Fonds Charles Renouvier (1815-1903)
Notice créée le 21/03/2018Collection : École Polytechnique. Bibliothèque centrale
Titre : Fonds Charles Renouvier (1815-1903)
Description :
Signalons parmi ses nombreux ouvrages : La Science de la morale (1869), Esquisse d'une classification systématique des systèmes philosophiques (1886), Philosophie analytique de l'histoire, 4 vol. (1896-1897), Nouvelle Monadologie (1898), Victor Hugo philosophe (1900), Dilemmes de la métaphysique pure (1901), Le Personnalisme (1903).
Contenu : Notes prises au cours de chimie de Thénard
Charles Bernard Renouvier est un philosophe français, né le 1er janvier 1815 à Montpellier, mort le 1er septembre 1903 à Prades.
Il entra à l'École polytechnique en 1834, en sortit en 1836 et renonça aux fonctions publiques. De l'étude des sciences mathématiques, il passa à celle de la philosophie, à laquelle il resta constamment fidèle.
Tenté d'abord par le saint-simonisme, Renouvier publie en 1848 un Manuel républicain de l'homme et du citoyen, d'un socialisme très éclectique. En philosophie, deux problèmes l'inquiètent : le problème de l'infini, le problème du libre arbitre. Quand il parvient à les unir, son système, le « néo-criticisme », est fondé.
Ce système a été exposé dans les quatre Essais de critique générale : Traité de logique (1854), Psychologie rationnelle (1859), Principes de la nature (1864), Introduction à la philosophie analytique de l'histoire (1864). Il s'attaque à la chose en soi et ruine le vieux réalisme de la substance. Mais ce phénoménisme se distingue radicalement de l'empirisme de Hume et rejoint le criticisme de Kant. Il complète le tableau des catégories, il tranche les antinomies kantiennes en faveur des thèses, cela dans l'« intérêt » de la liberté. Les vérités premières sur lesquelles s'appuie la connaissance sont objets de croyance, non de science ; et la croyance est libre. Renouvier applique audacieusement la thèse de la liberté aux faits historiques et aux faits sociaux.
Dans ses nombreux articles de la Critique philosophique, revue fondée en 1872, il attaque l'hégélianisme, l'historicisme, la théorie du progrès fatal, l'éclectisme, le positivisme. Il refuse que la conscience morale s'incline devant cette nouvelle idole qu'est devenue l'histoire : « La moralité est la cause, la grande cause. »
Sa dernière philosophie, le personnalisme, retourne à la méthode dogmatique. C'est de Dieu même, comme d'une donnée première, que Renouvier déduit toute sa théorie. Les questions religieuses avaient toujours occupé ce penseur protestant, très anticatholique.
Signalons parmi ses nombreux ouvrages : La Science de la morale (1869), Esquisse d'une classification systématique des systèmes philosophiques (1886), Philosophie analytique de l'histoire, 4 vol. (1896-1897), Nouvelle Monadologie (1898), Victor Hugo philosophe (1900), Dilemmes de la métaphysique pure (1901), Le Personnalisme (1903).
Contenu : Notes prises au cours de chimie de Thénard
Producteur : Renouvier, Charles (1815-1903)
Nom de l'institution détentrice : Bibliothèque de l'École Polytechnique
Type de documents : Archives
Sujet(s) : Thénard, Louis-Jacques (1777-1857)
Cote : III3b (1834-1836)
Volumétrie : 2 carnets
Langue des documents : français
Instrument de recherche : Inventorié. Accès aux inventaires sur le catalogue Archives BCX
Fonds associés :
Fonds Charles Renouvier à la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier ; fonds Jules Lequier à la BU Sciences et Philosophie de l'Université de Rennes 1.
Droits : Consultation sur rendez-vous
Couverture : 1834-1836
Source : Ecole Polytechnique. Bibliothèque centrale ; Encyclopaedia Universalis (notice de Jean-Louis Dumas) ; Wikipedia