Traités des grandeurs et d'algèbre ; notions sur les planisphères, les horloges, la calligraphie et la fonte des cloches
Algèbre
Planisphères
Horloges
Particularités physiques du manuscrit : Figures, reliure veau
Pour toute information sur la consultation de ce manuscrit, contactez le service Patrimoine :
mediatheque-patrimoine[@]orleans-mediatheque.fr.
492 feuillets
Dimensions : 435 × 280 mm
français
Manuscrits
Traités des grandeurs et d'algèbre ; notions sur les planisphères, les horloges, la calligraphie et la fonte des cloches - Ms. 433
XVIIIe siècle
Lettres autographes et mémoires lus à l'Académie d'Orléans
Académie d'Orléans
Lettres et autographes issus de la collection de l'abbé Pataud.
On y trouve parmi les nombreuses pièces celles de Berthollet, Cabanis, Chaptal, Jacques Antoine Joseph Cousin, Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire, Pierre-André Latreille, Jacques Lieutaud,Jean-François Pilâtre de Rozier, Pierre Varignon
Catalogue des archives et manuscrits <a href="http://aurelia.orleans.fr/wrap/ead.html?id=FRCGMBPF-452346101-01a.xml&c=FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18014622&qid=eas1539606752137#!{%22content%22:[%22FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18014258%22,false,%22eas1539606752137%22],%22fragment%22:%22ead-fragment.xsp?c=FRCGMBPF-452346101-01a.xml_D18014622&qid=sdx_q0%22}" target="_blank">Aurelia</a>
Académie d'Orléans
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/711" target="_blank">Fonds de la Société d'Agriculture, Sciences, Belles lettres et Arts d'Orléans (Académie).</a>
Plusieurs cartons
français
latin
Archives
943-955 : Lettres autographes et mémoires lus à l'Académie d'Orléans
Pièces provenant de Lavoisier, membre de l'Assemblée provinciale de l'Orléanais et concernant cette Assemblée tenue en 1787 et 1788
Académie d'Orléans
Agriculture
Biographie : <br />
<div style="text-align: justify;">Antoine Laurent de Lavoisier, né le 26 août 1743 à Paris et guillotiné le 8 mai 1794 à Paris, est un chimiste, philosophe et économiste français, souvent présenté comme le père de la chimie moderne, qui se développera à partir des bases et des notions qu'il a établies et d'une nouvelle exigence de précision offerte par les instruments qu'il a mis au point. Il a inauguré la méthode scientifique, à la fois expérimentale et mathématique, dans ce domaine qui, au contraire de la mécanique, semblait devoir y échapper.</div>
<div style="text-align: justify;">Au-delà de la découverte de l'oxydation, des composants de l'air et de l'eau, de l'état de la matière, ses contributions à la révolution chimique sont à la fois techniques, expérimentales et épistémologiques. Elles résultent d'un effort conscient d'adapter toutes les expériences dans le cadre d'une théorie simple dans laquelle, pour la première fois, la notion moderne d'élément est présentée de façon systématique. Lavoisier a établi l'utilisation cohérente de l'équilibre chimique, a utilisé ses découvertes sur l'oxygène, dont il a inventé le nom, ainsi que sur l'azote et l'hydrogène, pour renverser la théorie phlogistique, et a développé une nouvelle nomenclature chimique qui soutient, ce qui se révélera inexact, que l'oxygène est un constituant essentiel de tous les acides. Précurseur de la stœchiométrie, il a surtout traduit des réactions dans les équations chimiques qui respectent la loi de conservation de la matière, donnant à celle-ci une solide assise expérimentale.</div>
<div style="text-align: justify;">Financier de son métier, soucieux d'établir des statistiques précises utiles à ce qu'il appelle à la suite de Condorcet l'arithmétique politique, il a été sollicité par l'administration royale puis révolutionnaire sur de très nombreux sujets depuis l'instruction publique jusqu'à l'hygiène en passant par le système monétaire. Il a aussi produit dans la lancée de Joseph Black la première théorie expérimentale de la chaleur, à travers l'étude non seulement de la combustion mais aussi de la respiration et de la fermentation des sols. Ses œuvres majeures restent le <em>Traité élémentaire de chimie</em> (1789), et la <em>Méthode de nomenclature chimique</em> (1787).</div>
Lavoisier, Antoine-Laurent de (1743-1794)
Catalogue des archives et manuscrites <a href="http://aurelia.orleans.fr/wrap/ead.html?id=FRCGMBPF-452346101-02a.xml&c=FRCGMBPF-452346101-02a.xml_D42241074&qid=sdx_q2" target="_blank">Aurelia</a>
18e siècle
<a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/377" class="result-title">Fonds Paulze et Lavoisier</a> (Archives nationales)<br /><a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/413" class="result-title">Manuscrits d'Antoine-Laurent Lavoisier</a> <span class="result-type"></span>(Institut de France)<br />Manuscrits inclus dans les <a href="https://rhpst.huma-num.fr/items/show/141" target="_self">Papiers de Joseph Bertrand</a>
1 carton, 215 pages
français
Archives
Manuscrits
1326 - Pièces provenant de Lavoisier, membre de l'Assemblée provinciale de l'Orléanais et concernant cette Assemblée tenue en 1787 et 1788
18e siècle
Fonds de la Société d'Agriculture, Sciences, Belles lettres et Arts d'Orléans (Académie).
