Fonds Pierre Costabel (1912-1989)
Sciences -- Histoire
Mathématiques -- Histoire
Fonds de savants
<div style="text-align: justify;">En tant qu’historien des sciences, Pierre Costabel a consacré l’ensemble de ses travaux à l’étude des problèmes et des concepts fondamentaux de la mécanique théorique aux XVIIe et XVIIIe siècles. On a pu qualifier son approche de « micro-histoire à l’échelle de problèmes ponctuels de la mécanique classique » : elle visait à restituer le plus justement possible et dans toute son épaisseur le tissu historique des problèmes fondamentaux auxquels les mathématiciens et les savants se sont confrontés. Ce fonds d’archives témoigne ainsi d’une méthodologie de l’histoire des sciences historiquement située : celle d’une histoire des sciences érudite centrée sur l’herméneutique des textes et des archives des savants du XVIIe et du XVIIIe siècle ; une méthodologie caractéristique, adoptée par les membres du Centre Alexandre Koyré à cette époque. A ce fonds d’archives, s’ajoute une partie de sa bibliothèque personnelle, 217 volumes et tirés à parts. Compte tenu de l’approche historique érudite de Pierre Costabel et de son attention aux sources textuelles primaires comme bases de son travail de recherche et d’écriture, la majorité des archives conservées consiste dans des pièces relatives à l’établissement d’éditions critiques des écrits et des correspondances de savants ; parmi lesquels Descartes, Leibniz, les frères Bernoulli, Malebranche, Huyghens, Euler, Peiresc, Roberval, Florimond de Beaune, Siméon Denis Poisson, Boskovic, Volterra etc. De fait, ce fonds d’archives comprend de nombreux documents liés à la préparation de ses publications ainsi que des échanges avec d’autres chercheurs français et étrangers, y compris ses étudiants. Le plus important dossier de la collection a trait à l’établissement, à l’initiative de la Naturforschende Gesellschaft in Basel, de la correspondance des frères Bernoulli dont celle de Jean I Bernoulli (1667-1748) avec Pierre Varignon (1654-1722).</div>
<p>Un aspect original de cette personnalité scientifique, qui est relativement bien documenté dans le fonds d’archives, est d’avoir également été, à partir de 1949, un prêtre de l’Oratoire de France.</p>
Costabel, Pierre (1912-1989)
<div style="text-align: justify;">Thibaud Trochu / <a href="http://koyre.ehess.fr/docannexe/file/2099/pierre_costabel.pdf">Pierre Costabel - éléments biographiques et description du fonds</a><br /><br /></div>
Centre Alexandre-Koyré
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'accès et de consultation</strong> : Accès aux archives sur rendez-vous. </div>
Fonds de l'Académie internationale d'histoire des sciences
<div style="text-align: justify;"><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/5" target="_blank" rel="noopener">Fonds Pierre Costabel</a> conservé au CAPHÉS (Centre d'archives en philosophie, histoire et édition des sciences)</div>
15 boîtes d'archives
Français
Archives
Tirés à part
Ouvrages imprimés
EHESS CAK CP
[1938-1991]
Fonds Pierre Costabel (1912-1989)
Sciences -- Histoire
Philosophie -- Histoire
Descartes, René (1596-1650)
Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716)
<div style="text-align: justify;">Reçu au concours de l’ENS en mathématiques en 1932, Pierre Costabel est encouragé dans ses études par Joseph Pérès (spécialiste de mécanique des fluides et historien des sciences). Se découvrant une vocation religieuse au cours de sa formation, il est ordonné prêtre dans l’ordre des Oratoriens en 1949, après avoir passé la guerre en captivité. En 1946, il rencontre Pierre Teilhard de Chardin, le Père Lejay et Gaston Barchelard, qui l’influencent dans son parcours intellectuel et spirituel. En 1956, il entre au Comité National d’Histoire et de Philosophie des Sciences, dont il est le secrétaire jusqu’en 1972. En 1958, Alexandre Koyré le nomme, aux côtés de René Taton, Directeur adjoint du tout nouveau Centre de Recherches d’Histoire des Sciences et des Techniques logé au 12 rue Colbert, centre qui devient en 1966 le Centre Alexandre Koyré. Après le décès d’Alexandre Koyré en 1964, René Taton prend la direction du Centre et Pierre Costabel reste son adjoint. Parallèlement, en 1960, il est nommé Chef de Travaux à la VIe section de l’École Pratique des Hautes Études dont il est diplômé. De 1959 à 1965, il est le rédacteur en chef des <em>Archives internationales d’histoire des sciences</em>. Enfin, en 1963, il est élu membre de l’Académie Internationale d’Histoire des Sciences, dont il est le secrétaire perpétuel de 1965 à 1983.Ses recherches, aussi bien dans le champ mathématique que dans celui de l’histoire des sciences, ont porté sur Leibniz, Varignon, Bernoulli, Descartes, Sadi-Carnot, Siméon Denis Poisson, Euler, Kepler, Newton, le cardinal de Bérulle ou encore Malebranche. Il est l’auteur de nombreuses éditions de texte et a contribué à faire connaître tout un corpus méconnu.</div>
