.<br />• Correspondance active. - Lettres à sa famille et à ses amis, essentiellement à son père l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart. 126 pièces reliées en un volume, demi-reliure cuir rouge. 1791-1825.<br />• Correspondance passive. - Lettre de Joseph Bonaparte à Brongniart, comme pharmacien en chef de l'armée d'Italie (17 nivôse an III) ; lettre de Lucien Bonaparte à Brongniart lui annonçant sa nomination à la tête de la manufacture de Sèvres (25 floréal an VIII). 2 pièces. 6 janvier 1795 et 15 mai 1800.<br />• Notes de séances au Conseil des mines. 1 liasse. 1816-1832.</div>
Brongniart, Alexandre (1770-1847)
Archives Nationales
Conditions d’accès : libre
1 carton
français
Archives
668 AP
1770-1835