<strong><br />Biographie ou histoire :</strong> <br />
<div style="text-align: justify;">La Société d'Agriculture, Sciences, Belles lettres et Arts d'Orléans a été fondée en 1809. Elle est l'héritière de deux sociétés savantes du XVIIIe siècle : d'une part la société royale d'agriculture de la généralité d'Orléans créée en 1762, d'autre part l'Académie royale de sciences, belles lettres et arts d'Orléans, créée en 1786, toutes deux dissoutes en 1793.<br /><br />
<div class="champ_ead">
<div class="post_label">La société a pour objet l'étude de sujets sur l'agriculture, l'industrie, les sciences physiques, naturelles, médicales et mathématiques, les belles lettres et les arts, les questions religieuses et politiques étant interdites. Elle se divise en quatre sections : Agriculture, Sciences médicales, Belles lettres, Sciences et arts. Chaque membre titulaire doit présenter annuellement une étude examinée par un rapporteur dans les deux mois quit suivent. La société peut décider soit l'impression des travaux et des rapports dans les mémoires qu'elle publie chaque année, soit le dépot dans ses archives.</div>
</div>
<br />
<div class="champ_ead">
<div class="post_label">La société a pris en 1996 le nom d'Académie d'Orléans.<br /><br /><strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />
<div class="champ_ead">
<div class="post_label">Le fonds déposé est très complet jusqu'en 1920. Il comprend des registres de correspondance depuis 1821, de trésorerie depuis 1809, de procès-verbaux de séances depuis 1809 et d'inscription des ouvrages depuis 1828. Il comprend également des dossiers de séances depuis 1810 dans lesquels on trouve des originaux des travaux présentés par les membres de la société.</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
Académie d'Orléans
<a href="https://consultation.archives-loiret.fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?a=4&ref=FRAD045_00034J" target="_blank">Etat des fonds</a> des Archives départementales du Loiret
Librement communicable.
Selon les termes du contrat de dépot, toute communication sera notifiée au propriétaire par les Archives départementales.
Lettres autographes et mémoires lus à l'Académie d'Orléans conservés à la Médiathèque d'Orléans
Documents de substitution :
Le fonds a été microfilmé sous les cotes 2 Mi 4656 (34 J 1-3), 2 Mi 4657 R 1-19 (34 J 4-121) et 2 Mi 4658 R 1-2 (33 J 122-134).
3,60 mètres linéaires
français
Archives
34 J
Fonds de la Société d'Agriculture, Sciences, Belles lettres et Arts d'Orléans (Académie).
1741-1973
Fonds François Briau (1812-1890)
Transports ferroviaires
Patrimoine industriel
<br /><strong>Biographie :<br /></strong><br />
<div style="text-align: justify;">François Briau était ingénieur et constructeur de chemin de fer à Varades dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Il débute semble-t-il dans la région parisienne et la vallée de la Loire, s'aventure ensuite jusqu'en Italie où il participe à la construction des chemins de fer romains, puis revient dans sa région natale pour créer et diriger la Compagnie des Chemins de fer Nantais.<br /><br /><strong>Présentation du contenu :</strong><br /><br />On trouvera dans le fonds François Briau un ensemble de documents à caractère foncier relatifs aux investissements personnels de François Briau sur la commune de Varades (titres de propriété, baux, états, plans du château de la Madeleine, registres de comptabilité domestique, etc.) puis un ensemble plus important en volume et en intérêt historique, ayant trait à son activité "professionnelle" en tant que constructeur de chemin de fer (lignes de Tour à Nantes, embranchements de Rueil à Port-Marly et de Paris à Boulogne, chemin de fer romain) ainsi que des documents issus de l'activité de la Compagnie des chemins de fer nantais (documents comptables et de gestion, dossiers de travaux et plans, etc.).</div>
Briau, François (1812-1890)
<a href="https://app-archives-inventaires.loire-atlantique.fr/pleade/embed/functions/ead/attached/FRAD044_cadredeclassement/FRAD044_cadredeclassement_e0031864.pdf" target="_blank" rel="noopener">Fichiers pdf de l'inventaire en ligne</a>
Communicable.
