Fonds de la Société de géographie
Géographie
<div style="text-align: justify;">La Société de Géographie est créée à Paris à l’issue d’une réunion tenue le 19 juillet 1821 et tient sa première assemblée générale à l’Hôtel de ville de Paris, sous la présidence de Jean-Denis Barbié du Bocage le 15 décembre de la même année. Dès l’origine la Société de Géographie prévoit de constituer une bibliothèque ouverte aux membres de la Société de Géographie mais sans réels moyens financiers. Des revues géographiques du monde entier sont reçues en échange du bulletin mais les principaux enrichissements proviennent des dons de ses membres et correspondants français ou étrangers : militaires, diplomates, ingénieurs, voyageurs ou explorateurs qu'elle a encouragés.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong><br />L’Inventaire comprend :</strong></div>
<div style="text-align: justify;">– les archives administratives de la Société de Géographie : dossiers de travail, coupures de presse, correspondance<br /> – des nombreux et précieux documents manuscrits : carnets de notes, journaux de route, dessins et croquis, documents cartographiques…</div>
<div style="text-align: justify;">Parmi les pièces remarquables, on peut citer : des notes de René Caillié sur son voyage à Tombouctou, des carnets de route de Jules Crevaux en Amazonie, de Jean-Baptiste Feuvrier en Perse… les archives d’explorateurs célèbres : Francis Garnier en Indochine, Maurice de Périgny en Amérique centrale…des dossiers sur l’histoire des séismes du monde entier réunis par le sismologue français Fernand de Montessus de Ballore. Citons encore les 34 lettres d’Alexandre de Humboldt (reproduites dans <i>Acta</i><i> Geographica</i> en 1965, n° 53-54), des lettres et cinq carnets de notes dus à la plume et au crayon d’Heinrich Barth (reproduits dans <i>Acta</i><i>Geographica</i> en 1967, n° 69-70). </div>
<div style="text-align: justify;">Plus récemment, la Société s’est enrichi de plusieurs fonds d’archives : archives <strong><a href="http://gallica/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&f_typedoc=manuscrits&q=jules+girard">Jules Girard</a> </strong> (hydrographie) Louis Marin (Asie), Odette du Puigaudeau (Maroc et Sahara), Robert Vergnes (Amérique centrale), Henri de Monfreid (Ethiopie, Mer rouge). Ces fonds sont décrits dans le supplément à l’inventaire des manuscrits (Alfred Fierro puis France Duclos) désormais intégré au <strong>catalogue général de la BnF <a title="http://catalogue.bnf.fr/index.do" href="http://catalogue.bnf.fr/index.do">http://catalogue.bnf.fr/index.do</a></strong><a title="http://catalogue.bnf.fr/index.do" href="http://catalogue.bnf.fr/index.do">.</a></div>
<div style="text-align: justify;">Une démonstration particulièrement éclatante de la richesse de notre fonds a été apportée par la publication du <i>Guide des Sources de l’Histoire de l’Afrique</i>, réalisé sous les auspices de l’UNESCO par le Conseil International des Archives (Edition Inter Documentation Company A.G. Zug. Suisse).</div>
<div style="text-align: justify;">Comme autres livres précieux, signalons une édition rarissime des <i>Singularitez de la France antarctique</i>, par André Thevet, parue en 1557, à Paris, chez les héritiers de Maurice de La Porte, ou encore le <i>De Nuper sub D. Carolo repertis insulis</i>, intéressant la découverte de l’Amérique, publié à Bâle en 1521. Ces ouvrages rarissimes n’existent pas à la Bibliothèque nationale de France.<br /><br />Les collections photographiques de la Société de géographie, exceptionnelles par leur originalité, leur diversité et leur remarquable cohérence, constituent une source unique pour l’histoire des voyages et des découvertes au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">Arrivées spontanément puis collectées et réunies en un fonds sous l’impulsion du bibliothécaire <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/224.htm">James Jackson</a> </b>à partir de 1881, ces photographies proviennent des dons des membres et correspondants français ou étrangers de la Société : militaires, diplomates, ingénieurs, voyageurs ou explorateurs qu’elle a encouragés.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">L’intérêt de la Société de géographie pour la photographie se manifeste dans le dernier quart du XIXe siècle. En 1875 est organisée la première conférence illustrée par des projections photographiques. Un appel à dons pour l’accroissement des collections, lancé en 1885 par la Société auprès de ses membres, connaît un immense succès et, en 1925, le fonds s’enrichit de la bibliothèque du prince <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/251.htm">Roland Bonaparte</a></b>, qui lègue à la Société la partie géographique de ses collections.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">Ces collections constituent un ensemble prestigieux couvrant, sur plus d’un siècle, tous les continents. Plus de 100 000 documents, épreuves papier, clichés sur verre, cartes postales, sont désormais conservés au Département des Cartes et Plans de la Bibliothèque Nationale de France.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">En 2007 a eu lieu dans la Galerie de photographie du site Richelieu de la BnF, l’exposition <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/index.htm">« Trésors photographiques de la Société de Géographie »</a> </b> Une exposition virtuelle accompagnait cette manifestation, site toujours visible.</div>
