Fonds Pierre Henri Hugoniot (1851-1887)
Propagation du mouvement dans les gaz
Mécanique des fluides
<div style="text-align: justify;">Élève de l'École Polytechnique (Promotion 1870).</div>
<div style="text-align: justify;">Pierre-Henri Hugoniot, né le 5 juin 1851 à Allenjoie (Doubs) et mort en 1887 à Nantes, est un inventeur du pays de Montbéliard (Franche-Comté), autodidacte, licencié à 18 ans, féru de mathématiques et de physique sur la mécanique des fluides et particulièrement sur les problématiques liées à l'onde de choc.</div>
<div style="text-align: justify;">Versé dans l’artillerie de marine à sa sortie de l'École polytechnique en 1872, Hugoniot devint Professeur de mécanique et de balistique à l'École d'artillerie de Lorient (1879-1882) puis directeur adjoint du Laboratoire central de l'artillerie de marine (1882-1884). Il fut promu capitaine en janvier 1884, et en avril était nommé professeur assistant de mécanique à l'École polytechnique. Il effectua avec son collègue Hippolyte Sebert (1839-1930) des recherches sur les détentes gazeuses qui accompagnent la détonation d'un canon.</div>
<div style="text-align: justify;">On lui doit la théorie basée sur la conservation de la masse, de la quantité de mouvement et de l'énergie, qui permettra la réalisation et l'amélioration des études des écoulements de fluides (en aéronautique, par exemple). L'équation d'Hugoniot et les relations de Rankine-Hugoniot ont été ainsi dénommées en son honneur.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Contenu du fonds</strong> : correspondance (1883-1886), études techniques et scientifiques (propagation du mouvement dans les gaz)</div>
Hugoniot, Pierre Henri (1851-1887)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
1 boîte
français
Archives
IX POUDRES ET SALPÊTRES
1883-1886
Fonds Théodore Huet
Prony, Gaspard-Clair-François-Marie Riche de (1755-1839)
Cauchy, Augustin-Louis (1789-1857)
Calcul infinitésimal
Mécanique
Hydrostatique
Calcul différentiel
Calcul intégral
Équations différentielles de 1er ordre
Élève de l'École Polytechnique (Promotion 1826). <br /><br /><strong>Contenu</strong> : <br />Notes prises par Théodore Huet aux cours de statique et mécanique de Cauchy de 1ère année (1826-1827), au cours d'application géométrique du calcul infinitésimal, au cours de statique et mécanique, d'hydrostatique, notes sur le choc des corps d'après la mécanique de Prony; aux cours d'analyse de 2ème année (1827-1828), au cours d'application du calcul différentiel à la géométrie, au cours de calcul intégral, au cours d'application de l'analyse à la géométrie (1827-1828). Contient également des notes sur les solutions particulières des équations différentielles de 1er ordre d'après Poisson.<br /><br /><br />
Huet, Théodore (1806-18..)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a>
Consultation sur rendez-vous
2 carnets
français
Archives
III 3B (1826-1828)
1826-1828
Brillouin, Marcel. Première réunion Solvay
Physique moléculaire
Théorie des quanta
Théorie du rayonnement
Propriétés thermiques de la matière
Théorie cinétique
<div style="text-align: justify;">Le volume que conserve le Collège est l'un des 50 exemplaires ronéotypés et distribués aux participants du premier congrès Solvay de physique, en 1911, auquel participaient aussi Einstein, Planck, Poincaré, et d'autres grands noms de la physique. Il s'agit de l'exemplaire remis au Professeur Marcel Brillouin, qui l'a annoté. Toutes les communications faites à ce congrès sont à l'origine de la théorie des quanta, sur laquelle Marcel Brillouin a été le premier à travailler car la France favorisait à l'époque la physique expérimentale.<br />Le volume est numérisé et consultable en ligne.</div>
Brillouin, Marcel (1854-1948)
<a href="https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_000BRL" target="_blank">Notice de description du fonds</a> sur Salamandre, la bibliothèque patrimoniale numérique du Collège de France.