Costabel, Pierre (1912-1989)
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'accès</strong> : Accès aux archives non limité. Fonds ouvert à tous les chercheurs susceptibles d'être intéressés par l'oeuvre de Pierre Costabel.</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Conditions d'utilisation</strong> : La reproduction et l'exploitation des documents sont autorisées, à condition de respecter l'obligation de citation.</div>
<div style="text-align: justify;">Fonds de l'Académie internationale d'histoire des sciences</div>
<div style="text-align: justify;">
<div><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/10">Fonds Pierre Costabel</a> conservé au Centre Alexandre Koyré</div>
</div>
12 boîtes
Français
Archives
PC
Archives Aimé Cotton (1869-1951)
Optique
Magnéto-optique
Instruments scientifiques
<p>Aimé Cotton est né à Bourg-en-Bresse en 1869, et est mort à Sèvres en 1951. Il a fait l'essentiel de sa carrière à Paris. Il est admis à l'Ecole normale supérieure (ENS) en 1890. Ses condisciples y sont Elie Cartan, Emile Borel, Charles Maurain, Henri Mouton, Jean Perrin, Paul Langevin et Pierre Weiss. Il suit les cours de Marcel Brillouin, Emile Picard et Henri Poincaré.</p>
<p>Il obtient le titre de docteur-ès-sciences en 1896 avec une thèse intitulée <em>Recherches sur l'absorption et la dispersion de la lumière dans les milieux doués de pouvoir rotatoire</em>. D'abord maître de conférences à la Faculté de Toulouse en 1895, il devient professeur adjoint en 1900, puis est appelé à la suppléance de J. Violle à l'ENS, chargé de cours à la Faculté des sciences de Paris en 1904. Il est nommé professeur titulaire en 1920 de la chaire de physique théorique et céleste, puis en 1922, de celle de physique générale en rempalcement de G. Lippmann. Il conservera ce poste jusqu'à sa retraite en 1941. Il assure la direction du laboratoire de recherches physiques de la Sorbonne.<br />Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1923 et en est le président en 1938.<br />Pendant la Seconde Guere mondiale, Aimé Cotton est incarcéré par les Allemands à Fresnes en octobre 1941 avec Emile Borel, Charles Mauguin et Louis Lapicque.</p>
<p>Il est élu membre du Bureau des longitudes en 1946.<br /><br />Ses travaux ont porté dans le domaine de l'optique et de la magnéto-optique. Dans le domaine des instruments scientifiques, son nom est associé à celui de Pierre Weiss, pour la mise au point du système de repérage par le son Cotton-Weiss, ainsi qu'à la balance Cotton, mais surtout à l'étude et à la construction du gros électro-aimant de Bellevue, le premier des grands instruments à usage national.<br /><br />Le fonds Aimé Cotton témoigne de tous les aspects de ses activités : recherche, enseignement, responsabilités scientifiques nationales et rayonnement international. Les types de documents sont : des documents à caractère personnel (données biographiques, brevets, voyages, congrès, jubilé, publications); des notes de cours, des travaux d'élèves, rapports de thèses, des éloges; de la correspondance familiale et scientifique (1896-1951, 378 correspondants scientifiques identifiés) ; des cahiers de notes et d'expérience (quasiment la collection complète de ses carnets de laboratoire de 1896 à 1920), des dossiers concernant la "physique de guerre" (1914-1918, 1939-1940) ; des notes de lecture ; des documents relatifs au gros électro-aimant de Bellevue ; des documents liés aux organismes de recherche et commissions auxquels il a participé.</p>
<p>(Extraits de l'introduction de l'instrument de recherche rédigé par T. Charmasson).</p>
<p><a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/Cotton/Cotton_oeuvre.htm" target="_blank">En savoir plus</a></p>