<div style="text-align: justify;" align="JUSTIFY">La pièce la plus prestigieuse des collections photographiques de la Société est <b><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b77021632.r=du+camp+egypte.langFR">l’album du voyage en Egypte de Maxime du Camp</a></b>, voyage réalisé en 1849-1850 en compagnie de Gustave Flaubert. Cet album de 168 photographies a été légué à la Société par <b><a href="http://expositions.bnf.fr/socgeo/grand/225.htm">Charles Maunoir</a></b>, exécuteur testamentaire d’Henri Duveyrier, alors propriétaire de l’album.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les globes hollandais, tout d’abord, comportent huit pièces réparties en deux groupes et sur deux siècles : quatre globes de Blaeu et quatre des Valk, et pour chaque groupe, deux globes célestes et deux terrestres. De Willem Janszon Blaeu (1571-1638), le plus ancien est un globe céleste de 1603, de 33,7 cm de diamètre (dimension extérieure 47 cm) et de 51 cm de hauteur. Nous avons ensuite une paire de globes, céleste et terrestre (2) de 1606 (diamètre 13,5 cm, hauteur 26 cm) montés chacun sur quatre pieds en bois tourné ; un globe terrestre de 1682 (3) enfin, mais édité par Joannès Van Keulen. Ces quatre globes sont produits à Amsterdam. Il en va de même au siècle suivant pour ceux des Valk (Gerhard, Ca 1650-1726 ; Léonard, 1675-1755), également au nombre de quatre et qui doivent être décrits par paire : datés de 1715, un globe terrestre et un globe céleste (46,2 cm de diamètre sur environ 62 cm de hauteur) et de 1750 un globe terrestre et un globe céleste également (31,2 cm de diamètre sur une hauteur de 45,5 cm) tous montés sur quatre pieds colonnes. Une pièce non datée, mais probablement du XIXe siècle, présentée sans pied, de 41,5 cm de diamètre, est à rattacher aux globes hollandais : il s’agit d’un fac-similé d’un globe céleste de Mercator de 1571.</div>
<div style="text-align: justify;">La production anglaise, toujours au XVIIIe siècle, est représentée par quatre globes des Adams (George, Ca 1704-1773 et son fils, George également, 1750-1795) : une paire de globes terrestres (1765) et céleste (1771), chacun de 30,5 cm de diamètre sur une hauteur de 57 cm environ, munis d’une table d’horizon réunie à un pied à base tripode comportant une boussole ; un globe terrestre daté vers 1770, sans pied, de 43,8 cm de diamètre, un globe céleste enfin, de 1775 (45,9 cm de diamètre sur 82 cm de hauteur), avec une table d’horizon reposant sur des quarts de cercle de bois réunis en un axe central terminé par trois pieds. Le tout est édité à Londres.</div>
<div style="text-align: justify;">Toujours au XVIIIe siècle, la production française est magnifiquement représentée par une paire de globes, céleste et terrestre (7) de 1773, due à Didier Robert de Vaugondy, éditée à Paris, les globes mesurent chacun 45,5 cm de diamètre sur une hauteur de 92 cm ; ils sont montés sur une table d’horizon octogonale avec boussole encastrée, reposant sur cinq pieds de bois noir décorés de feuillage doré.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Les cartes constituent un ensemble important de plus de 50 000 documents, pour la plupart classés mais en cours de catalogage. Environ 3 000 documents sont accessibles.</div>
<div style="text-align: justify;">Parmi les cartes figure un splendide <strong><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5901153f">portulan de Giacomo Maggiolo</a></strong> daté de 1563, une peinture sur vélin de Fred Woldemar représentant un combat naval en <strong><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b5906256k/f1.item">rade de Macassar</a></strong> en 1660. Provenant également de la collection du prince Bonaparte une carte gravée de Corse due à Sutter et produite à Augsburg est datée par Ceccaldi de 1730. Dans la splendide collection d’atlas réunie toujours par R. Bonaparte il convient de signaler les <em>Cartes générales de toutes les provinces de France, revues, corrigées et augmentées par le sieur Tassin</em>, dans une édition inconnue de 1634, le <em>Spieghel der Zeevaert</em>, oeuvre de Luc Jansz Waghenaer datée de 1585, recueil maritime de cartes exceptionnel et fondamental jusqu’à la parution du <em>Neptune français</em> de 1693, le <em>Theatrum orbis terrarum</em> d’Ortelius dans son édition latine de 1591-1592, le <em>Toonneell der Steden van’s konings Nederlanden de Blaeu</em> daté de 1649.</div>
<div style="text-align: justify;">Alfred Fierro, <em>La Société de Géographie 1821-1946</em>, Paris : H. Champion ; Genève : Droz, 1983. Claude Sibertin-Blanc, Bibliothèque de la Société de Géographie, catalogue des livres de la Réserve, Paris, Société de Géographie, 1952.
