Fonds Marguerite Dupire (1920-2015)
Notice créée le 28/02/2018Collection : Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS)
Titre : Fonds Marguerite Dupire (1920-2015)
Description :
Marguerite Dupire est née à Roubaix en 1920. En 1943 elle obtient une licence de philosophie à l’Université de Paris. Egalement diplômée de psychologie, elle travaille pendant trois ans comme psychologue tout en suivant les cours de Marcel Griaule, Maurice Leenhardt et André Leroi-Gourhan à l’Institut d’ethnologie. Elle obtient une licence d’ethnologie et va compléter sa formation d’anthropologue aux Etats-Unis où elle sera l’élève de Herskovits et de Hallowell.
Ayant obtenu une bourse de l’Ecole française d’Afrique, elle part dès son retour sur le terrain chez les Peul du Niger. De 1950 à 1965 elle effectue une dizaine de missions chez les nomades du Niger et du Cameroun, chez les semi-sédentaires du Sénégal et de Mauritanie et chez les sédentaires Foula de Guinée.
De nombreuses publications en résulteront dont deux ouvrages : Peuls nomades publié en 1962 et sa thèse de doctorat d’Etat Organisation sociale des Peuls en 1970.
Pendant cette période, Marguerite Dupire effectue également deux missions d’anthropologie appliquée en Basse Côte d’Ivoire chez les Adioukrou. La première de septembre 1954 à mars 1955 et la deuxième de décembre 1957 à avril 1958. Les résultats de ces enquêtes seront publiés dans : Organisation du travail dans la palmeraie Adioukrou (Basse Côte d’ivoire) (1956) ; Le pays adioukrou et sa palmeraie (1958) – en collaboration avec J.-L. Boutillier – et Planteurs autochtones et étrangers en Basse-Côte d’Ivoire orientale (1960).
A partir de 1965 elle se rend sur un nouveau terrain, en pays sereer au Sénégal. Jusqu’en 1972 ses missions se dérouleront chez les Sereer Siin. Les résultats de ces travaux font l’objet de plusieurs articles majeurs sur l’organisation sociale, le système politique et rituel. De 1979 à 1984, ses recherches se poursuivront chez les Sereer Cangin (ou du Nord-Ouest). Elle rassemblera la plupart de ses travaux les concernant dans Sagesse Sereer (1994).
Marguerite Dupire intègre le CNRS en 1953. En 1972 elle obtient la médaille d'argent du CNRS pour ses travaux sur les Peul. C'est à cette époque qu'elle devient membre du LAS et ce jusqu’à sa retraite en 1985.
Les archives remises au LAS concernent principalement les Sereer Siin et Cangin (Sénégal) et les Adioukrou (Côte d’Ivoire). Le sous-fonds Peul ne contient aucun matériaux de terrain tels que des notes ou carnets. On y trouve des dessins d'enfants, quelques enregistrements et des photographies.
Ayant obtenu une bourse de l’Ecole française d’Afrique, elle part dès son retour sur le terrain chez les Peul du Niger. De 1950 à 1965 elle effectue une dizaine de missions chez les nomades du Niger et du Cameroun, chez les semi-sédentaires du Sénégal et de Mauritanie et chez les sédentaires Foula de Guinée.
De nombreuses publications en résulteront dont deux ouvrages : Peuls nomades publié en 1962 et sa thèse de doctorat d’Etat Organisation sociale des Peuls en 1970.
Pendant cette période, Marguerite Dupire effectue également deux missions d’anthropologie appliquée en Basse Côte d’Ivoire chez les Adioukrou. La première de septembre 1954 à mars 1955 et la deuxième de décembre 1957 à avril 1958. Les résultats de ces enquêtes seront publiés dans : Organisation du travail dans la palmeraie Adioukrou (Basse Côte d’ivoire) (1956) ; Le pays adioukrou et sa palmeraie (1958) – en collaboration avec J.-L. Boutillier – et Planteurs autochtones et étrangers en Basse-Côte d’Ivoire orientale (1960).
A partir de 1965 elle se rend sur un nouveau terrain, en pays sereer au Sénégal. Jusqu’en 1972 ses missions se dérouleront chez les Sereer Siin. Les résultats de ces travaux font l’objet de plusieurs articles majeurs sur l’organisation sociale, le système politique et rituel. De 1979 à 1984, ses recherches se poursuivront chez les Sereer Cangin (ou du Nord-Ouest). Elle rassemblera la plupart de ses travaux les concernant dans Sagesse Sereer (1994).
Marguerite Dupire intègre le CNRS en 1953. En 1972 elle obtient la médaille d'argent du CNRS pour ses travaux sur les Peul. C'est à cette époque qu'elle devient membre du LAS et ce jusqu’à sa retraite en 1985.
Les archives remises au LAS concernent principalement les Sereer Siin et Cangin (Sénégal) et les Adioukrou (Côte d’Ivoire). Le sous-fonds Peul ne contient aucun matériaux de terrain tels que des notes ou carnets. On y trouve des dessins d'enfants, quelques enregistrements et des photographies.
Producteur : Dupire, Marguerite (1920-2015)
Historique de conservation :
Don au Collège de France, dépôt au Laboratoire d'anthropologie sociale.
Nom de l'institution détentrice : Laboratoire d'anthropologie sociale
Type de documents :
Sujet(s) :
- Sereer
- Adioukrou
- Peuls
- Afrique
- Sénégal
- Côte d'Ivoire
- Niger
- Cameroun
- Guinée
- Ethnologie
Cote : fr/cdf/las/FMD
Volumétrie :
21 boîtes, dont 3 boîtes de photographies et 29 pièces d'enregistrements sonores (bandes magnétiques, cassettes audio) + 4 rouleaux de généalogies + un fichier "mariages"
Instrument de recherche :
Inventaire en ligne, catalogue Salamandre ; base de données en ligne sur le site du Laboratoire
Service ressource : Tél. : 00 33 (0)1 44 27 17 46
Droits : Accès réservé, sur autorisation
Source :
Notice de description du fonds dans la base de données du Laboratoire d'anthropologie sociale