Cotton, Aimé (1869-1951)
Instrument de recherche disponible à l'ENS et<a href="http://www.academie-sciences.fr/pdf/dossiers/Cotton/Cotton_oeuvre.htm" target="_blank"> notice de l'Académie des sciences</a>
Différents fonds conservés aux Archives nationales, consulter <a href="https://francearchives.fr/fr/" target="_blank">France Archives</a>
23 cartons d'archives
français
Archives
Manuscrits
Tirés à part
AC
1867-1951
Manuscrits de Charles-Augustin de Coulomb
<div style="text-align: justify;">Charles-Augustin Coulomb, né le 14 juin 1736 à Angoulême et mort le 23 août 1806 à Paris, est un officier, ingénieur et physicien français. Il est passé à la postérité pour la formulation précise des lois du frottement solide, et pour l'invention du pendule de torsion, dynamomètre de précision qui lui permit de formuler la loi d'attraction entre solides électrisés.</div>
<div style="text-align: justify;">Charles-Augustin Coulomb (ou Charles-Augustin de Coulomb) est le fils d'Henry Coulomb, inspecteur des domaines royaux originaire de Montpellier, et de Catherine Bajet. Il étudie à Paris au collège des Quatre-Nations, bien que sa famille n'appartienne pas à strictement parler à l'aristocratie. Les cours de mathématiques de Pierre Charles Le Monnier le décident à se détourner de la médecine. Déshérité, il rejoint la famille de son père à Montpellier et participe de 1757 à 1759 aux travaux de l'académie de cette ville, dirigée par le mathématicien Augustin Danyzy. Avec l'approbation de son père, il rentre à Paris en 1759 pour assister aux cours de l'institut préparatoire dirigé par l'abbé Camus, et réussit le concours d'entrée à l'École du génie de Mézières.</div>
<div style="text-align: justify;">À sa sortie de l'école en 1761, il est d'abord commis au levé des cartes côtières de Bretagne, puis envoyé en mission à la Martinique en 1764 pour participer sous les ordres du lieutenant-colonel de Rochemore à la construction du fort Bourbon car, à la suite de la guerre de Sept Ans, la colonie française est désormais isolée au milieu des possessions anglaises et espagnoles. Coulomb travaille huit années à diriger les travaux, y contracte des fièvres tropicales, mais réalise aussi plusieurs expériences sur la résistance des maçonneries et la tenue des murs d'escarpe (soutènements), qui lui sont inspirées par les idées de Pieter van Musschenbroek sur le frottement.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Rapatrié en 1772 avec le grade de capitaine, il tente de renouer avec la carrière scientifique en adressant à l'Académie des sciences un mémoire rapportant l'ensemble de ses recherches, <em>Essai sur une application des règles de maximis et de minimis à quelques problèmes de Statique relatifs à l'Architecture</em> (1773). Coulomb y emploie le calcul différentiel pour étudier la flexion des poutres, la poussée des remblais sur les murs de soutènement, l'équilibre des voûtes en maçonnerie.</div>
<div style="text-align: justify;">Coulomb est affecté successivement à Cherbourg (1774-1776), à Besançon (1777-79) et à Rochefort (1779-1780), où il est chargé de la réparation du fort de l'île d'Aix. En collaboration avec l'arsenal de Rochefort, il fait réaliser diverses expériences sur les cordages et obtient en 1781 le prix de l'Académie des sciences sur la détermination des lois du frottement et de la roideur (raideur) des cordes, distinction qui est suivie de son élection à l'Académie.</div>
<div style="text-align: justify;">Choisi en tant qu'expert pour l'extension du port de Saint-Malo, il est nommé à la suite de son rapport intendant des eaux et fontaines de France sur la recommandation du comte d'Angiviller en 1784, puis promu en 1786 lieutenant-colonel. La Révolution ne met sa position en péril qu'à partir de 1791. Sous la Terreur, il se réfugie prudemment avec son collègue Jean-Charles de Borda dans la région de Blois, abandonnant ses biens à Paris. Il rentre dans la capitale sous le Directoire et, les quatre dernières années de sa vie, il occupe à la demande de Bonaparte le poste d'inspecteur général de l'instruction publique, sous le ministère Fourcroy.</div>
Coulomb, Charles Augustin de (1736-1806)
CALAMES ; Wikipedia
Les chercheurs souhaitant être admis comme lecteurs doivent être présentés au directeur de la bibliothèque par deux membres de l'Institut.
