Fonds Charles Flahault (1852-1935)
Botanique
Photographie scientifique
Forêts
Histoire des campagnes
<div style="text-align: justify;">Né à Bailleul le 3 octobre 1852 et mort à Montpellier le 3 février 1935), Charles Flahaut est un botaniste français, pionnier dans les domaines de la phytogéographie, de la phytosociologie, de l’écologie forestière et de la vulgarisation scientifique.<br />Il est un des premiers à utiliser des concepts tels que l’association végétale, la notion de station (botanique), de relevé floristique. Il est l’auteur de nombreux travaux scientifiques majeurs, l’initiateur de la cartographie botanique et il est le premier, en France, à établir des liens forts et durables entre botanistes et forestiers.<br />Il est en outre le fondateur de l’Institut de botanique de Montpellier, ville où il réside de 1881 à sa mort. Il est aussi le créateur, avec Georges Fabre, de l’arboretum de l'Hort de Dieu au mont Aigoual, et l’artisan passionné du reboisement de ce massif.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;">Il laissa à la bibliothèque de l’Institut de Botanique une très grande partie de sa bibliothèque de travail. <br />Intérêt du fonds pour les chercheurs : histoire de l’enseignement de la botanique à Montpellier, à mettre en relation avec l’Herbier toujours hébergé à l’Institut de Botanique, histoire de l’illustration botanique, histoire de la photographie scientifique…<br /><br />On trouve dans le fonds confié à la BU sciences en 2000, une collection de plaques et tirages photographiques dont il avait demandé l’exécution à des amis photographes pour illustrer ses sorties sur le terrain. La totalité du fonds conservé à la BU sciences a fait l’objet d’une numérisation.</div>
Flahault, Charles (1852-1935)
<a href="http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/biumImpossid/anonyme2/index2.jsp" target="_blank">Site web</a> de la bibliothèque
<div style="text-align: justify;">Il est recommandé de prendre rendez-vous au préalable avec le service patrimoine afin de vous assurer des conditions optimales de consultation.</div>
<div style="text-align: justify;">Les documents peuvent être photographiés pour un usage privé mais, par souci de conservation, les photocopies ne sont pas autorisées. Si vous devez diffuser ces reproductions dans le cadre d'un travail universitaire ou d'une publication, veuillez contacter au préalable la responsable du fonds.</div>
Ouvrages imprimés
Photographies
XIXe-XXe siècles
Académie François Bourdon
L’Académie François Bourdon est une association, située au Creusot.
Elle a pour but la valorisation des patrimoines industriels et la promotion de la culture scientifique, technique et industrielle :
• elle gère un centre d’archives et le centre d’interprétation « Pavillon de l’Industrie »
• elle développe des actions pédagogiques à travers son service éducatif
• elle organise des conférences et des colloques
• elle réalise des publications et apporte son soutien à la recherche historique.
Académie François Bourdon
<a href="http://www.afbourdon.com/" target="_blank">http://www.afbourdon.com/</a>
français
Fonds Paul Vieille (1854-1934)
Explosifs
Paul Marie Eugène Vieille, né le 2 septembre 1854 à Paris 11e et décédé à Paris le 14 janvier 1934 (à 79 ans), est un ingénieur et chimiste français, découvreur avec Marcellin Berthelot de l'onde explosive et inventeur de la poudre sans fumée (poudre blanche, poudre B) à base de nitrocellulose. <br />Si Paul Vieille est passionné par la physique, la chimie, la thermodynamique et la balistique, ses préférences vont à la mécanique. Sorti de l'École polytechnique en 1875, il choisit le corps militaire des ingénieurs des poudres et explosifs et entre au Service des études du Corps des poudres. De 1882 à 1913, il est répétiteur, professeur de physique et examinateur à l'École polytechnique ; il met fin à ces fonctions, par déontologie, au moment où son fils Henri intègre l'École en 1912.