<p id="publication" class="notice"><span>Trésors photographiques de la Société de géographie [Texte imprimé] / sous la direction d'Olivier Loiseaux. Bibliothèque nationale de France : Glénat, impr. 2006</span></p>
</div>
BnF
1821-1996
<div style="text-align: justify;">Nombreuses numérisations. Documents imprimés à consulter au département des Cartes et Plans à la BnF (salle R)</div>
Corpus Gallica sur les photographies de la Société de Géographie : <a title="http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie" href="http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie">http://gallica.bnf.fr/html/und/images/photographies-de-la-societe-de-geographie</a>
<div style="text-align: justify;">
<p>Le fonds est constitué de trois séries : 38 boîtes de « cartons », 219 de manuscrits in-folio, in-4° et in-8°, et une centaine de « colis ».</p>
</div>
Français
Archives
Cartes
Photographies
Objets
Manuscrits
Centre Max Weber
Sociologie
<div style="text-align: justify;">Laboratoire de sociologie généraliste, le <strong>Centre Max Weber</strong> regroupe la plupart des sociologues du site de Lyon/Saint-Etienne. Situé à Lyon et à Saint-Etienne, il est rattaché institutionnellement à quatre tutelles : l’Université Lumière Lyon 2, le CNRS, l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, l’Université Jean Monnet Saint-Etienne. Il est membre de l’Institut des Sciences de l’Homme.
<p>Le Centre Max Weber, qui a été l’un des initiateurs de la sociologie visuelle en France, a œuvré à la création du Pôle Image Animée de l’Institut des Sciences de l’Homme.</p>
<p>Il est localisé sur plusieurs sites :</p>
<ul class="spip">
<li>Site de l’Institut des Sciences de l’Homme, avenue Berthelot à Lyon</li>
<li>Site du campus Porte des Alpes de l’Université Lyon 2 à Bron</li>
<li>Site de l’ENS de Lyon, parvis Descartes à Lyon</li>
<li>Site du campus Tréfilerie de l’Université Jean Monnet à Saint-Etienne</li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: justify;">BLONDEL Christine et VAUGE Anne-Cécile, Répertoire de l’histoire des sciences et des techniques en France, Nantes, Société Française d’histoire des sciences et des techniques, Diffusion Blanchard, 1994 / <a href="https://centre-max-weber.fr/" title="Centre Max Weber - UMS 5283" target="_blank">site internet du Centre Max Weber</a> / Elisa Espinosa.<br />Validé le 6 décembre 2017.</div>
<div style="text-align: justify;">
<ul>
<li>Le Centre de documentation est à <strong>usage interne</strong>. Seuls les membres du laboratoire sont donc autorisés à emprunter les documents - sauf rares exceptions - et le prêt n'est pas informatisé.</li>
</ul>
<ul>
<li>La quasi totalité du fonds (2568 monographies) est néanmoins <b>cataloguée</b> et disponible en ligne dans le <b>Sudoc</b> (sauf quelques documents, audiovisuels notamment) et via l'OPAC commun à l'Institut des sciences de l'homme, <b>Smultidoc</b> (implémentation du SIGB Koha) : <a href="http://smultidoc.ish-lyon.cnrs.fr/" target="_blank" rel="noreferrer">http://smultidoc.ish-lyon.cnrs.fr/</a> (sélection du site "Centre Max Weber" dans le menu déroulant à droite).</li>
</ul>
<ul>
<li>Pas de <b>PEB</b> ; toute demande éventuelle sera néanmoins étudiée en concertation avec Monsieur<strong> Bruno Milly, directeur du Centre Max Weber</strong> pour le quinquennal 2015-2019.</li>
</ul>
</div>
Ouvrages imprimés
Fonds Françoise Zonabend
Ethnologie
Anthropologie
France
Normandie
Bourgogne
Parenté
Histoire orale
Anthropolgie du risque
<div style="text-align: justify;">Après avoir suivi des études d'ethnologie et de sociologie à la Sorbonne (devenue Paris V après 1968) et effectué des recherches de terrain au Sénégal, elle soutient une thèse de doctorat dirigée par Paul Mercier et intitulée Les Lycéens de Dakar.<br />En 1962, elle entre à l'École des hautes études en sciences sociales, aux fins de collaborer avec Isac Chiva à la rédaction de la revue <em>Études rurales</em>, publiée par le Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS), institution fondée et dirigée par Claude Lévi-Strauss en 1960. C'est dans ce cadre institutionnel et scientifique – l'EHESS et le LAS – qu'elle accomplira toute sa carrière, se spécialisant alors dans l'anthropologie de la France.