La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
Papier. 210 × 150 mm. Cartonnés
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 1581-1582
18e-19e siècle
Fonds de l'Institut du radium
Curie, Marie (1867-1934)
Debierne, André
Joliot-Curie, Irène (1897-1956)
Joliot-Curie, Jean Frédéric (1900-1958)
Teillac, Jean (1920-1994)
Regaud, Jean (19..-1993)
Camilleri, Jean-Pierre (1936-....)
Vincent, Bénédicte
<div style="text-align: justify;">Les archives du musée Curie sont constituées des archives de l'Institut du Radium, créé en 1909, et divisées en fonds issus du laboratoire Curie et du laboratoire Pasteur. À ces archives, s'ajoutent celles de la Fondation Curie créée en 1920. Diverses collections privées enrichissent également les archives dont un fonds privé de Claudius Regaud, directeur du laboratoire Pasteur de 1914 à 1937. Enfin, le fonds de revues de presse historiques est composé de périodiques et d'articles consacrés à Pierre et Marie Curie puis Irène et Frédéric Joliot-Curie, depuis 1903.<br /><br />
<ul>
<li><strong>Fonds du laboratoire Curie <br /></strong>Les archives du laboratoire Curie de l'Institut du Radium proviennent directement du laboratoire Curie avant la création de l'Institut Curie. Il fut dirigé successivement par Marie Curie de 1914 à 1934 ; André Debierne de 1934 à 1945 ; Irène Joliot-Curie de 1946 à 1956 ; Frédéric Joliot-Curie de 1956 à 1958 et enfin Jean Teillac de 1959 à 1970<strong><br /></strong></li>
<li><strong><strong>Fonds du laboratoire Pasteur</strong><br /></strong>Il s’agit de documents laissés en l’état et regroupés thématiquement par Claudius Regaud lui-même. Ce sont ses documents de travail lorsqu’il était directeur du pavillon Pasteur de l’Institut du Radium, de sa création en 1913 jusqu’en 1937, année de son départ à la retraite ; il fut également directeur de la Section hospitalière de la Fondation Curie (dispensaire) de sa création en 1921 jusqu’en 1937.<br />Ces documents ont été transférés du pavillon Pasteur à la Direction de l’Hôpital, 26 rue d’Ulm (Paris) à une date non définie. D’autres documents ont probablement été ajoutés ultérieurement par Jean Regaud, lors de son travail pour la biographie qu’il a écrit : Claudius Regaud, aux éditions Maloine, 1982.<br />L’ensemble de ces documents a été sauvegardé par le professeur Jean-Pierre Camilleri, directeur de l’Hôpital Curie de 1990 à 2002, pour la rédaction du livre qu’il a publié avec Jean Coursaget : Pionniers de la radiothérapie, EDP Sciences, Paris, 2005. En 2000, un repérage et un inventaire des boîtes présentes dans les bureaux de la direction de l’hôpital ont été établis par Bénédicte Vincent, auteur d’une thèse de doctorat : Naissance et développement de la pratique thérapeutique du radium en France, 1901-1914, une substance entre médecine, physique, Université Paris 7, 1999.</li>
<li><strong>Tirés à part et écrits</strong> <br />Les archives historiques du musée Curie conservent des tirés à part, articles et autres écrits (discours par exemple) de collaborateurs ayant travaillé à l'Institut du Radium, que ce soit au laboratoire Curie ou au laboratoire Pasteur. À noter que l'on y trouve ponctuellement des écrits de chercheurs extérieurs à l'Institut du Radium. Un certain nombre de document porte la dédicace manuscrite de son auteur.<br />Ces documents ont été regroupés au fil de temps et ne présentent pas un caractère exhaustif.<br /><br /></li>
</ul>
</div>
Curie, Marie (1867-1934)
Debierne, André
Joliot-Curie, Irène (1897-1956)
Joliot-Curie, Jean Frédéric (1900-1958)
Teillac, Jean (1920-1994)