<br />En 1884, il invente la poudre sans fumée. Les avantages de celle-ci par rapport à l'ancienne poudre noire, la font rapidement adopter, tant pour les armes portatives que pour l'artillerie :<br />• elle réduit des deux tiers la quantité de poudre nécessaire au chargement des munitions d'infanterie et d'artillerie ;<br />• elle ne génère qu'un encrassement négligeable des armes ;<br />• ne générant plus de fumée, elle rend plus difficile le repérage de la zone d'où proviennent les tirs.<br />Dès 1886, la France l'utilise dans le fusil Lebel modèle 1886. Les autres puissances militaires de l'époque ne tarderont pas à suivre.<br />Pour ses travaux en mécanique, l'Académie des sciences lui décerne en 1887 le prix Montyon et en 1889 le prestigieux prix Leconte.<br />Il est nommé en 1904 ingénieur général des poudres et directeur du Laboratoire central des poudres et salpêtres à Paris. La même année, il est élu membre de l'Académie des sciences.<br />Il est élevé à la dignité de grand croix de la Légion d'honneur, le 28 décembre 1928. Ses insignes lui sont remis le 18 janvier 1929 par Louis Lépine.<br /><br /><strong>Contenu</strong> : Carnets de laboratoire de Paul Vieille (1881-1887, 1894) sur les poudres et explosifs et divers, notes
Vieille, Paul (1854-1934)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
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2 boîtes
français
Archives
Manuscrits
IX POUDRES ET SALPÊTRES
Fonds AF3P, Association Française de Pyrotechnie, de l’Amicale des Ingénieurs des Poudres et de l’Association des Amis du Patrimoine Poudrier et Pyrotechnique
1881-1897
Fonds Adhémar Jean Claude Barré de Saint-Venant (1797-1886)
Génie rural
Mécanique
Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
Résistance des matériaux
Géométrie
Adhémar Barré de Saint-Venant, né le 6 fructidor an V (soit le 23 août 1797) au château de Fortoiseau, à Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne) et mort le 6 janvier 1886 à Saint-Ouen (Loir-et-Cher), est un ingénieur, physicien et mathématicien français.<br />Fils de Jean Barré de Saint-Venant (1737-1810), officier, colon à l’Île de Saint-Domingue, et de Marie-Thérèse Joséphine Laborie, il entre 2e à l’École polytechnique en 1813, est classé 1er à la fin de la première année, et en sort 6e. Élève de Gay-Lussac, il se passionne d’abord pour la chimie, ce qui le conduit à opter, à sa sortie, pour le service des poudres et salpêtres (qui est devenue l'École nationale supérieure de techniques avancées), où il se signale par la découverte d’un procédé rapide de dosage du chlore. Au bout de sept ans, il obtient de changer de carrière et d’entrer à l’École des ponts et chaussées d’où il sort premier en 1825.<br />Envoyé à Guéret comme ingénieur, il s’y fait remarquer par la construction d’un pont en charpente sur la Creuse, où il fait intervenir pour la première fois la théorie du « glissement » qu’il devait développer plus tard, et qui assoit sa réputation de physicien et de mathématicien.<br />Il est ensuite attaché au service du canal d’Arles, puis à celui du canal du Nivernais, et enfin au service de l’Yonne. Hydraulicien reconnu, il est cependant nommé en 1843 ingénieur en chef et attaché à la voirie (le "pavé") de la ville de Paris, où il contribue à faire accepter le principe des plantations d’arbres le long des grandes avenues. En 1848, il est mis à la retraite par le gouvernement provisoire. Il se voit confier, en 1850, le cours de génie rural de l’Institut agronomique. Cette institution ayant été supprimée en 1852, il rentre dans la vie privée tout en continuant ses travaux scientifiques qui donnent lieu à de nombreuses publications.<br />Bien qu’il n’ait jamais eu d’attaches professionnelles ou personnelles avec la Sologne, il s’intéresse très tôt à cette région alors réputée pour son insalubrité et sa misère, par pure philanthropie. En octobre 1826, il effectue un premier voyage dans la région, puis un second en 1828. Il conçoit alors le projet d’un canal permettant d’amener en Sologne la marne des confins du Berry, et les eaux chargées de marne de la Sauldre en vue de l’irrigation d’une partie de la région. En 1844, au cours d’un troisième voyage, il parfait son enquête et dresse les plans du canal de la Sauldre, qu’il propose vainement au ministère des Travaux publics, mais qui sera, avec d’importantes modifications par rapport au projet initial, effectivement réalisé de 1848 à 1868, sans que personne ne se réfère alors ni à ses travaux, ni à son rôle en faveur de la Sologne.