Reproduction libre sauf impossibilité matérielle
16 mètres linéaires
français
Archives
167 J - Fonds François Briau
1830-1905
Fonds LU (biscuiterie)
Patrimoine industriel
Industrie agro-alimentaire
<div style="text-align: justify;">
<p class="pl-ead-p"><strong>Histoire :</strong> <br /><br />En 1846, Jean-Romain Lefèvre s'installe à Nantes pour y reprendre une pâtisserie au 5 de la rue Boileau. Originaire de la Meuse comme sa femme, Pauline-Isabelle Utile qu'il épouse en 1850, il fait découvrir aux Nantais une nouvelle gamme de produits : biscuits aux oeufs, massepains, macarons et surtout les biscuits roses "de Reims". Souvent élaborés à partir des matières premières régionales, ces pâtisseries connaissent d'emblée un grand succès. Aidé par la famille Utile, le couple annexe en 1854 le 7 de la rue Boileau où il fait construire un luxueux magasin au style monumental. Enfin, en 1882, la médaille d'or à l'exposition de Nantes vient couronner la carrière de Jean-Romain avant qu'il ne passe la main à son troisième fils, Louis.</p>
<p class="pl-ead-p">Celui-ci crée la société LU avec son beau-frère Ernest Lefèvre le 1er février 1887. Il rachète l'ancienne filature Bureau, quai Baco, face au château des Ducs de Bretagne où il établit une manufacture de biscuits et adopte les techniques anglaises les plus récentes. Dès la fin du siècle, la vente des biscuits LU s'étend à la France et aux colonies ainsi qu'à quelques marchés étrangers tandis que l'entreprise emploie plusieurs centaines d'ouvriers. Cette période est d'ailleurs marquée par la création de deux fleurons de la marque, le Petit-Beurre en 1886 et la Paille d'Or en 1905. Louis s'approprie très vite la notion de publicité et utilise le pouvoir de l'image pour promouvoir ses produits en faisant appel aux meilleurs peintres et graphistes de son temps dont le talent s'exprime sur de nombreux supports. Il fait aussi appel à Bluysen, l'architecte du phare LU à l'exposition universelle de Paris de 1900, pour ériger deux tours monumentales qui encadrent l'entrée principale de l'usine, face au pont de la Rotonde. Ces tours deviennent l'un des motifs de prédilection de la marque pour se faire reconnaître et entrent bientôt dans le patrimoine architectural de la ville de Nantes.</p>
<p class="pl-ead-p">La première moitié du XXe siècle est néanmoins difficile pour l'entreprise. La biscuiterie est réquisitionnée pendant la première guerre mondiale pour fabriquer des biscuits de guerre. L'entre-deux guerres est une époque de stabilité, voir de stagnation, même si Michel, le fils cadet de Louis, mise comme son père sur la publicité et modernise l'ensemble des moyens de commercialisation et de conditionnement notamment avec la mise au point du paquet préformé en 1934. Néanmoins, en 1943, l'usine est à nouveau durement éprouvé par la guerre lors des bombardements sur Nantes.</p>
<p class="pl-ead-p">L'après guerre voit s'accélérer la modernisation de l'entreprise. Lors d'un long séjour aux Etats Unis, Patrick, le fils de Michel, se familiarise avec les techniques de production et de management d'outre atlantique. En accord avec son père, il implante en 1951 une ligne continue très perfectionnée pour le Petit-Beurre installée dans des ateliers annexes. De même, Raymond Loewy, précurseur du design et initiateur de l'esthétique industrielle, redessine en 1957 le paquet de Petit-Beurre. Au fur et à mesure que LU se transforme en usine moderne, la gamme des produits se réduit pour ne laisser subsister que quelques produits clés : Petit-Beurre, Beurré nantais, Figolu, Boudoir, Champagne et Paille d'Or.</p>