Regaud, Claudius (1870-1940)
CALAMES
<div style="text-align: justify;">L'accès aux archives est ouvert à tous sur rendez-vous uniquement.<br />Pour le Fonds du Laboratoire Pasteur, certains dossiers personnels de patients ne sont pas consultables étant donné la loi de 2008 portant sur la consultation d'archives portant sur le secret médical. Ces documents sont soumis à un délai de 25 ans à compter de la date du décès ou de 120 ans à compter de la date de naissance.<br /><br />Toute publication ou reproduction est soumise à autorisation.</div>
<div style="text-align: justify;">En lien avec le fonds du Laboratoire Pasteur :<br />Les archives produites et conservées par Antoine Lacassagne, directeur du Laboratoire Pasteur de l'Institut du Radium entre 1937 et 1954 sont aujourd'hui aux archives de l'Institut Pasteur. Une partie de ce fonds concerne la Fondation Curie et l'Institut du Radium.<br />Le <a title="Fonds Lacassagne Institut Pasteur" href="https://webext.pasteur.fr/archives/lac1.html" target="_blank">fonds d'Antoine Lacassagne </a>aux archives de l'Institut Pasteur<br /><br />Raymond Latarjet, directeur de la section de Biologie de l'Institut du Radium (puis Institut Curie) de 1954 à 1977, remet en 1993 au service des archives de l'Institut Pasteur, un petit lot de documents concernant la Fondation Curie et l'Institut du Radium.<br />Le fonds de <a title="Fonds Latarjet Institut Pasteur" href="https://webext.pasteur.fr/biblio/ressources/histoire/latarjet.php" target="_blank">Raymond Latarjet aux archives de l'Institut Pasteur </a></div>
<div style="text-align: justify;">Fonds du laboratoire Curie : cotes allant jusqu'à la pièce 7812.</div>
<div style="text-align: justify;">Fonds de l'Institut Pasteur : 40 boîtes</div>
<div style="text-align: justify;">Fonds de tirés à part : AIR TAP et écrits : 95 boîtes.</div>
Archives
Tirés à part
<div style="text-align: justify;">Fonds du laboratoire Curie : AIR LC</div>
<div style="text-align: justify;">Fonds de l'Institut Pasteur : AIR LP</div>
<div style="text-align: justify;">Fonds de tirés à part et écrits : AIR TAP</div>
1909-1970
Fonds André Danzin (1919-2016)
Thompson CSF
Informatique
<div style="text-align: justify;">Élève de l'École Polytechnique (Promotion 1939).</div>
<div style="text-align: justify;">André Danzin a été président d’honneur du Forum international des sciences humaines (FISH) et auteur de nombreux ouvrages.</div>
<div style="text-align: justify;">Ancien vice-président directeur général de Thomson CSF. Il fut aussi responsable de la Compagnie internationale pour l'informatique, puis directeur de l’IRIA (actuel INRIA). Il fut aussi membre de la commission PEON (Production d'Electricité d'Origine Nucléaire), et à ce titre, a été l’un des artisans de la politique nucléaire de la France.</div>
<div style="text-align: justify;">Il fut Vice-président du Comité d’Études de la Défense Nationale. Ancien président du Comité européen de recherche et développement auprès de la Commission de Bruxelles. Également consultant auprès de l'OTAN il a été président d'honneur du programme Intergouvernemental d'information de l'UNESCO.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;">Archives de Directeur-général de la Cie Thomson-CSF:</div>
<div style="text-align: justify;">-Fonctionnement de la Compagnie Thomson-CSF de 1952 à 1971</div>
<div style="text-align: justify;">-Missions gouvernementales («Plan Calcul», etc.)</div>
Danzin, André (1919-2016)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous, partiellement soumise à autorisation du donateur.