<br />De 1838 à 1849, Adhémar Barré de Saint-Venant présente divers mémoires à l'Académie des sciences, dont deux portant sur la résistance et la flexion des pièces solides, dans lesquelles il expose la fameuse théorie du « glissement » qui lui doit son nom. Parmi les nombreux travaux qui suivirent, deux retiennent l’attention des scientifiques : un mémoire sur la torsion des prismes (1855), et un autre sur la flexion (1856) où il montre les déformations éprouvées par un corps cylindrique ou prismatique (« problème de Saint-Venant »). On lui doit encore de nombreuses publications (<em>La question du choc des barres</em>, 1853-1866 ; <em>La théorie générale de l’élasticité</em>, 1868 ; <em>Du roulis sur mer houleuse</em>, 1871, etc.). Toutes ces études lui valent d’être reçu en 1868 à l’Académie des sciences.<br />À partir de 1871 il publie une série d'articles sur les écoulements dans les cours d'eau qui donneront leur nom aux équations de Saint-Venant. Par la suite il continuera à s'intéresser à la mécanique des fluides.<br />Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 25 avril 1847, puis officier de la Légion d'honneur le 13 août 1865.<br />En 1869, Adhémar Barré de Saint-Venant avait reçu du pape Pie IX le titre de comte. Il est par ailleurs président de la Société archéologique du Vendômois ; à ce titre, il fait paraître en 1863 un <em>Rapport sur le projet de rédaction d’un dictionnaire géographique de l’arrondissement de Vendôme</em>, qui devait servir de point de départ à son fils Raoul (1845-1920) pour son <em>Dictionnaire topographique, historique, biographique, généalogique et héraldique du Vendômois</em> (3 volumes, 1914-1917).<br />Il est enfin le maître de Alfred-Aimé Flamant et de Joseph Boussinesq.<br /><br /><strong>Contenu</strong> : <br />-Notes prises aux cours de l’Ecole polytechnique de 1813 à 1816, dont ceux donnés par GAY-LUSSAC (chimie en 1813 et physique en 1815)<br />-Notes prises aux «leçons de mécanique» données par NAVIER à l’Ecole polytechnique en 1834 et 1837<br />-Institut Agronomique de Versailles (4 boîtes). Mission, organisation, programmes, leçons de génie rural, etc.<br />-Cours donnés à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées(3 boîtes)<br />-Notes de recherche (mécanique, résistance des matériaux, géométrie, mathématiques, etc.)<br />-notes de lecture, manuscrits non publiés, etc.<br /><br />
Barré de Saint-Venant, Adhémar-Jean-Claude de (1797-1886)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
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Informations complémentaires sur Barré de Saint-Venant dans le <a href="http://journals.openedition.org/sabix/597" target="_blank">Bulletin SABIX no 9</a>
52 boîtes
français
Archives
Manuscrits
IX SV
1759-1899
Fonds Albert Ribaucour (1845-1893)
Analyse
Optique
Acoustique
Géométrie
<div style="text-align: justify;">Albert Ribaucour (né le 28 novembre 1845 à Lille, mort le 13 septembre 1893 à Philippeville, aujourd'hui Skikda, en Algérie) était un ingénieur civil et un mathématicien français.</div>
<div style="text-align: justify;">Albert Ribaucour étudie à l'École polytechnique à partir de 1865, puis à l'École des Ponts et Chaussées en 1867. Il commence à travailler comme ingénieur, sur des missions ponctuelles, notamment dans le département de l'Yonne, sur le Canal du Nivernais. Puis, il intervient, en 1870, à l'arsenal de la Marine de Rochefort, et, en 1873, à Draguignan. Il abandonne ces fonctions de décembre 1873 à février 1874, pour un poste de répétiteur adjoint de géométrie à l'École polytechnique, en remplacement d'Edmond Laguerre. Puis, il revient exercer comme ingénieur à Draguignan, à Brignoles, puis en 1878 à Aix-en-Provence. Après un séjour à Vesoul, il est affecté en juin 1886 en Algérie.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est connu également pour ses contributions en mathématique, particulièrement en géométrie différentielle et en surface minimale. Ces recherches sont menées en parallèle de sa carrière d'ingénieur.</div>