Un volume dactylographié relié
Français
Allemand
Archives
BRL
1911
Fonds Jacques Prentki (1920-2009)
Physique théorique des particules élémentaires
<div style="text-align: justify;">Né en 1920 à Lyon, il part vivre à Varsovie avec sa mère. En 1947, il s’installe à Paris pour travailler dans le cadre du CNRS, d’abord à l’Institut Henri Poincaré et, ensuite, à l’École polytechnique. Il rencontre ainsi des physiciens qui resteront des collègues et des amis pour toujours : Philippe Meyer, Anatole Abragam, Bernard d’Espagnat. Ils fréquentent ensemble le séminaire Proca, l’un des rares endroits où on peut alors apprendre la physique quantique moderne. <br />En 1955, Jacques Prentki quitte Paris pour aller travailler dans la division d’études théoriques au CERN, à Genève, un an après sa fondation. Il est le deuxième théoricien à entrer dans l’organisation après d’Espagnat. La division se développe rapidement avec le recrutement de plusieurs excellents théoriciens (Daniele Amati, André Martin, Rolf Hagedorn, Léon Van Hove). Jacques Prentki devient son directeur de 1967 à 1970, puis une deuxième fois de 1975 à 1982. La décennie 1965-1975 est aussi une période remarquable pour la physique des hautes énergies : elle culmine avec la construction (grâce aussi aux travaux expérimentaux et théoriques du CERN) de ce que l’on appelle le « modèle standard des particules élémentaires » et qui est, encore aujourd’hui, la théorie de référence des interactions fondamentales.<br />Pendant cette période très intense de sa vie professionnelle, Jacques Prentki est élu professeur au Collège de France où il occupe, à partir de 1964, la chaire de Physique théorique des particules élémentaires, qu’il quittera en 1983 pour se consacrer complètement au CERN. Les cours de Jacques Prentki restent étroitement liés aux expériences qui ont lieu alors auprès des différents accélérateurs partout dans le monde. Jacques Prentki a fait plusieurs contributions importantes à la physique des interactions fondamentales, d’abord en physique nucléaire et, ensuite, surtout dans la physique des interactions faibles, le sujet préféré de ses cours au Collège. <br />Il décède le 29 novembre 2009.<br /><br />Le fonds consiste en cours de Jacques Prentki, pris en note par son élève Louis Jauneau, de 1966 à 1976. Le fonds a été numérisé en 2015 grâce au soutien du CERN.</div>
Prentki, Jacques (1920-2009)
Jauneau, Louis
Extraits de la <a href="http://journals.openedition.org/lettre-cdf/939" target="_blank">notice </a>Gabriele Veneziano publiée dans <em>La Lettre du Collège de Franc</em>e ; <a href="https://salamandre.college-de-france.fr/ead.html?id=FR075CDF_00CDF0037" target="_blank">notice de présentation du fonds </a>sur Salamandre, la bibliothèque patrimoniale numérique du Collège de France.
<div style="text-align: justify;">Son dossier personnel est conservé dans les archives des professeurs du Collège de France : 16 CDF 344</div>
11 liasses
Français
Archives
37 CDF 1-11
1966-1976
Fonds Claudine Hermann (née en 1945)
Physique des solides
Pompage optique
<div style="text-align: justify;">Claudine Hermann, née en 1945 à Paris, est une physicienne française et professeur émérite à l'École polytechnique.</div>
<div style="text-align: justify;">Elle est la première femme nommée à un poste professoral dans cette école, en 1992. Elle est présidente d'honneur de l'association Femmes & Sciences qu'elle a co-fondé en 2000 et présidente de la Plateforme Européenne des femmes scientifiques (European Platform of Women Scientists EPWS) depuis septembre 2017.</div>
<div style="text-align: justify;">Ancienne élève de l'École normale supérieure de jeunes filles (S1965), agrégée de physique (1969), elle soutient en 1976 une thèse de sciences intitulée <em>Pompage optique dans l'antimoniure de gallium : détection optique de la résonance électronique</em>, à l'université Paris VI et obtient le titre de docteur d'État ès sciences. Spécialiste de physique des solides, ses travaux ont porté sur le pompage optique dans les semi-conducteurs, la photo-émission d'électrons polarisés, et l'optique en champ proche. Elle est assistante à l'École normale supérieure, avant d'être recrutée comme maître de conférences à l'École polytechnique (1980), où elle est nommée professeur en 1992. De 1980 à 2005, elle est directrice-adjointe du Laboratoire de physique de la matière condensée (LPMC UMR 7643). Elle devient professeure émérite en 2005.</div>
<div style="text-align: justify;"> <br />Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;">Enseignement, recherche, publications, dossier "femmes et science"</div>
