Fonds Camille Jordan (1838-1922)
Notice créée le 21/03/2018Collection : École Polytechnique. Bibliothèque centrale
Titre : Fonds Camille Jordan (1838-1922)
Description : Marie Ennemond Camille Jordan, né le 5 janvier 1838 à Lyon et mort le 22 janvier 1922 à Paris, est un mathématicien français, connu à la fois pour son travail fondamental dans la théorie des groupes et pour son influent Cours d'analyse.
Son père Esprit-Alexandre Jordan (1800-1888), polytechnicien (1818), fut député de Saône-et-Loire (1871-1876) et sa mère Joséphine était la sœur du peintre Pierre Puvis de Chavannes. Il étudia à l'École polytechnique (Promotion 1855). Il fut ingénieur au corps des mines puis plus tard, enseigna à l'École polytechnique et succéda à Joseph Liouville au Collège de France, où il avait une réputation de choix de notation excentriques.
Aujourd'hui on associe son nom à un certain nombre de résultats fondamentaux :
• le théorème de Jordan et la courbe de Jordan à laquelle ce théorème se réfère ;
• les lemmes de Jordan, utilisés en analyse complexe pour le calcul d'intégrales ;
• le théorème de Jordan sur le groupe symétrique ;
• la forme normale de Jordan et la réduction de Jordan (parfois confondue avec les travaux de Wilhelm Jordan 1842- 1899 à qui l'on doit la méthode du pivot ou d'élimination de Gauss-Jordan) ;
• le théorème de Jordan-Hölder, qui est un résultat fondamental sur les groupes finis et les séries de compositions ;
• le théorème de Jordan-Schur sur les sous-groupes des groupes linéaires complexes ;
• la mesure de Jordan, qui préfigure la théorie de la mesure ;
• la fonction totient de Jordan, fonction multiplicative qui généralise l'indicatrice d'Euler.
C'est également lui qui a introduit la notion d'arc rectifiable, de fonction à variation bornée ou d'ensemble mesurable. Il a contribué à faire entrer la théorie de Galois dans le courant de pensée majoritaire. Il investigua aussi les groupes de Mathieu, premiers exemples de groupes sporadiques.
De sa sortie de l'école des Mines, en 1861, à 1885, il est ingénieur chargé de la surveillance des carrières de Paris.
En 1881, il est élu membre de l'Académie des Sciences, qu'il présida en 1916.
En 1919, il devient membre étranger de la Royal Society.
Officier de la Légion d'honneur.
L'université Lyon I a donné son nom à un institut de recherche en mathématiques.
Il était le petit-neveu de l'homme politique Camille Jordan.
Contenu : Lettres envoyées par les plus importants mathématiciens de l’époque à Camille JORDAN, alors responsable de la publication du Journal de
Mathématiques Pures et Appliquées
Son père Esprit-Alexandre Jordan (1800-1888), polytechnicien (1818), fut député de Saône-et-Loire (1871-1876) et sa mère Joséphine était la sœur du peintre Pierre Puvis de Chavannes. Il étudia à l'École polytechnique (Promotion 1855). Il fut ingénieur au corps des mines puis plus tard, enseigna à l'École polytechnique et succéda à Joseph Liouville au Collège de France, où il avait une réputation de choix de notation excentriques.
Aujourd'hui on associe son nom à un certain nombre de résultats fondamentaux :
• le théorème de Jordan et la courbe de Jordan à laquelle ce théorème se réfère ;
• les lemmes de Jordan, utilisés en analyse complexe pour le calcul d'intégrales ;
• le théorème de Jordan sur le groupe symétrique ;
• la forme normale de Jordan et la réduction de Jordan (parfois confondue avec les travaux de Wilhelm Jordan 1842- 1899 à qui l'on doit la méthode du pivot ou d'élimination de Gauss-Jordan) ;
• le théorème de Jordan-Hölder, qui est un résultat fondamental sur les groupes finis et les séries de compositions ;
• le théorème de Jordan-Schur sur les sous-groupes des groupes linéaires complexes ;
• la mesure de Jordan, qui préfigure la théorie de la mesure ;
• la fonction totient de Jordan, fonction multiplicative qui généralise l'indicatrice d'Euler.
C'est également lui qui a introduit la notion d'arc rectifiable, de fonction à variation bornée ou d'ensemble mesurable. Il a contribué à faire entrer la théorie de Galois dans le courant de pensée majoritaire. Il investigua aussi les groupes de Mathieu, premiers exemples de groupes sporadiques.
De sa sortie de l'école des Mines, en 1861, à 1885, il est ingénieur chargé de la surveillance des carrières de Paris.
En 1881, il est élu membre de l'Académie des Sciences, qu'il présida en 1916.
En 1919, il devient membre étranger de la Royal Society.
Officier de la Légion d'honneur.
L'université Lyon I a donné son nom à un institut de recherche en mathématiques.
Il était le petit-neveu de l'homme politique Camille Jordan.
Contenu : Lettres envoyées par les plus importants mathématiciens de l’époque à Camille JORDAN, alors responsable de la publication du Journal de
Mathématiques Pures et Appliquées
Producteur : Jordan, Camille (1838-1922)
Nom de l'institution détentrice : Bibliothèque de l'École Polytechnique
Type de documents : Archives
Sujet(s) : Journal de mathématiques pures et appliquées
Cote : VI 2a2 (1855) dossier
Camille JordanVI 2a2 (1855) dossier
Camille Jordan
Camille JordanVI 2a2 (1855) dossier
Camille Jordan
Volumétrie : 1 boîte
Langue des documents : français
Instrument de recherche : Inventaire sur fiches disponible sur place ; Accès aux inventaires sur le catalogue Archives BCX
Droits : Consultation sur rendez-vous
Couverture : 1860-1907
Source : Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale ; Wikipedia