<div style="text-align: justify;"><br /><strong>Contenu</strong> :</div>
<div style="text-align: justify;">-Manuscrits scientifiques</div>
<div style="text-align: justify;">-Notes prises aux cours d’analyse et de physique (optique et acoustique) de l’Ecole Polytechnique</div>
<div style="text-align: justify;">-Notes de recherches: géométrie, mathématiques, etc.</div>
Ribaucour, Albert (1845-1893)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; Wikipedia
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1 boîte
français
Archives
Manuscrits
IX RIBAUCOUR
Mémoires de Charles Gustave Puniet de Monfort (né en 1811)
Génie civil
Fortifications
<div style="text-align: justify;">Charles Gustave Puniet de Monfort (né en 1811), élève de l’École Polytechnique (Promotion 1828).</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Contenu</strong> : Mémoires de fortifications et autres constructions civiles réalisées à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie</div>
Puniet de Monfort, Charles Gustave (1811-1…)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a>
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Multiples mémoires reliés
français
Manuscrits
K5B 125
1832
Fonds Maurice Alfred Picard (1844-1913)
École des Ponts et Chaussées
<div style="text-align: justify;">Alfred Picard, né à Strasbourg le 21 décembre 1844 et mort à Paris le 8 mars 1913, est un ingénieur et un administrateur français. Il fut vice-président du Conseil d'État de 1912 à 1913.</div>
<div style="text-align: justify;">Il a publié en 1884 un ouvrage en six volumes sur les chemins de fer.</div>
<div style="text-align: justify;">Il entre à l'École polytechnique en 1862, puis à l'École des ponts et chaussées. La guerre de 1870 le trouve ingénieur du canal des houillères de la Sarre et du canal des salines de Dieuze. Attaché aux travaux de défense de Metz, il prend du service dans l'armée de la Loire. En 1872, il est appelé aux fonctions du contrôle de l'exploitation des Chemins de fer de l'Est et du canal de la Marne au Rhin, qu'il exerce jusqu'en 1879, et au cours desquelles il dirige d'importants travaux.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1880, il est chef de cabinet du ministre des Travaux publics, Varoy (Henri Auguste), et directeur du personnel du ministère avant de prendre, en 1885, la direction générale des ponts et chaussées, des mines et des chemins de fer. Nommé au Conseil d'État en 1882, il devint président de section en 1886.</div>
<div style="text-align: justify;">Il est rapporteur général de l'Exposition universelle de 1889 et publie à cette occasion un rapport qui le désigne pour la direction de l'Exposition de 1900, dont il est le commissaire général. Il est grand-croix de la Légion d'honneur la même année.</div>
<div style="text-align: justify;">Après la clôture de l'Exposition de 1900, dont le succès, quoique contesté, est cependant réel, Alfred Picard entreprend la rédaction d'un rapport important, en six volumes, intitulé <em>Le Bilan d'un siècle</em>, selon le titre même de l'Exposition. Il préside ensuite la commission chargée d'étudier les questions d'organisation du réseau de l'État, après le rachat de l'Ouest, et il est élu membre de l'Académie des sciences en 1902. Quoiqu'il n'ait jamais fait de politique et ne soit ni député, ni sénateur, sa réputation d'administrateur le fait appeler au ministère de la Marine par Georges Clemenceau, mais il n'y reste pas assez longtemps (21 octobre 1908 - 29 juillet 1909) pour instituer les réformes que l'on attendait de lui. Le 27 février 1912, il est appelé à la vice-présidence du Conseil d'État.</div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Contenu</strong> : Ses notes de cours en mathématiques spéciales à Nancy, à l’Ecole des Ponts et Chaussées, carnet d’ingénieur des Ponts et Chaussées, notes scientifiques</div>
Picard, Alfred (1844-1913)
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1 boîte
français
Archives
IX PICARD
1861-1878
Fonds Louis Guillaume Nordling
<div style="text-align: justify;">Élève étranger de l’École Polytechnique de 1841 à 1843, originaire du Wurtemberg.</div>
Contenu : Carnets de notes manuscrites (travaux, chantiers, etc.)