Hermann, Claudine (née en 1945)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Partiellement communicable. Consultation sur rendez-vous
9 boîtes
français
Archives
IX HERMANN
1969-2005
Fonds Jean-Henri Hassenfratz (1755-1827)
<div style="text-align: justify;">Jean Henri Hassenfratz (né le 20 décembre 1755 à Paris et mort le 26 février 1827 (à 71 ans) dans cette même ville), personnalité montagnarde pendant la Révolution française, fut le premier professeur de physique de l’École polytechnique et l'un des premiers inspecteurs des mines.</div>
<div style="text-align: justify;">Autodidacte (il fut d'abord charpentier), Jean-Henri Hassenfratz est un jeune homme brillant qui cherche très tôt à se rapprocher de personnages importants et instruits. Grâce à Serent, il participe aux manœuvres militaires de Saint-Omer fin 1779, ce qui lui vaut de rencontrer Monge, dont il suit les cours en 1780-81. En outre, grâce à Champigny, il fait la connaissance de Sylvestre-François Lacroix, alors âgé de 15 ans et dont il deviendra l'ami intime. Il travaille comme géographe au régiment des Dragons de la Reine (1781). Il fait aussi la connaissance de Balthazar Sage, ce qui lui permet d'être membre de la première promotion des élèves de l’École des mines. Grâce à l'appui de Fourcroy et Mauduyt, il est nommé correspondant de la Société royale de médecine (1783). C'est ainsi qu'il parvient à se faire nommer sous-inspecteur des mines le 1er janvier 1785.</div>
<div style="text-align: justify;">Il prend ensuite contact avec Antoine Lavoisier, qui présente la candidature de Jean-Henri à l'Académie des sciences dès 1786. En 1786-87, il travaille chez Lavoisier sur le bleu de Prusse, puis il participe à la controverse sur le phlogistique et publie largement jusqu'en 1792 dans les <em>Annales de chimie</em>, dont il est l'un des huit fondateurs.</div>
<div style="text-align: justify;">Lorsque la Révolution éclate, il s'enthousiasme pour les idées nouvelles et s'engage à fond dans le combat politique. En janvier 1792, il est membre de la société patriotique du Luxembourg, créée par Jean-Nicolas Pache, avec Gaspard Monge.</div>
<div style="text-align: justify;">Il devient membre de la Commune de Paris, le 10 août 1792. Le ministre de la Guerre Jean Nicolas Pache le nomme directeur de l'administration du matériel au ministère de la Guerre.</div>
<div style="text-align: justify;">Le 31 mai 1793, c'est Hassenfratz qui demande la tête des girondins. Cet activisme du 31 mai 1793 lui sera reproché tout le reste de sa carrière. Ainsi, malgré le soutien de Prieur de la Côte-d'Or et de Gaspard Monge, il sera exilé en province pendant l'été 1796.</div>
<div style="text-align: justify;">Il échappe aux poursuites après le 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Vers la même époque, il reçoit le titre d'inspecteur des mines.</div>
<div style="text-align: justify;">On le voit à la tête du faubourg Saint-Marceau lors de l’Insurrection du 1er prairial an III (20 mai 1795). Il obtient sa libération grâce à la loi votée par la Convention à sa séparation (1795).</div>
<div style="text-align: justify;">Assagi, Hassenfratz reparaît le 4 brumaire an III (25 octobre 1795) mais se consacre désormais à l’enseignement de la physique et de la chimie : il devient professeur à l'École des mines en 1795 et instituteur de physique générale à École centrale des travaux publics par arrêté du 5 frimaire de l'an III.</div>
<div style="text-align: justify;">Lors de la réorganisation du corps des Ingénieurs des mines par Napoléon, il reçoit le grade d'ingénieur divisionnaire en 1810, grade qu'il conservera jusqu'à sa retraite en 1822.</div>
<div style="text-align: justify;">Il enseigne la Physique générale à Polytechnique jusqu’au retour des Bourbons, avec un cours dont le nombre de séances fut progressivement réduit à partir de 1808. Il y enseigne aussi la Physique céleste, les Éléments de machines, les Travaux des mines, les Fortifications. Aucun de ces cours n'eut un grand succès auprès des élèves. Il est invité à donner sa démission en 1814, est nommé professeur émérite avec appointements, mais en 1815 ce titre et cette pension lui sont retirés.</div>
<div style="text-align: justify;">À l'École des mines de Paris, transférée à Moûtiers de 1802 à 1815, Hassenfratz est l'un des trois professeurs. Hassenfratz séjournait à Moûtiers de novembre à avril. Il y organisait notamment des travaux pratiques de chimie. C'est encore là qu'il rédigea son traité majeur : <em>La Sidérotechnie, ou l'art de traiter les minerais de fer</em>...</div>