<br />Entre 1968 et 1980, elle conduit, avec trois autres chercheuses, une étude sur le village de Minot, situé en Bourgogne du Nord (France). Pour sa part, Françoise Zonabend y étudie plus particulièrement le rôle et la fonction de la parenté dans ce monde rural, ainsi que les représentations de l'histoire locale ou globale qui s'y perpétuent de génération en génération, soutenues par des formes de mémorisation spécifiques. En 1985, elle ouvre un nouveau chantier à la Hague, pointe ouest de la presqu'île du Cotentin, (Manche, France). Elle y poursuit des recherches sur la parenté et la mémoire, mais elle y traque aussi, dans ce lieu dédié à l'industrie nucléaire, les stratégies défensives mises au point par les employés et les riverains pour travailler et vivre sans trop de souffrances auprès de ces établissements à haut risque. C'est tout un pan de ce champ nouveau qu'est l'anthropologie du risque qui se trouve, ici, exploré.<br />Françoise Zonabend s'est aussi intéressée à la fabrication de l'écriture ethnographique, ainsi qu'aux modes de constitution des archives des ethnologues et aux usages dont celles-ci peuvent faire l'objet. Francoise Zonabend a succédé, en 1996, à Jean Jamin à la tête de la revue <em>Gradhiva</em>, revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie, actuellement édité par le Musée du Quai Branly. Elle a dirigé cette revue jusqu'en 2006.<br /><br />Le fonds est divisé en 4 parties : les axes de recherche, l'activité scientifique, l'enseignement, les matériaux de terrain.</div>
Zonabend, Françoise
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FFZ" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation
Français
Archives
Photographies
Ressources audiovisuelles
fr/cdf/las/FFZ
Papiers Vildé-Zouroff
Anthropologie
Ethnographie
Estonie
Setumaa (Estonie ; région)
Civilisations arctiques
<div style="text-align: justify;">Boris Vildé (1908-1942) est originaire de Russie, pays que sa famille a fui en 1919 pour Tartu, en Estonie. Après un séjour en Allemagne où ses activités antifacsistes sont réprimées, il s'installe en France. Il étudie l'allemand, le japonais et rencontre <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/361" target="_blank">Paul Rivet</a>, alors directeur du Musée de l'Homme. Naturalisé français en 1936, il devient chargé du Département d'Arctique du Musée de l'Homme. Membre fondateur du réseau de résistance du Musée, il est arrêté en 1941 et fusillé en 1942 au Mont Valérien.<br />Leonide Zouroff est un archéologue russe qui a étudié en Estonie et à l'Institut d'Etudes slaves de Paris en 1936 où il rencontre Boris Vildé, alors chargé du Département des civilisations arctiques du Musée de l'Homme.<br />Leonide Zouroff et Boris Vildé ont effectué en 1937 une mission ethnographique commune en Estonie, dans la région de Setumaa située aujourd’hui de part et d’autre de la frontière entre la République d’Estonie et la Fédération de Russie.<br />Le fonds contient les <strong>archives scientifiques</strong> et les <strong>photographies</strong> se rapportant à cette mission.</div>
Vildé, Boris (1908-1942)
Zouroff, Léonide
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2167" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)<br /><a href="http://sciencepress.mnhn.fr/fr/collections/archives/missions-du-musee-de-l-homme-en-estonie" target="_blank">Site du Muséum National d'Histoire Naturelle</a><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Vild%C3%A9" target="_blank">Wikipédia</a>
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumise à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
1 boite
Français et russe.
Archives
Photographies
MH ETHN EUR 205
1937-1997
Fonds Paul-Emile Victor. Groenland 1934-1937
Anthropologie
Ethnologie
Explorateur polaire
Groenland
Esquimaux
Inuits
<div style="text-align: justify;">Paul-Emile Victor est né le 28 juin 1907 à Genève et décédé en mars 1995 à Bora-Bora, en Polynésie Française. La vocation polaire de Paul-Emile Victor remonte à son enfance. Il oriente toutes ses études pour réaliser son rêve. Ingénieur (Ecole Centrale de Lyon), licencié ès sciences, diplômé d'ethnologie (Institut Ethnologique de Paris), il a également des certificats de licence de lettres. Il a fait son service militaire comme officier de marine pour apprendre à naviguer. En 1933, il suit les cours de <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/358" target="_blank">Marcel Mauss</a> à Paris et, étant attaché au Musée d'Ethnographie du Trocadero (devenu Musée de l'Homme), il prépare dès 1934 sa première expédition polaire. (C'est à cette époque qu'il commence à signer sous le pseudonyme "PEV"). En 1934-1935, il est le chef de l'Expédition Française sur la côte Est du Groenland. Avec Robert Gessain, médecin-anthropologue, Michel Pérez, géologue et Fred Matter, cinéaste, la Mission est embarquée à bord du Pourquoi-Pas? par le Commandant Charcot, déposée chez les esquimaux d'Angmassalik en juillet 1934 et reprise par le même navire en août 1935. Travaux réalisés : ethnologie, anthropologie, géologie.