170 boîtes
français
Archives
IX DANZIN
1956-1997
Fonds Bernard Decaux (1899-1981)
Radioélectricité
Temps -- Mesure
<div style="text-align: justify;"><strong>Notice biographique :</strong><br />Fils d’un docteur en médecine, Bernard Decaux naît à Lisieux le 6 novembre 1899. C’est dans cette ville qu’il commence ses études et où il se fait déjà remarquer. Rapidement, il rejoint le collège Louis-le-Grand avant de préparer son baccalauréat au lycée de Caen. A côté de cela, il s’initie à la science grâce à son père et son grand-père, mais également avec ses amis. Pour exemple, en 1911, à l’âge de 12 ans, il aurait d’après ses dires construit un aéroplane avec un de ses proches, Henri Foussard. En 1913, il apprend le morse en déchiffrant des quantités de bandes de télégrammes abandonnées par un bureau de poste proche de la plage où il passe ses vacances.</div>
<div style="text-align: justify;">Une fois la Première guerre mondiale achevée, le jeune officier a décidé de reprendre ses études et a tenté le concours d’entrée à l’École polytechnique. Il le réussit, faisant alors partie de la promotion 1920S, regroupant les élèves ayant pris part à la Grande Guerre. Malgré l’obtention d’une 70e place honorable à l’entrée, il suit une scolarité moyenne et ne sort que 217e sur 234 élèves en 1922. Le 15 octobre 1922, il est également promu lieutenant. Il entre alors à l’École Supérieure d’Électricité où il obtient le diplôme d’ingénieur l’année suivante. A l’issue de cette formation il se marie avec Geneviève Béra le 18 juillet 1923.</div>
<div style="text-align: justify;">Après quelques mois passés à la compagnie française Thomson-Houston, il entre à l’Établissement central du Matériel de la Radiotélégraphie militaire. Dès 1924, il y est initié à la mesure de fréquence et de temps par Raymond Jouaust. Sa carrière professionnelle, c’est aux côtés du général Ferrié qu’il la mène dans un premier temps, et plus particulièrement au Laboratoire national de radioélectricité fondé en 1926. Il y crée alors le premier service de mesures de fréquences absolues en France en 1928. Au cours des quarante années suivantes, il est parvenu à améliorer la précision de ces mesures qui passent de l’ordre du dix-millième à celui du millionième de millionième. Pour cela il utilise des horloges à quartz puis, dès leur invention au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, d’horloges atomiques. En 1934, il entre au Comité national français de radioélectricité scientifique.</div>
<div style="text-align: justify;">Au cours sa carrière, le physicien a principalement étudié la mesure des fréquences du temps. Il a également rapidement partagé ses connaissances en devenant professeur à l'École nationale supérieure des télécommunications puis à l’Ecole supérieure d’électricité en 1931. Il est durement marqué par la Seconde Guerre mondiale. Le 6 juin 1944, sa maison est détruite et, le lendemain, son père est tué par les bombes américaines.</div>
<div style="text-align: justify;">Il prend sa retraite et quitte ses fonctions d’ingénieur en chef des télécommunications en 1965. A côté de cela, il a exercé les fonctions de conseiller scientifique du Centre national d’études des télécommunications, de conseiller technique du Bureau international de l'heure, président d’honneur de l’Union radioscientifique internationale voire même de consultant à l’UNESCO. Le 7 février 1966, il est élu à l’Académie des Sciences dans la section Géographie et Navigation. Il a également été président de la Société chronométrique de France, du Comité national français de radioélectricité et de la Société française des électroniciens et des radioélectriciens.</div>
<div style="text-align: justify;">Il décède le 8 février 1981 à Issy-les-Moulineaux.</div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/fr/decaux-bernard-x1920s" target="_blank">Plus d'informations</a></div>
<div style="text-align: justify;"><br /><strong>Contenu du fonds :</strong><br />Ce fonds comporte les archives scientifiques et technique de Bernard Decaux, ainsi que des archives de Gustave Ferrié et Raymond Jouaust.</div>
Decaux, Bernard (1899-1981)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a>
Consultation sur rendez-vous
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/507" target="_blank">Fonds Gustave Ferrié</a>
35 boîtes
français
Archives
IX BD
1913-1987
Notes de Poisson, Laplace, Delambre, Oersted
<div style="text-align: justify;">Jean-Baptiste Joseph Delambre, né à Amiens le 19 septembre 1749 et mort à Paris le 19 août 1822, est un astronome et mathématicien français.<br />Pierre-Simon de Laplace, né Pierre-Simon Laplace, comte Laplace puis 1er marquis de Laplace, né le 23 mars 1749 à Beaumont-en-Auge et mort le 5 mars 1827 à Paris, est un mathématicien, astronome, physicien et homme politique français.<br />Anders Sandøe Ørsted (21 décembre 1778 - 1er mai 1860) est un juriste et homme d'État danois. Il a été Premier ministre du Danemark entre 1853 et 1854, en tant que leader du Cabinet Ørsted.<br />Siméon Denis Poisson (21 juin 1781 à Pithiviers - 25 avril 1840 à Sceaux) est un mathématicien, géomètre et physicien français.<br /><br /></div>
Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)
Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827)
Orsted, Anders-Sandoe (1778-1860)
Poisson, Siméon Denis (1781-1840)
CALAMES ; Wikipedia
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La publication de documents inédits est soumise à l'autorisation de la Commission des bibliothèques et archives de l'Institut de France.