<p class="pl-ead-p">Enfin, en 1968, pour faire face aux grands groupes agro-alimentaires américains, six sociétés françaises se regroupent pour former « LU-Brun et associés » et ainsi acquérir une stature de multinationale. Mais suite à différentes fusions et prises de contrôle dans les années 1970 et 1980, le groupe Danone acquiert finalement la marque LU en 1994.</p>
<p class="pl-ead-p">L'usine de Nantes a, quant à elle, fait l'objet d'une politique de réhabilitation à partir des années 1990, en raison de son intérêt architectural. Le hall d'expédition préservé abrite aujourd'hui une agence de publicité. La tour a été reconstituée à l'identique et les bâtiments de productions ont été aménagés de façon modulable par la ville de Nantes qui a rebaptisé cet espace le "Lieu Unique". Il accueille aujourd'hui le Centre de Recherche et de Développement Culturel de Nantes qui y propose diverses manifestations culturelles.</p>
<strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />
<p class="pl-ead-p">Le fonds LU comporte tout d'abord quelques courriers à caractère personnel ou relatifs aux propriétés de la famille Lefèvre-Utile ainsi que des articles de presse en rapport avec le comblement de la Loire.</p>
<p class="pl-ead-p">En ce qui concerne les archives d'entreprise proprement dites, le chercheur trouvera ici une importante collection de correspondance générale émanant de la direction générale pour la période 1887-1959. On remarquera aussi la présence de dossiers sur les bâtiments industriels, les bâtiments commerciaux et le matériel industriel (avec notamment des plans, des croquis et des photographies témoins). On notera enfin la présence de dossiers de contentieux liés à la propriété industrielle, d'une collection complète de livres comptables pour la période 1888-1941, des dossiers collectifs relatifs à la gestion des personnes au sein de l'entreprise (correspondance), de documentation sur les matières premières, de quelques dossiers sur la publicité et d'une vaste correspondance avec les représentants de commerce.<br /><br /><br /></p>
</div>
Biscuiterie nantaise Lefèvre-Utile
<a href="https://app-archives-inventaires.loire-atlantique.fr/pleade/embed/functions/ead/attached/FRAD044_cadredeclassement/FRAD044_cadredeclassement_e0030665.pdf" target="_blank" rel="noopener">Fichier pdf de l'inventaire du fonds</a>
Non communicable.
Reproduction soumise à autorisation du déposant
25,70 mètres linéaires
français
Archives
118 J - Fonds LU (biscuiterie)
202 J - Fonds Patrick Lefèvre-Utile (biscuiterie)
1887-1956
Fonds Félix Cadiou
Télégraphie
<br /><strong>Biographie :</strong> <br /><br />Félix Cadiou était fonctionnaire des services télégraphiques dans la deuxième moitié du XIXe siècle.<br /><br /><strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />
<div style="text-align: justify;">Le fonds Félix Cadiou est composé de deux liasses, l'une rassemblant des papiers professionnels (concernant notamment les réseaux télégraphiques de Loire-Inférieure et d'Algérie) et l'autre des papiers plus personnels reflétant sa vie associative (association française pour l'avancement des sciences, société internationale des électriciens, comité des fêtes du quartier Rovigo d'Alger) et sa vie privée (correspondance familiale et amicale).</div>
Cadiou, Félix
<a href="https://app-archives-inventaires.loire-atlantique.fr/pleade/embed/functions/ead/attached/FRAD044_cadredeclassement/FRAD044_cadredeclassement_e0035178.pdf" target="_blank" rel="noopener">Fichier pdf de l'inventaire en ligne</a>
Communicable.