<br />En 1936, il organise l'Expédition Française Trans-Groenland dont le projet est de traverser la calotte glacière d'ouest en est, à pied et avec des traîneaux à chiens. Avec Robert Gessain, Michel Pérez, et Eigil Knuth, il se fait déposer à ChristianShaab, côte Ouest et rejoint Sermilik sur la côte Est après une traversée de 40 jours pour couvrir 800 kilomètres. Travaux réalisés : glaciologie, météorologie. Ensuite, il passe un deuxième hivernage au Groenland, mais cette fois-ci seul, adopté pendant 14 mois dans une famille Esquimau à Kangerdlugssuatsiak où il se fait déposer par Charcot en août 1936. Le Pourquoi-Pas? disparaît en mer lors du retour vers l'Europe. Paul-Emile Victor n'apprendra le drame qu'en 1937. De nombreux documents, et notamment le film tourné sur la traversée trans-groenlandaise, sont perdus dans ce naufrage. De ses hivernages, il rapporte une étude approfondie de ces populations, et toute une collection d'objets ethnographiques (4000 pièces) dont il fera don au Musée de l'Homme. Il rapporte aussi des travaux de cartographie, avec l'exploration de l'arrière pays d'Ammassalik jusqu'au Mont Forel (cette région du Groenland porte, aujourd'hui, sur toutes les cartes du monde, les noms français qu'il a donnés).<br />En 1938, puis 1939, il fait deux séjours d'études ethnologiques en Laponie (avec les Docteurs Raymond et Michel Latarjet). Il travaille également pour le Ministère de la Défense, en vue d'adapter les techniques du traîneau à chiens dans les Alpes Françaises.<br />Au début de la guerre, il est nommé Adjoint à l'Attaché Naval de France en pays scandinaves. Après l' armistice de 1940, en octobre, il quitte la France, passant par l'Afrique du Nord pour rejoindre l' Angleterre et les Forces Françaises Libres du Général de Gaulle. Mais après un séjour forcé au Maroc et en Martinique, il arrive l'année suivante aux Etats-Unis où il s'engage dans la U.S. Air Force comme simple soldat. Après avoir été nommé officier, il devient instructeur pour les régions arctiques, étudie et prépare de nombreux travaux scientifiques, manuels techniques pour les troupes américaines destinées à ce continent. Il termine la guerre comme capitaine.<br />En 1947, il crée les Expéditions Polaires Françaises (Missions Paul-Emile Victor) qu'il dirige jusqu' en 1976. De 1948 à 1968, il organise plusieurs expéditions au Groenland et en Terre Adélie. En 1968, il est délégué général de la Fondation pour la Sauvegarde de la Nature. En 1974, avec Alain Bombard, Jacques-Yves Cousteau et Haroun Tazieff il crée le groupe Paul-Emile Victor pour la défense de l' Homme et de son Environnement. Il utilise une grande partie de son temps à écrire des ouvrages scientifiques, techniques ou de vulgarisation, ainsi que des ouvrages décrivant ses expéditions et les moeurs des esquimaux qu'il a rencontrés, ouvrages autobiographiques dont la dimension ethnologique contribue à leur large succès. En 1977, réalisant le deuxième rêve de son adolescence, il s'est installé avec sa famille en Polynésie Française sur un îlot dans le lagon de Bora-Bora. Il écrit, dessine et peint. En 1987, pour fêter ses 80 ans il retourne en Terre Adélie en février, et se rend dans l'extrême Nord Canadien et au pôle Nord en avril-mai de la même année. En 1988, le Musée de l'Homme a présenté une exposition des documents, collections et oeuvres ethnographiques de Paul-Emile Victor, ainsi que ses dessins et peintures concernant les régions polaires (Juin 1988-Septembre 1989).<br />Le contenu du Fonds Paul-Emile Victor se décompose ainsi : <br />A- Les <strong>manuscrits</strong> (cotés VICTOR Ms) : Des journaux de bord de 1934 à 1937, tenus au jour le jour, retracent l'activité de P.-E. Victor durant ses deux hivernages. Ils contiennent des notes personnelles, des récits, des lettres et des observations à caractère ethnographique. Ces journaux sont de précieux témoignages sur la préparation des expéditions et la vie quotidienne des explorateurs chez les Eskimo. Vient ensuite un ensemble d'articles et de manuscrits de publication, notamment les travaux sur les jeux de ficelle, le bilboquet eskimo, et une recherche sur les chiens de traîneau. Enfin, il y a les notes de travail et de terrain qui décrivent tous les aspects de la civilisation, les moyens de transport, l'habitat, la nourriture, la chasse, de nombreuses notes sur les jeux, sur le chamanisme et la magie. Paul-Emile Victor a accompagné ses notes de dessins très précis des objets, outils, armes, ainsi que des positions du corps. Les manuscrits contiennent de nombreux textes en langue eskimo et plus particulièrement un ensemble important de chants.<br />