Notes incluses dans les <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers de Joseph Bertrand</a>
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2033
18e-19e siècle
Cahiers de cours ayant appartenu à Jean-Marie-Constant Duhamel et manuscrits physiques
<div style="text-align: justify;">Jean Marie Duhamel, dont le père est au bagne durant tout l'enfance, fait ses études secondaires au lycée de Rennes. Il part ensuite en 1814 étudier à Paris à l'École polytechnique, cependant l'ensemble des élèves est licencié en 1816. Il s'inscrit alors à la faculté de droit de Rennes, mais en est exclu pour ses opinions libérales. Il retourne alors à Paris en 1819 et se voue à l'enseignement. Il enseigne chez M. Berthier et aux institutions Massin et Mayer, et parallèlement obtient le baccalauréat ès sciences et les licences ès sciences mathématiques et physiques à la faculté des sciences de Paris. Le 26 décembre 1826 il est nommé agrégé pour les sciences au lycée Louis-le-Grand, puis chargé de l'enseignement des mathématiques en seconde le 26 septembre 1827. Il quitte cet emploi le 30 juin 1829 pour ouvrir, rue de Vaugirard, une école préparatoire pour l'admission aux écoles polytechnique, militaire et de marine. En 1835 celle-ci est incorporée au sein du collège Sainte-Barbe et Duhamel en restera le directeur des études jusqu'en 1837. En 1834 il obtient le doctorat ès sciences devant la faculté des sciences de Paris, il a alors 37 ans, et l'année suivante on lui confie la suppléance de Francœur à la chaire d'algèbre supérieure de la faculté des sciences de Paris, charge qu'il conserve jusqu'en 1840. Il est ensuite en 1841 chargé de conférences de mécanique et calcul différentiel à l’École normale puis y est nommé maitre de conférences de calcul différentiel en remplacement d'Abélard Lévy. Il quitte ces fonctions en 1849 (remplacé par Victor Puiseux), pour occuper la chaire d'algèbre supérieure et géodésie à la faculté des sciences en remplacement de Francœur, admis à la retraite.</div>
<div style="text-align: justify;">Parallèlement à son enseignement dans les établissements du second degré puis à l’École normale et à la faculté des sciences, Duhamel enseigne à l’École polytechnique durant près de 40 ans. En 1830 il est chargé de remplacer provisoirement Coriolis pour les répétitions d'analyse et mécanique (auprès de Mathieu et Navier), puis est nommé répétiteur de géodésie, machines et arithmétique sociale l'année suivante (en remplacement de Savary nommé professeur). En novembre 1836 il succède à Navier, décédé, comme professeur d'analyse et de mécanique (Le Verrier le remplace comme répétiteur). En 1840 il est, après trois échecs en 1836, élu membre de l'Académie des sciences, en remplacement de Poisson dans la section de physique (il en sera le président pendant l'année 1862). Cette même année il prend la place d'examinateur permanent laissée vacante par le décès de Poisson (Liouville lui succède comme professeur). À la suite du décès de Coriolis, directeur des études, en septembre 1843, Duhamel lui succède en 1844. Pour remplacer Duhamel dans ses fonctions d'examinateur l'Académie et le conseil de perfectionnement présente un seul candidat, Lamé, mais le ministre refuse de le nommer et maintient provisoirement Duhamel dans ses fonctions d'examinateur. Les problèmes d'impartialité que pose alors ce cumul de deux fonctions incompatibles selon le règlement de l'école entraine un mouvement de contestation des élèves qui conduit au licenciement de la promotion et à la réorganisation du conseil de perfectionnement. Celui-ci, dorénavant seul habilité à proposer le classement des candidatures aux fonctions vacantes, propose Lamé pour le poste d'examinateur, proposition cette fois acceptée par le ministre. Duhamel quitte ses fonctions de directeur des études en janvier 1851, il y est remplacé par Bomart. Deux mois plus tard il remplace comme professeur d'analyse Liouville, contraint de démissionner en raison d'une nouvelle loi restreignant les cumuls. Il y professe selon un « style classique », se permettant cependant des pointes contre « des gens qui se croient géomètres ». En 1869 il prend sa retraite et est remplacé dans ses deux chaires, à la faculté des sciences et à l’École polytechnique, par Charles Hermite.</div>
<br />Il meurt à Paris le 29 avril 1872.