<div></div>
Nordling, Louis Guillaume
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2 boîtes
français
Archives
IX NORDLING
Dossiers Alfred Nobel (1833-1896)
Explosifs
<div style="text-align: justify;">Alfred Bernhard Nobel est le troisième fils d'Immanuel Nobel (1801-1872) et d'Andriette Ahlsell Nobel. Membre de la famille Nobel, il descend d'Olof Rudbeck (1630-1702), l'un des scientifiques suédois les plus connus du XVIIe siècle.</div>
<div style="text-align: justify;">À l'âge de neuf ans, il déménage avec sa famille pour Saint-Pétersbourg, où son père, qui plus tard inventera le contreplaqué moderne, fonde une entreprise de mines marines. À l'âge de 18 ans, Alfred part aux États-Unis, où il étudie la chimie pendant quatre ans et travaille pendant une courte période avec John Ericsson. En 1859, la direction de l'entreprise paternelle est laissée à son frère Ludvig Nobel (1831-1888), qui plus tard fonda, en Russie, la Machine-Building Factory Ludvig Nobel et Branobel, devenant l'un des hommes les plus riches et les plus puissants de Russie.</div>
<div style="text-align: justify;">Durant des siècles, la poudre à canon est restée le seul explosif puissant. En 1846, est découverte la nitrocellulose, puis en 1847, par Ascanio Sobrero, la nitroglycérine. En 1850, Alfred Nobel passe un an à Paris pour étudier sous la direction de Théophile-Jules Pelouze, collègue d'Ascanio Sobrero. Rentré avec son père en Suède, Alfred se consacre entièrement à partir de 1862 à l'étude des explosifs et en particulier à l'utilisation et la commercialisation sécurisée de la nitroglycérine. En 1871, il fonde KemaNobel, une des entreprises à l'origine d'AkzoNobel. Plusieurs explosions ont eu lieu dans l'usine familiale d'Heleneborg, dont une particulièrement désastreuse qui, le 3 septembre 1864, coûta la vie à cinq personnes dont Emil, le frère cadet d'Alfred.</div>
<div style="text-align: justify;">Il s'attelle donc à rendre l'usage de la nitroglycérine moins dangereux, et est le premier à réussir à maîtriser sa puissance explosive. Nobel découvre accidentellement que, lorsque la nitroglycérine est mélangée à un solide inerte et absorbant appelé Kieselguhr (terre diatomacée), elle devient beaucoup plus sûre à transporter et à manipuler, l'explosion nécessitant l'usage d'un détonateur. Il fait breveter cette invention le 25 novembre 1867, sous le nom de dynamite et l'utilise pour la première fois dans une carrière à Redhill, en Angleterre (Surrey).</div>
<div style="text-align: justify;">Alfred Nobel réside à Paris à partir de 1875. En 1876, il apprend à connaître une jeune femme de dix ans sa cadette, Bertha von Suttner, qui lui a servi de secrétaire pendant deux semaines. Il entretiendra une correspondance avec la future pacifiste. En 1881, il acquiert l'ancien château de Sevran en Seine-et-Oise (actuellement Seine-Saint-Denis).</div>
<div style="text-align: justify;">Dans son laboratoire français, il invente accidentellement un nouvel explosif plus pratique d'emploi que la dynamite. Composée de nitroglycérine (93 %) et de collodion (7 %), la « dynamite extra Nobel » (brevet de 1875) ou gelignite (blasting gelatin) n'est autre que la dynamite gomme ou dynamite plastique (à ne pas confondre avec le plastic qui est un mélange d'hexogène et/ou de penthrite avec une huile et un plastifiant).</div>
<div style="text-align: justify;">C'est la publication erronée par un journal français d'une nécrologie prématurée, condamnant son invention de la dynamite, en 1888 qui le décide à laisser une meilleure image de lui au monde après sa mort.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1890, Alfred Nobel quitte la France pour s'installer dans sa villa située au bord de la Méditerranée, à Sanremo en Italie. Le 27 novembre 1895 — au Cercle suédois et norvégien de Paris, 242, rue de Rivoli, dans des locaux où son bureau est toujours conservé — Nobel met un point final à son testament en léguant l'intégralité de sa fortune pour la création du prix Nobel, dans le but de récompenser chaque année des personnes ayant rendu service à l'humanité, permettant une amélioration ou un progrès considérable dans cinq disciplines différentes : paix et diplomatie, littérature, chimie, médecine et physique. On estimait sa fortune à 1,7 milliard de couronnes suédoises.</div>
<div style="text-align: justify;">Il meurt d'un accident vasculaire cérébral le 10 décembre 1896 à Sanremo et est enterré au Norra begravningsplatsen à Stockholm.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Contenu</strong> : Rapports entre le laboratoire d’Alfred Nobel à Sevran et l’administration préfectorale relatifs à ses travaux sur les explosifs et à la réglementation française sur le sujet.</div>
Nobel, Alfred (1833-1896)
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2 dossiers
français
Archives
IX POUDRES ET SALPÊTRES
1889-1890
Fonds Paul-Henri Moreau (1876-1959)
Ecole nationale des Ponts et Chaussées
<div style="text-align: justify;">Polytechnicien (1896). Ingénieur des Ponts et chaussées (1902). - Officier de la légion d'honneur (1938).</div>
<div style="text-align: justify;"><br /><strong>Contenu</strong> : Travaux et mémoires réalisés alors qu’il était élève à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées : 1899-1902 (opérations sur le terrain, projets, missions, etc.)</div>
Moreau, Paul Henri (1876-1959)
<a href="https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/linkto/mICYYYSHwxY" title="Bib Polytechnique" target="_blank" rel="noreferrer">Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale</a> ; BnF autorités
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2 boîtes
français
Archives
IX MOREAU
1899-1902