<div>B- Les <strong>dessins</strong> (cotés ICN) : A cet ensemble de manuscrits viennent s'ajouter les dessins qui sont de plusieurs époques : d'abord les dessins originaux de Paul-Emile Victor, des portraits pour la plupart des E<a>squimaux </a>dont il partagea la vie entre 1934 et 1937. Comme les manuscrits, ces documents sont restés dans l'oubli, et lorsqu'il les a retrouvés, dans les années quatre-vingt, il a ré-interprèté toute une série de thèmes, dessins qui ont été exposés au Musée de l'Homme en 1988. Il s'ajoute encore plus de 250 dessins faits par les <a>Esquimaux </a> et récoltés par Paul-Emile Victor lors de ces séjours dans les villages groenlandais. Pratiquement inédits hormis quelques uns publiés dans <em>la Civilisation du phoque</em>, ils sont très intéressants car ils concernent les légendes et la vie quotidienne des esquimaux vus par eux mêmes. Une liste des dessinateurs a été établie par Madame Robert-Lamblin en regard d'une généalogie des habitants d'Ammassalik.<br />C- Les <strong>photographies</strong> (cotées Pho) : On trouve dans ces photographies des portraits, des paysages, des scènes de la vie quotidienne. C'est le témoignage le plus vif des séjours de Paul-Emile Victor au Groenland, et il serait du plus grand intérêt de les étudier en regard de son journal de bord. Malheureusement il ne reste que des reproductions tels des contacts au format 24x36, pour la période 1936-1937. Il y a aussi des films positifs pour la projection, pour la période 1934-1935, et quelques 153 tirages qui ne rendent que très partiellement compte des cinq mille films ramenés à l'origine.</div>
</div>
Victor, Paul-Émile (1907-1995)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1984" target="_blank">Calames</a> (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)
<div style="text-align: justify;">L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche. Vous pouvez adresser votre demande à l'adresse suivante : patrimoinedbd@mnhn.fr</div>
Les documents sont en français.
Archives
Photographies
Manuscrits
Ressources iconographiques
Les manuscrits sont cotés VICTOR Ms.<br />Les dessins sont cotés <span>ICN.<br /><span>Les photographies sont cotées Pho.</span></span>
1934-1937
Fonds Jean-Pierre Vernant (1914-2007)
Histoire
Anthropologie
Psychologie historique
Psychologie comparative
Grèce ancienne
<div style="text-align: justify;">Historien et helléniste agrégé de philosophie, Jean-Pierre Vernant fut l’une des grandes figures de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale avant de devenir en 1948 chargé de recherches au CNRS. Sans jamais mettre de côté ses engagements politiques (au sein du PC dont il se détacha en 1970 ou aux côtés des militants pour l’indépendance de l’Indochine puis de l’Algérie), élève d'Ignace Meyerson, il mena d’importantes recherches dans le domaine de la psychologie historique et de l’anthropologie qu’il appliqua à l’étude des Grecs anciens.</div>
<div style="text-align: justify;">Ses travaux le conduisirent d’abord à l’École pratique des hautes études (de 1958 à1975) puis au Collège de France où il fut élu en 1975. Renouvelant en profondeur notre compréhension de l’Antiquité, notamment par ses études sur les divers aspects de la religion grecque, il publia entre autres <em>Les Origines de la pensée grecque</em> (1962), <em>Mythe et pensée chez les Grecs</em> (1965) ou <em>Mythe et religion en Grèce ancienne</em> (1990). Les diverses recherches de Jean-Pierre Vernant jouissent aujourd’hui d’une notoriété internationale.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Le fonds est composé principalement de correspondance professionnelle et de son oeuvre scientifique ; quelques dossiers concernant ses engagements de résistance ou politiques sont également présents.</div>
Vernant, Jean-Pierre (1914-2007)
Notice <a href="http://www.imec-archives.com/fonds/vernant-jean-pierre/" target="_blank">IMEC</a>
Communicable après accord déposant ou ayant droit.