Reproduction libre sauf impossibilité matérielle
0,15 mètre linéaire
Archives
087 J - Fonds Félix Cadiou (fonctionnaire des services télégraphiques)
1870-1898
Fonds de la SEITA (Nantes)
Tabac
Patrimoine industriel
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;"><strong>Histoire :</strong> <br /><br />Les premières cigarettes françaises furent fabriquées en 1845 dans la manufacture de Tabac du Gros-Caillou, située à l'angle du quai d'Orsay et de la rue Surcouf, à Paris. C'est ici que s'implante en 1926 le SEITA (Service d'Exploitation Industrielle des Tabacs et des Allumettes), créé par Poincaré et destiné à remplir la Caisse Autonome d'Amortissement de la Dette publique. Pour se faire, la gestion du monopole des tabacs (1926) puis celle du monopole des allumettes (1935) lui sont successivement attribuées.</div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Responsable de la distribution des célèbres cigarettes « Gitanes » et « Gauloises », le SEITA est transformé en 1959 un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) avant de perdre le monopole de la culture du tabac en 1970 avec l'abolition des barrières douanières au sein du Marché Commun. En 1976, c'est le monopole d'importation et de commercialisation en gros des tabacs manufacturés en provenance des Etats membres de la CEE qui à son tour est supprimé. Les fabricants étrangers confient dorénavant la distribution de leur marque au SEITA dans le cadre de contrats.</div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Enfin, en 1980, le SEITA devient une société nationale (la SEITA) dont l'actionnaire unique est l'Etat avant d'être finalement privatisé en 1995. Fin 2000, la fusion entre la SEITA et l'espagnol Tabacalera donne naissance au Groupe Altadis, leader européen sur le marché des cigarettes et leader mondial du cigare.</div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">A Nantes, l'ancienne Manufacture des tabacs témoigne de l'ancrage de cette filière dans l'histoire économique locale. Succédant à des ateliers provisoires installés en 1857, la manufacture de Nantes est construite boulevard Stalingrad à Nantes, entre 1861 et 1865, par l'architecte Joseph Chenantais sur le modèle des manufactures Rolland pour répondre à l'accroissement de la consommation des cigares en France.</div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Dans l'histoire de la SEITA, l'établissement se distingue pour avoir expérimenté et fondé de nombreuses œuvres sociales : une société de secours mutuels en 1858, une crèche en 1861 ou encore un bureau d'Epargne en 1876. La qualité de ces œuvres incitera d'ailleurs l'Administration des Tabacs à ouvrir des services analogues dans la plupart des autres établissements manufacturiers.</div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Elle ferme néanmoins définitivement ses portes en 1974, un an après l'ouverture d'une nouvelle usine implantée sur la commune de Carquefou. Ses archives sont déposées aux Archives départementales avant une campagne de réhabilitation menée par la ville de Nantes au début des années 1980. L'ancienne manufacture est alors transformée en structure mêlant un pôle municipal, des services de proximité ainsi que des équipements répondant à des besoins municipaux plus précis tels qu'une maison des associations ou une auberge de jeunesse.<br /><br /><strong>Présentation du contenu :</strong><br /><br />Les archives d'entreprise de la Manufacture des Tabacs de Nantes rassemblent notamment les registres de conférence du personnel supérieur, sorte de carnet de bord de l'entreprise, particulièrement digne d'intérêt du point de vue historique. On notera aussi la présence des dossiers "domaines" permettant de suivre les étapes de la construction de la manufacture ainsi que de très riches archives du personnel (registres matricule et correspondance).</div>
Service d'Exploitation Industrielle du Tabac et des Allumettes. Manufacture des Tabacs de Nantes
<a href="https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/chercher/inventaires-des-archives/cadre-de-classement-fr-p1_8559" target="_blank" rel="noopener">Cadre de classement des Archives départementales de Loire-Atlantique</a>
Non communicable.