Duhamel, Constant (1797-1872)
CALAMES ; Wikipedia
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Les manuscrits physiques sont inclus dans le <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">fonds Joseph Bertrand</a>
13 liasses
français
Manuscrits
Manuscrits de la Bibliothèque de l'Institut de France. Ms 2034-2036, 2045
19e siècle
Papiers de Pierre-Louis Dulong (1785-1838)
<div style="text-align: justify;">Pierre-Louis Dulong (1785-1838), secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences.<br /><br /><strong>Contenu :</strong> <br />
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<li><span class="title" title="« Mémoire sur la chaleur animale, lu à l'Académie le 2 décembre 1822 »">« Mémoire sur la chaleur animale, lu à l'Académie le 2 décembre 1822 »</span></li>
<li><span class="title" title="« Exposé des recherches faites par ordre de l'Académie royale des Sciences pour déterminer les forces élastiques de la vapeur d'eau à de hautes températures », signé : de Prony, Girard, Dulong">« Exposé des recherches faites par ordre de l'Académie royale des Sciences pour déterminer les forces élastiques de la vapeur d'eau à de hautes températures », signé : de Prony, Girard, Dulong</span></li>
<li><span class="title" title="Notes sur les forces élastiques de la vapeur d'eau à de hautes températures">Notes sur les forces élastiques de la vapeur d'eau à de hautes températures</span></li>
<li><span class="title" title="Rapport... sur les moyens à employer pour prévenir la falsification... des papiers timbrés ; signé : Thénard, Gay-Lussac, Chaptal, Serullas, Dulong, d'Arcet, E. Chevreul">Rapport... sur les moyens à employer pour prévenir la falsification... des papiers timbrés ; signé : Thénard, Gay-Lussac, Chaptal, Serullas, Dulong, d'Arcet, E. Chevreul</span></li>
<li><span class="title" title="Mémoires de Jules Renaux et de Jean-Antoine-François Ozanam sur le conditionnement des soies, avec lettre d'envoi du ministre du Commerce (22 mars 1837)">Mémoires de Jules Renaux et de Jean-Antoine-François Ozanam sur le conditionnement des soies, avec lettre d'envoi du ministre du Commerce (22 mars 1837)</span></li>
<li><span class="title" title="« Méchanique analytique ; Biot »">« Méchanique analytique ; Biot »</span></li>
<li><span class="title" title="Brouillon de lettre au ministre sur le Concours général de 1826">Brouillon de lettre au ministre sur le Concours général de 1826</span></li>
<li><span class="title" title="Cinq rapports présentés aux séances de l'Académie des Sciences, de la main de H. Cassini, Chaptal, Chevreul, Dutrochet et Geoffroy-Saint-Hilaire">Cinq rapports présentés aux séances de l'Académie des Sciences, de la main de H. Cassini, Chaptal, Chevreul, Dutrochet et Geoffroy-Saint-Hilaire</span></li>
<li><span class="title" title="Correspondance">Correspondance</span></li>
<li><span class="title" title="Correspondance entre Berzélius et P.-L. Dulong">Correspondance entre Berzélius et P.-L. Dulong</span></li>
</ul>
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Dulong, Pierre-Louis (1785-1838)
<a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/IF2C10132" title="Calames" target="_blank">CALAMES</a>
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Papier. 330 × 230 mm. Brochés.
français
Archives
Manuscrits
Ms 2220-2221