Fonds <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/246" target="_blank">Ignace Meyerson</a> aux Archives nationales
95 boîtes d’archives
Français
Archives
VRN
1952-2005
Fonds Yvonne Verdier (1941-1989)
Ethnologie
Rite
Destin
Genres littéraires
Alimentation
Cuisine
Normandie
Rôle social des femmes
<div style="text-align: justify;">Yvonne Verdier (1941-1989) étudie l’ethnologie sous la direction de Leroi-Gourhan au Musée de l’Homme, et à l’Ecole Pratique des Hautes Études. Elle suit le séminaire de Claude Lévi-Strauss de 1971 à 1980.<br />Son œuvre s’articule autour de deux principaux centres d’intérêts : l’ethnologie de la France ; l’étude des genres littéraires.<br />Autour de ces axes, se développe une pensée sur le rite et la notion de destin, ainsi que le rôle social des femmes. A partir des travaux de C. Lévi-Strauss, elle prend comme champ d’application de la méthode structurale l’alimentation et la cuisine. En 1964, sa première enquête porte sur l’alimentation en Normandie (Mayenne). C’est dans le cadre du Laboratoire d’Anthropologie Sociale qu’elle va participer à une Recherche Coopérative sur Programme (RCP Châtillonais) dirigée par Isac Chiva (1966-67). L’enquête de terrain menée à Minot (1967-1975), en collaboration avec Tina Jolas, Marie-Claude Pingaud et Françoise Zonabend. Ceci l’amène à dégager trois figures féminines : la laveuse, la couturière et la cuisinière, exposé de sa thèse de Doctorat, qui sera publiée chez Gallimard sous le titre <em>Façons de dire, façons de faire</em> (1979). <br />Dans le prolongement du travail sur Minot, Yvonne Verdier étudie les liens entre les rituels et les contes dans une nouvelle perspective. Puis elle va s’interroger sur une autre forme de récit : le roman, à travers l’œuvre de Thomas Hardy. Alors qu’elle participait à un groupe de recherche sur l’historiographie des rites, en collaboration avec des historiens de la religion, Yvonne Verdier disparaît prématurément dans un accident de voiture.<br /><br />Le fonds comprend : 27 boîtes dont 8 concernant Minot, 8 concernant Thomas Hardy, 2 boîtes Shakespeare et la Saint-Valentin, une boîte sur le thème de la forêt, une boîte sur un séjour au Canada en 1971, deux boîtes sur la participation à l'exposition <em>Pouvoir du sang</em>, la Villette 1988. [On trouvera également divers documents (notes, carnets, entretiens, etc.) dans le fonds Minot déposé aux archives de la Maison des sciences de l'homme de Dijon]</div>
Verdier, Yvonne (1941-1989)
<div style="text-align: justify;"><a href="http://arlas.college-de-france.fr/arch/ar.aspx?archive=las&reference=FYV" target="_blank">Notice de description du fonds</a> dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale</div>
Accès réservé, sur autorisation
<div style="text-align: justify;">On trouvera également divers documents (notes, carnets, entretiens, etc.) dans le fonds Minot déposé aux archives de la Maison des sciences de l'homme de Dijon.</div>
27 boîtes d'archives, 139 dossiers
Archives
fr/cdf/las/FYV
Fonds Joseph Vendryes (1875-1960)
Linguistique
Grammaire
Grammaire comparée
Antiquités celtiques
<div style="text-align: justify;">Joseph Jean Baptiste Marie Vendryes naît à Paris le 13 janvier 1875. Après six années passées au pensionnat religieux de l'Ecole Sainte Anne de Saint-Ouen, il poursuit ses études à Louis-le-Grand, puis à la Faculté des Lettres de Paris et à l'Ecole des Hautes Etudes. Ses maîtres furent notamment Louis Havet, Antoine Meillet, Sylvain Lévi, H. d'Arbois de Jubainville et H. Gaidoz.<br />En 1896, il est agrégé de grammaire. En 1898, il passe une année à Fribourg-en-Brisgau pour compléter sa connaissance des langues ; il y suit les cours de Thurneysen, Kluge et Holtzmann. En 1902, il soutient ses thèses de doctorat : <em>Recherches sur l'histoire et les effets de l'intensité initiale en latin et De hibernicis vocabulis quae a latina lingua originem duxerunt</em>. Avant même sa soutenance, il est nommé à Clermont-Ferrand pour enseigner le grec, puis en 1906-1907, à Caen.<br />En 1907, il est chargé de cours à la Sorbonne à la chaire de Grammaire comparée des langues, succédant à V. Henry ; en 1919 il devient professeur adjoint, puis en 1923 professeur titulaire de linguistique ; il y restera jusqu'en 1946. En 1920, il tient un cours d'initiation à la linguistique générale à l'Ecole Normale Supérieure. En 1926, il entre à l'Ecole des Hautes Etudes pour y enseigner le celtique ; il y restera jusqu'en 1952. De 1937 à 1944, il est Doyen de la Faculté des Lettres. En 1926, il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur, Officier en 1934, Commandeur en 1939. En 1931, il est élu à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. En 1952, il reçoit le prix Osiris de l'Institut de France pour l'ensemble de son œuvre. Il meurt à Paris, le 30 janvier 1960.<br /><br />Le fonds d'archives comprend des documents à caractère biographique, des notes relatives à ses travaux scientifiques (cours, conférences, publications, activités éditoriales), de la correspondance et des tirés à part reçus.</div>
Vendryes, Joseph (1875-1960)
<a href="https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_00CDF0056" target="_blank">Notice de présentation du fonds</a> sur Salamandre, la bibliothèque patrimoniale numérique du Collège de France
1897-1960
14 cartons de type Armic
Archives
Tirés à part
56 CDF 1-18