Reproduction soumise à autorisation du déposant
9,60 mètres linéaires
français
Archives
5 ET et 29 ET - Fonds de la SEITA, 1857-1973
1857-1973
Fonds de la Société anonyme des Chantiers nantais de constructions
Patrimoine industriel
Construction navale
<strong>Histoire :</strong> <br /><br />
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Le 27 avril 1899, plusieurs personnalités de l'armement nantais, parmi lesquelles Henri Le Cour Grandmaison, Eugène Pergeline, directeur de la Société des Voiliers nantais, ou encore Prosper Sevestre s'associent pour fonder la Société anonyme des Chantiers nantais de constructions maritimes. Située à Chantenay, près des chantiers Dubigeon, l'entreprise se spécialise dans la construction de grands voiliers destinés au commerce maritime. La direction de la société est confiée à Louis Tuauden, ancien ingénieur des Chantiers de la Loire. Un an à peine après sa création, l'<span class="pl-ead-emph"><span class="pl-ead-att-render-italic">Amiral-Courbet</span></span>, premier voilier construit par les Chantiers nantais, sort des cales de Chantenay le 25 avril 1900.<br /><br /></div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Néanmoins, l'activité florissante est de courte durée, puisque dès 1902 l'entreprise se heurte aux premières difficultés, conséquences, entre autres, de la loi du 7 avril 1902 sur la marine marchande qui, en vue favoriser les navires à vapeur, diminue notablement les primes à la construction instaurées en 1893 pour les voiliers. Les Chantiers nantais poursuivent et réorientent leurs activités en construisant notamment quatre cargos vapeurs (<span class="pl-ead-emph"><span class="pl-ead-att-render-italic">Belle-Île</span></span>, <span class="pl-ead-emph"><span class="pl-ead-att-render-italic">Charles Le Cour</span></span>, <span class="pl-ead-emph"><span class="pl-ead-att-render-italic">Longwy</span></span> et <span class="pl-ead-emph"><span class="pl-ead-att-render-italic">Trignac</span></span>) pour le compte d'une société d'armement nouvellement créée, les Chargeurs de l'Ouest, dont les fondateurs des Chantiers nantais sont, pour partie, actionnaires.</div>
<p class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Néanmoins, après 1902, les difficultés s'accumulent – procès avec la société d'armement Celtique maritime concernant le navire <span class="pl-ead-emph"><span class="pl-ead-att-render-italic">Armen</span></span>, dernier voilier sorti des Chantiers en 1902, crise des commandes – contraignant les administrateurs à réduire puis cesser complètement l'activité en 1904. Au total, en deux années effectives d'existence, les Chantiers chantenaysiens auront construit 33 voiliers et 4 cargos.</p>
<strong>Présentation du contenu :</strong> <br /><br />Le fonds contient, pour l'essentiel, les dossiers de commandes de quelques-uns des voiliers et des cargos construits par l'entreprise. Composés de plans, devis, fiches de spécifications, ils permettent ainsi d'appréhender les principales étapes de construction des navires. Quelques documents renseignent également sur la vie de l'entreprise, notamment les comptes rendus d'assemblées générales qui témoignent des difficultés grandissantes de l'entreprise dans ses dernières années d'existence. Enfin, quelques dossiers concernant les équipements et l'outillage complètent le fonds d'archives. On notera également la présence de quelques plans, en particulier de chalutier, chaloupe, canot, <span class="pl-ead-emph"><span class="pl-ead-att-render-italic">etc. </span></span>, dont la provenance n'ayant pu être déterminée ont été regroupés sous l'intitulé « Autres constructions et documentation ».
Société anonyme des Chantiers nantais de constructions maritimes
<a href="https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/chercher/inventaires-des-archives/cadre-de-classement-fr-p1_8559" target="_blank" rel="noopener">Cadre de classement des Archives départementales de Loire-Atlantique</a>
Nombre d'éléments : 26 boîtes
Métrage linéaire : 3,29 ml
français
Archives
043 J - Fonds de la Société anonyme des Chantiers nantais de constructions maritimes.
1895-1911
Fonds de l'association Entreprise et Patrimoine industriel
Patrimoine industriel
<div style="text-align: justify;"><strong>Histoire : </strong><br /><br /></div>
<div class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">L'association est issue des réflexions et actions menées au sein de la Jeune Chambre économique de Nantes ; les expositions "Suifs, savons, bougies" de 1993 et "Créations et innovations nantaises" de 1994 présentées au Palais de la Bourse à Nantes ont mis en évidence l'intérêt du public pour l'histoire industrielle et pointé le manque de structure permettant de conserver et valoriser le patrimoine industriel.</div>
<p class="pl-ead-p" style="text-align: justify;">Afin de poursuivre ces initiatives et d'oeuvrer de façon durable en faveur du patrimoine industriel (au sens large : bâtiments, mais aussi savoir-faire...), l'association Entreprise et Patrimoine industriel (E+PI) est créée en janvier 1995.</p>
<strong>Présentation du contenu :<br /></strong><br />
<div style="text-align: justify;">Le fonds se compose de documents produits par l'association E+PI, mais aussi de documents collectés par l'association concernant les famillles d'industriels nantais et les entreprises qu'ils ont dirigés.</div>
Association Entreprise et Patrimoine industriel (Nantes)
<a href="https://archives.loire-atlantique.fr/jcms/chercher/inventaires-des-archives/cadre-de-classement-fr-p1_8559" target="_blank" rel="noopener">Cadre de classement des Archives départementales de Loire-Atlantique</a>
Communicable
50 articles soit 1,90 mètres linéaires
français
Archives
Ouvrages imprimés
265 J - Fonds de l'association Entreprise et Patrimoine industriel
1808-2008