<div style="text-align: justify;">Il exerce peu d'activités dans l'inspection des mines. Il conserve son grade et ses émoluments d'inspecteur divisionnaire des mines jusqu'en octobre 1822.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Contenu :</strong></div>
<div style="text-align: justify;"><br />Un manuscrit de 274 pages.</div>
<div style="text-align: justify;">Notes de voyage et copies manuscrites des lettres qu’Hassenfratz envoyaient à ses correspondants. Il porte sur les années 1783-1784 et nous permettent de suivre le voyage d’étude effectué par Hassenfratz dans l’Allemagne et l’Europe centrale.</div>
Hassenfratz, Jean-Henri (1755-1827)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
1 carnet
français
Manuscrits
IX HASSENFRATZ
1783-1784
Fonds Maurice Guéron (né en 1935)
<div style="text-align: justify;">Né en 1935, élève (Promotion 1954), chercheur et enseignant de l'École Polytechnique.</div>
<div style="text-align: justify;">Contenu : Enseignement, recherche, direction de la recherche: dossiers de correspondances, publications, participation à des colloques, administration, etc.</div>
Guéron, Maurice (né en 1935)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a>
Consultation sur rendez-vous
20 mètres linéaires
français
Archives
IX GUERON
1958-2000
Fonds Emmanuel Grison
Commissariat à l'énergie atomique
SABIX
<div style="text-align: justify;">Emmanuel Grison avait choisi la chimie comme spécialité ; il est donc sorti de l’École polytechnique dans le corps de Poudres. Il se spécialise dans la cristallographie et participe à la création de l’Association française de cristallographie et assistera au premier Congrès international de cristallographie en 1948 à Harvard.</div>
<div style="text-align: justify;">À partir de 1954, la carrière d’Emmanuel Grison se déroule entre le CEA et l’École polytechnique où il est revenu par passion de l’enseignement. Maître de conférence en 1962 il est professeur de chimie de 1964 à 1969 et membre du conseil de perfectionnement. Il participera aux nombreuses discussions relatives à la réforme des programmes et de la pédagogie, à l’assouplissement de la scolarité par l’introduction des options, au développement des laboratoires de recherche - discussions accélérées par la décision du déménagement de l’École à Palaiseau. Il a également assisté aux répercutions des événements de mai 1968 à l’École polytechnique, à propos desquelles il a livré son témoignage dans le <a href="http://journals.openedition.org/sabix/932" title="SABIX" target="_blank">bulletin de la SABIX n°46</a>.</div>
<div style="text-align: justify;">Au CEA il est chargé à partir de 1954 de créer et développer un service de Radiométallurgie et entre 1959 et 64 il est chef du département du Plutonium, puis directeur de la Division de Métallurgie et d’étude des Combustibles nucléaires (1970) et enfin directeur du Centre d’études nucléaires de Saclay (1975).</div>
<div style="text-align: justify;">A l’X Grison est rappelé comme Directeur de l’Enseignement et de la Recherche de 1978 à 1984. Il a notamment œuvré pour l’évolution du statut des enseignants et la diversification des enseignements. Après son départ en retraite (1984) Emmanuel Grison se plonge dans l’étude de l’histoire des sciences, plus précisément en lien avec la chimie et les débuts de l’histoire de l’Ecole polytechnique et publie notamment une biographie du premier professeur de physique de l’Ecole, Hassenfratz. Il livre de nombreux articles pour le Bulletin de la SABIX (Société des Amis de la Bibliothèque), association dont il est fondateur et le premier président. <br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;">Archives scientifiques (recherche, enseignement), archives de direction (Ecole polytechnique, CEA), SABIX</div>
Grison, Emmanuel (1919-2015)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; <a href="https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/fr/emmanuel-grison-x1937-1919-2015" target="_blank">Exposition de l'École Polytechnique</a>
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62 boîtes
français
Archives
IX GRI
1913-2004
Fonds Gay-Lussac (1778-1850)
<div style="text-align: justify;">Louis Joseph Gay-Lussac, né à Saint-Léonard-de-Noblat le 6 décembre 1778 et mort à Paris le 9 mai 1850, est un chimiste et physicien français, connu pour ses études sur les propriétés des gaz.</div>