1897-1960
Fonds Georges Vacher de Lapouge (1854-1936) (et famille)
Anthropologie
Entomologie
Eugénisme
Anthroposociologie
Races
<div style="text-align: justify;">Georges Vacher de Lapouge (1854-1936) est un homme de loi, bibliothécaire universitaire, archéologue, anthropologue, entomologiste et homme politique français, resté célèbre pour être l'un des théoriciens du sélectionnisme racial et le fondateur de l'anthroposociologie. Après des études de droit, il devient avocat, substitut puis procureur de la République pendant trois années (au Blanc puis à Chambon entre 1880 et 1883). Ne se jugeant pas fait pour cette profession, il démissionne en mai 1883 afin de se dédier entièrement à l'anthropologie, discipline qui l'amène à s'intéresser à la sociologie, à l'archéologie, à l'histoire ou encore à la médecine. Dès 1886, il développe ses idées dans des cours publics libres dispensés à l'Université de Montpellier. Adepte du darwinisme social et proche des idées de Broca et Galton, Vacher de Lapouge propose dès lors, une typologie inégalitaire des races humaines sur un modèle "zoologique", qui est à mettre en relation avec ses connaissances entomologiques. <br />Georges Vacher de Lapouge connait de nombreux adeptes à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne, en Allemagne et aux Etats-Unis où il est très largement publié. Il parvient cependant à publier également en France, en témoignent ses nombreux articles dans la Revue d'Anthropologie, la Revue d'économie politique ou encore le Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'Ouest. Les deux ouvrages de Vacher de Lapouge ayant eu le plus d'écho demeurent sans aucun doute "Les sélections sociales" (1896) et "L'Aryen, son rôle social" (1899). En entomologie, ce sont ses publications dans le "Genera Insectorum" du belge Philogène Wytsman qui font références. A la fin du XIX° siècle, il introduit dans la langue française les notions d'eugénisme et d'ethnie.<br />Egalement homme politique, il est un fervent défenseur de la République et affirme à plusieurs reprises ses positions laïques. Il est d'ailleurs président du Cercle de la Ligue d'Enseignement du Blanc qui encourage l'instruction publique. Georges Vacher de Lapouge est l'un des fondateurs du Parti ouvrier de Jules Guesde à Montpellier où il se présente, sans succès, aux élections municipales de 1888 et 1892. Ami de Lafargue, gendre de Karl Marx, Vacher de Lapouge se tourne ensuite vers la S.F.I.O.<br /><br />Typologie documentaire : correspondance (lettres, cartes-lettres, cartes postales, enveloppes), manuscrits, tapuscrits, ouvrages, articles, tirés-à-part, affiches, photographies et même des objets (cheveux notamment).</div>
<div style="text-align: justify;">Sous-fonds : ce fonds comprend également une partie des archives de Claude Vacher de Lapouge (1886-1963), fils unique de Georges Vacher de Lapouge. Claude Vacher de Lapouge a notamment été bibliothécaire à l'Université de Caen et reste connu pour avoir été le premier directeur, fin 1942, de la Commission scientifique pour l'étude des questions de biologie raciale (Commissariat général aux questions juives de Vichy). Le fonds Vacher de Lapouge comprend aussi quelques documents relatifs à Claudine Vacher de Lapouge, petite-fille de Georges Vacher de Lapouge.<br /><br /><br /></div>
Vacher de Lapouge, Georges (1854-1936)
Vacher de Lapouge, Claude (1886-1963)
Vacher de Lapouge, Claudine
Catalogue <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/FileId-2139" target="_blank">CALAMES</a>
<div style="text-align: justify;">Archives départementales de la Vienne, "dossier de personnel" (cote 1897W111) ; "procès-verbal des sessions d'examens de la faculté de droit, session du 12/04/1878" (cote 2484 W 131) ; "registre d'enregistrement de la remise des diplômes, examen du 12/02/1879" (cote 2484 W 169).</div>
125 boîtes soit 11,25 mètres linéaires
Français
Manuscrits
Archives
Tirés à part
Photographies
Ressources iconographiques
1861 - 3 mai 1951
Université de Lille. Bibliothèque universitaire Sciences Humaines et Sociales
<div style="text-align: justify;">Le <strong>Service commun de la documentation</strong> (SCD) fédère la bibliothèque universitaire à vocation encyclopédique dont les collections couvrent l'ensemble des disciplines enseignées et des bibliothèques associées, bibliothèques de composantes de formation et de laboratoires et d'instituts de recherche : Angellier (langues, littératures et civilisations des pays anglophones, DEFI - Enseignement du Français à l'International, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/570" target="_blank">Eric Weil</a>, Etudes germaniques (allemand, néerlandais, langues scandinaves), Etudes romanes, slaves et orientales, Georges Lefebvre (IRHiS-histoire), Humanités (BHUMA), Infocom, IUT B, Jacques Hedoux (Sciences de l'éducation, Jacques Vandier (Egyptologie), Langues Etrangères appliquées (LEA), Michelet (histoire, histoire de l'art), Psychologie, <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/104" target="_blank">Savoirs, Textes, Langage (STL)</a>, Sciences de l'Antiquité. Le réseau propose un catalogue commun pour l'accès à toutes ses ressources.<br /><br /><strong></strong></div>
Université de Lille. Bibliothèque universitaire Sciences humaines et sociales
<a href="https://www.univ-lille3.fr/bibliotheques/" target="_blank">Site web</a>