Fonds Théodore Monod (1902-2000)

Notice créée le 14/11/2017

Collection : Muséum national d'histoire naturelle (MNHN). Direction des bibliothèques et de la documentation

Titre : Fonds Théodore Monod (1902-2000)
Description :
Théodore Monod, fils de Wilfred (1867-1943) et Dorina (1868-1962) Monod, naît le 9 avril 1902 à Rouen où son père exerce son ministère de pasteur. Dès 1907, la famille s’installe à Paris, tout près du Jardin des Plantes et du Muséum national d’Histoire naturelle, ce qui contribua à éveiller la vocation de naturaliste de Théodore Monod. Précoce, il réalise ses premiers écrits sur le sujet dès 1915. Reçu bachelier en 1918, il hésite à devenir pasteur, mais passe finalement sa licence de sciences naturelles à la Sorbonne qu’il obtient en 1922. Pendant ce temps, entre 1920 et 1922, il participe à trois croisières océanographiques et voit publier ses premiers travaux scientifiques. Ces résultats lui valent d’être nommé assistant au Muséum national d’Histoire naturelle à l’âge de 20 ans.En novembre 1922, il est envoyé à Port-Etienne, sur la côte mauritanienne, afin d’étudier la faune marine. Au moment de prendre le bateau du retour, en octobre 1923, il décide de se joindre à une caravane et fait 800 kilomètres à dos de chameau jusqu’à Saint-Louis du Sénégal. Il vient de réaliser sa première méharée et celle-ci est à l’origine de la passion pour le désert qui ne le quittera plus. Deux ans plus tard, entre septembre 1925 et septembre 1926, Théodore Monod est chargé d’étudier les poissons du littoral lors d’une mission au Cameroun. Cette même année 1926 le voit soutenir sa thèse de doctorat à la Sorbonne sur les Gnathiidae. En 1927, il prend part en qualité de naturaliste à l’expédition Augérias-Draper entre Alger et Tombouctou. A cette occasion, il découvre le fossile de l’homme d’Asselar. Sa passion pour le désert étant désormais bien affirmée, il décide de faire son service militaire dans les compagnies sahariennes comme chamelier de deuxième classe. Durant cette période, les déplacements de son groupe se font souvent en fonction des besoins qu’exigent ses recherches scientifiques. Cela lui permet notamment d’explorer les massifs de l’Ahnet et du Tassili.
Le fonds contient les archives personnelles et les archives scientifiques de Théodore Monod. Ces ensembles comprennent notamment de nombreux fragments de texte imprimé (coupures de presse), des dossiers de correspondance, des carnets de récolte, des dossiers documentaires, des études et des notes de recherche.
Producteur : Monod, Théodore (1902-2000)
Historique de conservation :
Les archives personnelles de Théodore Monod ont fait l’objet d’une donation, en 2003, au Muséum national d’Histoire naturelle par ses trois enfants. Ce fonds d’archives privées a ainsi rejoint le fonds d’archives scientifiques que Théodore Monod avait donné de son vivant, en 1977, à cette institution où s’est déroulée toute sa carrière.
Type de documents : Archives
Sujet(s) :
  • Histoire naturelle
  • Sciences naturelles
  • Biologie
  • Botanique
  • Ethnologie
  • Océanographie
Cote :
  • Archives personnelles : Ms MDP 1-46
  • Archives scientifiques : Ms MD 1-52
Volumétrie : Archives personnelles de Théodore Monod : 5 mètres linéaires après classement
Langue des documents : Les documents sont le plus souvent rédigés en français.
Instrument de recherche :
Les archives du fonds Théodore Monod (1902-2000) sont signalées dans Calames (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur).
Un plan de classement des archives personnelles se trouve à la fin de l’ouvrage de Jean-Claude Hureau et Denis Escudier intituléThéodore Monod, 90 années de publications, Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2005, 357p.
Fonds associés :
Archives Nationales : Le dossier de Légion d’honneur de Théodore Monod se trouve probablement au Centre des archives contemporaines. Les dossiers se rapportant à sa nomination comme chevalier de l’Etoile Noire et commandeur de l’Ordre du Mérite saharien doivent se trouver au même endroit. Le dossier de chevalier du Mérite agricole de Théodore Monod doit également y figurer.
Service historique de la Défense, département Marine : Théodore Monod est devenu membre de l’Académie de marine en 1948 et en a assuré la présidence en 1973. On doit pouvoir trouver trace de lui dans le « fonds contemporain » de ses archives qui couvre la période 1921-2001. Ce fonds fait partie de la sous-série GG 3 des Archives de la marine, et comprend toutes les archives de l’Académie depuis cette date (correspondance, registres divers, voyages, prix décernés, réforme des statuts, communications, budget, etc.).
Académie des sciences : Théodore Monod a été membre de cette institution de 1963 à son décès. On peut certainement trouver trace de ses interventions dans les procès-verbaux des séances. Le service d’archives conserve aussi des documents lus ou présentés au cours des séances par les académiciens, ainsi que des dossiers biographiques sur leurs membres.
Bibliothèque de la Société de l'histoire du protestantisme français : On peut certainement trouver des éléments sur Théodore Monod dans le fonds d’archives de son père qui y a été déposé.- Fonds Wilfred Monod (62 cartons Cauchard).
Service ressource : Bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle
38, rue Geoffroy-Saint-Hilaire
75005 Paris
tél. : 01 40 79 36 27
mail : bcmweb[@]mnhn.fr
Droits :
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Source :
  • Calames (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)
  • Bibliothèques du Muséum national d'histoire naturelle
Notice modifiée le 21/02/2019