<div style="text-align: justify;">Ces travaux méticuleux en physique et chimie pneumatique, dans la continuité de Lavoisier et dans le respect de l'école newtonienne d'Arcueil, ont ouvert une voie paradoxale, mais assurée, aux notions fondamentales de la chimie atomique, à commencer par le nombre d'Avogadro et la molarité.<br />Louis Joseph Gay-Lussac a pour premier professeur l'abbé Bourleix. En octobre 1797, il est reçu à l'examen d'admission de l'École polytechnique (ouverte trois ans plus tôt) et y fait sa rentrée le 27 décembre suivant, à l'âge de 19 ans. Il a pour professeur de chimie Fourcroy et Vauquelin en première année, puis en deuxième année Chaptal, et en troisième année Guyton de Morveau et Berthollet pour le cours de perfectionnement. C'est durant cette troisième année, destinée à une minorité d'élèves et où il est choisi comme chef de brigade suppléant, qu'il travaille auprès de Berthollet sur le traitement du lin par le chlore. Au terme de la deuxième année il est choisi pour entrer au service des ponts et chaussées. Il rentre à l’École des ponts et chaussées fin novembre 1800. Il en suit les cours plus ou moins assidument durant les trois années suivantes tout en devenant assistant de Berthollet dans son laboratoire privé à Arcueil.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Au terme de ses études en novembre 1803, il continue à être rémunéré comme aide de laboratoire à l'École polytechnique, puis y est nommé répétiteur de chimie auprès de Antoine-François Fourcroy le 23 septembre 1804. À la suite de ses travaux sur la dilatation des gaz et sur le magnétisme avec Humboldt, il est nommé membre du Bureau consultatif des arts et manufactures le 7 février 1806. Il est élu le 8 décembre de la même année à la première classe de l'Institut national, dans la section de physique, en remplacement de Mathurin Jacques Brisson. À l'École polytechnique, il obtient en 1809 le titre de professeur de chimie-pratique puis est nommé à l'âge de 32 ans, à la suite du décès de Fourcroy, instituteur de chimie le 1er janvier 1810. Le 15 juillet 1818 il est nommé membre du comité consultatif de la direction générale des poudres et salpêtres. Il devient membre du conseil de perfectionnement du Conservatoire national des arts et métiers en 1819. Il accepte en 1829, à la suite de Vauquelin, la charge d'essayeur du bureau de garantie de la Monnaie. Il se démit en 1848 de ces fonctions en faveur de son fils aîné Jules.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;">Peu avant de prendre la succession de Fourcroy à l'École Polytechnique, Gay-Lussac est nommé le 11 mai 1809 le premier titulaire de la chaire de physique de la nouvelle faculté des sciences de Paris. Dulong succède en 1832 à Gay-Lussac à la chaire de physique de la faculté, lorsque celui-ci est nommé à la chaire de chimie organique et chimie minérale du Muséum d'histoire naturelle. Il donne sa première leçon au Muséum le 2 avril 1833 et s'installe alors dans un des logements du Muséum. En 1840, Gay-Lussac quitte ses fonctions à l’École polytechnique, où il est remplacé par son ami Théophile-Jules Pelouze. Il devient professeur à l'École d'application des tabacs. Il quitte le Muséum et l’École d'application des tabacs en 1848.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;">-Manuscrits scientifiques: carnets de laboratoire, notes d’expériences, etc.</div>
<div style="text-align: justify;">-Correspondance scientifique et administrative (gestion de la manufacture de Saint-Gobain, etc.)</div>
<div style="text-align: justify;">-Ouvrages imprimés annotés</div>
Gay-Lussac, Louis-Joseph (1778-1850)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
Informations complémentaires dans le <a href="http://journals.openedition.org/sabix/1038" target="_blank">Bulletin n° 50</a>
26 boîtes
français
Archives
Ouvrages imprimés
IX GL
1800-1860
Fonds Charles de Freycinet (1828-1923)
<div style="text-align: justify;">Louis Charles de Saulces de Freycinet, né à Foix (Ariège) le 14 novembre 1828 et mort à Paris le 14 mai 1923, est un homme d'État et ingénieur français.</div>
<div style="text-align: justify;">Charles de Freycinet est le fils de Casimir Frédéric de Saulces de Freycinet, directeur des impôts indirects à Montauban, originaire d'une famille protestante du Dauphiné, et d'Anne Nancy Malet. L'un de ses oncles, Louis Claude de Freycinet a été officier de marine, géographe et membre de l'Académie des sciences.</div>
<div style="text-align: justify;">Il étudie à l'École polytechnique (Promotion 1846). Il est remarqué pendant la Révolution de 1848 en participant, au nom des étudiants parisiens, aux conseils du Gouvernement Provisoire, et reçoit les éloges de Lamartine. Il sort de l'École polytechnique classé 6e sur 122 élèves et choisit d'entrer dans les services de l'État dans le Corps des mines. Il débute en 1852 sa carrière professionnelle dans l'administration des Travaux Publics à Mont-de-Marsan et la poursuit à Chartres puis à Bordeaux. Il est chef de l’exploitation de la Compagnie des chemins de fer du Midi jusqu'en 1862. De décembre 1862 jusqu'à 1868, à la demande du ministre des Travaux publics, il conduit une mission d'étude, d'abord en Angleterre en 1863, puis jusqu'en 1868 dans le reste de l'Europe, sur la prévention des risques industriels et l'amélioration de la protection des travailleurs. Le résultat de ces études est publié en 1869 sous le titre <em>Traité d'assainissement industriel</em>. S'étant à cette occasion particulièrement intéressé à la réforme administrative, il est nommé, par Émile Ollivier, membre de la commission de décentralisation, présidée par Odilon Barrot et dont fait également partie Maxime Du Camp.</div>
<div style="text-align: justify;">Il devient collaborateur de Gambetta comme délégué à la guerre dans le gouvernement de la Défense nationale en 1870–1871, durant la Guerre franco-allemande de 1870. Il est promu officier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur en 1870.</div>
<div style="text-align: justify;">Il devient sénateur de la Seine en 1876, mandat qu'il conserve jusqu’en 1920.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est ministre des Travaux publics (1877–1879) dans le gouvernement présidé par Jules Dufaure, où son nom est attaché à la multiplication de lignes de chemin de fer comme projet d'aménagement du territoire, souvent de rentabilité médiocre (plan Freycinet), dans le but de désenclaver les régions mal desservies. Il contribue également à la modernisation des voies fluviales, notamment, par l'établissement d'une norme pour la taille des écluses, connue depuis sous le nom de gabarit Freycinet. En 1878, Charles de Freycinet, ministre des travaux publics, déposa à la Chambre des députés un projet de loi relatif à la reconstruction du pavillon central des Tuileries, à l'affectation de ce bâtiment à un musée de l'art moderne et à l'établissement d'un jardin dans la cour du Carrousel.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est ensuite à plusieurs reprises président du Conseil après avoir été appelé pour la première fois par Jules Grévy, cumulant cette fonction avec celle de ministre des Affaires étrangères en 1879-1880, puis en 1885-1886. Il soutient Jules Ferry dans ses projets de laïcisation et d'instruction obligatoire. Il est candidat à l'élection présidentielle de 1885, sans succès.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1886, il fait expulser les prétendants au trône de France, puis il est battu par Sadi Carnot aux élections à la présidence de la République de 1887. Premier civil à devenir ministre de la Guerre en 1889-1890, il ramène le service militaire à trois ans (au lieu de cinq), crée l’état-major général et modernise l’équipement militaire en faisant adopter par l’armée le fusil Lebel et le Canon de 75 mm modèle 1897.</div>
<div style="text-align: justify;">Accusé d’avoir voulu étouffer le Scandale de Panama, il est éloigné du pouvoir, mais retrouve le ministère de la Guerre dans le cabinet Charles Dupuy où, soucieux de défendre l’honneur de l’armée, il se montre ardemment anti-dreyfusard. Président de la Commission des forces armées au Sénat, il est encore ministre d’État dans le Gouvernement Aristide Briand (5) en 1915-1916.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est élu membre libre de l'Académie des sciences en 1882 et membre de l'Académie française en 1890.</div>
<div style="text-align: justify;"><br />Contenu :</div>
<div style="text-align: justify;"> Manuscrits et imprimés, dont de nombreuses coupures de presse :</div>
<div style="text-align: justify;">-Elève</div>
<div style="text-align: justify;">-Guerre 1914-1918 (articles de presse, cartographie)</div>
<div style="text-align: justify;">-L’œuvre du «grand commis de l’Etat» (travaux publics, chemins de fer, armement)</div>
<div style="text-align: justify;">-Vie politique (Sénat; Assemblée Nationale; Colonies: Madagascar et Indochine, etc.)</div>
<div style="text-align: justify;">-Œuvre scientifique, économique (dont manuscrits d’ouvrages inédits) et juridique</div>
Freycinet, Charles de (1828-1923)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
Consultation sur rendez-vous
Informations complémentaires dans le <a href="http://journals.openedition.org/sabix/581" target="_blank">Bulletin SABIX no 7</a>
29 boîtes
français
Archives
IX FR
1847-1937